Le Fléau de Valyria a tout détruit sur son passage. Pourtant au delà du Détroit les sept royaumes de Westeros sont toujours bel et bien présent.
 
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Le commencement d'une légende. (Urragon Bonfrère)

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MessageSujet: Le commencement d'une légende. (Urragon Bonfrère) Le commencement d'une légende. (Urragon  Bonfrère) EmptyDim 16 Oct - 1:53

Le commencement d'une légende. (Urragon  Bonfrère) Tumblr_poo6onkbvI1txzazho5_r1_500

Bonfrère Urragon


« Force, honneur et respect sont maîtres mots... le reste n'est que poussière »



Généalogie :Sigyn Bonfrère (née Bonfrère d'Orkemont), épouse décédée ~ Orkon Bonfrère premier fils âgé de 16 ans ~ Iselda Bonfrère première fille  âgée de 14 ans
Le commencement d'une légende. (Urragon  Bonfrère) Tumblr_po2bqzphaF1txzazho2_400
Nom Prénom : Urragon Bonfrère
Feat. : Magnus Bruun
Surnom : L'orque noire



Personnage


Royaume : Iles de fer
Lieu de naissance : Cormartel, le sixième mois de l'an -152
Qualités : courageux ~ ingénieux ~ réfléchi ~ Puissant
Défauts : aimant avec ses enfants ~ obtus ~ râleur invétéré ~ Terrifiant
Maison : Bonfrère
Allégeance : Greyjoy
Statut matrimonial :veuf


Anecdotes



-Une virée des plus épiques : A ce que l’on raconte, alors qu’il était encore assez jeune, Urragon aurait profité de l’absence de son père pour grimper sur le dos d’une des Orques Noires dont il est si proche afin de se laisser promener sur son large dos. Ainsi, tous les membres présent de l’équipage de son père seraient passé à quelques doigts d’une foutue syncope ! Par chance, l’enfant aura accepté d’entendre raison avant que leurs cheveux ne soient plus que de l’histoire ancienne. Depuis… l’on alloue toujours un matelot à sa surveillance, afin d’éviter qu’il n’aille faire trop de folies. Au grand Dam du Lord qui est, il semblerait, doté d’un « sens de l’humour » très prononcé, bien que particulier.

-Alors ça, ça t’en bouche un coin, hein ? : Une histoire est assez connue, chez les marins au service des Bonfrère et il ne serait pas surprenant qu’elle ai commencé à s’effriter au-delà de leur île… en effet, le seigneur des lieux aurait, fut un temps, possédé une rancune si tenace envers l’un de ses marins, qu’il à attendu pendant presque dix ans de pouvoir lui monter une « blague » capable de l’humilier suffisamment pour que sa « dette » soit payée.

-Chef oui chef ! :
Urragon est un Lord respecté. A tel point qu’il lui suffirait de demander à l’un de ses gars de se trancher une main pour qu’il soit foutu de l’accepter. De fait, il s’est toujours montré juste, envers ses hommes. Et à toujours fait en sorte qu’ils ne manquent de rien. Et ce malgré la dureté de sa façon de procéder, et la rigueur qu’il leur impose. Ou peut être partiellement grâce à ces points ? Après tout, à hommes durs, dur labeur.

-Donnez lui son arme ! : Urragon est un homme… fort. Et comme tout être d’une force réelle, il respecte et aime la force. Il sera toujours le premier à bondir sur le navire adversaire, ou sur les côtes ennemies. Il sera toujours le premier à accepter un bon défi, et à aimer faire couler le sang à la loyale. Oui, il est de ceux qui sont assez fort pour pouvoir vivre leur vie pleinement. Et si son moral est imparfait, comme tout homme, il n’en demeure pas moins un homme aussi craint que respecté parmi les siens.

-Vous avez vu un navire, vous ? : Toutes bataille n’est jamais gagnée à l’avance et oui, il est  arrivé que le Morse Sanglant rentre amoché d’un de ses voyages. Une de ces journées à marqué le début d’une histoire connue de nombreux guerriers des îles de fer ! Un navire marchand, accompagné d’un navire d’escorte affrété pour le combat aurait croisé le Morse sanglant, un jour. Suite à une bataille qui fut déjà foutrement acharnée. Bien sûr, les adversaires ont vu à cet état la faiblesse d’un ennemi qu’il serait bon à abattre et le navire guerrier à tenté de prendre d’assaut celui d’Urragon. Quelle ne furent pas leur surprise en voyant l’intéressé sauter sur leur pont le premier, pris d’une folie meurtrière qui aura forcé les guerriers à reculer, avant de déposer les armes ? Peu sont ceux à avoir vu Urragon combattre sans le présenter comme une véritable force de la nature.

