Codage par Libella sur Graphiorum

Les premières salves de flèches sont tirés et touchent de part et d'autres les ennemis adverses. Hallebardiers et hommes à pieds progressivement rejoignent l'autre coté de la rive alors que les fer-nés eux se jettent dans les eaux froides du Trident. Les premiers fer-nés confrontés aux forces orageoises s'empalent sur les pointes de leurs lances tandis que d'autres déjà surgissent dans la brume pour déchaîner la violence et la rage dévastatrice qui les habitent. Du haut de sa monture Guéric Durrandon n'entrevoit qu'une purée de pois vaporeuse ne lui permettant que de voir à quelques mètres tout au plus. Le sifflement des flèches et le martèlement des épées et des boucliers s’entrechoquant permettent de déterminé que l'affrontement à bel et bien commencé. Quant à Harwyn, lui prend place auprès de ses hommes guidé par ce furieux désir de gloire et de conquête. Qui des fer-nés ou des orageois seront les premiers à céder du terrain ?

Réussite Guéric Durrandon réussit à s'emparer du Gué, une partie des forces orageoises rejoignant l'autre côté de la rive se confrontent aux premières lignes fer-nés. Les salves tirés par les archers du royaume de l'Orage touchent l'ennemi à travers le brouillard.

Réussite Harwyn Chenu déchaîne ses forces par delà le Trident. Des fer-nés se mettent à traverser de part et d'autres de la rive le fleuve alors que le Gué est pour le moment sous contrôle des troupes orageoises. Les tirs fer-nés touchent leurs cibles à travers la brume en focalisant leurs tirs sur les torches indiquant les positions ennemis.

Codage par Libella sur Graphiorum

À travers le brouillard de guerre les fer-nés se jettent sur le mur d'hallebardiers. Des dizaines d'insulaires enragés s’amoncellent de toutes part face autour de l'armée orageoise positionnée au péril de leurs vies pour tenir la position défensive du gué. Les tirs eux s'amplifient et nombreux sont les corps qui s'effondrent transpercés par les dards, pointes de flèches immaculés du sang des hommes. Les remous du fleuve part de là le Trident entrevoit bientôt les guerriers de Chenu se relever de l'autre côté vociférant la colère du Dieu-Noyé. Les ombres des monstres sont à peine visibles alors que la lueur d'un faible jour progressivement dissipe l'épais manteau bloquant toute visibilité. Le théâtre d'une vaste bataille s'annonce bientôt et cette vision d'effroi n'aura acun impact sur le moral des troupes fer-nés ou orageoise. Les ordres donnés par le prince sont suivis en bon ordre ses hommes rejoignent le champ de bataille. Les guerriers insulaires quant à eux harcèlent le mur formé par les soldats adverses faisant tomber les uns après les autres plusieurs d'entre eux aussitôt remplacés.

Réussite Harwyn Chenu cherche à mener une percée sur le gué. Les salves de flèches et le surnombre joue en sa faveur, ses guerriers arrivent à rejoindre l'autre côté de la rive en traversant le fleuve. Le gué lui se fragilise au fur et à mesure que le combat continu.


Échec Guéric Durrandon et ses hommes tiennent bon au prix de nombreux vies cédés. Leurs positions sont dangereusement exposés aux assauts répétés des fer-nés et bientôt les premières lignes du côté orageois du Trident sont pris à parti par des insulaires enragés. Le gué reste en sa possession jusqu'à ce que la brume lentement se dissipe et offre à ses yeux un spectacle des plus effroyable. Les salves de flèches tirés ne suffiront pas à contenir l'ampleur des forces ennemis qui continuent de progresser.

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La cohorte orageoise s'élance au devant du danger. La marée humaine insulaire se prend la charge de plein fouet. De part et d'autres du champ de bataille les corps piétinés par la force de la cavalerie mené par Guéric Durrandon sont projetés au sol alors que la formation s'enfoncent lentement à travers les centaines de guerriers fer-nés. Les fer-nés rejoignant la rive orageoise sont touchés par les archers tirant à vu ralentissant la progression des guerriers du Noyé.

Échec Harwyn Chenu prend la tête de son armée et charge au devant des forces orageoise sur le gué en vain. Les fer-nés arrivent difficilement à s'imposer de l'autre côté du gué.


Réussite Guéric Durrandon prend la tête de sa cavalerie et sème le chaos dans les rangs fer-nés. La charge est un succès et la ligne du gué tenu par les fer-nés est brisé alors que Guéric s'expose au surnombre des insulaires qui l'entourent. La rive orageoise tient bon.

