Le Fléau de Valyria a tout détruit sur son passage. Pourtant au delà du Détroit les sept royaumes de Westeros sont toujours bel et bien présent.
 
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Annarys...The Hope of Dorne

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Annarys Jordayne

Annarys Jordayne

Rp's : 211
Arrival : 25/10/2021
Faceclaim : Gal Gadot + © Lillie
Localisation : Lancehélion

MessageSujet: Annarys...The Hope of Dorne Annarys...The Hope of Dorne EmptyLun 25 Oct - 16:05

Annarys...The Hope of Dorne 60x3

Annarys Jordayne


« Que cela soit ecrit »


Généalogie :
- Tylar Jordayne (pére)
- Ayara Jordayne (mére)
- Adian  (Frère)
- Salena ( sœur)
- Kevan (frére)
- Talia (sœur)
- Melia (tante, décédée)
- Selenia Martell ( cousine)

Annarys...The Hope of Dorne 9gwm
Nom Prénom : Annarys Jordayne
Feat. : Gal Gadot
Surnom : l'Inébranlable, la Rusée, Le fléau de Aldo, La Dame de Sarnath



Personnage


Royaume : Dorne
Lieu de naissance :Le tor, l'an de grâce  -147
Qualités : Intellectuelle, loyauté indéfectible, rusée, charismatique, meneuse d'hommes, Proche de la famille, humaniste, bonne vivante.
Défauts : Belliqueuse, vengeresse, autoritaire, ne tolère pas l'échec, sensible par moment, brutale et sanguinaire         ( avec ses ennemis),Perverse.     
Maison : Ainée des Jordayne
Allégeance :  Aux Martell mais surtout  à ses principes
Statut matrimonial : Célibataire pour le moment


Anecdotes



❧ La famille Jordayne possède une des bibliothèques les plus imposantes du sud du Continent. Annarys y passait une bonne partie de son temps plus jeune.

❧ Lors d’un entraînement à lame réelle, Annarys alors jeune est blessée à l’épaule, la vue de son propre sang a suscité une certaine rage à l’encontre de son adversaire ce jour. Le jeune fils de l’intendant a dû affronter une véritable furie. Manquant de le tuer Annarys et lui furent vite séparés.

❧ A l’age seize elle fait organiser par sa mère pour son anniversaire une course de chevaux amicale dans tout le domaine familial et y invite son frère, sa sœur Alenia et quelques-uns de ses cousins et autres volontaires. Un pur-sang dornien devait être offert au vainqueur. À l’entrée d’un virage, au troisième tour, alors que les concurrents semblaient au coude a coude entre le plus jeune cousin, Annarys et deux autres invités, Alren, son cousin chuta de cheval. Annarys fit interrompre la compétition. La blessure d’Alren n’a jamais pu guérir complétement et annarys en garde un sentiment certain de culpabilité.

❧ Du temps ou elle était à la cour Martell Annarys a toujours apprécié de passer du temps avec Selenia Martell sa cousine.

❧ A la cour , elle a lancé nombre de duels amicaux y compris avec Ashara Dayne ou encore d’autres nobles. Une manière d’entretenir ses réflexes.

❧  Fort de son enseignement intellectuel et de son intérêt pour les autres continents , Annarys apprit depuis tout jeune d’autre langues. Maitrisant la langue Sarnor , tyroshi et ayant des rudiments de Rhyonar et ghiscari elle prendra toutefois la décision de s’entourer d’interprètes compétents pour son expédition.

❧  Marchant sur les traces d’anciennes civilisations en Essos, l’expédition posa son campement dans des ruines d’un ancien domaine Rhyonar proche de Ny sar. Lors de l’exploration des vestiges, faute d’entretien un pan d’un plafond d’une pièce s’effondra et tua trois des hommes d’Annarys.

❧  L’expédition pu faire main basse sur des  trésors d'anciennes civilisations. Si Annarys , fidèle à la mission voulait les garder pour dresser le musée Jordayne, deux de ces hommes ont tenté de s’emparer des précieuses pièces en tuant Annarys, sauvée in extrémis par le reste du groupe.

❧  Lorsqu’elle fut acceptée à la cour de la reine Sarnor Annarys a rencontré quelques détracteurs qui ont critiqué sa vision. Bénéficiant de l’écoute de la reine, Annarys pu s’imposer et aider le royaume face aux troubles.

❧  La reine Sarnor offra a Annarys une épée en remerciement pour ses services. La lame portant l’emblème de la dynastie royale.                                                    


Attributs


Âge : + de 30 ans : 3pts
Milieu social : aisée : 1pts
Rang :supérieur


Histoire



Chapitre1 : Lady Jordayne

Nuit Pluvieuse de l’an -147, des coups sourds retentissaient sur la porte de Lord Jordayne. Elle tardait toutefois à s’ouvrir. La servante insistait. La nouvelle venait de tomber. La dynastie régnante du Tor comportait à présent sa successeure. La porte richement ouvragée s’ouvrit alors sur un homme dont les cernes laissaient penser à plusieurs jours d’insomnies. Conscient de l’importance de ce que traversait sa femme, il n’avait pas fermé l’œil, pas depuis que l'accoucheuse de sa femme lui avait appris que l’accouchement se montrait bien plus difficile que prévu. Nalerah, la dame d’atour et proche confidente de ma mère lui adressa un sourire.

- Mon Seigneur, c’est le moment d’aller voir votre femme

Lord Jordayne écarta la jeune femme de son passage quelque peu violemment avant de se diriger à la hâte vers la chambre nuptiale. Devant la suite nombre de servants ainsi que certains employés qui n’étaient guère conviés, curieux de voir la nouvelle venue. La chambre était animée. Les volets claquant au gré du vent afin d’aérer, éloignant ainsi tout miasmes néfastes. Ma mère, éreintée tenant dans ses bras le bébé et observait son mari, son index parcourant les petites arrêtes du nez de cette petite chose. Mon père, de son index lui caressait déjà la joue.


- Annarys… Nous l’appellerons Annarys.

Comme le voulait la coutume, le soir même, je fus baptisée par le septon. La Dynastie Jordayne allait connaître d’autres membres après moi. Mon frère Adian fut la deuxième née en l’an de grâce -144. Ensuite, ce fut le tour de Salena et Kavan ainsi que de la petite dernière, Laina, les Jordayne avaient ainsi leur avenir assuré.

A l’âge de trois ans, je fus confiée à notre nourrice. Alaura Dotys. Une femme formidable. Née Rhyonar, habitante sur le sang vert. Exilée de sa propre communauté pour une simple affaire de cœur. Une chance que ma mère l’ai trouvée un jour dans les vieux quartiers de la Ville Ombreuse tandis qu’Alaura cherchait du travail. Engagée comme simple servante, elle eut rapidement la tâche de veiller sur moi. À sept ans, ma mère se charge elle-même de mon éducation. J’avais pu bénéficier de l’enseignement intellectuel que je devais avoir, de certains préceptes transmis par ma nourrice Alaura découlaient de ma curiosité pour les autres cultures.

Loin d’être converti à une culture étrangère à Dorne, je me montrais tout de même curieuse. Alaura avait fait naître en moi cet intérêt pour l’autre continent. Cet attrait se manifestait par mes lectures, un apprentissage de certaines langues même si elle pourrait ne jamais me servir. A onze ans, mon père avait décidé de se mêler de mon éducation. Très vite, ce dernier m’enseigna l’art de la guerre. La lance, le bouclier et l’épée allaient rapidement être mes armes de prédilection.

