L'union de la Rose et du Soleil [Événement] [An -109, mois 09, semaine 2]

Rp's : 2456 Arrival : 11/09/2019 Faceclaim : No one

L'union de la Rose et du Soleil

An -109, mois 09, semaine 2

Le tintement des cloches annonçaient le début de la cérémonie. Beaucoup de monde était rassemblé en ce jour pour bénir et unifier deux cœurs, deux âmes, à jamais. Le septon trônait devant l'autel souriant dans un calme olympien aux convives qui venaient assister à cette cérémonie. La garde rapprochée du roi Gyles III ouvrèrent les portes pour laisser place à la mariée sa fille la princesse Aléria Gardener. Les yeux rivés sur elle le monde entrevoyait enfin le jour ou la jouvencelle et héritière de la couronne s'apprêtait à s'unir au prince Dorian Martell. Dorne n'avait pas toujours été porté en estime dans le cœur du peuple bieffois. Mais l'amour rend aveugle, il rend sourd aux bruits et aux rumeurs. Le prince de Dorne abandonnait ici non pas son nom mais ses titres et toutes les prétentions qu'il avait sur la Principauté. Sa sœur Sélènia Martell serait désormais seule à diriger. Dorne ne manquait pas d'ennemis ni d'inimitiés avec bien des personnalités. La célébration d'une telle union se déroulait tandis que l'Orage combattait à la fois insulaires et dorniens. Le roi Gyles III était l'allié d'Arrec Durrandon et pourtant il avait envoyé ses troupes soutenir l'Orage face à ses ennemis qu'ils soient dorniens ou fer-nés.

D'ailleurs des fer-nés il y en avait en ce jour de ceux que l'on connaissait pour la perfide prise de Salvemer. Aujourd'hui ces événements en proie à l'instabilité de tout un continent semblaient mis de côté et derrière eux. La garde de haut-jardin avait été mobilisée, les nobles avaient abandonnés leurs armes pour assister à ce mariage. Un instant privilégié, une accalmie si soudaine que l'organisation rondement menée avait un coût des plus élevés. Dorian Martell attendait sa promise, dans un climat chaleureux sous le regard des invités. Il y avait un comité restreint dans l'assemblée tandis que dans tout le royaume le peuple était en liesse pour ce jour de fête.

Rp's : 120 Arrival : 18/02/2022 Faceclaim : Mark Addy Localisation : Haut-jardin

L'union de la Rose et du soleil

Evènement

Une magnifique journée en perspective. Un pourpoint ginement brodé de vert et d'or. Les roses aux motifs les plus précieux pouvaient se traduire dans un relief précis et minutieux. Le travail d'un orfèvre en matière et des mesures à reprendre tandis qu'il était aidé pour s'habiller par les gentilhommes ser Merryweather se tenant droit, stoïque, les yeux droit dans le vide de la pièce. Un miroir laissant les yeux vieillissant et ridés s'observer quand il enfilait ses bas.

C'est une excellente journée qui s'annonce Edmond, un jour que j'attendais depuis des lustres.

le chevalier réhausse ses épaules inspirant avec presque soulagement.

Comme vous le dites majesté, un grand jour pour le Bief et pour la princesse.

Je suis bien de cet avis venez m'aider, je suis quelque peu engoncé dans ce pourpoint.

Ser Edmond Merrywheater avait passé suffisamment de temps auprès de la maison Gardener pour savoir que cette journée était sans doute la plus importante depuis bien un temps même si le mariage du roi Gyles III et Elinor Rowan était encore récent. La couronne n'avait pas lésiné sur son approche du faste et des mets aussi bien gustatifs que spiritueux. Du vin coulerait à flot, de celui de la Treille bien évidemment directement apporté par ses convives Redwyne. Hautjardin était prêt à célébrer assurément le plus beau et le plus grand mariage princier qui n'est eut lieu depuis longtemps faisant même de l'ombre à ses voisins. Le couturier reprenait avec angoisse les mesures pour défaire un point qui était trop juste sur le royal ventre bedonnant du roi Gyles.

Dépêchez vous bon sang, quel roi ferait attendre le mariage de sa fille je vous le demande.

Quel crétin de bourrique ce grand couturier qui se ne cessait de s'atteler dans sa tâche redoublant d'excuses ce qui ne manqua pas de faire rire le gros roi qu'il était il avait sans doute un peu trop forci sur l'appétence pour rentrer à nouveau dans cette superbe tenue faite sur mesure. Voilà qu'il avait reprit quelques couleurs en finissant déjà une première coupe de vin apposée sur la, commode. Les souliers d'or et sa canne en main pour s'appuyer le pommeau Certis d'un diamant finement taillé le fit enfin prendre le chemin suivi de sa garde personnelle et de ser Merryweather vers la chapelle dédiée à cet effet. On toqua à la chambre de la princesse pour la chercher et en apposant ses yeux fatigués la lumière étincelante de cette jeunesse passé se raviva comme la première fois qu'il apercevait sa chère et tendre mère.

Tu es magnifique ma fille, rien ne saurait me rendre plus heureux aujourd'hui en t'accompagnant en ce jour devant ton époux.

L'union de la Rose et du soleil

Evènement

Sa robe était parfaite, en tout points la servante s'activait à la parraître la plus belle et la plus magnifique des fleurs. N'était-ce pas vraie dans un cas générale ? La femme la plus convoitée et la plus belle de Westeros ? Elle laissait un léger sourire transparaître en se regardant dans le grand miroir prévu à cet effet. Ses dames de compagnies riaient aux éclats en s'apprêtant également elles en avaient des commérages à faire surtout sur la plupart des hommes assistant à cet événement. Qu'elles pouvaient être gourde quand elles s'y mettaient. Le corsage était d'autant plus serré que sa respiration laissait apparaître une petite bouche en coeur et des joues légèrement rosée non pas qu'elle aurait pu s'émouvoir d'une telle journée ses yeux eux brillaient d'une malice et d'une joie entière. On toqua à la porte les servantes et les dames sortant les unes après les autres laissant apparaître des révérences et autres usages de la cour envers le roi son père. Gyles III Gardener son père adoré, l'homme qui avait fait d'elle une si belle femme parmi les femmes. Un joyau convoité par bien des hommes et qui un jour lui avait dit être désespéré de ne la voir prendre mari à ses côtés. La chose allait enfin être faite aujourd'hui pour le meilleur comme pour le pire.