-Navire... Oh ! Beau navire…: Certains navires marchands sont immenses et bien gardés ce qui les rends particulièrement compliqués à piller. La Belle Canaille fut l’un d’eux. Un navire magnifique, qu’Urragon s’était mis en tête de piller avec la seule présence de son Morse Sanglant. Il à donc mis en place une stratégie visant à se servir d’une matinée brumeuse et d’une avancée silencieuse pour opérer d’une attaque furtive. Celle-ci fut une réussite improbable, mais indéniable. Et ce n’est pas la seule histoire que vous ayez pu entendre relatant de son ingéniosité. L’homme sait faire preuve de stratégie, malgré ses apparences brutales et son plaisir sanglant.

-Force… et honneur : Urragon est un homme franc et droit dans ses pompes. Si son code d’honneur possède des alinéas qui peuvent changer énormément comparativement à celui de nombre de ses adversaires… il n’en reste pas moins présent. C’est pour ces raisons qu’il favorisera toujours un combat frontal, bien que stratégique. S’il le peut, en tout cas. Tous l’ont vu récemment démontrer sa franchise en s’opposant ouvertement à Chenu. Et beaucoup ne pourront nier son implication plus que dévouée à sa patrie.

-Qui à dit qu’il n’avait pas de cœur ? : Si Urragon est un homme rude, dur et sévère, tant dans sa façon de gérer les siens que de traiter ses enfants, il n’en demeure pas moins un homme doux et attentionné auprès d’eux. Qui ne l’a pas vu venir serrer le poignet de ses hommes à la façon d’un guerrier, en les nommant par leurs prénoms et en les interrogeant sur leur famille ? Qui, dans son équipage, ne l’a jamais vu prendre l’un de ses enfants dans ses bras en voyant son visage se changer du tout au tout, abandonnant ses airs sévères pour ne plus qu’afficher l’amour sincère et profond qu’il leur voue ? Qui ne l’a pas vu se présenter, sa mère au bras, simplement pour l’accompagner acheter du poisson ?

-« Ces orques noirs ne sont qu’une putain de légende ! » : Combien de capitaines ont-ils osés prononcer ces mots, en voyant le Morse Sanglant se présenter à portée de vue ? C’est une bonne question. La plupart ont fini par le fond… Aidés par les dits Orques qui semblent avoir un talent particulier pour briser des coques de bois. L’avantage, avec ce genre de méthodes expéditives.. C’est qu’elles laissent peu de témoins.

-Une femme unique et merveilleuse : Sigyn fut pour Urragon ce que le soleil est aux plantes. Ce que la viande est à l’homme et ce que la bière est au foie. Nul n’a jamais tant vu pleurer cet homme qu’à la mort de celle qu’il à épousé et nombreux sont ceux qui l’ont vu jurer de ne plus jamais prendre femme car à ses yeux, elle était la seule. L’on raconte que dans la demeure familiale, certains auraient entendu sa mère et lui se disputer. Chose rare, au vu du respect profond qu’il lui voue. Têtu et buté, il se retire rarement une idée de l’esprit et dans le cas présent, celle-ci semble particulièrement ancrée.

-Toute arme est bonne pour justifier la victoire : Son honneur à été présenté comme particulier, et c'est vrai. Il n'en reste pas moins un homme brutal et capable des pires atrocités pour justifier la victoire des siens. Il est issu d'un peuple dur, et oui, il doit sans doutes représenter cette dureté dans une grande profondeur. Il est ce genre d'homme à se montrer capable de tortures, de mutilations et bien d'autres traitements tout aussi difficiles à vivre. Si un jour il se présente à vos portes en vous offrant une chance de vous en sortir, sans quoi il mutilera les hommes, violera les femmes et massacrera les enfants... Vous pourrez le croire sur parole. Il serait même, probablement, capable d'offrir chaque sentence par sa propre main. Qu'il y prenne plaisir ou non. Il n'a rien d'un fou ou d'un dément. Il connait simplement la valeur de la terreur sur un champ de bataille et ce genre de connaissances en font un stratège redoutable, dont les réflexions ne sont pas à prendre à la légère. D'ailleurs, pour avoir déjà imposé ce genre de choses lors de pillages, certains ont sans doutes déjà eu l'occasion d'en raconter les faits. Ce genre d'histoires ne lui sont sans doutes en rien inconnues.
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Attributs


