Le Fléau de Valyria a tout détruit sur son passage. Pourtant au delà du Détroit les sept royaumes de Westeros sont toujours bel et bien présent.
 
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Livraison secrète en mains propres [ft. Urragon Bonfrère]

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Bénédict Hightower

Bénédict Hightower

Rp's : 638
Arrival : 19/10/2022
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MessageSujet: Livraison secrète en mains propres [ft. Urragon Bonfrère] Livraison secrète en mains propres [ft. Urragon Bonfrère] EmptyLun 26 Déc - 20:21

Livraison secrète en mains propres
Urragon Bonfrère, An -110 mois 10 semaine 3, Cormartel


Le navire marchand vogue contre vents et vagues vers l'île de Grand Wyk, siège de la maison fer-né des Bonfrères. Mains contre le bastingage, j'observe l'île sur laquelle nous allons bientôt accoster. Le charme des îles de fer semble résider dans leur allure brute, un environnement difficile est un terreau propice pour façonner des guerriers sauvages et pieux. Les ancêtres des fer-nés devaient êtres bien maudits pour s'être retrouvés à vivre sur de pareils cailloux désertés par la vie. De telles îles pourraient faire office de prisons à ciel ouvert.

Tandis que le navire accoste à un ponton menant à un petit village, les marins se mettent à l'oeuvre. D'après mes informations, Cormartel se situerait dans les Monts Durgranit, une chaîne de collines escarpées de l'île de Grand Wyk. Je me retourne vers mon escorte de chevaliers, un air soulagé de bientôt reposer le pied à terre.

"Messieurs, nous allons devoir trouver des chevaux et un guide pour terminer notre périple jusqu'à Cormartel, direction les collines. " - dis-je d'un visage impatient.

____________

Notre guide, chèrement payé, nous guida jusqu'au château à l'allure sévère et à la stature colossale. Murailles hérissées de piques de fer et portes métalliques, une sorte de forteresse perdu dans les collines. J'observe l'édifice en laissant le guide et les chevaliers négocier l'entrée avec les gardes. Emmitouflés dans nos capes, aucune couleur ni aucun emblème ne saurait nous identifier, car tel est le souhait de sa Majesté le Roi Gardener.

Agacé par la lenteur des discussions, je décide d'accélérer cet échange de banalités et de suspicions. Le vent est sec, froid et l'endroit pue le sel et la boue. Je n'aurais jamais cru dire cela un jour, mais Hautjardin semble être un endroit particulièrement privilégié par l'univers.

"Pouvez-vous bouger vos fesses pour informer votre Seigneur Urragon Bonfrère, l'Orque des mers, de l'arrivé d'un messager important en ma personne ? J'ai une missive à lui livrer en main propre, de préférence, avant que celle-ci ne se désintègre au contact de l'air ambiant plus salé que du boeuf séché. " - dis-je d'une voix agacée et impertinente.



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MessageSujet: Re: Livraison secrète en mains propres [ft. Urragon Bonfrère] Livraison secrète en mains propres [ft. Urragon Bonfrère] EmptyMar 31 Jan - 2:15

Ah, les joies des îles de fer. Un charme qui ne convient certes pas à tout le monde. Quel amusement, d’ailleurs, de regarder tous les culs serrés qui débarquent le juger si durement. On peut dire que d’une certaine façon, nous avons la coquille aussi dure que nos terres et que de fait, cela nous justifie peut être en partie l’aspect brutal dont nous témoignons. En réalité, j’ai eu le loisir d’apprendre l’arrivée de ses hommes un peu avant leur arrivée. Comme d’habitude, certains ont pour tâche, entre autre, de m’envoyer des nouvelles lorsque quelqu’un souhaite se diriger vers chez moi. J’aime prévoir les choses. J’aime préparer les choses. Après tout, on ne fracture jamais un crâne plus agréablement qu’après avoir préparé son arme à son office en l’entretenant de la façon la plus qualitative qui soit, pas vrai ? Et bien ici, c’est pareil. Voir un type aussi guindé débarquer n’apporte que rarement de bonnes choses. Il faut dire que je n’aime pas particulièrement faire trainer les choses en longueur et que c’est là l’une de leurs plus effroyables spécialités. Je me demande aussi, irrémédiablement, ce qui peut bien en arriver à l’amener ici. Surtout à pavillon couvert. Une sombre et sordide affaire à n’en pas douter. Voilà qui m’ennuie encore plus que l’après midi qui m’occupe. Que fais-je ? Oh, c’est vrai que je ne l’ai pas vraiment mentionné. Je suis sorti de la forteresse le temps d’aérer les petits vieux du coin. Non…. Je ne déconnes pas. Il faut être un peu rustre, pour ne pas célébrer les anciens pour ce qu’ils sont. Tantôt vieux croulants gâteux plus capable de se torcher le cul tout seul, certes… mais tantôt aussi des êtres d’une effroyable sagesse, véritables puits de connaissances et d’expérience. En l’état, je m’occupe de quelques uns d’entre eux qui s’occupaient parfois de moi, enfant. Ou que j’appréciais aller voir pour entendre leurs histoires. Alors je me plaît maintenant à leur raconter les miennes. Même si ils les connaissent déjà. Ils se prêtent au jeu jusqu’à m’en redemander certaines, parfois. Et bien entendu, je m’exécute avec plaisir.  Il faut dire que le temps qu’ils m’ont offert, je refuse à le voir simplement perdu par mon ignorance. Je peux continuer ma route en leur rendant ce qu’ils m’ont offert. C’est même la moindre des choses. Qu’il s’agisse d’inspiration ou de sagesse. Ou des deux. Ainsi, lorsqu’on m’annonça l’arrivée prochaine de mon « invité », j’en vins à m’excuser auprès de cette poignée de vieillard, acceptant de ramener l’une d’elle dans l’enceinte de la forteresse ou elle logeait. Et c’est ainsi, son bras sous le mien, que j’ai repris la route pour me rendre dans mon humble demeure, quittant l’agréable vue qui nous était offerte sur fond marin, au loin, pour redescendre tranquillement. Et bien oui. Je n’allais pas la brusquer. Il s’avère ceci dit que nous sommes plus ou moins arrivés en même temps. Lui et moi, j’entends. Il ne devait cependant pas s’attendre à ce que ce soit le cas. Il n’aura pas non plus été assez attentif. Enfin, je doute que celui qui l’envoie lui ai offert une description assez précise pour me reconnaître au premier coup d’œil, de toutes façon. Et j’ignore honnêtement de qui il s’agit. C’est cependant en confiant le petite vieille à l’un de mes gars, à portée de voix, que je glisserai, peu après mes instructions, me tournant vers celui qui me sortait déjà par le trou de balle. J’imagine assez facilement son sentiment similaire en me voyant rentrer paisiblement avec une vieille femme au bras alors que lui semble déjà vouloir partir d’ici. Parfait.