Je suis prête père.

Aleria Gardener future reine du Bief allait accomplir son devoir pour l'honneur de sa maison. Elle tendit son bras pour saisir celui de son père posant une main délicate sur son avant bras pour lui offrir un regard des plus attendrissant. Elle allait enfin pouvoir aspirer au bonheur après ces années de tensions et de conflits qui s'accumulaient aux frontières. Elle secoua sa tête chassant ses vilaines pensées, elle aurait le temps de parler et d'intriguer sur des aspects politique une fois sur le trône. Depuis la brouille entre elle et son père ils avaient laissé le temps apaiser les choses. Leurs caractères s'accordaient sur une chose, ils aspiraient au bonheur de l'autre sans aucune once de duperie. La porte de la grande salle s'ouvrit sur elle et la chapelle ou les centaines d'invités les attendaient debout se retournèrent sur sa présence. Les yeux rivés sur elle, sa démarche fut plus lente, plus tranquille apaisée tandis qu'elle lorgnait sur des visages familiers et d'autres tous autant amicaux. Un comte de fée, pour elle et pour cet homme qu'elle avait choisi peut-être un peu moins idyllique. Un dernier regard posé sur son père elle le sert dans ses bras avec tendresse et affection. Ce qui ne manque pas de faire réagir l'assemblée faisant fondre en larmes certaines des plus fragiles déjà face à tant d'émotion. Aleria elle se présenta face au septon, elle jeta un bref regard et laissa son sourire illuminer son visage auprès de Dorian Martell.

L'union de la Rose et du soleil

An -109, Mois 09, semaine 2

Le jour "j" était arrivé. Aujourd'hui nous célébrions son mariage. Beaucoup de nobles et de ladys se retrouvaient pour l'occasion. Du fil d'or et d'argent pour le parer d'une tenue typiquement dornienne il ne reniait pas sa culture pour autant. Un vêtement ajusté et perfectionné pour sa carrure militaire et son regard empreint du sérieux le plus profond qu'il n'est jamais donné à une assemblée. Il s'engageait auprès d'une épouse magnifique mais aussi pour sauver la face de son peuple. Ainsi le Bief devrait entériner la vindicte qui fut lancée par certains seigneurs bieffois présents. La princesse elle même avait eut d'après ce qu'il avait savoir un rôle à joué dans cette terrible horreur qu'avait été l'emprisonnement de de l'une de ses dames de compagnie et fidèles amie.

Sa sœur avait été conviée, la seule et la dernière qui lui restait. Triste vision que de voir la guerre et les conflits internes de son propre pays poursuivre le chemin de l'affaiblissement. En ce mariant il espérait sans doute échapper à ce destin tragique de bon nombre d'individus forcé à marier et prendre pour épouse une personne qu'ils ne connaissaient pas particulièrement. Aleria ne connaissait que le combattant, l'homme sulfureux par les détracteurs et les rumeurs. Le ragot était une source propice à l'ébullition de problèmes bien plus importants. Enfin bon il fallait chasser les mauvais songes et voir vers l'avenir. Toujours regarder la tête haute vers ce qu'il pouvait devenir à ses côtés. Elle arriva au bras du roi Gyles III Gardener, un homme qu'il respectait et avec qui il allait sans doute bien plus parlé aujourd'hui qu'avec des filles de joie. Une page se tournait et elle se reflèterait dans le regard de sa promise car c'est auprès d'elle que sa place serait désormais. La princesse crystalline était magnifique, une robe d'un blanc immaculé la cape de sa maison sur ses épaules d'un vert foncé mais à la pigmentation vive. Ses yeux passaient sur chaque invités, il y avait bien plus d'une centaine de personnes en ce jour tandis que les chants et les lyriques du septon avec le cœur se dévouaient corps et âme pour unir et bénir cet union. Il s'agissait ici de la disparition d'une part de son identité mais il restait Dorian Martell, celui qui avait affronté les armées du lion du Roc et de ceux du Yi-Ti.

L'union de la Rose et du Soleil

Ft. les invités, Hautjardin [An -109, mois 09, semaine 2]

Avec politesses et élégance, les nobles du Bief jouent des coudes dans la foule, tous rassemblés en ce fameux jour pour assister au mariage princier le plus attendu de la décennie. La Princesse Gardener a enfin jeté son dévolu sur un prétendant, et pas n'importe qui. J'avais misé ma bourse d'or sur le Prince Guéric de l'Orage, un brin faible physiquement, mais qui compense largement par son intelligence. Second fils de sa maison, signataire d'un pacte avec le Bief, sa place était bien amorcé pour prendre la main de la Princesse la plus difficile de Westeros. De quels arguments avait-il donc bien pu manquer pour ne pas convaincre la rose la plus piquante du royaume ? Ma curiosité sera-t-elle être assouvie par quelques ragots glanés chez ces dames ?

Habillé d'une veste grise brodée d'or surmontant une tenue d'un bleu foncé, je suis poussé au premier rang de la cérémonie par les membres de ma propre maison. Les Hightower m'utilisent comme une sorte d'étendard, moi... le fils encore célibataire, le bon parti au service du Roi. Je n'apprécie guère d'avoir une vue si dégagée sur la cérémonie... et ses invités déguisés de leurs tenues les plus... ornementées. Mais je tâche d'ignorer ces détails pour me concentrer sur l'arrivée de la mariée, accueillis par la garde rapprochée du Roi. Devant le Septon, l'homme du jour, le Dornien qui deviendra un Bieffois, attend sa promise. Quelles épreuves attendront ce jeune homme ? Épouser Aléria Gardener ne lui offrira pas une place dans le coeur et la confiance des Bieffois, il devra faire ses preuves en mettant sa vie en danger, plus d'une fois. Ce jour historique marque le premier d'un calendrier chargé... notamment pour la surcharge de travail qu'ils provoqueront.

L'union de la Rose et du Soleil

J'avais tout fait pour que Manfryd soit fier et doux avec moi. Je m’étais occupée des enfants de mon mieux, leur montrant la mer et les rentrant dès qu’ils commençaient à être grognons pour éviter que Manfryd ne les entende pleurer. Gwen avait adoré la mer, les jumeaux étaient trop jeunes pour faire autre chose que manger et dormir. J’avais tout fait pour satisfaire ses envies sexuelles alors que je venais d’accoucher et que j’avais tout sauf envie de cela. Mais… je préférais cela que de voir mon époux de mauvaise humeur au mariage de mon amie. J’étais très nerveuse… et en même temps j’avais grande hâte de pouvoir profiter un peu.