Âge : 42: 3 points
Milieu social : Rude : 3points
Rang : ( supérieur )


Histoire


Quelque part, dans une taverne miteuse du bord de mer, un équipage et plusieurs badauds ont fini par se rassembler autour d’un homme, un vieillard bien trop éméché qui titubait maladroitement, sans doutes bien trop plein d’un mauvais alcool pour parvenir à faire attention à ses propres mots. Mais qui peut blâmer un homme de vider son esprit sous le coup de l’alcool ? Surtout quand celui daigne parler de leur seigneur…

« J’étais là, quand il est né... Quelque part au milieu d’l’an -152… C’était une scène comme on en voit rarement. Il à d’abord beuglé très fort, comme on peut l’attendre de n’importe quel marmot... Puis il s’est calmé, d’un coup. Ses yeux ont fini par se poser sur la mer et le silence lui est venu. Pire… il à souri ! Je ne suis pas du genre à m’effaroucher facilement, vous savez, moi j’suis un fier et fort gars d’nos îles ouais… Mais j’ai toujours su qu’il deviendrait un homme. Un vrai. Ce genre de gars comme on en voit qu’un tous les cent ans. Voir plus. Il transpirait une certaine… vaillance. Comme s’il accueillait cette vie avec le panache du futur chef qu’il était destiné à d’venir. Dès lors, nous ne l’avons que très rarement vu pleurer. Mais je m’égares, je reviendrais peut être sur ce point plus tard… »

––––––––––––––––

Dehors, au large… la nuit se présente doucement. La fête bat son plein dans la taverne, suite à une quelconque victoire, et tout le village semble s’être laissé contaminer par la bonne humeur générale. Peu importe d’ou on vient, la célébration est un message universel. Surtout quand on ramène de l’or en bonne quantité. Finalement… j’ai donc fini par grimper sur une barque avant de prendre un peu le large, observant ces côtes qui m’ont vu grandir. Ah… Ce que j’en possède, des souvenirs de ce temps. J’ai toujours été grand, et assez féroce. C’est sur ces mêmes côtes que je jouais, enfant, à lancer des rochers afin de gagner en force. Désireux de faire mes preuves à mon père pour pouvoir embarquer avec lui. J’ai toujours voué une certaine fascination pour cette immense étendue d’eau et encore aujourd’hui, quand je me tiens au milieu d’elle… je me sens libre. Il n’y à presque aucun moment qui ne soit aussi agréable que cet instant ou l’on fait face, seul, à toute cette eau. C’est comme si le dieu noyé lui même nous offrait sa bénédiction pour nos prochains pillages. Et oui, là se trouve sans doutes l’un des seuls plaisirs qui puisse surclasser celui de la navigation. Quelque chose pousse ma main, que j’avais simplement placée à la surface de l’eau et c’est dans un léger sourire que je me tourne vers mon invitée. Une orque noire se tient la, dans l’eau, contre mes doigts.

-Oui. C’est vous que j’ai toujours entendu et ressenti près de moi. Combien de fois êtes vous venu rassurer mes craintes et éteindre mes doutes ? Combien de fois m’avez vous poussé à aller jusqu’au bout des choses ? Je repensais justement à cette époque lointaine, ou je m’asseyais sur ces côtes pour vous regarder de loin, ne pouvant encore approcher de votre demeure. Quel âge avais-je, déjà, quand j’ai pris la décision de devenir assez fort pour pouvoir vous approcher, toi et les tiens ? Cinq années ? Je devais avoir l’air bien risible, à m’abîmer les mains sur de simples cailloux.

