Nom Prénom : Allyria Gargalen Feat. : Cansu Dare Surnom : La douce rêveuse / Ria
Personnage
Royaume : La principauté de Dorne Lieu de naissance : Salrivage, fief des Gargalen Qualités : Loyale, Intellectuelle, charmante, cordiale, Fidèle, Franche Défauts : Curieuse , rêveuse, Naïve par moment, Rancunière, Un tantinet protocolaire, malicieuse Maison : Gargalen Allégeance : A moi même et donc la maison Gargalen et aux Dayne Statut matrimonial : célibataire mais secrètement amoureuse de Lady Ashara Dayne
Anecdotes
❧ Née en pleine nuit d'orage de l'an -131 les intempéries ont causé un certain traumatisme qui m'a suivi pendant mes jeunes années. Première née des Gargalen j'en suis l'héritière.
❧ Quatrième mois de l'an -129, ma mère donna naissance à sa deuxième fille, Dyanna. Un véritable rayon de soleil. Ave deux enfants Gargalen la succession était assurée. C'était ma mère ainsi que nos servantes qui s'occupaient de nous. Notre père avait bien trop souvent ses propres prérogatives.
❧ Très jeune j'entretenais un gout pour la musique, j'étais douée au frestel et à l'âge de douze ans , les nombreuses discussions de salon à Lancehélion faisait étalage de mon aisance avec ma vièle à huit cordes. La musique est une passion, au même titre que les livres chez moi. Très bonne cavalière il serait vain de compter le nombre d'heures ou je parcourrais les sentiers montagneux des Gargalen.
❧ Assoiffée de savoir et autres principes intellectuels, j'étais passionnée par l'Histoire de Westeros mais c'est bien plus celle d'Essos qui m'attirait. Je trouvais que ses contrées constituaient un étonnant mélange de cultures. Parmi toutes mes lectures c'est précisément la collection d'ouvrages et de chroniques du mestre Elynion sur la religion R'hllor qui m'attirait. Je trouvais ces principes de foi tout à fait intriguant et digne d'intérêt. Je n'étais clairement pas une pratiquante de ce culte , mais rien ne m'empêchait de m'y intéresser.
❧ A l'âge de seize ans mes parents m'ont financé un voyage en Essos. La première étape était la cité de Myr. Je tenais à visiter cette cité, ne serait-ce que pour voir un temple R'hllor de mes propres yeux. Comme dit plus haut le culte m'intriguait. La cité était magnifique, il s'agissait d'une des neuf cités libres. Ce que j'aimais par dessus tout c'était déambuler dans les allées marchandes. Je me plaisais à voir artistes et portraitistes animer les rues. Nous avions quitter Dorne avec un petit groupe, tout juste de quoi assurer ma protection. Mon voyage en Essos fut rapidement terminé. Alors que j'avais prolongé mon séjour à Myr je fus victime d'une tentative d'enlèvement, par chance les hommes qui m'accompagnaient parvinrent à écarter la menace. Sans eux j’ignore ce qu’il serait advenu.
❧ l'an -114, afin de parfaire mon éducation ma mère s'était empressé de me mettre au service d'une Grande Maison en tant que Dame d'atour. Les Dayne des Météores et les Gargalen entretenaient de bons liens, il était donc de nature logique que j'entre à leur service. Si au début j'avais pensé au fait que cette mesure n'était rien d'autre qu'une punition pour m'être mise en danger inutilement à Myr , je compris aussitôt que pouvoir apprendre au service d'une maison aussi prestigieuse constituait une réelle aubaine. De plus j'avais pu croiser bon nombre de fois leur fille lors de mes séjours à Lancehélion. Initialement je fus placer au service de la dame de la maison, Lady Allyria dayne mais rapidement celle-ci alloua mes services à sa propre fille , Ashara.
❧ An -112, le fait de côtoyer lady Ashara me faisait ressentir quelque chose qui m'était encore inconnu. Lorsque je m'étais éloignée d'elle temporairement afin d'assister au banquet des Martell je sentais quelque chose d'inexplicable, une sorte de vide. Je me savais loin d'elle et ça me mettait mal à l'aise. Il faut voir la vérité en face, son charme, son élégance et son ouverture d'esprit m'attiraient inexorablement vers sa personne. Devant ce fait accompli je n'avais guère d'autre choix que de lui taire mon ressenti. Ce genre de choses pourrait causer un profond malaise et peut être ternir la relation entre nos maisons.