J’avais passé une robe avec un brocard violet reprenant des motifs de plantes accompagnée d’une soie argentée Ce n’était ni les couleurs Mallister, quand bien même je portais mon pendentif, ni celle des Sparr. Je n’avais aucune parure de la maison de mon époux. J’avais pris grand soin de mes cheveux pour qu’ils forment une cape très sombre dans mon dos. Juste avant de rejoindre Manfryd, je viens embrasser mes enfants, laissé sous la bonne garde de nourrices. Je glissai mon bras autour de celui de l’homme avant de le suivre au septuaire.

Je me levai en même temps que les autres pour admirer mon amie. Je sentis quelques larmes couler sur mon visage. Elle était absolument magnifique… Et ce mariage sous les sept… par les Sept… que j’aurais aimé pouvoir avoir un tel mariage… Mais au lieu de ça… Je glissai un regard vers le ferné sans rien dire avant de m’asseoir à nouveau à ses côtés. Il y avait du beau monde… Surtout des bieffois, peu de Dornien… logique. Je me penchai un instant pour chuchoter à Manfryd :

« La princesse est tellement belle… »

Qu’est-ce qu’il en avait à foutre… sérieusement Dely… j’essuyais mes joues humides.

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Rp's : 44 Arrival : 10/05/2023 Faceclaim : David Oakes

L'union de la Rose et du Soleil
Ft. les invités, Hautjardin [An -109, mois 09, semaine 2]

Hautjardin brillait d'un éclat particulier aujourd'hui. Le soleil étincelait au dessus de la tête des convives qui s'empressaient de rejoindre le siège et de la maison Gardener. Dans les couloirs et les jardins la déambulation prenait la direction de la chapelle destinée à l'union du prince de Dorne et de la princesse et héritière du royaume. Un jour béni par les sept dieux et nous autres qui prenions part à cet événement étions des privilégiés. Car dans la vie d'un homme il y a souvent très peu d'occasion pour observer d'aussi près ces événements rares et uniques. Dans le corridor sa nièce marchait à pas feutrée comme mal à l'aise dans l'apparat d'un accoutrement qui ne lui sciait guère. Elle n'avait sans doute pas l'habitude des commodités et des usages de la cour à cet extrême. Pour autant elle avait fait l'effort de mettre cette robe qui la sublimait. Beaucoup de monde était réunis aujourd'hui dont la sœur aînée de la maison Martell. Il suivait du regard la maison Hightower saluant respectueusement ses membres et les différents bannerets du roi. Naturellement il était plus aisé de sourire de manière forcée quand on ne connaissait pas les gens pour autant ici tous semblait le connaître par ses récentes rencontres auxquelles il n'avait pas encore fais de choix. Osbert restait pragmatique il ne fallait pas voler la vedette à la princesse Aléria aujourd'hui ni lui ni même sa nièce d'ailleurs. Chacun devait jouer son rôle et sa partition. Il gardait camoufler dans le rembourrement de son épais manteau de velours d'un bleu prussien éclatant une flasque qu'il tapotait de temps à autre pour s'assurer qu'elle était bien présente.

O: Cet un instant unique à vivre Lusia. Te rends tu compte ? Jamais je n'aurais imaginer voir le mariage de la princesse de mon vivant.

Une vilaine plaisanterie que plusieurs convives ne loupèrent pas à l'affût des ragots et des potins qu'ils pouvaient entendre. Costayne sarcastique sur les chances qu'un jour la princesse daigne prendre époux avait été si mince que la majeur partie des sujets ici présents auraient sans doute jamais cru cela possible ni même envisageable avec la Principauté dornienne. Pour dire vraie ce mariage ne faisait pas l'unanimité dans les rangs bieffois mais, ce que le roi dicte, ses sujets l'exécutent. Il fit une brève apparition aux côtés du maître espion de la cour le fils du seigneur lord Hightower. Le vilaine mouton noire de la fratrie.

O: N'êtes vous pas déçu ser Bénédict ? Bon nombre des nobles et chevaliers ici enviraient le prince Dorian Martell d'être à cette place aujourd'hui.

J’avais choisi une robe d’un beau brocard bleue et argenté reprenant les motifs de la maison Willum et j’avais fait rassembler mes cheveux en une couronne de tresse parsemé de rubans à la même teinte de bleu. Je serais de toute évidence moins belle que la princesse, mais jamais je ne pourrais lui voler la vedette. Je portais également une broche rappelant le blason de ma maison. Je me tenais bien droite, aux côtés de mon oncle, mon regard touchait les fernés présents. Pourquoi… J’espérais qu’ils ne tentent rien de stupide. Je suivais mon oncle, légèrement mal à l’aise parmi tout ce monde et surtout la robe que je me devais de porter même si je la trouvai magnifique. J’avais l’habitude des tenues plus… sobre. Mais je saluais poliment tout le monde avant de m’installer aux côtés de mon oncle. Je cachais mon sourire d’un geste de la main.

« C’est un évènement historique mon oncle. Je le grave dans ma mémoire. Mais effectivement, beaux nombres de gens ici s’attendaient peut-être à ce qu’elle règne seule ! »

Je parlais d’une voix plus basse à mon oncle en observant avec attention les visages autour de moi. Je posai mes yeux sur les fernés…

« J’espère qu’ils sauront se tenir… Dame Delylah Mallister est parmi eux… C’est bien la seule qui à l’élégance et la stature d’assister à ce mariage. »

Soufflais-je à l’oreille de mon oncle. Qui se pencha vers le chevalier Benedict. À qui j’offris un sourire et un signe de tête sans rien rajouter à ce que disait mon oncle. N’importe qui ici aurait préféré être à la place soit de la princesse, soit du prince… Ou de deux ? Je fis machinalement faire un cercle de mon pouce sur ma paume, geste que je faisais quand j’étais nerveuse ou mal à l’aise.