Alaura maîtrisait l’arc, chasseresse pour son ancienne communauté, avec la bénédiction de mon père, elle put m’initier. Même si cette arme était certes efficace, je ne pouvais m’empêcher de penser qu’il fallait être lâche pour s’en servir. Quel honneur pouvait-on trouver à tuer d’aussi loin, préférant bien davantage le bruit de l’acier qui tintait ou les bâtons s’entrechoquant, j’aimais m’entraîner, j'y passais de longues heures durant.


Chapitre 2 : Le passé est proche


Si au début, j’avais cru que ce séjour à Lancehélion allait ressembler aux autres, il prit rapidement une toute nouvelle tournure. On m’ouvrit alors cette immense porte qui menait à un énième jardin, couvert cette fois-ci. Me sentant quelque peu nue sans mon épée, je devais pourtant me plier aux exigences des lieux. La rencontre de cette année-là, l'an -117, changea radicalement ma vie.
Saluant les visages qui me paraissaient familiers, ma venue au palais n’était qu’un simple prétexte pour revoir certains amis. Ces derniers temps, je m’étais retiré de la cour, voulant prendre bien plus de temps pour moi. Parfois passer du temps hors de toute cette sphère rongée par l’hypocrisie et la flagornerie étaient un très bon remède. Mes pas claquaient sur ce sol richement ouvragé. Les Jordayne étaient bien connus à la cour. Ma bourse encore en poche, je comptais bien évidemment rejoindre le marché plus tard et faire l’aumône. être juste et charitable, tels étaient les préceptes que ma mère m’avait instruits.

Un homme assit  semblait perdu dans une conversation, les cheveux grisonnant il devait avoir la soixantaine, devant lui une dame qui avait fini par me reconnaitre  lui tenait la réplique cette dernière me fit signe. Selenia était là quittant temporairement cet homme pour venir à ma rencontre, heureuse de la voir, je la saluai.  

- Cousine…. Comment vas-tu ?


Je fis une petite courbette, nous avions presque le même sang pourtant son statut ne me dispenser guère de la formalité. Cet homme et elle avaient une conversation vraisemblablement intéressante de ce que j’ai pu entendre dès mon arrivée dans la pièce. L’Homme avec qui elle était ne me disait rien, certainement un nouveau courtisan.
La Martell me désigna un siège,  je m’asseyais alors  le viel homme n’avait rien d’un noble, ou du moins il n’y avait rien qui renvoyait à un pareil statut, sur la petite table ou trônait une coupole bien garnie d’en cas était somptueusement  décoré y était posé un livre .

- Annarys ! Je te présente le mestre Stanlire.. L’auteur de “Merveille et Histoire de deux continents“ Il me semble que c’est un livre que tu as déjà lu.

Prenant un encas et portant mon attention sur l’homme, c’était donc lui qui avait écrit cet ouvrage que j’avais si bien-aimé. Paru, il y a de cela plus de cinq ans, son voyage à travers tout Westeros et une bonne partie d’Essos avait animé ma lecture durant de nombreuses nuits. Déjà copié à plusieurs dizaines d’exemplaires, l’auteur connaissait un certain succès. Il y avait une certaine phrase qui avait retenu mon attention. Dotée dune éducation intellectuelle, je ne pouvais rester indifférente. D’un ton solennel, je citais une phrase de son livre.    

- "Le savoir est un pouvoir, Aimer connaître est humain… Le savoir jouit du rôle d’arme au même titre qu’une épée"




- Vous l’avez lu ?  

La Martell prit congé, laissant ainsi sa cousine ainsi que son invité. L’envie de connaître davantage cet homme se faisait de plus en plus grande, comment en était-il venu à écrire un ouvrage aussi conséquent ? Servant également ma coupe, j’adressais un sourire authentique à cet homme de science, d’autant plus qu’il était rare pour un mestre orages de venir ici à Dorne. Un carnet de notes était toutefois présent sur la table, cet homme ne s’arrêtait donc jamais d’écrire. Le savoir n’attendait pas après tout !

- Bien évidemment…J’avoue que votre philosophie semble intéressante… Ce que vous écrivez sur Essos semble avoir littéralement changé certaines de mes visions de ces terres...Et sur quoi porteront vos prochaines recherches ?

- Essos est gage d’exotisme, terre mère de toute civilisation, l’étudier, c’est revenir des siècles en arrière…

Sirotant le cru dornien , dernière cuvée en date, je pris soin d’écouter les paroles de ce sage. Il avait raison Essos m’avait toujours passionné, terre à la fois riche est hostile. Elle a été à l’origine de nombreux de mes rêves. Les maints ouvrages copiés et recopiés sur le sujet remplissaient ma bibliothèque. L’Homme souriait, vraisemblablement content de pouvoir parler avec une de ces lectrices. Il poursuivit ses explications.

- S’intéresser à ce continent, c’est avoir un regard sur notre passé, tout découle de cette terre. Les Andals occupent une majeure partie de mon récit et puis , un à un, je traite des différents peuple. Quant à mon nouveau projet Eh bien… Pour tout vous dire je prépare une expédition à Sothorios… Que voulez-vous ? Le savoir n’attend pas ma chère….



Chapitre 3 : Pleurs et promesse




Suite à cette discussion dont je m’étais empressé de raconter dès mon retour au Tor, mon père et moi avions eu maintes réflexions sur ce sujet. Ce fut ma mère qui nous donna l’idée d’un musée, ainsi ce dernier allait avoir deux objectifs. Même si les Jordayne constituaient une des plus grandes maisons de Dorne une telle organisation culturelle ferait de nous, une véritable famille de renom mais aussi permettrait un accès plus généralisé au savoir. Il ne suffisait plus qu’à planifier une expédition pour trouver des artefacts et des pistes exploitables, dans le même temps le petit édifice allait être construit. Les Jordayne avaient les moyens de financer les deux. La salle d’exposition, d’une taille normale serait loin d’être un édifice remarquable, mais la grandeur vient des débuts modestes, mon père était confiant en sa stratégie, il comptait développer cette œuvre petit à petit.

La première semaine du deuxième mois de l’an -115 marquait l’heure de mon départ. Vingt hommes de mon père m’accompagneraient. Une fois en Essos  nous comptions bien retirer tous nos signes d’appartenance nobles, Essos est une contrée hostile et montrer les étendards Jordayne était le meilleur moyen de nous faire enlever en vue d’une potentielle rançon...ou pire. Tandis que l’aube illuminait le château familial, je déambulais dans nos couloirs vêtue de ma tenue de voyage doté d’un semblant d’armure, l’épée au fourreau. La porte de la chambre de ma jeune sœur, la petite dernière était entrouverte. C’était le jour de mon départ. Les premiers rayons du soleil baignaient cette petite pièce tandis que je m’asseyais au bord de ce lit prenant la main de Laina qui pensait pouvoir me leurrer en faisant semblait de dormir. Caressant sa joue du bout des doigts, le visage accueillant :

- Je suis venu te dire au revoir chère sœur.



De petits bruits caractéristiques, largement étouffés par les couvertures se faisaient entendre. Laina était jeune, du haut de ses treize ans elle ne comprenait certainement pas cette quête qui était mienne. La serrant dans mes bras, je chuchotais à son attention :

- Lorsque mère vous a eu Kavan et toi… Elle m’a dit quelque chose et  j’ai mis un temps à comprendre ce qu’elle entendait par là… “Tu es l’ainée maintenant, c’est ton rôle de les guider“ Ce qu’elle voulait dire, c’est qu’il fallait que je sois un modèle pour toi… Je me suis toujours efforcé de remplir ce rôle !  

