Second fils de Mors II Martell je suis né sans connaître ma mère. On dit que je naquis à Denfert dans la demeure de Lord Uller fidèle ami de notre défunt père. Il y a peu de chance que je sache un jour qui était celle qui me mit au monde et pourtant peut-être que le seigneur et ami de la maison Martell dans laquelle je poussais mes premiers cris saurait m'éclairer un jour.

Je suis un jeune homme vigoureux et rêveur. Un prince aux multiples appétences et aux désirs savamment assouvi. Les putes de Dorne n'ont aucun secret pour moi et je n'en ai aucun en retour pour elles. La femme est une création à la fois douce et tranchante. Cependant elles ne sont pas toutes si douée de cruauté et de malveillance comme de nombreux hommes peuvent les dépeindre. Dorne a cette particularité dont l'exotisme du Sud nous rapproche parfois à des traits comparables et similaires à ceux qui vivent au delà du Détroit. Personne ne sait que j'ai été amoureux d'une femme, du moins personne capable de se remémorer ce souvenir tout comme moi je le ferais. Elle était si simple et parfaite. Auprès d'elle je pouvais croire que le monde était un endroit paisible et heureux et puis l'âge de l'innocence fut passé et notre amour balayé comme le sable des dunes.

Je suis à l'image de ma propre maison. Ambitieux, véloce et prêt à sortie le glaive pour combattre nos ennemis quand il le faut. Je suis proche de ma maison, Lancehélion est mon foyer et mon peuple doit reconnaître le souverain légitime que je suis. Un lien que je partage en tant que prince rouge de Dorne avec mes sœurs. Sélènia Martell mon aînée froide, incapable de sentiment, infantilisant ses cadets pour prendre la moindre décision j'imaginais pouvoir inversé ce regard fuyant et cet air supérieur qu'elle porte sur ses frêles épaules à l'heure ou les combats font rage en Westeros et particulièrement au sein de la Principauté.

Il est étrange de se sentir puissant alors que vous avez les mains liées. Naerys ma sœur cadette fut toujours ma préférée, insouciante et vive d'esprit elle su toujours me conforté dans mes doutes et mes inquiétudes. Aujourd'hui elle reste loyale à son tempérament d'aventurière et de cette soif de voyage et d'exploration au delà de ce palais que j'affectionne. Il est le symbole de puissance de notre peuple, de nous autres la noblesse dorée de Dorne. Je ne peux m'en défaire aussi facilement. C'est l'étrange lien que je partage avec mes sœurs dans une promiscuité singulière comme pour me rappeler que nous trois sommes liés à jamais.

Il y a un certain orgueil en moi qui impulse l'air d'entre mes poumons. J'ai soif de victoire, j'ai besoin de prendre d'avantage de lumière car Lancehélion n'en manque pas ici pour briller sur le territoire Martell. Je descend des illustres dorniens qui ont su façonner la Principauté de Dorne et j'ai grandit pour poursuivre l'œuvre de mon père. Accroître la renommée de notre nom d'avantage. J'ai été façonné pour pour le combat, le maniement des armes n'a pas de secret pour mes phalanges qui manipulent épées et lances de combat. C'est mon père qui m'inculqua lui même cet art et je ne saurais dire pourquoi il prit ce temps là pour moi et moi seul. Je suis un militaire dans l'âme, j'ai grandis dans cet optique d'être le meneur d'hommes, des valeureux marins et hoplites prêt au sacrifice ultime pour défendre le royaume et la vie de leur souverain.

Je crois profondément que mon père ma élevé pour diriger Dorne. Je suis son fils et son légitime descendant mâle pour poursuivre le règne aux côtés de mes sœurs. Non pas en simple deuxième né mais bien en chef de famille ambitieux et respecté. Je me devais toujours de me surpasser, d'être un combattant exceptionnel. C'est ce que j'ai fais. Mon corps derrière les apparences oisives d'un pacha c'est durement entraîné et à manœuvré en mer en tant que capitaine et amiral de flotte.

Aujourd'hui Dorne a besoin d'un champion, d'un héros qui sauvera et protégera son peuple des invasions insulaires. Les décisions de Sélènia sont trop conciliantes et elle n'affecte que trop la souffrance des uns pour apaiser celle des autres. Il n'y a rien à concéder ni aux Rhoynars qui ont refusé jadis de se plier à nos lois ni à ses païens d'insulaires pillards violeurs sanguinaires. Et par dessus tout au lion d'or qui a cru bon de se faire les griffes sur la surface brûlante du soleil.