❧ C'était aussi durant l'an -112 que j'ai affronté la mort, Salrivage avait été l'objet d'une attaque et d'une prise Fer né. Ma cousine a été sauvagement tuée. Pendant près de quatre mois j'étais détenue, prisonnière, otage de ces immondes insulaires. J'avais été mise en cage, exposée en guise d'exemple. Selenia Martell avait réussi à négocier la libération des otages. Je me pensais alors tiré d'affaire, un fer-né me fit comprendre que c'était le contraire. Violentée, souillée tel a été mon quotidien jusqu'à ce qu'il me dépose enfin à Lancehélion comme le suggérait son plan.
❧ Une fois à Lancéhelion j'ai pu bénéficier d'une petite période d'un mois de convalescence au cœur du domaine princier. Parallèlement de grande maisons dorniennes ont assuré la libération de notre fief. Parmi eux la maison Poulet. Consciente que mon état ne me permettait pas de rentrer aux météores j'entretenais mes contacts auprès d'Ashara par le biais de lettres.
❧ L'an -111, la guerre civile dornienne avait éclaté. Mon père ne s'était pas encore remis de l'attaque de Salrivage, un nouvel assaut et le fort ne tiendrait pas. Il avait opté pour la neutralité. Quant à moi, me voila confrontée à un lourd dilemme. Avouer mon ressenti auprès d'Ashara et risquer une détérioration de l'amitié entre nos maisons ou alors garder tout ceci pour moi et vivre avec de profonds sentiments refoulés. De plus, depuis Salrivage j'ai l'intention d'apprendre l'usage des armes. Parmi tout l'arsenal du militaire c'est vraisemblablement sur l'arc que j'ai porté mon choix.
Attributs
Âge : entre 20 et 30 ans 2pts Milieu social : Condition de vie aisée : 1pts Rang : supérieur
Histoire
Chapitre 1 : The little Gargelen
Nuit d’orage l’an -131, le septième mois, onzième jour Les cris d’une femme retentirent entre les murs de la prestigieuse forteresse de Salrivage. La maisonnée et autres serviteurs Gargalen avaient le souffle coupé, attendant ainsi la nouvelle. Dame Tayana Gargalen était sur le point de mettre au monde son enfant. Rapidement mes premiers cris résonnèrent dans la suite et n’avaient que pour seul écho le bruit des volets claquant au gré du vent. Les Gargalen venait d’avoir une fille. Être née en plein orage avait provoqué en moi une sorte de traumatisme que j'avais gardé bon nombres d'années durant mon enfance. Curieusement mon père avait bien pris la nouvelle de ma naissance, lui qui m’avait confié bien plus tard à quel point il désirait ardemment que ma mère soit enceinte d’un Gargalen et non pas d’une fille. J’étais donc l’héritière directe de cette maison de renom. Comme on pouvait s’y attendre mon éducation à toujours été de standard noble. Elevée dans les traditions plus profondes et intellectuelles je me suis rapidement montrée passionnée par les mythes et légendes des Sept-Couronnes. J'avais une sœur , elle était venue au monde deux années après moi. La descendance de la maison était donc assurée.
A l’Age de six ans je maitrisais déjà l’art gracieux de la révérence, à Neuf ans j’avais une parfaite maitrise du frestel et à douze ans, ce qui ressortait des discussions de salon à Lancehélion c’était ma bonne maitrise pour la vièle à huit cordes. Ce que j’aimais par-dessus tout c’étaient les balades équestres de mon enfance le long des sentiers montagneux avoisinant Salrivage. Ma mère m’y accompagnait souvent. Je me souvenais les moments qu’elle passait à chevaucher avec moi m’expliquant ainsi les principes de la vie. Un cadre bien plus naturel que notre salle d’enseignement. J’aimais ces petits moments ou je ne faisais qu’un avec le paysage. Ma mère, toujours amicale, se plaisait à saluer les gens que nous rencontrions sur ces sentiers. Mon enfance avait été facile, nos servants et autres dames de la maison s’empressaient d’être au petit soin pour nous. Mon père Edrias de par ses prérogatives était moins accessible que ma mère. Il n’était pas rare de le voir s'absenter durant des jours durant. A l’instar d’être auprès de sa famille son rôle était aussi d’être auprès de ses suzerains.