Continuant ma caresse, Laina venait de cesser de s’enfoncer au plus profond de la couverture, son attention se portait sur moi , les yeux rouges  , le visage portant les séquelles  de nombreuses larmes. Qu’est-ce que je pouvais bien lui dire ? Comment faire comprendre à une enfant de treize ans les enjeux de mon voyage ? Une tache purement impossible. C’est alors que la petite dernière de la famille se redressa plongeant son regard noisette dans le mien. Séchant ses larmes du bout du pouce mon sourire  fut radieux, ma sœur était le joyau de notre  famille , j’écoutais ce qu’elle me disait.

-  Annarys n’y va pas je t’en supplie…J’ ai fait un rêve…. Je ne sais pas exactement, mais il va se passer quelque chose de terrible, mais…
- Laina….

L’imagination débordante des enfants pouvait aisément leur jouer des tours. Le cœur ainsi noué de la voir ainsi dans cet dans cet état je la pris dans mes bras à ce moment précis , déposant un baiser sur son front. Au fond, je pouvais comprendre cette réaction. La berçant doucement, je lui expliquais à quel point ce que je devais faire était important.

- Je t’ai vu mourir… N’y va pas !

- Non… Je vais revenir.  

- Ah oui ? Quand !?

La pauvre avait dû cauchemarder les nuits précédentes en apprenant mon départ. Tandis que je m’évertuais à la bercer, déposant un baiser sur le haut de son crâne, je pris un cours instant pour chercher dans ma besace un médaillon que je m’empressais de lui mettre. Caressant de nouveau son visage, un sourire amical aux lèvres, je lui avais dit :

- Comme ça, je serais toujours auprès de toi…Quand je serais là-bas, à errer sous un soleil de plomb oo  que j’arpenterais de vielle ruines ou que je me perdrais dans les étals marchands de Braavos… Il te suffira de serrer ce collier contre ton cœur et tu sauras que je suis avec toi.  Peut-être que d’ici à ce que je revienne, tu seras déjà une belle femme adulte digne de notre Maison…. Roh ! Laina comme je serais fière ce jour-là !  

Elle se redressait , plongeant  ainsi son regard noisette dans le mien , visiblement ma dernière phrase avait suscité une réaction de sa part. Me repoussant de toute sa force, elle manifestait sa colère, j'étais là tâchant de rester impassible, le chagrin me montait déjà.


- Tu ne sais pas quand est-ce que tu rentres ? Je te déteste !!!!


Elle avait fini par se braquer complétement, s’enfonçant ainsi sous ses couvertures. Entortillant une mèche de sa  chevelure du bout de mon doigt je sentais déjà  une larme coulait le long de ma pommette droite. Partir comme ça, dans cet état  n’était pas ce que j’avais imaginé, mais elle était jeune , a quoi pouvais-je bien m’attendre ?  

- Laina ne m’oblige pas à partir comme ça ! Ne m’oblige pas s’il te plaît

Elle ne disait rien, c’était sans espoir, lui embrassant une dernière fois en lui promettant que je serais de retour et voyant que tout dialogue était impossible, je m’étais donc résigné. Prenant son encrier et sa plume qui trônait sur son meuble, j’écrivis un dernier mot avant de déserter sa chambre.  

La première étape consistait à prendre avec nous la personne qu’Alaura nous avait désignée ensuite… Le bateau nous attendrait à Lancehélion. L’aventure pouvait à présent commencer.      



Chapitre 4 : Un Illustre Royaume

Nous avions accosté à Tyrosh puis, le quinzième jour du quatrième mois de l’an -115  nous avions posé le camp dans des ruines rhyonars. Nous y étions restés un total de deux mois, approvisionné en vivre par une population locale qui vivait non loin de là , nous chassions aussi. Les travaux d’excavation avaient permis la découverte de certaines richesses qui rejoignirent nos chariots. Le petit musée que nous allions concevoir allait bénéficier de nombreux artefacts. Si j’avais projeté une excursion dans les ruines de Ny sar j’en fus toutefois dissuadé par nos guides qui avaient insisté sur la dangerosité de ces vestiges. Je dus me contenter de la cité d’Ar Noy plus facile et plus neutre d’occupation. De nouveaux trésors furent découverts dont une effigie à la gloire du Roi Crabe, une divinité incarnant le mal pour ce peuple fort intéressant.

Tandis que nous avions dressé le camp en territoire Sarnien, sur l’affluent de la Sarne plus exactement, nous avions été attaqués par un groupe de cavaliers Dothraki. selon mes guides il n’était pas rare de les voir entamer quelques expéditions pour s’en prendre aux caravanes. Par petits groupes et insaisissables leur attaques sont dévastatrices, insidieuses. Nombre de caravanes marchandes et de patrouilles ont été anéantis sous les coups de leurs Arakh. Mon groupe en fit les frais.

Contre un ennemi supérieur en nombre, je n’eus pas d’autre choix que de me cacher comme les noms combattants que j’avais avec moi. Ce qui n’eut pas cette chance fut massacré en peu de temps ou pires, réduit en esclave. J’avais pu terrasser deux de nos attaquants tout de même. Nous étions donc là, marchant sur ce continent hostile. Par chance, nous avions un de nos guides qui avait survécu. Nous étions, vingt-sept peu de temps auparavant, aujourd’hui seuls sept d’entre nous avaient survécus.

Par chance, nous avions rencontré une patrouille sarnienne qui s’était empressé de nous faire décliner notre identité. Montrant la bannière que j’avais soigneusement pliée dans ma besace, ma bannière ainsi qu’un médaillon d’or représentant une plume. Le contingent sarnien ne mit pas longtemps à comprendre que j’étais une personne  noble et que nos intentions étaient pacifiques.  Nous avions été escorté jusqu’à à la capitale. Apres un entretien avec la monarque, nous étions autorisés à rester à sa cour.  


Chapitre 6 : La proposition



L’Histoire sarnienne, peu référencée dans les écris de nos mestres n’en n'était pas moins dénuée d’intérêts. Les cités qui composaient le royaume jouissaient d’un degré d’indépendance particulier. Dans cet échiquier de pouvoir, les rois devaient jouer d’alliances et de mariages pour rester à la tête d’un des plus prestigieux royaumes d’Essos. C’est en ce jeu complexe, qu’une pièce maîtresse à la puissance irrésistible apparue, Minerah Aenyl, fille ainée de l’archonte de Tyrosh elle fut d’abord promise à un notable valyrien, mais les époux ne s’entendirent guère et le mariage fut annulé. Une jeune et belle femme de trente ans, incroyablement riche et cultivée de surcroit ne reste pas seule bien longtemps. Treize semaines plus tard elle trouva un parti à la hauteur de son rang,  le haut-roi sarnien Vareo Faela, le père de  l'actuelle reine Harreyana . Par son remariage, Minerah offrit une fortune colossale  au royaume et un fils. Alors que la demi sœur et le demi frère était adulte, il fallait trouver une solution. Le partage du royaume en -120 marquait le début d’une nouvelle aire pour le monde sarnien. À  Harryena, le Nord ainsi que Sarnath et  Kassath, et a son frère  Iryas, le sud et l’Est. Une partition du royaume équitable… Sur le papier du moins. Dans les faits, Harreyna bénéficiait de la plus grande partie du pouvoir. La préférée de son père…C’était comme cela qu’il légitimait son choix.  Iryas héritant des villes marchandes allait être plus riche que sa sœur…il lui devait pourtant obéissance. Il n’en fallait pas plus pour que les rouages se grippent.  