L'union de la Rose et du Soleil

[An -109, mois 09, semaine 2] ⊹ Hautjardin ⊹ Bief

L'union de deux maisons, l'une royale, l'autre princière. L'union d'intérêts pratiques du Bief et de Dorne, qui aurait misé dessus ? Moi-même, je n'aurais jamais soupçonné Dorian d'accepter un jour d'abandonner ses titres Dorniens et son ambition de régner seul sur Dorne, pour prendre la couronne d'un royaume dont il est totalement étranger. Cette union est une chance pour nous, une frontière amicale alors que nous sommes entourés d'ennemis. Un pas de plus sur l'échiquier de la défaite de Lancel Lannister.

Parée dans mes bijoux et ma robe Dornienne d'un orange rappelant le fond des fanions de la Maison Martell, je toise la foule d'un air calme et pensif. Les moeurs Bieffoises me sont bien étrangères, Dorian saura-t-il survivre dans une cours royale bondée de seigneurs souhaitant lui ravir sa princesse ? Mon cadet se place dans un rôle fort dangereux pour sa vie. Cette fastueuse cérémonie de mariage marque le premier jour d'un nouveau chapitre.

Mon regard se porte sur le septon, le représentant même d'une religion qui a couronné un traître pour ravir la couronne de Dorne. Qu'ils soient Orageois, Ouestriens, de la Foi des Sept, ou même provenant de l'autre bout du monde, chacun d'entre eux devra recevoir un juste retour de vengeance. Un petit sourire malveillant orne mon visage une brève seconde, une pensée trop horriblement drôle pour être racontée.

Naerys aurait sans doute adoré être ici en ce moment, elle aurait apporté une petite touche d'innocence parmi nous.

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Il se délesta du petit héritier qu'il portait rarement dans ce genre d'occasions auprès d'une servante juste avant d'intégrer cette chapelle ornée de leur étoile à sept branche. Ici il jouait au seigneur insulaire pacifié mais, Harwyn l'avait prévenu les mœurs du continent étaient bien différentes des enjeux des rois et des princes. L'ambition était une forme de mue qui se rangeait dans la politique et les grandes réceptions. Aucune chance que cela arrive un jour aux Îles de Fer pas tant que des hommes ambitieux auraient soif de sang et de gloire. Alrik l'avait partiellement convaincu les hommes du continent pouvaient s'apparenter à des pions parfois utiles. Son acceptation et surtout sa posture ici relevait plus d'un miracle mais Delylah avait été suffisamment convaincante pour le faire venir jusqu'à Hautjardin. Quel nom pathétique pour une forteresse qui ressemblait plus à un palais de plaisance qu'un véritable fort. Même les riverains de Salvemer avait au moins cette jugeotte et cette compétence à créer des murs épais et capable de se confronter à leurs ennemis. Il éternua au contact d'une fleur qu'il n'avait jamais vu mais dont une de ces nobles avait été ornée comme un panier garnie de fruits et de légumes. Quelle étrange peuple... Même Villevieille semblait prédisposée à régner sur un telle royaume en s'ouvrant sur la mer par la flotte et le commerce qu'un roi imposant par son ventre et sa fille mariée à une pute étrangère.

Belle ? Avec un nez comme le sien on la surnommerait porcelet aux Îles de fer.

Il ne donna ni nom ni indication au sujet de la princesse mais elle était clairement vilaine. Quel intérêt pour qu'un queutard comme ce Martell d'épouser une femme aussi pâle que plate ? Les tractations de la politique continentale le rebutait. Il y avait ici une drôle d'ironie, les fer-nés ennemi de l'Orage venait se confondre dans les convives par le mariage d'une Mallister qui était devenue plus Sparr que riveraine. Cette occasion était sans doute la plus appropriée pour tisser des liens pour Salvemer avec des puissances étrangères. L'or-prix que son propre père fustigiait aurait du bon pour l'avenir de sa famille.

feat ♛ Delylah Sparr

E P S I L O N

Rp's : 2456 Arrival : 11/09/2019 Faceclaim : No one

L'union de la Rose et du Soleil

An -109, mois 09, semaine 2

Le Septon, l’un des plus éminents du Bief, s’avança solennellement avec grand respect du couple. Il observa les visages des fiancés alors que le bruissement des murmures devenait de plus en plus faible jusqu’à parfaitement disparaître. Son regard se posa quelques instants sur ces impies de fernés, puis sur les quelques dorniens ainsi que les bieffois. Les cloches sonnèrent midi et il leva les mains vers le ciel.

« Nous sommes tous ici pour assisté à l’union sacrée devant les Sept de la princesse Aléria Gardener ainsi que du prince Dorian Martell. »

Il observa à nouveau les visages à nouveau avant de poursuivre. Il déclama d’une voix puissante les sept vœux, l’assemblée y répondit à cœur, les sept bénédictions furent implorées et il fit faire les sept promesses. L’assemblée chanta en chœur, à défaut de le prendre à cœur pour certains, l’hymne d’hyménée et, pour le rituel, le septon lança un appel à la contestation qui résonna lourdement dans un silence. Les manteaux furent échangés et ce fut le prince Dorian qui se vit offrir un manteau aux couleurs des Gardener puisque c’était lui qui rentrait dans la famille royale. Le septon demanda ensuite la prononciation des phrases de consentement pour les époux.

Une fois leurs lèvres s’étant embrassé, le Septon leva son cristal à sept face et parla d’une voix forte :

« En ces lieux, au regard des dieux et des hommes, je déclare solennellement que Aléria Gardener et Dorian Martell sont mari et femme, une seule chair, un seul cœur, une seule âme, à présent et pour jamais, et maudit soit qui se mettrait entre eux. Puissent les sept les bénir et leur permettre de marcher en leur lumière. Félicitation à vous deux. »

Il baissa son cristal et le septuaire sembla exploser sous les applaudissements et la foule en liesse. Il était l’heure du banquet maintenant.

L'union de la Rose et du soleil

Evènement

Ses yeux étaient rivés dans ceux de Dorian. Il était sien et elle était sienne en ce jour et jusqu'au dernier. Son cœur frappait contre le bustier de sa robe alors que son visage illuminait d'un sourire éclatant ce moment partagé avec lui et rien que lui. Les centaines de regards tournés vers le couple, le prince et la princesse se retrouvaient face aux Dieux et au Septon dans l'union de deux âmes, de deux cœurs qui prenaient l'ampleur de l'attachement et de la symbolique pour leurs familles, amies, leurs loyaux sujets et invités ici dans ce lieu aussi époustouflant que magnifique. Un timide et tendre baiser pour sceller cet union qui devait apporter quiétude et confiance mutuelle entre les deux royaumes.