C’est à l’âge de neuf ans que j’ai fait mon premier voyage à Lancehélion aux côtés de ma mère, de suivantes ainsi qu’une petite troupe de garde rapprochée. Ma mère ne m’avait encore jamais présentée à l’Elite dornienne. À l’âge de neuf ans, un tel voyage était éprouvant. Il dura quelques jours. Du haut de mes quelques années je ne pouvais que ressentir une appréhension mais aussi une certaine excitation. J’allais enfin voir Lancehélion et ses têtes couronnées. D’éducation noble , je ne pouvais que faire honneur à ma famille en me comportant comme le ferait une dame de mon rang. Mon gout pour la musique avait ravi les élites dorniennes. Il n’était pas rare que je profitais du temps passé dans les salons de Lancehélion pour jouer une partition de viel ou encore de festrel. Le regard amusé des nobles m’encourageait tout autant. C’était durant ce séjour que j’avais d’ailleurs pu croiser Selenia Martell. De ce fait au fur et à mesure que les années passaient nous avions pu entretenir une relation qui tendait de la proche camaraderie, une réelle amitié. Il faut dire que la manière dont elle percevait le monde n’était pas si différente de la mienne mais les affres du pouvoir ont avec le temps forgé son caractère. C’est d’ailleurs une joie de pouvoir la compter comme suzeraine J’avais entretenu de bons liens avec sa jeune sœur Nearys . Ma mère m’avait aussi présenté à une famille ; qu’elle connaissait bien. Les Dayne de la branche des Météores. À cet instant précis j’ignorais que cette noble lignée allait devenir mon destin.
Plus je grandissais plus ma mère en cessait de me dire à quel point je pouvais constituer sa réelle source de fierté. Ma soif de savoir dictait ma vie , je passais énormément de temps dans notre bibliothèque. Pendant les moments où je résidais à Lancehélion au gré de mes séjours dans cette ville somptueuse j’occupais mes journées à écumer les lieux de savoir ayant tout de même un faible pour la bibliothèque des Martells. Tant de connaissance concentrée au même endroit…c’était tout simplement grisant. Mon adolescence se passait exactement bien. J’étais la future génération de noble , ma mère l’avait très bien compris et s’appliquait à ce que je m’écarte jamais de cette voie quitte à me gronder serment si pour elle je pouvais avoir des hobbies ou autre réactions contraire à ce que mon rang demandait. C’est vraisemblablement à l’âge de quinze ans que ma mère c’était entêté à l’idée de parfaire mon éducation noble. Selon elle il était logique que je commence à penser à l’idée de mariage mais j’avais d’autres progrès. J’étais lassée du savoir qui était contenu dans les livres, ce que je voulais par. Dessus tout c’était voir toutes ces merveilles de mes propres yeux. Rester dans une bibliothèque à imaginer toute une aventure à la moindre lecture d’une chronique constituait une occupation tout à fait intéressante mais ce que je désirais ardemment c’était de voir des choses plus concrète. J’avais envie de découvrir le monde bien au-delà de Westros…car de toutes les cultures c’était vraiment celle des essosis qui m’intéressait. Je désirais ardent voir ces contrés, à l’âge de seize ans je me sentais prête pour partir à ‘aventure. De plus une jeune noble cultivée de la sorte aurait toujours plus de chance de trouver un meilleur parti. C’était décidé, j’ en avais parlé à ma mère qui s’opposer franchement à l’idée, je pouvais comprendre pourquoi amis j’en avais cure…Tout ce qui m’importait c’était la richesse de ce voyage tant en termes de connaissance mais aussi en termes de contact humain. Mon père pensait comme moi, j’avais rapidement eu sa bénédiction à la condition que je sois accompagnée d’une escorte. Devant le fait que son mari m’avait donné son accord ma mère abandonna toute réticence , se rangeant ainsi de notre côté à la seule condition qu’elle puisse mettre son véto sur certains coins que je comptais visiter. C’était aussi mon père qui avait planifié le voyage. Il m’avait d’ailleurs offert une carte bordée d’annotations, les villes que je pouvais explorer y avait été entourée. Rapidement j’avais remarqué l’absence de Braavos dans le plan de voyage ainsi que celle de Pentos. Des villes qui pourtant me plaisaient beaucoup de par les lectures que j’avais pu faire à leur sujet. Inquiète je m’étais alors enquérit auprès de mon paternel qui me manifesta son envie de me faire plaisir. Mais c’était sans compter ma mère qui lui avait demandé de dresser ce plan, préférant un voyage par bateau pour ma propre sécurité. Chapitre 2 : The call of Adventure
L’an -115, deuxième semaine du troisième mois, notre navire accosta dans le port de Myr. La ville était la première étape de mon voyage en Essos. Elle avait été une des premières cités libres qui avaient attiré ma curiosité. Son temple rouge lui donner un caractère mythique. J’ai longtemps pensé que le culte de Rhllor n’était rien d’autre qu’une vaste fable, un mythe parmi tant d’autre. J’avais passé une bonne partie de mes lectures à dévorer la collection du maestre Elynion qui avait consacré une bonne partie de sa vie sur le sujet. Afin d’assurer ma sécurité durant ce voyage, ma mère fidèle à elle-même et toujours de nature prévoyante avait mandaté Ohana Sand une de ses proches dame d’atour aussi agile à son service qu’avec une lame. S’il y a bien une autre personne hormis sa famille à qui ma mère confierait sa vie…C’était envers Ohana. Mon père quant à lui avait chargé un de ses meilleurs officiers du commandement de l’escorte.