Dans ce contexte particulier, ll suffit d’un événement pour mette le feu aux poudres et il ne sera pas des moindres. Roi dynamique, passant son temps à instaurer la discipline d’une main de fer,  à assurer la paix aux sarniens,  à la fois craint et respecté de ces ennemis le roi Vareo est l’homme fort dont le royaume à besoin. Mais c’est alors qu’il recevait une délégation politique venant négocier un accord, que se jouera le sort du Royaume.  Vareo écoutait ses invités mais l’audience s’était mal passé, le roi s’emporta, rentrant dans une colère noire, insultant ses interlocuteurs et soudain au plein milieu de sa phrase  le roi s’effondra, terrassé par un mal insidieux. Le prestigieux roi Vareo  Faela  mourut dans la nuit de l’an -116. Leur père mort, il incombera à ses deux enfants et surtout Iryas de faire face aux futurs ennuis du royaume…Et ces ennuis ne sont autres que les Dothraki. Peuple barbare de l’Est d’Essos ,  excellents cavaliers et vivant exclusivement de la rapine, de l’esclavage et de la chasse, ils ne veulent pas seulement dominer le monde…Ils veulent le transformer en un  terrain de chasse.  

Les deux enfants de feu Iryas ne s’entendaient guère à la mort de leur père. La gestion et l’unité du royaume se voyaient menacées. Cela faisait quatre mois que j’étais à la cour d’harreyana, elle avait accepté, bien que par ses prérogatives royales, elle ne pouvait guère trouver trop de temps en ma compagnie, elle  put se dégager un moment pour une discussion privée. Ses hommes étant venus me trouver, me stipulant que la reine devait me parler d’une affaire urgente. Était-ce en lien avec la nouvelle qui nous était parvenu, la chute de Valyria ? Nous venions à peine d’entrer dans cette nouvelle année qu’étaient -114 et tout le monde valyrien avait disparu ? Était-ce un signe des dieux ? Peut-être étaient-ils en colère face à toute cette déchéance, cette décadence. Le cataclysme avait été colossal, selon des marchands de Meeren en transit a Sarnath les secousses du phénomène s’était ressenti jusqu’à Quohor.  Toute une civilisation rayée de la carte en un éclair, les forces de les natures sont impressionnantes !  


La Haute Reine sarnienne m’avait invité dans ses jardins pour discuter

- À ce qu’on m’a dit … Tu te plais ici à ma cour ! Ton expédition n’avait pas de date de retour prévue je me trompe ?

Avait-elle dit tandis que ses doigts se refermaient sur le verre finement ouvragé. Mon attention se portait sur la reine, ne saisissant pas ou elle voulait en venir. Le tutoiement était de rigueur pour elle, mais je mettais un point d’honneur à respecter le protocole.

- Majestée… Votre cour est admirable… Par moments, elle me fait penser à ma terre natale. Mon voyage en Essos devait initialement durer une année, mais au vu de la tournure qu’il a prit, je pense retarder mon départ de quelques mois.... Sans vouloir vous vexer vos routes ne sont pas sûres et je ne veux pas risquer les dernières personnes qui reste et dont j’ai juré protection.

Les lèvres de sa majesté vinrent se tremper dans le verre, les jardins se trouvaient sur une sorte de balcon. Elle prit sa coupe et vint s’accouder sur le rebord en pierre, je fis de même, la vue était magnifique.

- Il n’y a pas de mal…. Tu as raison…. C’est pour cela que je t’ai fait venir. J’aimerais que tu restes encore quelque temps ici… Parmi nous !

Une proposition honorable, mais qu’elle était la raison de cet excès de confiance. Elle devrait se montrer bien plus prudente. Cela ne faisait que quelques mois et voilà qu’elle m’offrait déjà une place à sa cour.

- Majestée… C’est très généreux de votre part, mais nous nous connaissons à peine… Pourquoi toute cette confiance ? Vous me donnez une arme et maintenant une place à vos côtés je…

Elle me coupa dans ma réponse, hochant la tête, elle comprenait mon questionnement et porta son attention sur moi alors qu’auparavant, elle semblait fixer une petite maison en contrebas. Elle but une nouvelle gorgée, je l’accompagnais.

- Une reine n’a pas d’amis Annarys… Que des ennemis… Je suis seule et entourée de rivaux. Mon propre frère dont son positionnement s’est clarifié suite à sa missive… Les Dotrakis… Les tensions avec Volantis… Mon conseil est  là, mais j’ai besoin d’une autre personne et je ne peux guère m’appuyer sur mon mari à cause de son affection… Ses conseils en seraient compromis.

L’épilepsie du roi consort était handicapante, ses crises, impressionnantes, ne lui permettaient pas de bénéficier de l’entièreté de ses moyens. S’il siégeait au conseil ll ne servirait à rein. La reine surenchérit.

- Tu posséderais une maison… Une paye conséquente et quelques serviteurs à tes ordres ainsi ma gratitude… Tu n’es pas obligée de me donner ta réponse tout de suite.  

Je me tus, réfléchissant à la proposition d’Harreyna, si je refusais, je serais peut-être mal perçue et si j’acceptais, c’était peut-être ma propre famille qui  ne comprendrait pas mon choix.

- Tu sembles avoir eu une éducation martiale et être prompte à la guerre… De plus, ton expertise nous serait fort utile… Tu dois savoir comment la guerre se joue en Westeros et un peu de modernité dans nos tactiques serait sûrement une des nombreuses clés pour notre futur succès. Annarys, je sais jauger les gens…Tu es une personne honnête et fiable, je le sais.


Ce qui était sûr, c’est que la reine savait convaincre, buvant une nouvelle gorgée de ce délicieux cépage de Lys, je relevais la tête, plongeant mon regard vers elle. De toute maniére, j’ai toujours voulu me battre pour la cause qui me paraissait la plus juste. J’avais fini par accepter.


Chapitre 7 :  Du sang sur le sable





La dune surélevait le point de rencontre, l’engagement qu'Harreyna attendait tant allait avoir lieu. Sept-mille hommes, le quart de l’armée sarnienne du Nord avait été mobilisée. Lassée des expéditions dotrakis sur son territoire la reine opta pour l’offensive. L’an -113, cinquième mois.  J’étais resté en retrait durant les discussions stratégiques si ce n’est une brève intervention suggèrent un mouvement de cavalerie et l’emploi d’une dizaine d’armes fixes, un stratagème que je tirais droit de mes livres. En soit, je n’étais pas ma maîtresse de ce plan de bataille, mais j’y avais quelque peu participé. Le casque sous le bras, je passais devant nos troupes tandis que la reine était a sa place, commandant la cavalerie royale elle prendrait  l’ennemi par la droite , tandis que je lancerais  ma charge par la gauche , ainsi les Dothraki allaient être pris en tenaille sans possibilité de  reculer. La vallée était concentrée sur un plateau dominé par une hauteur.  Sur chacun de nos flancs , nos cavaliers embusqués  sur ces dernières lanceront leur assaut depuis leur sommet déferlant ainsi  sur la vague dothraki par leur côté. Au centre, sur le plateau nous y avions concentré nos piquiers et  une rangée d’archers, Dix espringales achevait la formation.

- Que cela soit écrit !

Avais -je dis au capitaine d’arme Jordayne et ami de toujours qui ‘avait suivi pour cette expédion tandis que je voyais le nuage de poussière au loin, signe que le Khalassar avait mordu à l’hameçon.