–––––––

« Douze ans, qu’il avait, quand il à participé à son premier pillage ! » Continue le vieillard, face à la foule dubitative. «Douze putains d’années, j’vous dit. Et c’était déjà un fier homme de la mer, béni par le sel et la terre. A cet âge, il était déjà aussi grand qu’un combattant adulte, et ce qu’il était déjà fort ! Alors oui, son premier mort lui à foutu un coup.. Mais qui ne fléchit pas lorsqu’il fait couler le sang pour la première fois ? J’ai vu des types prendre leur fuite, moi, face à ça. Mais pas lui. Il est resté figé jusqu’à ce qu’une lame lui ai abîmé le bide suite à quoi il à gueulé sa rage, et combattu fièrement jusqu’au bout ! »

––––

« Lord Bonfrère ». Quel nom ironique, quand on y pense, dans de telles terres. Après tout, il est ardu d’être autre chose que rude, quand l’on constate de la difficulté à y survivre par nos propres moyens. Pas étonnant que nos ancêtres aient commencé à mettre en place ces pillages. Et bien sûr, je ne critique en rien ce fait. J’aime beaucoup trop tous ces combats pour pouvoir m’en passer par simple bonhomie. Non… mais il est vrai que j’en suis assez fier, de ce nom. Devoir me montrer rude avec mes frères n’enlève pas l’affection que je peux leur porter. Au contraire, la rigueur appelle la discipline et la discipline apporte la victoire. C’est dans ces victoires, que je montre mon amour aux miens. Je n’ai jamais cessé de combattre pour eux. D’ailleurs, un sourire ne tarde en rien à étirer mes lèvres, tandis que je lance, sachant que l’orque n’est pas loin, même si elle n’engage plus le contact avec ma main offerte.

-Je me rappelles de la première fois ou nos rapports ont été plus clairs. Bien sûr, nous parlions souvent, au gré des vents, quand un combat n’était pas mené. Mon père me prenait pour un fou et pourtant… il n’a pu que constater de votre présence derrière notre boutre, à chaque fois que je foulais le pont. Cela ne pouvait pas être une coïncidence mais oui.. L’homme est souvent trop faible pour accepter ce qui se situe sous son nez. Ce n’est pas pour rien que l’on élève au rang de légende tout ce qui s’écarte de ce qui est visible tous les jours, et que certains s’amusent à chanter ce qui est simplement rare. Mah.. ! Je m’égares…


Un léger rire traverse mes lippes, alors que je porte mon godet à mes lèvres pour venir m’arroser le gosier d’une bonne lampée d’alcool. Je reprends donc

-Une flèche. Une putain de flèche. C’est à cause de ça, que je suis passé par-dessus bord, ce jour là. Et si l’un des tiens n’avait pas été là pour me repêcher et me ramener sur les côtes les plus proches… sans doutes cette simple flèche aurait-elle suffi à prendre ma vie, mettant ainsi fin à l’existence d’un homme que tout le monde présente comme un « guerrier redoutable ». Le plus drôle, c’est sans doutes de me dire que cette flèche n’était rien d’autre qu’un jet sans cible. Un tir espérant toucher une cible que j’ai pris lors d’un simple moment d’hésitation.

–––––––––––––––––

« Vous l’auriez vu ! Dix-sept ans qu’il avait. Il s’est jeter contre un de ses gars pour le dévier de la trajectoire de cette flèche, avant de la prendre droit dans l’épaule ! Mais c’pas ça, le plus incroyable… non non non… le plus incroyable, c’est quand on l’a retrouvé. Beaucoup jasaient en c’temps, au sujet des orques noires qui semblaient suivre le navire de son père, depuis qu’il avait accepté que le gamin monte dessus. Et elle était là, la bête. Échouée près du gamin qu’elle avait ramené à terre. J’vous l’dit, moi ! Ce gamin est béni du dieu noyé ! Enfin… L’incroyable… oui… C’est que c’est pas lui, qu’il à demandé à êt’ sauvé ! Ça non ! C’est sa bête, qu’il à voulu qu’on r’mette à l’eau avant de s’occuper de lui ! Et il à pas démordu ! »

––––––––––––––-

Je souris à nouveau, pris dans mes pensées au souvenir de la gueule que les gars ont tiré, lorsque je leur ai annoncé que je tuerai de mes propres mains le premier gueux qui oserait essayer de me soigner avant que l’Orque ne soit remise à la mer, sauvant ainsi sa vie comme elle avait sauvé la mienne. Si la mort est plus qu’un simple concept, alors j’imagine qu’elle à du être foutrement déçue, ce jour là !