Aleria Gardener se sentait légère et pleine de vie. Son père à ses côtés face à leurs invités rendait cet instant si précieux et important dans sa vie. Elle passa la suite de la cérémonie en compagnie de son époux allant remercier les convives les uns après les autres souriant poliment, gratifiant de sourires ses amies et la sœur princesse de Dorne Sélènia Martell. Elle prit place aux côtés de son époux auprès du roi son père dont elle pouvait voir la fierté et l'émotion dans ses yeux. Si bien qu'elle se surprit elle même à verser une petite larme de joie.

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L'union de la Rose et du soleil

Evènement

Le roi Gyles assistait au mariage et à l'union de sa fille avec celui qu'elle avait choisit. Il respectait ici son choix, l'avenir devant elle et accompagné d'un prince qui avait su marqué les esprits. Les récentes batailles remportées ne pouvaient faire oublier la réputation dornienne. Se serait à lui et seulement à lui de prouver sa valeur aux biefois qui pour beaucoup peut-être respectait le choix de Gyles III mais qui derrière aurait sans doute du mal à faire accepter le choix de sa fille. En leur faisant jurer allégeance et en se mariant à nouveau à son tour il avait montrer au reste du monde qu'il savait être diplomatique à défaut de guerroyer comme dans les temps d'antan. Il célébra avec applaudissement suivi de tout les invités la fin de la cérémonie tandis que Dorian recevait les armoiries de la maison Gardener.

Poursuivons les célébrations dans la grande salle de banquet ! Que les festivités commencent.

Suivi de Ser Edmond Merrywheater qui ne le quittait jamais il s'empressa de joindre ses mains à celle de sa fille pour l'embrasser la féliciter. Il resserra ensuite sa main dans une étreinte musclée son gendre.

Bienvenue dans notre famille Dorian puisse les Sept bénir cet union et vous donner beaucoup d'héritiers.

Le gros roi avait sourit ses joues rosées bien avant même d'avoir pu goûter une goutte de vin de la Treille mais ne disait-on pas qu'elle coulait déjà depuis des décennies dans ces veines désormais ? La grande salle était vaste et étendue dans toute sa longueur une table dédié aux invités de marques les seigneurs et autres nobles pouvant se rendre aux célébrations avait été dressée de sorte à ce que tout le monde puisse contempler sa fille et son mari. Le roi restait à la place centrale, il ne fallait pas l'oublier pour autant bien que c'est Aleria aujourd'hui qui prenait lentement la tournure des yeux rivés sur elle et l'attention comme à son habitude.

Les tables étaient somptueusement décorés, garnies de dorures et de l'imaginative fantaisie de la main du jardinier. La nourriture y était riche et fastueuse. Rien n'était laissé au détail mais il y avait surtout de la générosité et montré à quel point le roi et sa maison était puissante.

L'union de la Rose et du soleil

An -109, Mois 09, semaine 2

Dorian sentait une certaine pression sur ses épaules se révélée plus lourde au fil de la procession de la robe éclatante de son épouse lentement s'avançant vers l'autel. Le septon ne perdait pas de temps, il parla avec le cérémonial et la bienveillance d'un homme au service des Sept ce qui ne manquait pas parfois de lui tirer un sourire en laissant ses yeux se posés sur Aleria Gardener. Plusieurs longues minutes ou chacun pouvait comprendre et entendre qu'ici et maintenant il ne serait plus Martell du moins pas totalement. Il inspirait une profonde et douloureuse respiration à cet instant. Il laissa son oeil pivoté sur la silhouette de Sélènia sa dernière et unique famille en ce lieu. Il faisait cela pour Dorne, pour elle et ses enfants. Il fallait un avenir à la maison Martell et l'oncle qu'il était pour les héritiers de la maison Martell étaient assurés par la descendance de l'ainée de la maison.

Il accomplirait le devoir qui lui incombe pour la maison Gardener. Déjà il voyait les faux sourires et rires à son sujet être au coeur des discussions et ragots mais il s'en était déjà accommodé depuis très longtemps. Enfin le moment tant attendu quand il revêtit la cape Gardener le fit prendre conscience véritablement de ce qui se produisait à cet instant. Il était ici et pour toujours au service de la future reine du Bief. Le Bief, un royaume florissant, puissant, illuminant de sa sagesse et de ses terres fertiles le reste du continent. Un grenier du monde et une armée imposante étincelante pourrait-il même dire.

Il embrassa son épouse, ils étaient mari et femme. Tandis qu'elle remerciait un à un les plus proches parents de sa cour Dorian lui restait plus discret mais ne perdait pas de sa superbe. Il avait ce sourire charismatique que des hommes plein d'assurance pouvait avoir quand ils se sentaient libre et épanoui. Beaucoup de yeux et de regards encore et toujours plus mais en particulier aujourd'hui.

L'union de la Rose et du Soleil

Les mots de mon époux me firent retourner vers lui avec surprise.

« Son nez Manfyrd ? Vous la trouvez laide à cause de cela ? »

Est-ce qu’il me trouvait plus jolie qu’elle ? Pourquoi est-ce que d’un coup j’avais cette question en tête ?

« … Vous… Vous me trouvez plus de charme qu’elle ? »

Je parlais d’une voix très basse avant de me tourner lorsque le Septon fit faire silence. Comme tous les croyants, peut-être plus encore qu’eux, je chantai avec ferveur, récitais avec les autres en cœur toutes les prières et bénédictions. Prier les sept avec autant de ferveur m’avait manqué à un point… inimaginable. Aucune idée si Manfyrd aimerait ça… mais à cet instant, j’avais l’impression de me retrouver… de retrouver un petit morceau de quelque chose que j’avais perdu au fond de mon cœur. Et qu’à cet instant je me sentais à nouveau moi-même.

Comme tous les autres, je me levai pour applaudir les mariés avec un grand sourire. J’essuyais mes joues pour effacer les larmes de joie avec un grand sourire. Je glissai à nouveau mon bras sous celui de mon époux pour sortir du septuaire jusqu’à la grande salle du banquet. Mon regard se posa sur Manfyrd, pas sûre qu’il l’apprécie grandement ! Cette fête était une fête calme et paisible. Je me dirigeai vers les mariés, j’avais fait un petit présent pour la princesse et le prince. Je fis une profonde révérence devant le prince et la princesse.