- Que cela soit écrit…  


Répéta-t-il tandis qu’il se préparait, les officiers sarniens vociféraient leurs ordres, les servants chargaient les espringales tandis que les archers sortaient leur flèches de leur carquois et l’encochèrent. Aussitôt, en selle, je gagnais ma position sur la hauteur du flanc gauche avec la cavalerie cataphractaire sarnienne. Au centre, notre formation de lanciers devait contenir l’ennemi , c’était sur eux que reposait l’étendue de notre plan, et certainement chez eux que les pertes seraient conséquentes. Mon regard se posa sur le vallon d’en face ou la cavalerie royale attendait, c’était à la reine de donner le départ de l’assaut. Les Dotrhaki semblaient foncer tête baissée. Vindicatif comme ils sont, il nous a fallu un simple message de provocation pour attirer l’ennemi ou le bon nous semblait. Lorsque la bannière sarnienne se baissa , le centre ouvrira les hostilités , faisant pleuvoir une pluie d’acier sur nos adversaires. Dégainant ma lame et vêtue d’une armure sarniénne cadeau d’Harreyna je me tenais prête.  

- Ce sont des hommes !!! Ils peuvent saigner !!! Ne l’oubliez pas !!!

Redoutables cavaliers, leur nature restait toute de même mortel. Le Khal Aldo avait pour l’habitude de se tenir sur le flanc gauche de leur formation, le but de la manœuvre était de l’atteindre, si par   hance nous parvenions à coupé la tête du serpent, le corps mourra. Le nuage de poussière se rapprochait dangereusement et je pouvais voir le mur de bouclier hérissé de lance de notre formation en contrebas.   Terrasser tout un Khalassar montrerait aux autres Khals que le royaume ne se laisserait plus attaquer aussi impunément. La reine donna le signal.
Brandissant ma lame vers le ciel, les cavaliers lourds derrière moi hurlaient d’euphorie et de hâte.

- Pour Huzhor Hamai !!!

Le nom du roi semi-légendaire, fondateur du Royaume, il n’était pas rare de voir un sarnien évoquer ce nom en guise de cri de guerre. Je l’avais hurlé du plus fort que je pouvais, le casque sarnien, léger m’offrait un  champ de vision des plus correctes tandis que je dévalais la pente au triple galop  avec les autres cavaliers. Dans moins d’une heure, Harrenya se porterait maîtresse du champ de bataille. Nous venions d'entrer dans la mêlée, ce fut le choc, traversant les rangs adverses de droite à gauche nous coupions l’arrière garde ennemie. D’un revers de ma lame je déviais un coup qui m’étais destiné, le plastron sarnien étant parfaitement équilibré mais il laissait toutefois les bras dénudés.

Alors que je me battais aussi férocement que mon père m’avait appris , un Dothraki vint s’attaquer à monture, enfonçant son arme dans le ventre de cette dernière. Le cri que poussa la bête était perturbant le hennissement de l’animal, perturbait tandis que je sentais le cheval vacillier. Le cavalier qui s’était porté le responsable de ce coup souriait. Ma monture allait s’affaler sur le sol, sans plus attendre, je me jetais à terre afin d’éviter d’être écrasé par le poids de l’animal, la réception au sol fut douloureuse.  
Agrippé par le bras, un sarnien m’aida à  relever avant de me pousser pour me mettre à l’abri derrière les lanciers, entre cette formation et être a pied  au cœur du flot de cavalier , il était clair que j’étais plus en sécurité derrière notre ligne. La main serrée sur ma lame, je me battais au côté de nos hommes donnant ainsi des coups d'épées  afin de gêner les Dothraki s’affairant à creuser une brèche sur ce mur de fortune.

Aldo se tenait là, sur son cheval , fier, de sa lame il venait de tuer un de nos hommes. Il ne m’avait pas vu venir tandis que je m’élançais à grande enjambée, la pique se figea juste sous le menton de sa monture, enfonçant la lance de toutes mes forces, je pouvais la sentir se creuser un sillon dans l’animal. Sous le coup de la surprise, il se cabra, d’un pas de côté, je me retrouvais hors d’atteinte de ses sabots, un coup aurait pu avoir des conséquences dramatiques. Aldo tenta de m’assallir du revers de sa lame, la protection d’épaule devia son coup mais la pointe de l’arkash m'écorcha
Dans un râle de douleur, j’agrippais mon adversaire par le bras, de ma main libre, j’assenais un coup dans les côtes dans le but de le faire tomber de cheval. Aldo chuta lourdement, dégainant ma lame, j’allais l’achever. Dans un cri des plus  exaltants, il avait pu parer cette attaque.

Le combat fut long, jouant de sa force, il m’assaillit de toutes parts. Tandis que l’acier tintait, il s’agissait de deux mondes qui s’affrontaient, la barbarie contre la civilisation.  Son arakh avait quelque peu goûté à mon sang, sévèrement entaillée le long du bras gauche ainsi qu’une balafre au niveau des lombaires mes mouvements devenait de plus en plus douloureux. Alors que le Khal semblait frapper de nouveaux sur ma droite, je plongeais sous sa lame dans un râle de douleur , la déviant légèrement d’un revers, son arme ainsi détournée je m’élançais alors , frappant d’estoc, vive et agile il n’eut pas le temps de voir venir, ma lame lui perfora le thorax, creusant ainsi son sillon. Non sans mal et sans séquelles, je venais de terrasser mon ennemi , faisant ainsi reculer les Dothraki , privé de leur chef , la déroute s’imposer d’elle-même. La victoire était totale.


Chapitre 8 : Famille et trahison



Connue comme le véritable fléau du Khal j’avais atteint  le prestige que j’avais besoin pour mener ma tâche au côté des sarniens. Nommée à un poste militaire de l’armée royale, je pouvais à présent porter davantage mon soutien à la reine. Ma famille et moi entretenions un échange épistolaire Le dixième, mois de l’an -113 des nouvelles étaient alarmantes concernant l’autre partie du royaume. Le frère d’Harreyna, Eldanor avait lancé un ultimatum à sa demi-sœur. Voulant les pleins pouvoirs et régner seul, il voulait contraindre sa sœur à l’abdication. Contre la volonté de son défunt père, il prit rapidement les armes à l’encontre de son sang.

Début de l’an -112, alors que la reine ne savait pas comment gérer la situation, ses agents l’avaient avertie que l’armée menée par le traître marchait droit vers la capitale. Appuyé, par deux cités qui lui étaient alliées, son armée semblait composée de riche mercenaire. Eldanor avait composé en secret une immense troupe. Plus de douze mille hommes, mercenaires et partisans de ses idéaux semblaient s’être rallié sous sa bannière. Eldanor devait se montrer digne des grands chefs s’il espérait pouvoir évincer sa sœur. Pour s’imposer, il savait qu’il devait frapper les esprits, le meilleur moyen, prendre la capitale. La ville comptait bien lui opposer farouche résistance.  Sarnath était le bastion du royaume, un bastion doté de murailles colossales.  Face à elle, douze mille hommes, dont trois mille Epides, soldats d’elites, mais Eldanor savait parfaitement que sans stratégie efficace son armée se briserait sur les murailles. Il ordonne alors la création d’immenses mangonneaux, capable de détruire n’importe quel mur, le plus grand mesure dix mètres de hauts, requiert cent- vingt servants et peut envoyer des boulets de plus de deux-cents kilos…un véritable preneur de ville.