-En parlant de déceptions… vous vous souvenez, vous, du jour ou j’ai embarqué pour la première fois en ceignant la ceinture en poil de chèvre qui me présentait comme le chef de ma maison ? Je m’en souviens comme si c’était hier car même si je dépassais déjà de quelques têtes là plupart de ceux qui embarquaient à mon bord, ils n’en étaient pas moins les premiers concernés par l’homme que j’étais devenu. Ce type un peu étrange et aux allures illuminées qui passait son temps à parler avec de simples bestiaux comme je suis en train de le faire actuellement. La mort de mon père étant arrivée assez brutalement, ils ne devaient pas s’attendre à me voir si tôt prendre la place. Enfin, ça leur pendait au nez. Il se faisait vieux. Certains m’ont accueilli à bras ouvert, comme un guerrier qui avait déjà fait ses preuves, mais j’ai du en remettre quelques-uns à leur place.

Je marque un silence, ma voix s’éteignant dans le brouhaha lointain de la fête qui bat son large, tandis que je noie mon propre estomac sous une nouvelle rasade.

––––––––––-

« Et cette femme…. Oh oui cette femme ! Sigyn Bonfrère. Elle à fait tourner de l’œil à plus d’un type, en son temps… mais qui pouvait bien avoir la main d’une dame de cet acabit, si ce n’est notre Lord ! Il est venu, il l’a vue et il l’a vaincue. Et ce à bien plus d’un titre, démontrant sa puissance et sa virilité en l’engrossant dès le premier soir ! » Conclut le vieillard sous le rire général des hommes présents face à l’anecdote paillarde, lancée comme si ce n’était qu’une vulgaire pièce.

–––––––––

-Je l’ai foutrement aimée, cette femme. Je l’ai tant aimée que je n’ai pas attendu la fin de l’année avant de l’épouser. Et elle me l’a diablement bien rendu, ça… Je peux te l’affirmer. Regarde moi ces magnifiques enfants, qu’elle m’a pondu. Et elle n’était pas douée qu’à réchauffer ma couche. Je n’ai jamais combattu plus férocement qu’en sachant qu’elle serait là à mon retour. D’ailleurs, oui. Elle m’a offert mon héritier cette même année. Orkon. C’est un bon garçon. Je pense qu’il saura se montrer digne de son héritage. Il ne me reste plus qu’à faire en sorte qu’il en reçoive un digne de mon fils et de mon sang.

Je sourit, repensant à la naissance de ce petit bout d’homme qui m’aura offert tant de bonheur. Non… qui continue à m’en offrir. Lui, et sa jeune sœur, Iselda. A cette pensée, le poids de la douleur revient se lover dans une tendresse -dont je me serais bien passée- sur mon cœur encore bien trop à vif. Oui… Elle est morte cette année là, après deux longues années de bonheur… en donnant la vie à ma fille. Et celle-ci lui ressemble tant… Mais non. Je ne peux pas la blâmer. Elle est mon sang et ma chair. Ces deux enfants sont ce pour quoi je continue de combattre.

-Comment pourrais-je les haïr ? Je me demande, cependant, si je serais capable de tenir un tel discours, si ma propre mère n’avait pas été là pour m’aider à m’en occuper. Je suis heureux que ce fut le cas et peut être est-ce ce qui l’à elle même sauvée. Après tout, son fils unique était le seul à pouvoir faire en sorte que la famille ne dépérisse pas… et ma présence n’a sans doutes jamais pu être suffisante pour les enfants. Cette femme… qui à tant perdu, car le dieu noyé m’en sois témoin, elle à du souffrir énormément de la mort de ma femme, elles s’entendaient à merveille, à pu rabattre sa peine sur mes enfants, comme j’ai rabattu la mienne dans les pillages qui ont suivi. Trois années. C’est le temps qu’il m’a fallu pour l’accepter et sortir de cette torpeur insupportable.

Me suis-je seulement rendu compte que je venais d’offrir ces mots à voix haute ? Il m’est devenu tellement naturel de me confier à ces bêtes que j’en viens à répéter, sans doutes, ces vieilles souffrances à chaque instant ou la paix me le permet. Et elle n’est jamais très éloignée des combats.
–––––––––––––––