J’adorais la ville de Myr, ses pâtisseries , ses lieux de savoir. La visite de la ville était un parfait cadeau d’anniversaire. Nous étions restées quelques mois au cœur de la ville, assez de temps pour que je puisse appréhender un minimum la culture locale. Si j’avais expressément demandé à ce que la prochaine étape de mon voyage soit la cité de Lys considérée comme le centre névralgique Degrés des Pierres, Ohana m’avait dit qu’il s’agissait d’un endroit qui en conviendrait pas pour une dame de mon âge. La prochaine étape de mon fabuleux voyage n’était autre que Volantis. Alors que nous avions prolonger mon séjour à Myr de deux semaines une problématique à du mettre fin à mes péripéties en Essos. Tandis que je déambulais dans les rues nimbées d’un magnifique couchée de soleil, un groupe d’hommes m’avait abordé. C’était la faute , je n’avais pas écouté les recommandations d’Ohana qui m’avait dit d’éviter cette partie là de la ville. Non consciente du danger j’vais laisser une bonne partie de mon escorte au repos ne prenant que 3 hommes armés ainsi que l’officier de mon père avec qui je m’entendais réellement bien. Lorsque les inconnus m’avaient saisi avec force dans le but probable de m’enlever. Mes quatre défenseurs se sont empressé de s’interposer. Ohana nous avait par ailleurs directement suivie consciente qu’il s’agissait d’une sortie risquée. La Sand m’avait foncièrement sermonnée dès son arrivée tandis que nos gardes avaient repoussé les attaquants. Sans eux, l’issue aurait été grandement plus dramatique on m’aurait peut-être passé un collier d’esclave… ou pire encore. Cet incident a eu pour conséquence directe de faire avorter un projet de voyage bien plus grand.
Le lendemain nous avions pris le premier navire pour Lancehélion. Afin d’assurer ma sécurité pendant toute la traversée Ohana avait fermé la porte de ma cabine à double tour. Outrée, je n’avais pas passé une si bonne traversée que cela. Cet acte me renvoyait une mauvaise image, celle d’une vulgaire gamine. Certes je n’avais que seize ans mais j’approchais de mes dix-sept, à cet âge-là les femmes étaient soit mariées soit au service d’autre noble bien plus influents. Si j’espérais ardemment que l’incident de Myr ne soit pas connu de tous, lors de mon bref passage à Lancehélion la princesse Selenia s’était empressée de me faire quérir dans son bureau. C’était une invitation qui faisait naître une certaine appréhension. J’étais donc entré dans son bureau non sans avoir fait une des plus gracieuses révérences que je pus faire. La princesse Selenia voulait me parler et c’était le genre de personne qu’il fallait écouter.
- Tu as été O combien imprudente là-bas à Myr…c’est inadmissible !
Il était clair que j'avais fait une erreur, j'avais voulu visiter ces quartiers, pris des risques malgré les conseils de ma propre escorte, cependant en tant qu’héritière des Gargalen j’ai pu imposer ma parole et certains de nos hommes m’ont suivi.
- Je suis désolée…C’est que Myr est une cité tellement riche …. Comment voulez-vous que je me forge pour plus tard si je ne me prépare pas à affronter le monde extérieur ?
Un regard désolé se lisait sur mon visage, je me sentais honteuse d'avoir agit de la sorte. Je comprenais mon erreur, j’observais le sol , écoutant ainsi la princesse qui était de surcroit adulte, la voix de la raison sortait de ses lèvres.