En face , la reine Harreyna fait placer la ville en état de siège, demande le renforcement des murailles, contrôle l’accès à l’eau et surtout fait fondre une bonne partie de l’argenterie des notables pour payer plus de troupes. Elle savait qu’une vague de guerriers se dirigeait vers elle et elle n’avait que quelques milliers d’hommes à leur opposer, la population est mise à contribution. La bataille se jouera à un contre cinq, appelait  les cités libres d’Essos à l’aide, Quohor et Myr  sont sollicitées pour défendre la ville mais les deux cités ont un lourd dilemme, trouvant des partis convenables dans les deux camps, elles veulent aider  un sans provoquer le courroux de l’autre.  Qohor envoi toute de même quelque fourniture militaire, mais aucune troupe, seule la colonie marchande  de Quohor à l’interrieur de Sarnath décidera de se battre, avait-elle réellement le choix ? La ville voisine d'Essaria restera neutre est spectatrice. Sarnath semble seule et abandonnée de tous. Arrive alors un jeune notable de Qohor , Noriros Dynerion, charismatique et au fort sens de commandement , il est à la tête de Quatre cents mercenaires. Une arrivée inopinée qui redonnait espoir aux habitants.

Trois milles sept-cent hommes, une foi inébranlable et une muraille millénaire contre  Douze mille hommes et des engins gigantesque…La reine , en armure était déterminée plus que jamais.

Malgré les assauts incessants, la défense tenait fermement. Dans le camp du félon , Eldanor était de plus en difficulté, il devait à tout prix percer. Il décida alors de jeter toutes ses forces dans un assaut général qu'il planifiait après des mois de tentatives infructueuses. Après six longs mois de siège, la nouvelle d’une armée envoyée par Braavos était une réelle aubaine. Jour de  Méris de l’an -112, septième mois, quatre heures du matin, moment du verdict. Sur la ligne de front, les cris de guerre se levaient dans l’obscurité, les défenseurs font sonner les cloches, tout le monde se prépare pour l’ultime assaut. Sur la muraille Nord, le regard se perdant sur les torches des assaillants, je me tenais là. Parée et amurée , exténuée par tous ces combats, nous dormions peu. Par vagues, l’armée du frère renégat se jeta sur los murailles.

- Echelles !!!

Ils avaient rehaussé les échelles que nous avions fait choir quelques jours plus tôt. La mêlée était violente. Les épées perçaient les armures, les masses fracassaient  boucliers et crânes. Sur mon ordre, les archers criblaient de flèches les hommes se lançant à l’ascension des murailles. Des jarres de sables chauds, de la poix, tout  ce qui pouvait être jeté étaient utilisés et ce depuis de longs mois déjà. Alors qu’une vague d’homme s’apprêtait à quitter l’échelle en mettant pied à terre, dix de nos soldats leur barraient la route , tuant ceux qui étaient en tête puis ils vidèrent sans ménagement la naphte encore chaude  contenue  dans une jarre, les assaillants les moins chanceux lâchaient prises, ceux qui tombèrent se fracassèrent le crane  au sol , aux pieds de leurs comparses.

Un bruit sourd avait retenti depuis la muraille Est, un énorme projectile venait de faire tomber une portion de la muraille. Sapée tout juste récemment, cette partie des fortifications était la plus faible, cela relevait d’un miracle si elle pouvait tenir un assaut de plus. Des centaines de guerriers s’engouffraient dans le trou béant. J’entendais la reine me hurler depuis sa position, de nous replier dans le bastion. Je pris mes hommes, désertant ainsi la muraille pour rejoindre la deuxième ceinture de fortifications, ultime rempart. J’ignorais combien d’hommes nous avions tué ce soir sur les remparts, mais sans doute trop pour être  comptés.

Nous avions regagné le bastion à toute hâte, le siège ne s’avérait pas perdu pour autant. La guerre fratricide prendrait fin de la même maniére dont elle avait commencé , dans le sang. La résistance sur la ceinture de muraille qui  défendait le bastion etdonc le palais, était acharné. J’avais rejoint la reine qui, pour la première fois, me paraissait fébrile, elle avait dit quelques mots, mais l’intonation de sa voix divergeait avec tout ce que j’avais pu connaître d’elle jusqu’à lors. À l’aube, par Delà le fracas du bélier à notre porte, retenti le son terrifiant d’une trompe de guerre, l’armée de secours venait d’arriver. Par une charge conjointe avec nos alliées et une sortie, éclaire de la reine par la barbacane, son frère fut repoussé. Le plan était simple , avec quelques cavaliers , sortir par une poterne pour détourner l’attention de l’adversaire et laissé l’autre armée charger.  Je faisais partie de ce plan , galopant hors de la ville, en me retournant je pouvais les affres de ce long mois de siège.

La débâcle du frère fut totale, si la ville fut épargnée la guerre ne s’acheva pas pour autant, si le siège se Sarnath fut levée le septième mois de l’an -112 le second acte de cette guerre fratricide se jouait sur la traque du responsable. Pendant trois mois, trois longs mois, les armées des deux camps jouaient au chat et à la souris, puis l’affrontement sur les plaines  proches de la Mer Argentée fut inévitable. Edanor , avec une armée fortement réduit en nombre de par ses nombreuses pertes dû au siège et de nombreuses désertions devant sa baisse de popularité suite à son échectenait tête malgré tout. L’armée des loyalistes de la reine ,   motivée et ragaillardie par la soif de justice vaincue. Le frère renégat fut écrasé et traduit devant la justice, la peine capitale fut prononcé, faute de choix.




Chapitre 9 : Un funeste destin


Durant le siège je n’avais pas pu recevoir de missives de Dorne, les messagers ont pu néanmoins me les transmettre dès la fin des hostilités. Sur une lettre, j’avais pu apprendre  une décision de Sélènia en rapport au rhyonars, sur l’autre la  chute du fief des Salrivage par des fers nés , la  guerre semblait partout. Plus alarmant encore, la dernière missive en date reçue m’avait narré la scission de Lord Poulet. La force des éléments semblait avoir eu raison de la flotte Lannister  venu attaquée Lancehélion. Quant à Salrivage, j’ignorais encore le sort qu’incombait à ce domaine.

Le Royaume sarnien ne retrouvera jamais sa splendeur d’antan. Les autres menaces persistaient. Le tout nouveau Khalassar de Mengo , un Khal ayant réussi à unifier son peuple semblait représenter un risque. Vigoureux, conquérant et porté par leur foi, personne ne semblait en mesure de les arrêter. Longtemps refoulés près de Vaes Dothrak, L’âge d’or des Dothraki était arrivé. Mengo avait une vision particulière, annihiler les sarniens pour s’étendre sur les anciennes terres du royaume.

Tenant le conseil de guerre le plus crucial de son royaume Harreyana écoutait toutes les options que ses sujets lui proposaient. Mengo frapperait par le Sud de la Mer d’Argent. Cette partie du royaume, dirigé par le fils benificiait déjà d’hommes en faction. Mais le Nord était tout aussi bien menacé. Deux armées sont levées, une dirigée par le jeune fils appuyé par des généraux l’autre par la reine.
L’armée royale, fort de ses vingt mille hommes était bien équipé, vétérans des derniers conflits en dates, ils allaient se battre au nom de leur reine, en face, les Dothraki étaient innombrables. Les deux armées se faisaient face, les barbares, retranchés dans un camp, fortune  avaient pressenti notre arrivée. Le jeune prince mit ses troupes en ordre de bataille. Sous un soleil de plomb. Nos deux camps s’observaient depuis des heures, alors qu’il aurait dû attaquer dès le début et en finir, le prince  commit une erreur , en effet  Zelian hésita. Dans de pareilles situations, la moindre hésitation pouvait se montrer fatale, Néophyte dans l’art de la guerre, il semblait ignorer une chose cruciale, laisser son armée en plein soleil, sans eaux et le ventre vide, tiraillant ainsi ses hommes, c’est quelque chose que l’on s’abstient de faire. Les sarniens , harassés de leur marche,  avaient soif…et subissaient les provocations des dothraki depuis le début de la matinée. Naturellement, la discipline se relâcha dans nos rangs, excédée par l’attente la cavalerie légère sarnienne, sans en avoir reçu un quelconque ordre,  lança l’attaque chargeant furieusement l’ennemi donnant ainsi un mauvais signal aux troupes. Le prince Zelian , dans un moment crucial venait de perdre le contrôle de son armée. Présente et a la tête de la cavalerie lourde , j’avais beau protester , hurler à nos hommes pour leur demander de se rallier , en vain !    
                           