La cavalcade ordonné par Guéric broyait les ferreux guerriers sur son passage. La boue et l'herbe prenaient une teinte pourpre ou les corps meurtris et blessés s'entassaient. La force de la charge avait été spectaculaire et les fer-nés se faisaient piétinés. Pourtant leur nombre ne semblaient pas diminuer. Les salves des archers touchèrent autant ses ennemis que ses propres troupes. À pied ou montés le forfait était terrible. On ne pouvait presque plus distinguer au milieu des combats contre qui vous seriez confronté. Le passage du Gué grondait comme les entrailles d'une terre s'écroulant sur elle même. Des dizaines et des dizaines de corps sanguinolent tombaient aux pieds de leurs frères. Les fer-nés avaient pris pied de l'autre côté de la rive mais se frottaient à une infanterie orageoise plus déterminée que jamais. Dans l'assaut Guéric du haut de son destrier fut désarçonner. Les flèches fendaient et entaillaient les chairs et sa monture fut transpercé d'un épieu mettant fin à sa progression à travers les troupes insulaires se mouvant dans le chaos et le désordre pour stopper la cavalerie mené par leur commandant. Sans point d'ancrage ni d'officiers pour les guidés la cavalerie se scinda en deux et puis en d’innombrables lignes se frayant un chemin à travers la goule sauvage des guerriers les étripant les uns après les autres. Des hommes de part et d'autres étaient tirés jusqu'au sol pour finir la gorge tranchés se noyant dans leur propre sang.

Échec-critique : La formation de Guéric Durrandon est rompue. La cavalerie s'étiole et se disperse dans la marée humaine des guerriers fer-nés. Le  jeune prince d'Accalmie chute de sa monture au milieu des combats.

Harwyn Chenu passe son tour.

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Dans la tourmente le prince Guéric serait peine reconnaissable. La boue recouvrant son armure et son visage il reste au sol alors que la cavalerie se disperse sous les traits des flèches fusant sur leurs ennemis mais aussi ses propres soldats. Les orageois protègent farouchement la position du gué empêchant le gros des troupes insulaires de les submerger. Ils tiennent bon mais combien de temps encore-cela peut-il durer ? Les visages sont crispés et le sang versé solde un lourd tribut à payer des deux côtés. Dans la charge fer-né Harwyn Chenu pare un coup d'hallebarde qui s'enfonce étroitement dans l'épaule du guerrier. Il se retire subitement engloutie par la marée humaine que forme ses hommes. Leur chef est sérieusement blessé mais la bataille continue de faire rage. La rive de l'autre côté du fleuve est touchée par le fléau des insulaires.

Échec : Guéric Durrandon est au sol, une partie de la cavalerie est décimée dans la mêlée.


Échec-critique : Harwyn Chenu est sérieusement blessé et doit se retirer vers l'arrière garde.

À la vue de la bannière princière s'effondrée les troupes orageoises perdirent lentement pied. Les meneurs d'hommes venant à manquer, le courage intimait dans leur cœur que cette bataille ne pouvait être gagnée. Les cors de cavaleries décimés sonnant le tocsin de la retraite se firent entendre dans l'écho des guerriers fer-nés. Ils avaient rapidement progressé et pris à contre-pied leur adversaire pourtant bien organisé. La vague déferlante des insulaires frappait en nombre. Trop peu nombreux étaient-ils, la perte de leur prince qui disparue après sa chute nul ne su ce qu'il advient du prince Guéric plusieurs jours durant lesquels la soldatesque chercha parmi les corps leurs frères d'armes blessés. L'armée d'Harwyn Chenu avait pris le Gué et ne c'était pas attardée dans les environs. Le seigneur de guerre était blessé, ceux qui le retinrent de poursuivre le combat savaient qu'il ne fallait pas perdre l'incarnation de cette ambition dont ils convoitaient tous les pensées. Les orageois fuyaient en direction de terres plus sûr et hospitalières. La marche forcée fit perdre d'importants effectifs mais, la mort qui les suivait était un destin plus terrible encore. Guéric Durrandon fut emmené au fief orageois le plus proche. Les troupes fer-nés elles s'éparpillèrent en plusieurs corps d'armes pillant et ravageant les territoires qu'ils traversaient. L'heure de la bataille sonnerait à nouveau mais cette fois se serait différent. Arrec Durrandon lui même prendrait les armes et il ferait payer aux fer-nés le prix du sang cette erreur.