- Tu ne peux pas te mettre en danger inutilement comme ça… Tu incarnes la nouvelle génération de cette Principauté…Ce n’est pas à moi de te faire la morale mais à ta mère… J’ai dit ce que j’avais à dire maintenant va !
Son ordre claqua, je pris alors congé de Selenia avant de rejoindre la petite troupe d’escorte qui me suivait depuis Myr, nous étions restés jusqu’à la fin de la semaine en tant qu’invité ici au palais. Nous avions repris la route le jour de Souvencis. Le trajet se déroula sans encombre si ce n’est le fait qu’Ohana continuait de me sermonner. L’espace d’un instant j’avais qu’une envie, partir vers Salrivage au triple gallot dans le but de creuser l’écart entre la Sand et mo.. Un tel agissement aggraverai mon cas, je me contentais donc d’écouter, pensive.
Ma mère fidèle à elle-même avait été une véritable furie , elle m’avait passé un sacré savon . Durant toute la fin de l’année -115 je fus cloitré dans les appartements bien que mon père s’arrangeait pour me faire passer le temps mon long. Ma mère avait compris qu’il me fallait plus de temps et une meilleure formation afin de devenir une vérifiable dame et épouse. La seconde lune de l’an -114 elle me fit part du choix qu’ils avaient eu mon père et elle. Elle désirait ardemment que j’entre au service d’une famille plus influente pour y parfaire mon enseignement. Son premier choix s’était alors porté sur les Martell le fait que la princesse avait un emploi du temps chargé compte tenu de ses prérogatives faisait de la maison suzeraine des employeurs pas réellement propices. Mon père avait pensé aux Touches au Ciel mais leur caractère belliqueux n’enchantait guère ma mère. Le choix final s’était alors porté sur les Daynes. La dame de la maison et ma mère entretenait une amitié…il était alors aisé pour elle de me faire entrer à leur service. Mon départ eu lieu dés al quatrième lune. D’abord au service de la mère Dayne nommée aussi Allyria cette dernière se rendit compte qu’elle aurait bien trop de dames d’atours à son service. Elle m’alloua alors auprès de sa fille, Ashara. Si mon tempérament timide limitait grandement les interactions il a fallu quelques semaines pour m’ouvrir à elle. C’était une dame cultivée. J’imagine que mon gout pour le savoir et mon côté l’avait intéressé. Elle était belle, joviale et séduisante. Après une rapide période de test que sa mère m’imposa j’entrais délibérément à son service d manière officielle. J’étais devenue sa suivante.
L’an -113 avait été marqué par le début de ma dévotion envers cette ancienne famille royale. Leur mère Allyria s’entendait parfait bien avec moi, du haut de mes dix-huit ans je m’efforçais à donner le meilleur de moi-même, de faire honneur à ma mère et donc aux Gargalen. La possibilité de signer des accords commerciaux avec l’Ouest constituait une réelle aubaine pour notre principauté. Selenia était une dirigeante et une femme de sagesse je n’en doutais pas du fait qu’elle prendrait les bonnes décisions. L’escalade de puissance de l’archipel Fer né était un secret pour personne. Et je dois avouer que ce serait vous mentir si je vous disais que j’étais indifférente à cette situation, la vérité c’est qu’elle m’inquiétait Asahara le savait et s’empressait de me rassurer. De par mon affinité avec la sœur de Selenia, Naerys je pus être au courant des tentatives de négociations commerciales ainsi que des nouvelles perspectives de commerces que Dorne visait à exploiter . Je croisais les doigts pour que les réponses aux pourparlers soient positives. Sur le plan plus personnel je tâchais de remplir mes taches de suivante avec minutie et rigueur. Si on peut souvent me considérer comme rêveuse on ne peut en rien me retirer mon côté rigoureux et travailleuse. Toujours encline à rendre service je suivais Ashara comme son ombre, c’était ce que ma fonction exigeait. J’écoutais soigneusement ses conseils lorsqu’elle me parlait. Après tout j’étais là pour apprendre en sa compagnie. Quant à la maitresse de maison des Dayne je m’entendais très bien, nous avions rapidement entretenu un rapport presque maternel. Quant au frère d’Ashara , nos relations étaient amicales, il n’était pas rare de le voir me tenir compagnie lors de mes balades équestres au cœur des météores.