« Vos altesses, je vous présente mes plus sincères félicitations pour votre mariage. Princesse Aléria, j’ai fait faire pour vous ce petit présent. »

Je tirais de ma poche une petite boite que je posai devant elle, c’était une paire de boucle d’oreille assez finement ciselé en forme de feuille. Et pour le prince, je posai une seconde boite : une chevalière reprenant les motifs de sa nouvelle famille avec le soleil des Martell également.

« Et pour vous Prince Dorian. J’espère que ces présents vous plairont. »

Je souris à la princesse, j’espérais que nous pourrons discuter seule à seule plus tard. Pour lui montrer un peu ma Gwen et les autres enfants. Je fis une profonde révérence à nouveau avant de m’éloigner avec mon époux au bras. Enfin, j’avais malgré tout l’impression qu’il me broyait le mien…

« Voulez-vous manger quelque chose Manfyrd ? »

Je continuai de sourire en avançant dans la foule.

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Je m’appuyai contre le dossier de mon banc avec un fin sourire en regardant le mariage se dérouler sous mes yeux en notant les détails. Et les personnes. Les fernés ne chantèrent pas les cantiques des sept, pour ma part, je détestais chanter, jamais je n’avais voulu le faire et mon oncle m’avait fait pleurer une fois quand j’étais petite en voulant absolument que je chante. Mais non, je ne le chantais pas, je récitais les cantiques, les bénédictions et tout ce que le public devait chanter et réciter pour bénir un mariage. La princesse était magnifique, il n’y avait pas à dire. Je souris à mon oncle avant d’applaudir avec tous les autres lorsque le dornien prit les couleurs des Gardener. Bien… Je souris un peu avant de me détourner pour tousser dans ma manche un bref instant.

« C’était une jolie cérémonie ! »

Fis-je avant de prendre le bras de mon oncle pour aller vers la grande salle où le banquet devait se dérouler. J’observai la salle avec une grande attention. Je savais que nous avions des cadeaux pour les mariés, mais visiblement la Sparr s’était précipitée pour lui offrir avec son ferné d’époux. Je n’étais pas sûre qu’elle se soit volontairement mariée avec lui. Je fronçai un peu les sourcils avant de regarder autour de nous.

« Que souhaitez-vous faire mon oncle ? Je propose que nous attendions un peu pour porter nos cadeaux aux mariés. Dites-moi, y a-t-il une de vos prétendantes ? »

Peut-être trouverais-je le mien ? Je savais qu’il y avait de nombreux chevaliers ou seigneurs qui auraient adoré être à la place du dornien. Mais je n’avais pas besoin de l’évoquer à mon oncle. Il le savait très bien ! Je lui offris un sourire heureux en regardant tout autour de nous. Il y aurait aussi les danses…

« Me ferez-vous l’honneur de danser avec moi lorsque l’heure des danses sera venue mon Oncle ? »

Peut-être devrais-je aussi danser avec Ser Benedicte. Je lui demanderais de danser avec moi !

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L'union de la Rose et du Soleil
Ft. les invités, Hautjardin [An -109, mois 09, semaine 2]

Le mariage battait son plein, un événement comme celui-ci devait se trouver au cœur des paroles et des discussions dans toutes les cours les plus prestigieuses de Westeros et même au delà. Tant de puissance et de magnificence dans l'éclat du rire de la jeune mariée et son père le roi qui joignaient leurs mains après la bénédiction du septon. Obsert avait été plus que silencieux tout du long laissant ses mains refermées devant lui muet et écoutant le chœur des religieux chanter sous les applaudissements.

O: Jolie n'est pas le therme adéquat.

La discussion fila court vers le point d'intérêt de sa nièce, la prétendante de son oncle. Ce n'était ni l'endroit ni le moment et elle le savait. Il préféra se taire et ne répondit pas aux propos qu'elle tenait à ce sujet.

O: Peut-être bien oui, ou devriez vous laissé un de vos prétendants vous offrir cette chance.

Il gardait en tête que elle même était sujet au mariage aidée par la princesse elle même. Il y avait le gratin du
Bief ici même entourant leurs personnes. Il en faisait partie en quelque sorte bien qu'il ne se sente pas du tout le plus proche ni le plus apte à être nommé ainsi.

La grande salle était vaste, elle semblait d'autant plus vaste qu'elle se remplissait des convives. Il était suffisamment d'humeur jouasse mais, chez Osbert cela ne se voyait pratiquement pas. sa flasque toujours en poche de son manteau à la couleur de sa maison mais surtout parée d'un vert foncée dans l'intérieur de sa veste pour rappeler qui était à la tête du Bief et envers qui sa loyauté allait. La maison Gardener et la maison Hightower. Bien sur la maison de Villevieille était son maître direct et le roi Gyles III leur seigneur à tous. Il se saisit d'un verre en offrant un à sa nièce l'intimant de chercher sa place autour de la haute et vaste table. Les préparatifs étaient grandioses et son verre déjà se portait à sa bouche. Il ne buvait pas, il fut intrigué par l'arrivée de la princesse Sélènia Martell allant s'installer sans doute à la table familiale et proches parents des jeunes mariés. Il rendait sa coupe à un serviteur s'approchant d'Aleria Gardener il fit une ample révérence devant elle et le prince pour marquer ni plus ni moins son respect et sa gratitude.

O: Toutes mes félicitations princesse. Je suis votre obligé ma nièce et moi n'avons pas de mot pour exprimer notre gratitude.

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Ft. les invités, Hautjardin [An -109, mois 09, semaine 2]

Tandis que j'observe le spectacle historique de ce mariage inespéré pour la noblesse Bieffoise, un visage fort connu fait une brève apparition à mes côtés. Je me retourne vers Osbert Costayne, que je suis ravi de retrouver ici, juste là, pour partager quelques remarques désobligeantes tels de vieux camarades.

"Moi, déçu ? Personnellement non, les membres de ma famille... fort probablement. Je suis plus.. préoccupé... Parmi tout les convives ici présents, combien seraient prêts à le tuer pour prendre cette place ? En avez-vous une vague idée ? C'est un Dornien, avec un passé... peu reluisant, de lourds arguments pour d'éventuels contestataires." - dis-je d'un air très détaché.

Mon regard se porte quelques instants sur la robe portée par la jeune Lusia, bleue et argenté, aux motifs de la maison Willum. J'offre en retour un sourire et un signe de tête polie à celle-ci.