« Ces années ont été plus que fructueuses, pour notre Lord. J’pense qu’il à du noyer son chagrin dans les actes… Derrière ce masque d’honneur, et de dureté. Il s’est cependant toujours montré juste, et vous tous ne pourrez sans doutes que le confirmer ! » Beaucoup hochent, à ce moment précis, ne pouvant nier ce fait « Il à rallié nombre de familles. Ces épreuves l’ont forgé. Il en est ressorti plus fort. C’est grâce à lui et à son ingéniosité… Grâce à cette force de caractère et à sa droiture qu’il à fini par rendre notre île si unie et puissante. Nous avons obtenu pas moins de quarante boutres, qui ont écumées les mer pendant presque cinq ans ! » Et oui, tous hurlèrent leur assentiment face à ce détail de leur histoire, la fierté causée par l’efficacité de leur chef. Même si oui, les navires ne s’achètent pas avec des hommes. Non… cet exploit, il l’a dû à la branche d’Orkemont et leur pêche. Ainsi que oui, beaucoup à leur mines de fer. « On raconte, d’ailleurs… qu’il reste une bonne partie de ces boutres quelque part… dans l’attente d’une guerre que notre bon seigneur irait mener.. Tel un joyau prêt à être vendu à prix d’or ! Vous y croyez, bande de pouilleux ?! »

–––––––––

Quarante boutres… pour des pillards. Quelle stupidité. Nous n’avons pas besoin d’autant de navire. Lorsqu’une guerre éclatera, et que nous partirons dans de réelles conquêtes là… Oui, ce sera utile. Mais en ce temps là, ce n’était que de la poudre aux yeux. Une façon de démontrer à ceux qui voudraient nous prendre pour des cons qu’ils feraient mieux de raccrocher leurs foutus tabliers. Et pourtant, il à pas fallu attendre cinq putains d’années avant que ce chien galleux de Chenu ne s’attaque à la famille, et tue mon beau frère, Rodrik.
Alors que la colère bout en moi, je cède à la confidence de mon amie, qui tourne toujours furtivement autour de ma barque :

-tant des miens tués simplement car un fou n’a pas souhaité respecter les règles. Je sais que les miens sont à blâmer… mais était-il réellement nécessaire de venir faire couler autant de sang ? Nous sommes tous fer-nés, bordel !

Mon poing s’abat avec brutalité sur le bois de la barque… qui tangue sous l’impact.

-Ce chien galleux… Il aurait suffit qu’il m’envoie une simple missive, et j’aurais accepté de faire le déplacement moi même pour remettre les quelques gamins ayant commis cette erreur à leur place ! Mais ce n’était qu’une poignée de gosses agacés par une mauvaise journée de pêche ! Si nous commençons à nous battre entre fers-nés, sur ces terres rudes et avares… que restera t-il bientôt de notre peuple ? Et dire qu’il à fallut deux putains d’années avant que les autres ne commencent à réagir ! Merde. J’aurais moi même accepté de lui sacrifier la vie de l’idiot qui à simplement eu la mauvaise idée d’outrepasser ses droits, si ça avait pu apaiser ce fou et épargner les autres…

––––––––––––––––-

« Hé les gars, vous avez entendu c’qu’on dit, sur cette fameuse réunion ou il s’est rendu, avec les différents autres chefs de famille ? Y paraît qu’il se serrait dressé pour annoncer, dans la franchise qu’on lui connaît bien, que ce foutu Chenu ne serait rien d’autre qu’un putain de fer–né, rabattant ainsi son putain de caquet à ce type qui à osé s’appeler « Roi » ! » *nouveau fou rire, dans la taverne, au milieu d’une poignée levant leurs choppe à l’audace de l’homme qu’ils aiment et respectent* « Quel n’a pas été sa surprise, d’ailleurs, en y rencontrant un autre gars qui semble être tombé bien d’accord avec lui. Comment qu’y s’appelle déjà… Putain, c’nom à coucher dehors là… Merde, aidez-moi les gars ! » *Au fond de la pièce, l’un des marins lance, d’une voix peu sûre et alourdie par l’alcool* «  Salfalaise ? » Et le vieux crache au sol le tabac qu’il était en train de chiquer, ravi « Ouais ! C’est ça ! C’est bien ! Y’a au moins un connard qui suit, dans cette saloperie d’assemblée ! » Rit-il, d’un son gras passant sa dentition trouée. « J’crois que not’ Bonfrère veut l’rencontrer, le bougre. Et s’ils tombent d’accord pour une alliance, on s’ra plus que redoutables. Assez pour rassembler à nouveau une bonne trentaine de boutres, peut être ! »

–––––––––-

Salfalaise. Ce nom m’est agréable aujourd’hui encore. C’est rare qu’un autre nom attise mon intérêt au-delà qu’une simple vision patriotique. Lui et moi nous sommes démarqués, de l’assemblée présente. Peut être que nous aurons l’occasion d’en tirer quelque chose. Ou peut être que non. Il à raison. Nous ne sommes pas faibles. Aucun de nous. Et non, nous n’avons pas besoin d’un roi pour nous soumettre. Enfin quelqu’un parmi ce peuple est prêt à reconnaître sa foutue valeur. Quelqu’un d’autre, bien entendu.