Les Dothraki , dans des hurlements de fureur et de rage se ruèrent à l’assaut. Vétéran de maint combat les sarniens assumèrent le choc. Les épées s’entrechoquaient l’acier hurlait, les boucliers sévèrement amochés par la violence de la scène qui se déroulait sous mes yeux. Les sarniens , péniblement, avançaient pas aprés pas. Nos milles cavaliers lourds attendaient mes ordres tandis que j’observais le combat.

Tout à coup , trois mille cavaliers Dothraki surgirent alors par surprise sur les hauteurs du champ de bataille, nous ne les avions pas vu venir. Ce qui déferla sur nos lignes était semblable à un véritable ras de marais, la cavalerie, en dévalant la pente attaquait notre flanc non protégé. En temps normal, on peut aisément vaincre ce type d’attaque, à l’aide de pique, de mur de bouclier, on pouvait briser la charge. Encore fallait, il y faisait face, nos hommes se battaient déjà aux corps, à corps. Contre toute attente, les défenseurs du royaume serrèrent les rangs et tenaient malgré les pertes. La charge fut brisée, cependant les cavaliers ennemis se regroupaient déjà. Les sarniens endurèrent une seconde charge, suivit d’une troisième,  qui traversa nos lignes de part en part, le flanc gauche sarnien ne tarda pas à s’effondrer. Lançant l’assaut de la cavalerie lourde, mon plan était simple, intercepter le flot de cavaliers ennemis. Les cataphractaires chargèrent les Dothraki , d’un mouvement circulaire du doigt , je fis signe à mes hommes d’ouvrir   la formation en arc de cercle , la tactique visait  à englober le plus d’adversaire pour les annihiler ensuite.  
La bataille faisait rage,  entrant dans la mêlée, vigilante, j’essayais de donner du temps à nos fantassins pour se sortir de ce pétrin, mais les Dothraki étaient agiles, leur chevaux plus légers leur permettaient de meilleure manœuvre. En fin de Journée, leurs lances brisées, leurs boucliers déformés par les coups, les rangs sarniens s’effondrent. Le massacre est total.  
Blessée, sans monture, alors que nos hommes se faisaient massacrer, je m’évertuais à tenir tête.  Soudain, le coup sur la tempe me fit voir noir puis... le néant.  Si Zelian avait été meilleur meneur d’hommes que cela, la victoire aurait pu être possible. Le royaume en serait certainement ressorti renforcé et son image d’invincibilité serait restée indemne.




Chapitre 10 : La fin de toute chose

Seule la nuit mettra fin au massacre, les deux tiers de l’élite des armées sarniennes resteront sur le champ de bataille, les armures se remplaceront plus facilement que les vétérans, la puissance sarnienne s’effondra avec son armée. Le prince Zelian lui-même disparaitra dans la nuit, la légende voulait qu’il ait été personnellement décollé par le grand Khal. Les sarniens se dirent qu’ils avaient déjà connu pire et qu’ils y avaient survécu , une manière de minimiser leur perte, mais cette fois , les sarniens se trouvaient avec un peuple entier sur leur terre ! Ne voulant nullement risquer une seconde fatalité, la reine Harreyna fit demi-tour avec son armée arrivée trop tard et repartit protéger la capitale. Son fils mort, elle dut choisir un remplaçant à la tête des terres de l’Est. Nouvellement arrivé au pouvoir, il incombera au nouveau gouverneur de devoir négocier avec les Dothraki, on essaya tout pour les éloigner, promesse de terres, de titres, de royaumes, de femmes... et de tractations en tractatons  en tractations , les  Dothraki se déplacèrent de l’Est en Ouest, ce qui les mena droit sur Sarnath.

Le sac de la capitale par les Dothrakis le cinquième mois de l’an -111 n’était pas la seule cause de lente chute du royaume mais il s’agissait d’un signe fort pour ses prédateurs , le royaume Sarnien n’était plus invincible. Attaqué de toutes parts, rongée par les  dissensions internes, le royaume finira par perdre  ses possessions les unes après les autres. La fin du Royaume marquera le début d’une nouvelle ère de notre histoire, Le siècle de Sang.
J’avais survécu à cette tragédie.  Harreyna avait le choix, partir ou rester, se battre jusqu’au bout. Son choix fut vite fait. Cette dernière voulait me voir rentrer à Westeros , elle savait le royaume perdu, elle le pressentait.  “Ton devoir parmi nous s’achève… Quatre années que tu as partagées à nos côtés…Il est temps de rentrer“ Au fond elle avait raison, je restais dorienne même  après tout le sang versé aux noms des Sarniens. Un peuple formidable, nullement éloigné du mien à bien des égards. La reine quand a elle n'avait pas dit son dernier mot , si le royaume était déjà bien rogné , son espoir perdurait.
Nous nous tenions là,  tout le cortège royal, la ville de Quohor  qui se dressait à l’horizon, Harreyna  m’avait accompagné sur une partie du chemin. Le moment tant redouté des adieux était enfin venu, vêtue de ma tenue de voyage,   j’étais là, sentant le poids des larmes qui s’accumulaient déjà. Harreyna , dans sa tunique cérémonielle m’observait puis elle lança cette phrase que je n’étais pas prête d’oublier.

- Adieu brave dornienne… Ton œuvre ici est achevée…C’est ici au pied  du grand arbre de Quohor que prend fin notre histoire… Je ne te dirais pas de ne pas pleurer… Car toutes les larmes ne sont pas un mal.

La vue entièrement brouillée, le cœur qui battait plus vite, je pouvais à peine croire cette scène. Harreyna , cette reine aussi digne que forte allait me manquer. Je sentais sa main serrer la mienne, de l’autre, elle sécha mes larmes du bout du pouce. Un homme lui tendit un codex assez épais qu’elle s’empressa de me passer ensuite.

- Les dernières pages sont pour toi Annarys…

Il s’agissait du livre sur l’Histoire sarnienne qu’elle avait fait commander, me charger  de la rédaction de leur fin. J'y voyais était là encore un énième gage de confiance. Prenant le livre, caressant l’armoirie royale greffée dessus je posais de nouveau mon regard sur la dame couronnée devant moi.

- Nous reverons-nous un jour Harreyna ?

Une voix fébrile, enrouée par le chagrin  alors que je l’enlaçais très amicalement , qu’importe s’il s’agissait d’une tête couronnée, au diable le protocole , enfonçant ma tête dans le creux de son cou. Je ne sentais pas son étreinte : la haute reine devait partager le même sentiment.

- Qui sait Annarys ?  Rien n’est écrit ! Veilles bien sur ma fille… Je t’en prie…Prend bien soin de vous deux.