"Vous êtes fort apprêtée aujourd'hui, c'est un moment idéal pour faire briller la maison Willum dans les mémoires Bieffoises." - dis-je d'un air très détaché.

Tout comme Lusia, je m'esquive aux chants pour ne donner que le minimum d'efforts sur l'aspect religieux de ma présence ici. Bien qu'élevé dans la Foi des Sept, ma lucidité est déjà réservée aux sciences, et ne saurait être détourné vers des textes à l'interprétation orientée à des fins politiques ou personnelles.

Je ne perds guère de vue le duo oncle-nièce pour continuer les célébrations, car je me sens peu à l'aise avec de parfaits inconnus avec lesquels je manque cruellement de discussions en bonne intelligence. Comme bien d'autres, j'observe d'un oeil curieux la fille Mallister et son époux fer-né, s'empresser d'offrir ses cadeaux aux mariés. Jusqu'à présent, je n'avais pas porté beaucoup d'attention à la situation des Mallister, puisqu'ils sont du Conflans, mais... il est un peu révoltant de voir une femme de cette noblesse rabaissée à devenir l'épouse d'un fer-né... sans doute plus de force que de gré. Peut-être devrais-je, plus tard, m'enquérir de la situation de ce qui semble être "son amie" auprès de la princesse.

Je m'esquive quelques instants du duo pour rejoindre la maison Hightower lors du regroupement pour offrir les présents aux mariés. Je me place derrière notre père et notre mère, à la droite de mon frère aîné. Je ne suis qu'un troisième rôle dans ce groupe, mais ma présence est tout de même nécessaire auprès de ma famille, ainsi que pour mon rôle à la cour. Je retourne ensuite retrouver Lusia et son oncle, que je surprends en pleine conversation au sujet des danses.

"Si vous le souhaitez Ser Costayne, je peux peut-être utiliser de ma présence pour aider votre nièce ? Peut-être qu'une danse partagée avec moi... l'aiderait à capter le regard des seigneurs présents... avant que le vin n'affaiblissent leur capacités d'attention." - dis-je par pur désir de faire une bonne action pour mes vassaux.

La cérémonie terminé les convives et autres invités de marques ou nuisibles peut-être comme il appréciait se caractériser ici allaient rejoindre la grande salle du banquet pour fêter les épousailles. Le prince de Dorne et la princesse du Bief allaient donc s'unir ici même pour consolider un lien qui avait été rudement ébranlé d'après de nombreuses paroles et ou racontars. Dans le cadre de ce lien il devait peut être remercier Alrik et Tyldr pour avoir tâter le terrain ici même.

J'ai soif.

Son sourire marquant un léger amusement à se retrouver rond comme un barrique de bière remplit du meilleur alcool que les continentaux pouvaient brasser. Sa main s'apposa sur un siège et très vite il prit ses aises en s'installant aux côtés d'invités nobles bieffois. Il désigna à sa femme la princesse Sélènia Martell.

Cette femme est bien plus maligne qu'elle en a l'air. Mais sans nous autres insulaires elle n'est rien.

Sa bouche se confondait entre paroles et mastications.

feat ♛ Delylah Sparr

E P S I L O N

L'union de la Rose et du Soleil

Manfyrd avait complètement ignoré ma question… Devrais-je m’en étonner ? Pas vraiment. Il m’avait à peine accompagné ou parlé devant ses altesses… J’avais tenté de demander silencieusement de l’aide à la princesse. Mais je commençais vraiment à douter que quiconque ici accepterait rien que d’affronter les fernés ou Manfyrd… Comme-ci ils avaient le contrôle partout et sur toutes les couronnes… Un petit agneau sacrificiel… Voilà donc ce que j’étais ? Jetée en pâture juste pour assurer la paix… J’observais le visage de Manfyrd du coin de l’œil sans rien dire. Je sentais des regards sur nous. Si seulement il pouvait faire quelque chose pour que les gardes le tuent ! Mais il n’était pas aussi stupide. Grossier oui. Et dire qu’il était là… grâce à moi. Aleria… ou n’importe qui ici… prenait mes enfants pour les emporter loin de ce monstre, pitié… Il avait soif… Je retiens de justesse un soupir.

« Je suis sûre que vous trouverez quelque chose qui vous convient sur ces tables Manfyrd. »

Fis-je d’une voix basse en jetant un dernier regard à la princesse et au roi Gyles. Pourquoi… ? Manfyrd semblait au moins s’amuser… il allait me faire honte, je le sentais… Rien que par sa posture j’aurais plus envie de m’enfoncer sous terres que de m’installer à ses côtés. Ce que je fis malgré tout, prenant grand soin d’arranger mes jupes et ma posture pour bien marquer la différence entre lui et moi. J’avais l’impression d’entendre un porc mâcher dans son auge. Et je ne pouvais lui faire la moindre remarque sans risquer une volée de coups derrière… Je tournai la tête pour regarder Sélènia Martell, Princesse de Dorne. J’écoutai Manfyd en inclinant la tête avant de lui répondre d’une voix très basse :

« Notre flotte de fer lui a sauvé son royaume bien qu’elle l’ait retenu longtemps sur ses terres. »

Je ne lui pris pas la main, restant à ma place… Mon regard capta celui d’un Hightower, en discussion avec un Costayne et une Willum. Je lui offris un sourire poli et un petit signe de tête. S’il voulait m’inviter à danser, j’en serais plus que ravie. Juste de pouvoir m’éloigner de Manfyrd un instant… Vers qui je tournais à nouveau la tête pour parler à voix basse :

« J’imagine que vous ne souhaiterez point danser avec moi ? »

J’en étais sûre, quoi que pour éviter ses mains sur moi devant tout le monde, c’était sans doute pour le mieux. Je lissai mes jupes d’une main vive avant de regarder tous les visages des nobles autour de moi. Qui pourrait bien me permette de me sauver… Ou de sauver mes enfants. C’était sans doute cela le plus important au fond. Manfyrd savait que c’était le meilleur moyen de pression qu’il avait contre moi. Mes enfants et ma famille. Aléria… je t’en supplie, aide-moi…

Codage par Libella sur Graphiorum

Je haussai un sourcil en écoutant mon oncle. Pas joli ? Très important oui ! Politiquement parlant bien sûr, mais je demandais à mon oncle s’il danserait avec moi. Je tournai la tête pour regarder autour de moi avant de voir que Ser Ilyn Hunt était là. Est-ce que j’avais envie de l’approcher… C’était une autre histoire. Et Ser Benedict était… cynique ? Comme je pouvais le comprendre. J’inclinai légèrement la tête. Et il m’offrit un compliment sur ma tenue, je rétorquais à voix basse :

« Ce n’est pas qu’aujourd’hui que je dois la faire briller, mais tous les jours. »

Je pris la coupe que mon oncle me tendait pour m’occuper la main sans pour autant boire, mon regard suivit le sien…

« La princesse de Dorne en personne… »

Soufflais-je à mon oncle avant de le suivre, aussi bien dans son geste de rendre la coupe que dans la direction qu’il avait prise pour saluer la princesse. Je fis une profonde révérence devant le couple marié.