Dès le début de l’an -112, je fus confronté à un profond ressenti envers Asahara. Le fait de la côtoyer aussi souvent depuis tant de temps m’attirait inévitablement. Il fallait dire qu’elle était belle, cultivée charmante et dotée d'un réel sens de l'écoute . Indirectement la jeune Dayne m‘avait charmé. Je me sentais comme une abeille attirée par une si jolie fleur. Consciente que ce sentiment relevait des affaires foncièrement privées je décidais de le garder pour moi ne voulant pas créer de malaise auprès d’Ashara ni de sa mère ou encore son paternel ….Cette vérité pourrait éventuellement ternir la relation qu’entretenaient nos deux maisons, je ne saurais courir un tel risque. Ce qui était sûr en revanche, c'est qu'a regarder ma dame Ashara...je me perdais aisément dans son regard jasmin.
C’est d’ailleurs durant l’année -112 que l’Histoire de Dorne pris une toute nouvelle tournure. Le gouvernement de Selenia soutenu par bon nombre de notables dont la famille Dayne se portait responsable de nouvelles réformes. Notre suzeraine avait acquis en outre une renommée. On parlait d’elle comme d’une réelle réformatrice. Ces réformes tant sur le plan économique que politique apportait un réel air frais à principauté. Si son accueil du peuple Rhoynar faisait débat pour certaines maisons, personnellement je trouve qu’il s’agissait d’une excellente idée. J’ai pu assister au banquet organisé par Selenia aux côtés de mes parents. Je ne les avais pas vus depuis mon entrée aux services des Dayne. Si en -113 les perspectives d’accord commerciaux et pourparlers avec l’Ouest semblait être une issue bénéfique pour la principauté, l’échec des négociations entraina la seule issue possible…La guerre. En plus des mécontentements de certains vassaux dorniens vis-à-vis de notre suzeraine , la principauté avait dorénavant un nouvel ennemi…et un ennemi de taille. Je pensais que mon statut , loin de l’échiquier mortel du pouvoir et de la politique me protègerait, m’immuniserait contre ces affres de la guerre et des conflits…Qu’est ce que j’ai pu être aussi naïve ….
Chapitre 3 : A slow descent in a Darkness Word
Violence:
L’an -112 marqua aussi une toute nouvelle tournure dans ma vie. Alors que nous étions rentrées dans le fief familial peu de temps après le banquet des Martell afin de préparer l’anniversaire de ma sœur, le chaos était à nos portes. Je dormais à ce moment-là, et mon réveil en fut clairement pas doux. Alors que j’étais confortable installée dans mon lit, des bruits de pas sourds se rapprochant me réveillèrent. Un homme en armure entra en trombe dans ma suite. Il me tira des couvertures non sans gêne. La lueur de l’Aube pénétrant dans ma pièce m’aveuglait. Je pus apercevoir les traits de cet homme. C’était Quentyn notre capitaine d’arme, il semblait inquiet. Il me tendit ma robe que j’vais poser sur une chaise. Il semblait rapide dans ses gestes. Encore sonnée par un tel réveil j’enfilais tant bien que mal le vêtement le plus vite possible.
- On est attaqué ! Votre père m’a demandé de vous mettre en sureté dans le salon familial , votre mère , votre sœur ainsi que votre cousine vous y attendent ! [/b A ces mots mon sang ne fit qu’un tour. La guerre ici ? A Salrivage ? Quentyn me prit par la main me faisant ainsi presser le pas. Des sons de cor et autres cris de guerre pouvaient clairement être discernés de par la fenêtre que j’avais laissée ouverte. Je n’avais pas eu le temps de me chausser. La poigne de notre capitaine me meurtrissait le poignet. - Attaqué ? Quoi !? Qui !?
- Je ne suis pas sûr…Je crois que se sont des fer-nés
Un raid Fer né ici à Dorne, j’avalais ma salive consciente de la situation délicate dans laquelle nous nous trouvions. Quantyn me pressait toujours. Son armure alourdissait ses pas. Rapidement noua avions gagné le fameux salon. A l’entrée de celui-ci mon pied s’était pris dans le tapis manquant ainsi de me faire chuter , rattrapée par Quantyn il me confia rapidement à ma mère avant de dire ses instructions. Nous allions être confinées ici. La porte se referma derrière lui. Tremblante, incertaine quant à lui suite des évents je m’asseyais alors sur le premier fauteuil venu mon regard se perdant dans celui de ma mère qui serrait ma jeune sœur de Dix-huit ans dans ces bras. Ma cousine était assise, ses jambes repliées sur sa poitrine marmonnant une prière pour les Sept. Ne sachant pas quoi faire j’observais ma main, ses tremblements indiquant la terreur que je ressentais. Ma mère mima un baiser dans le vent à mon attention , une attention que je en pouvais que saluer. A travers les fenêtres bien qu’elle soit fermée on pouvait entendre la baille faire rage. Un cri bien plus perceptible que les autres me fit frémir. Je me bouchais mes oreilles, mais j’avais conscience qu’il ne s’agissait pas d’une bonne solution je m’abstenais donc mon regard se posa alors sur la vièle.