Mon regard se porta sur Nessa, probablement l’héritage le plus précieux qu’Harreyna allait laisser, sentant le royaume condamné, elle m’avait chargé d’amener sa fille en lieu sûr, pour  ne pas dire chez moi. La fille de vingt ans semblait elle aussi dans tout ses états. D’abord le deuil de son frère et ensuite des adieux aussi déchirant ? Pauvre petite…

- Comme si n’était pauvre fille… Je te le promets…Ne t’en fais pas !

Peut-être qu’un revirement de situation permettrait au royaume de se tirer de cette impasse, mais je n’y croyais guère, les Dothrakis avaient causé bien trop de mal pour qu’il puisse se relever sans soucis.
Je me mis en selle, la princesse sous ma protection fit de même. Notre petite escorte nous suivait,  en me retournant, je pus voir Harreyna  qui nous regardait partir. Je voulais lui proposer de nous rejoindre à Dorne ,  elle aurait pu être une invité prestiges, mais sa place était avec son peuple et ceux malgré les moments difficiles qu’il traversait.

J’analysais Nessa, bien évidemment elle était marquée par tout ça, cependant elle semblait intriguée par les nouvelles choses qu’elle découvrait. Dorne allait être sa nouvelle maison, les Jordayne avaient bien une place en plus pour elle. Elle me fit part de sons empressement d’y arriver.

- Tu as raison…. Dis-moi, tu t’y connais en histoire Westerosienne ?

J’allais rentrer chez moi, après quatre années d’absence. Des choses auraient certainement changé, quelque part, il me tardait de m’enquérir de tout ce qui s’était passé. Nessa quant à elle, allait avoir une nouvelle culture à adopter.


Chapitre 10 :  Dorne et l’avenir incertain

Pour rentrer nous avions fait un long voyage, par la terre jusqu’à  Tyrosh nous nous nous étions arrêté vers une ancienne ruine Rhyonars où j’avais pris soin de dissimuler une partie de nos artefacts trouvés plus tôt. Au moins, nous n’allions pas rentrer les mains vides et notre expédition n’allait pas être un échec complet. Nous avancions à rythme régulier. Très vite au dixième mois de l’an -111 les murailles de Tyrosh, majestueuses, se reflétaient sur nos rétines. J’avais comme idée de trouver un navire pouvant rallier Lancehélion et peut être même retrouvé ce notable tyroshi que j’avais pu croiser quelque temps plus tôt. Bael était bien présent et nous avions pu être enregistrés sur un départ.
Les retrouvailles furent à la hauteur de mes attentes, du mois au début. L’absence de ma jeune sœur m’inquiétait, ce fut ma mère qui m’apprit la situation des Jordayne.  

Notre oncle avait décidé de faire valoir ses droits sur notre Maison, voulant prendre le contrôle, la branche secondaire  Jordayne à pourtant toujours compté à nos yeux , mais le vice d’un homme, l’ambition et le climat instable de la guerre civile dornienne  offrait à mon oncle  un terreau parfait pour sa vison  pour notre Maison. Il était à l’origine de la disparition de la petite dernière des Jordayne, l’ayant enlevée pour faire pression sur mon père, la petite vivait recluse.
Je ne pouvais laisser passer ça, mon oncle avait une centaine d’hommes  a sa botte, avec mon père, nous étions parties à sa rencontre. Un contingent de cinq-cents hommes était derrière nous.

Le moment de la rencontre avait sonné, afin d’épargner la vie de nos hommes et des loyaux de mon oncle, ce dernier nous proposa un duel, le vainqueur gagnerait la maison. Si mon père s’était d’abord porté volontaire , ce fut moi qui fut le champion de la famille
Mon oncle, sexagénaire était certes un combattant, mais la vieillesse n’arrangeait rien, fort de quatre années d’expérience en temps de guerre, agile et vive je pris l’avantage. Désarmant ainsi mon oncle, ce dernier fut prisonnier, le temps de savoir ce que nous pourrions bien faire de lui.

Un jour, toute cette misère prendra fin. Une personne saura gagner la guerre qui achèvera la guerre. Qu’il soit d’un camp ou d'un autre...Les armures rouilleront, devenues inutiles...l'herbe finira par repousser et il ne restera rien de toute cette folie. La terre guérira...Comme tout au bout du compte. Nous serons morts depuis longtemps, mais nullement oublié. L’histoire ne se rappellera peut-être qu'un sur mille d’entre nous...Mais l'avenir est rempli d'aventure relatant qui nous avions été et ce que nous avions fait... Comment nous avions vécu, rit et combattu et péri. Quand tout cela sera enfin finit ...Et que la guerre tuant la guerre sera gagné...on se souviendra de nous...mais jusqu’ a ce jour nous tiendrons...Nous regarderons la mort en face...Luttant pour un monde meilleur."





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Khaelys Timbal

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MessageSujet: Re: Annarys...The Hope of Dorne Annarys...The Hope of Dorne EmptyLun 25 Oct - 18:52

Bienvenu à toi N'hésite pas si tu as une question le staff est là !
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Meria Sangard

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MessageSujet: Re: Annarys...The Hope of Dorne Annarys...The Hope of Dorne EmptyLun 25 Oct - 21:19

Re-bienvenue chère madame ! sunny
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Annarys Jordayne

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MessageSujet: Re: Annarys...The Hope of Dorne Annarys...The Hope of Dorne EmptyLun 25 Oct - 23:39

Hello merci à vous ^^

@Khaelys C'est moi Allyria ^^
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MessageSujet: Re: Annarys...The Hope of Dorne Annarys...The Hope of Dorne EmptyMar 26 Oct - 2:48

Re-bienvenue avec ce personnage dont on entend parler depuis un moment!
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MessageSujet: Re: Annarys...The Hope of Dorne Annarys...The Hope of Dorne EmptyMar 26 Oct - 23:27

Rebienvenue par ici.
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MessageSujet: Re: Annarys...The Hope of Dorne Annarys...The Hope of Dorne EmptyDim 31 Oct - 1:56

Rebienvenue Smile
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MessageSujet: Re: Annarys...The Hope of Dorne Annarys...The Hope of Dorne EmptyDim 31 Oct - 12:48

Bienvenue avec ce nouveau personnage
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MessageSujet: Re: Annarys...The Hope of Dorne Annarys...The Hope of Dorne EmptyMer 3 Nov - 15:38

Ils nous envahissent les dorniens encore une qui va finir au bout d'une pic à Erris
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MessageSujet: Re: Annarys...The Hope of Dorne Annarys...The Hope of Dorne EmptyDim 5 Déc - 15:59

Les dorniennes sont des magnifiques femmes.
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MessageSujet: Re: Annarys...The Hope of Dorne Annarys...The Hope of Dorne EmptyLun 13 Déc - 20:51

Se serait bien d'avancer cette fiche dites moi !
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MessageSujet: Re: Annarys...The Hope of Dorne Annarys...The Hope of Dorne EmptyVen 17 Déc - 12:25

Les dorniens sont à l'honneur par ici
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MessageSujet: Re: Annarys...The Hope of Dorne Annarys...The Hope of Dorne EmptyVen 17 Déc - 23:04

Oh, bienvenue, jolie Dornienne What a Face
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MessageSujet: Re: Annarys...The Hope of Dorne Annarys...The Hope of Dorne EmptyDim 19 Déc - 18:09

Il nous faut un lien épris
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MessageSujet: Re: Annarys...The Hope of Dorne Annarys...The Hope of Dorne EmptyMer 22 Déc - 5:23

Avec plaisir Symon
Ps : c'est Allyria ^^
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MessageSujet: Re: Annarys...The Hope of Dorne Annarys...The Hope of Dorne EmptyMer 2 Mar - 17:41




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