« Je vous présente toutes mes félicitations Altesse. Je vous remercie grandement pour votre bonté envers moi et mon oncle. Puissent les sept veiller sur vous et votre époux, vous apporter bonheur et paix. »

fis-je avant que nous devions laisser notre place à d’autres personne, jusqu’à ce que Ser Benedicte ne nous rejoigne pour proposer une idée à mon oncle. Je restais silencieuse une minute avant de sourire.

« Cela peut-être une excellente idée Ser Benedict ! Permettez mon oncle ? »

C’était bien lui qui avait normalement autorité sur moi, mais normalement je pourrais danser avec Ser Benedict. Je lâchai le bras de mon oncle pour le tendre au chevalier avec un fin sourire. Ser Ilyn Hunt semblait fouiller la foule du regard.

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An -109, Mois 09, semaine 2

Dorian ressentait une réelle satisfaction à regarder les convives et les saluer. Il était dans son élément. Un brin d'enthousiasme et sourire aux lèvres les mains s'apposant sur celle des gens venu le saluer et le féliciter c'était un moment si unique et incroyable à la fois qu'il aurait penser rêver. D'abord par devoir il trouvait cette union plus que politique mais bel et bien nécessaire. Peut-être c'était-il tout juste et simplement trompé ? Il l'espérait volontiers. Il s'approcha alors de sa soeur laissant la princesse son épouse continuer de saluer les invités.

Me voilà enfin marié, comme tu devais l'espérer. J'aurais tant aimé que notre soeur soit là pour voir ce jour arriver.

Ses paroles sonnaient comme des regrets chèrement payés. Il n'y avait pas de doute elle lui manquait comme à Sélènia sans aucun doute la dessus. Et son meurtrier lui était toujours quelque part à l'extérieur vaquant à ses occupations. Il se sentait si impuissant à ce sujet mais il fallait continuer à vivre et poursuivre ce qui avait été entamé pour le bien de Dorne.

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[An -109, mois 09, semaine 2] ⊹ Hautjardin ⊹ Bief

La cérémonie se passe sans accrocs, personne ne s'avise de venir perturber ou empêcher l'union princière. En ce jour, nous pouvons dire que Dorian est un homme maintenant, plus l'enfant qu'il était encore quelques années auparavant. J'observe son enthousiasme et son sourire alors qu'il salut les gens venu le féliciter. Dorian est l'homme du jour.

- "Mes félicitations Dorian. Naerys restera présente dans nos coeurs aussi longtemps que nous nous souviendrons d'elle. Mais si elle avait été présente, elle aurait peut-être pris le risque d'offrir un serpent à l'un de vous deux..." - dis-je.

Les festivités se déroulant après la cérémonie n'ont pas de quoi rougir, elles représentent fort bien le faste et le raffinement de la cour Bieffoise de Hautjardin. Accompagné d'un groupe de Dorniens, je prends mon tour pour venir plus officiellement féliciter les mariés et remettre mon cadeau emballé dans une longue boîte ornée de rubans verts et oranges. Je m'avance au milieu de l'allée sous les regards des Bieffois parés de leurs robes et tenues à la mode locale. Dans ma robe Dornienne, avec mon teint halée et mes bijoux d'Essos, je fais peut-être office de curiosité exotique à leurs yeux.

- "Prince, Princesse. Je vous présente officiellement les félicitations de la Maison Martell et de la Principauté de Dorne. Puisse votre union cimenter les relations entre nos peuples, et puisse t-elle combler toutes vos attentes. En tant que soeur, je dois avouer ma peine de votre s'éloigner mon frère de Lancehélion, mais je le sais ici entre de bonnes mains. Voici un présent pour vous." - dis-je en tendant le bras vers un long paquet.

Un serviteur s'affaire à déposer le paquet pour ouvrir la boîte devant le couple princier, contenant un duo de lances Dorniennes. Lentement et délicatement, j'en sors une pour dévoiler le travail des forgerons de Dorne. Les deux lances sont identiques, ornées dans leurs manches de gravures décoratives et d'agrippes en cuir. La lame de la lance est complétée par des motifs métalliques représentant le Soleil Martell et la Fleur Gardener.

- "Un couple de lances pour un couple de princes, symbole de la maison Martell. Dans nos contrées, même les femmes manient les armes, et tout particulièrement la lance. Un souvenir de Dorne." - dis-je en tenant l'une des lances à l'horizontale.

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Rp's : 2456 Arrival : 11/09/2019 Faceclaim : No one

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An -109, mois 09, semaine 2

La cérémonie terminée les convives et invités s'installèrent dans la grande salle. Celle-là même qui accueillait dans le faste les nombreuses personnalités gardes et sa majesté le roi Gyles III Gardener qui prenait place au devant de la table des mariés. Bien que les noces mettaient en avant sa fille il restait le personnage central et pour entamer le banquet en l'honneur d'Aleria Gardener celui-ci allait faire un discours en son honneur. Le vin étaient servit dans les coupes par les sujets et autres échansons.

« Gente dames et damoiseaux le roi Gyles III de la maison Gardener ! »

Le héraut proclama avec force l'annonce dont le roi allait faire part tandis que tout les invités rejoignaient leurs places autour de la table. La salle se faisait plus silencieux tandis que tous s'installaient aux places attitrées. L'oreille tendue ils attendaient avec une forme d'attente l'allocution du roi.

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L'union de la Rose et du Soleil [Événement] [An -109, mois 09, semaine 2]

L'union de la Rose et du Soleil [Événement] [An -109, mois 09, semaine 2]

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