- Allyria…Joue…S’il te plait
Ma mère m’avait dit cela en tenant ma sœur Dyanna dans ses bras. Je prenais mon inspiration puis rapidement les premières notes envahissaient la pièce. Je jouais pour nous, pour oublier tous ces malheurs. Au fond je savais dès cet instant précis que je jouerais pour la dernière fois. Ma sœur éclata en sanglot, très vite accompagnée par ma cousine. Ma mère, malgré le visage triste restait fidèle à elle-même, pleurait pas. Elle n’était pas du genre à se laisser submerger par ses émotions. J’ignorais pendant combien de temps j’avais jouée, les plus belles partitions qui me venait à l’esprit la bataille faisait toujours rage dehors. Au bout d’un moment les bruits des combats se faisaient plus éparses signe que la bataille était sur le point de se terminer. A ce même moment une pensée me tient en tête, je posais brusquement l’instrument à terre avant de quitter le salon pour la pièce adjacente. Ma mère m’implorait de rester auprès d’elle, mais je ne pouvais pas laisser passer ma chance. Je courrais à toute hâte ne m’arrêtant que devant une fenêtre pour y voir les insulaires investir notre cour. J’entrais en trombe dans le bureau de mon père, la voilière était sur le balcon. Il me fallait avertir du monde et vite. Je m'emparais d’un bout de parchemin vierge et saisie la plume de mon père. La missive était à l’intention des Daynes.
Malheureusement je n’eus pas le temps de la rédiger entièrement. Les Fers-nés avaient pénétrés le bastion pillant ainsi chaque pièces. Je fus confronté à un des pillards qui venait de pénétrer dans le bureau. Il s’empressa de me saisir par le poignet non sans douleur. Il voulait m’emmener, je me retenais avec vigueur ayant ainsi agrippé un coin du meuble. Puis, j’agissais instinctivement, sans réfléchir, ma main se refermant sur le manche de l’ouvre-lettre. En une fraction de seconde j’enfonçais le poignard improvisé dans la poitrine de mon agresseur qui me lâcha en tombant au sol. De nouveaux bruits de pas retentirent et deux autres attaquants pénétrèrent dans les lieux. En panique mon regard se porta alors sur l’épée de l’homme que j’avais tué, je m’en saisissais non sans douleur pour mes poignets. L'objet était clairement trop lourd. Les pillards eurent le sourire aux lèvres et commencèrent à rire tandis que je brandissais la lame de mes deux mains dans leur direction. J’approchais de la porte, ils me bloquaient le passage. Je donnais des coups dans le vent de manière désordonnée devant eux afin de les faire reculer. - Je vous préviens...N’ap….N’approchez pas !!!
Les deux Fers nés riaient aux éclats. Il était clair que je devais être tout simplement ridicule. D’un geste sans effort l’homme me désarma en deviant ma lame de son arme. J’entendis un nouveau rire puis soudainement je fus frappée au visage ce qui eut pour effet de me faire tomber à genoux. L’un de deux pillards non sans rire m’agrippa par les cheveux avant de me trainer. J’avais beau hurler…en vain.
J’avais été trainée non sans avoir fait l’objet de nouvelles railleries. On m’emmena à l’extérieur du bastion dans la cour, ma famille y était exposée là, les mains dans le dos , à genoux et sous bon garde. Les Garglen au complet je sondais mon père du regard, un mélange de peur et de rage se lisait sur son visage. On me ligota aux côtés de ma mère qui s’empressa de chercher quelque chose à dire pour me rassurer. Le cœur qui battait atrocement vite au point d’en devenir douloureux, de sanglots , une peur constante. A l’autre bout de la rangée des otages je pouvais apercevoir ma cousine qui apeurée semblait observer dans toutes les directions comme pour chercher une issue comprenant ce qu’elle voulait faire je bougeais la tête négativement
- Ilana non…
Avais-je chuchoté mais elle n’en avait cure ,elle se contentait de chercher une issue des yeux . De longues secondes s’écoula lorsque soudainement elle décida de se lever.