-les choses sont en train de changer, mes amis. Je ne sais ou tout ceci va nous mener… Mais nous y allons. Tout ce que je peux affirmer avec une certitude aveugle, c’est que je ferais tout pour que cet enfoiré de Chenu ne prenne jamais de couronne. Ou, si ça doit arriver, pour l’arracher de sa tête. Quitte à ce qu’elle y reste accrochée. Chenu n’est pas bête. Il ne nous aurait pas rassemblés ainsi si il ne se savait pas un minimum soutenu. Oui, la guerre couve. Une guerre entre frères issus de l’eau et du sel. Une guerre honteuse et stupide. Mais j’y participerai fièrement, pour ne pas que nos noms soient souillés.

Un long… long…silence semble s’étendre, avant qu’un rire ne traverse mes lèvres, d’un coup, franc. Comme si quelqu’un venait de me sortir une blague hilarante.

-Je ne reprendrai pas femme. C’est indiscutable. J’ai de toutes façon bien trop de travail avec mes enfants pour m’accorder à ce genre de conneries. Pourquoi perdrais-je mon temps à vouloir aimer quelqu’un qui n’arrivera jamais à la cheville de Sigyn, alors que nos deux enfants demandent encore à être éduqués convenablement. Vous le savez, pas vrai. Je l’ai bien remarqué, lorsqu’il à commencé à venir en mer à mes côtés. Il à hérité de mon don. Il est capable, comme moi, d’échanger de la sorte avec vous toutes. Je dois en faire un homme et veiller à ce qu’il use de ce pouvoir avec soin. Ce n’est pas un jeu et crois moi bien que je ne compte pas l’abandonner avant de pouvoir le faire chier jusqu’à ses putains de quarante ans, au moins ! Quand à Iselda… Non. Il faudra que je veille à ce qu’elle trouve un époux digne d’elle, et qu’elle nous offre à tous de nouveaux petits fils sans y laisser sa peau à son tour. Quitte à me damner pour ça. Pour l’instant… tout ce que je peux faire, c’est offrir de mon sang à la mer et aux pillages. Et faire en sorte que nos terres ne tombent pas sous la coupe d’un imbécile. Déjà ces foutus Greyjoy…. Il est hors de question qu’un type comme Chenu s’ajoute à la balance. Ce serait un mal pour un cancer. Et pas le plus propre… Le bon gros cancer du cul à t’en irriter le colon à chaque mouvement de merde !


Un nouveau silence s’installe, un silence songeur, assez lourd. Il me faut du temps pour remettre mes idées en place sous l’alcool. Diable, que je préfère encore me jeter au milieu d’une masse de soldats, à jouer des armes… que de réfléchir à tout ça. Pourtant, si je ne le fais pas… qui le fera ? L’on attends pas de moi d’être une simple brute épaisse. Je me dois de prendre soin de moi et oui, de salir mes mains si la situation en vient à l’exiger. Et je le ferais. Quitte à faire couler le sang des miens.

-Que les hommes profitent de cette fête. Nous ne ferons plus que peu de pillages, ces prochains temps. Nous devons nous tenir prêts. Nous devons rencontrer des gens et nous préparer au pire. Je compte sur vous, mes amies. Sur vous toutes. Le moment venu, j’aurais sans doutes besoin de votre intervention à nouveau. Je vous dois tant. Mais l’heure n’est plus aux palabres inutiles. Je reviendrai vous voir bientôt, avec mon fils. Je sais qu’il apprécie autant votre compagnie que moi.
Spoiler:

C’est ainsi que je retournais à terre, la petite lanterne accrochée à ma barque dévoilant plusieurs ombres sombres, dans l’eau. Je me dirige donc vers la taverne, encore mouvementée et noyée d’éclats de rires pour en pousser la porte, accueilli par mes hommes que je ne tarde en rien à rejoindre à nouveau, échangeant diverses vannes plus ou moins salaces avec les intéressés, comme s’ils s’adressaient à n’importe lequel de leur frères. C’est cependant lorsque je viens offrir une bourrade au vieillard à la langue bien trop pendue, réclamant le silence dans la pièce d’un geste que le silence s’impose de lui même. J’observe alors la pièce en silence, un léger sourire aux lèvres face à ces hommes que je suis encore capable d’appeler par leur propres noms et prénoms, pour la plupart. Chose je ne me suis en rien empêché de faire en entrant dans la pièce. C’est après un long moment de silence, comme prenant le temps de bien détailler chaque visage présent en gravant les sourires qui me sont adressés dans ma mémoire, que je finis par prendre la parole, d’une voix puissante et assurée

-Nous voici donc à ce qui semble être un tournant de nos vies, mes amis. Hier, nous avons obtenu une grande victoire, tous ensemble, et nous la fêtons comme telle aujourd’hui. Mais demain ne sera peut être plus remplie de pillages heureux…

Je laisse un silence… les mots, ou en tout cas leur sonorité planante dans l’ambiance alourdie par l’alcool et le poids des mots choisis.

-Chenu pense pouvoir nous soumettre. Et je pense que tous connaissez maintenant mon point de vue sur la question ! Il est hors de question que je laisse un quelconque « Roi » donner ses ordres à ceux qui ont toujours combattu à mes côtés afin de sacrifier leur vie comme celle d’une simple poignée de soldats bien dressés ! Et à ce but, je vais avoir besoin de vous tous ! Car il est hors de question que je prenne le risque de vous envoyer mourir dans des embuscades qu’il serait foutrement capable de tendre, lui et les chiens qui ont trop peur pour faire face et refuser sa prétention ! Car oui… ce n’est qu’une prétention stupide ! Et soyez sûrs d’une chose… mes frères. Aucun de vous ne pourra poser le pied sur un quelconque champ de bataille sans que ma lame n’ai l’honneur d’y faire couler le premier sang !

Plusieurs choppes se lèvent à l’unisson d’un cri ravi ! Mon cœur, lui… l’est tout autant. Après tout… je n’ai cessé de démontrer ma force et ma valeur à chacun d’eux. Quel plaisir, que de constater que l’on accepte pas tant de sacrifices et de difficultés pour rien. Ces sourires sont la seconde raison pour laquelle je me bats. Mon sang et les miens.

-CE QUI EST MORT NE SAURAIT MOURIR !

Cri repris à l’unisson par des dizaines de voix exaltées. Oui, mes frères. Nous nous battrons si c’est nécessaire. Et nous vaincrons, comme toujours.





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Naerelys Agderys

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MessageSujet: Re: Le commencement d'une légende. (Urragon Bonfrère) Le commencement d'une légende. (Urragon  Bonfrère) EmptyDim 16 Oct - 1:55

Rebienvenue
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Khaelys Timbal

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MessageSujet: Re: Le commencement d'une légende. (Urragon Bonfrère) Le commencement d'une légende. (Urragon  Bonfrère) EmptyDim 16 Oct - 8:23

Bon retour chez toi !
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MessageSujet: Re: Le commencement d'une légende. (Urragon Bonfrère) Le commencement d'une légende. (Urragon  Bonfrère) EmptyDim 16 Oct - 10:42

Rebienvenue ! sunny
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MessageSujet: Re: Le commencement d'une légende. (Urragon Bonfrère) Le commencement d'une légende. (Urragon  Bonfrère) EmptyDim 16 Oct - 22:19

re bienvenu !
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MessageSujet: Re: Le commencement d'une légende. (Urragon Bonfrère) Le commencement d'une légende. (Urragon  Bonfrère) EmptyLun 17 Oct - 14:35

Rebienvenue ici le fer né bourru hâte de rp avec toi
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MessageSujet: Re: Le commencement d'une légende. (Urragon Bonfrère) Le commencement d'une légende. (Urragon  Bonfrère) EmptyLun 17 Oct - 14:35




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Bienvenue sur The Wild Kingdom Urragon ! Le Dieu-Noyé a parcouru le monde et engendrés d'hideuses créatures et nul doute que tu es l'un de ses plus furieux et valeureux fils car tu es validé !

Maintenant que ta présentation est validée, tu peux partir à l'Aventure avec un grand "A" mais pas si vite, voici quelques liens que nous te conseillons de visiter. Relations & Liens/Journal Rp/Réclamer ses points/Demande de Rp
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