- Iliana non !!!!
A peine eut-elle temps de faire deux pas qu’elle s’affala devant moi dans un cri d’effroi. Son corps s’effondra en un bruit sourd, une hache figée dans les omoplates. Bouche bée je la voyais remuer ainsi. Les larmes aux yeux je ne vis que bien trop tard l’homme qui s’approchait d’elle. Je pouvais discerner les sanglots et les gémissements d’agonie de ma chère cousine. L’homme la dominait de sa hauteur en se penchant légerement pour en extraire sa hache non sans ménager Liana. Le hurlement de la Gargalen était glaçant. Rapidement l’homme brandis sa hache.
- Pitié non !
D’un geste vif et adroit il sépara sa tête de son buste. Ma mère poussa un cri d’effroi. Les yeux écarquillés, j’étais là , avec l’impression que le temps c’était figé autour de moi. J’observais ce buste sans tête, son sang atteignant t rapidement mes pieds. Je reculais, marmonnant ainsi un mot un mot “enflure“. Mes conditions de détention étaient déplorables, j’avais tué un Fer né dans cet assaut et selon les assaillants mon traitement se devait d’être exemplaire. Je fus détenue loin de ma famille oscillant entre une cellule au sous-sol de la forteresse, le comble quand on considère qu’on est la propriétaire de Lieux, et une cage mise en évidence juste au-dessus de la salle à manger afin de jouer sur mes nerfs. Dans les deux cas la position était clairement inconfortable. J’étais sous-alimentée, parfois frappée. Quatre mois de captivité et d’insalubrité sans même un pot pour les besoins naturels. Selenia avait tardé, bien trop occupé avec ses réformes sans doute. Mais elle avait pu assurer notre libération. Je me pensais tiré d’affaire. Le pire restait encore à venir. C’était un autre insulaire qui avait amené ma famille auprès de Selenia Martell , quelques jours en mer étaient nécessaires …Quelques jours ou il pouvait s’adonner à divers exactions. Ce qu’il fit. J’avais été souillée, cet inconnu m’avait en outre pris ma virginité. L’an -112 n’était rien d’autre que ma décente dans un monde de ténèbres.
Cette même année, lors du dixième mois , grâce à l’aide d’un regroupement de maison noble le Garglen se retrouvèrent d nouveau maitre de salrivage. Les maisons Poulet , Toland et Dayne nous avaient aidé. De mon côté , dès ma libération je pus en accord avec les Martell bénéficier d’une convalescence à lancehelion.
L’an -111, une nouvelle année incertaine pour la principauté, les mécontentements envers le pouvoir de selenia se faisait encore bien trop grand. Dorne sombra dans la guerre civile. Les Gargalen , loin de la sphère directe du pouvoir n’ont pas toujours pris parti. Tiraillé par une dette envers ceux qui ont assuré la reprise de notre fief et notre devoir de suivre la suzeraine…l’Histoire de la maison Gargalen n'est pas encore terminée.
Sujet: Re: Allyria..The little Flower of Dorne Sam 29 Mai - 10:12
Bienvenue !
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Sujet: Re: Allyria..The little Flower of Dorne Sam 29 Mai - 13:46
Bienvenue, bonne rédaction de fiche.
Si un membre du staff passe par là, Allyria n'a pas posté sa fiche au bon endroit ^^
Alrik Timbal
Rp's : 208 Arrival : 02/01/2020 Faceclaim : Peter FranzénLocalisation : Île de Fer
Sujet: Re: Allyria..The little Flower of Dorne Sam 29 Mai - 19:16
Bienvenue sur le forum !
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Sujet: Re: Allyria..The little Flower of Dorne Sam 29 Mai - 23:30
Bienvenue officiellement Allyria Si tu as besoin de quoi que ce soit, tu sais que tu peux venir voir le staff à n'importe quel moment, on te répondra dès que possible.
Je déplace la fiche dans les fiches en cours.
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Sujet: Re: Allyria..The little Flower of Dorne Dim 30 Mai - 17:43
Rp's : 2456 Arrival : 11/09/2019 Faceclaim : No one
Sujet: Re: Allyria..The little Flower of Dorne Mar 1 Juin - 22:31
Bienvenue
Bienvenue sur The Wild Kingdom Allyria Gargalen. Les épreuves que tu as vécues sont loin derrière toi et pourtant tu devras y puiser tout ton courage et faire preuve de détermination pour la suite de ton aventure car tu es validé au rang Normal !