-Inutile de vous montrer aussi désagréable envers les vôtres, ils n’ont pas besoin d’aller très loin pour me trouver. Navré cependant que l’air pur du coin ne parvienne pas à convenir à vos délicates narines. Je me ferais un plaisir sans doutes un peu trop malsain de vous pomper l’air, afin d’en aggraver les symptômes.

Conclus-je, amusé. A mi-chemin entre le ton et le sourire d’une blague… et le regard d’une honnêteté fracassante.

-Je suis Urragon Bonfrère. Mais je gage qu’une personne débarquant à ma porte pour critiquer mon île à pavillon dissimulé ne souhaite pas se présenter devant de si petites gens. Veuillez donc m’emboîter le pas, l’endroit ne manque pas d’endroits plus secs et chauffés. Personne ne pourra dire que l’accueil d’un Bonfrère est désagréable. Pas plus que nécessaire, en tout cas. Si nous devons faire apprêter chambres, ou autres choses de ce genre, faites le savoir à ce type, il sera ravi de tout faire préparer pour vous.

Conclus-je en riant, alors que je me dirige vers l’intérieur. Bien sûr, une pièce aura été apprêtée pour l’occasion et je ne manquerais en rien de guider mon invité jusqu’à celle-ci. Une grande pièce aux allures rustiques, une grande table faisant front en parallèle à une cheminée d’une taille respectable, allumée. A assez bonne distance pour ne pas que quelqu’un en vienne à se griller le cul, bien entendu. Tout en restant assez proche pour profiter de l’agréable chaleur de celle-ci. Enfin, toute la pièce offrait un aspect plus martial que réellement confortable. Certaines pièces le sont plus. Mais c’est généralement ici que je reçois ceux que je n’ai pas tendance à qualifier d’amis plus ou moins proches. Le sérieux est bien là pour démontrer l’importance des choses qui nous occupent. Autant que les divers trophées pris au fer-prix, allant du crâne de bêtes jusqu’à diverses dorerries extirpées à des cadavres. Le tout présenté bien ostensiblement, du sang sec en recouvrant encore plusieurs. Une carte de mon domaine actuellement posée sur la table, sans que des détails trop croustillants n’y soient dévoilés. Vous n’avez pas à en connaître l’utilité, de toutes façons.

-Alors ? A qui ai-je affaire ?

Finis-je par demander, alors que sans m’asseoir, j’en venais à piquer un morceau de viande séchée parmis les divers vivres qui auront été placé sur la table. Beaucoup de plats rudes et locaux, des choses bien loin des fruits de saison et autres produits chauds offert dans l’enfer qui l’a vu naître. Mais de quoi sustenter et rincer le gosier de quelqu’un qui en à besoin. De bonnes choses, pour qui sait les apprécier. Beaucoup à base de poisson, d’ailleurs. J’en viendrais donc à tartiner une sorte de bouille de petits œufs sur un peu de pain grillé, avant de l’enfourner tranquillement, me remplissant une rasade d’alcool moi même pour venir rincer le tout, le regard directement planté dans celui de l’homme me faisant face. Si je fais bien de ne pas faire de grandes et majestueuses courbettes ? J’imagine que l’esprit avisé saura apprécier que je me comporte naturellement face à celui qui cherche à garder le secret sur son identité. J’ai peu de contacts favorables, hors des îles de fer. Ainsi, en réalité, je peux me douter dans une certaine mesure des êtres capables de m’envoyer un larbin. Mais sans certitudes, autant ne pas remuer les choses inutilement. Si je l’exprimerais ? Nullement. Pas pour le moment. Autant voir si l’homme me semble assez logique pour apprécier l’échange à venir, ou s’il va me falloir lui tenir la main comme à un gosse. Quelqu’un aura tout de même reçu pour ordre de répondre à ses besoins, s’il n’aura pas préféré garder un des siens à ce but. Simple attention démontrant la possible importance que je peux accorder à cette entrevue. Ne reste plus qu’à attendre sa réponse. Et la tirade qui l’accompagnera sans aucun doute. En tout cas, je l’inviterai à développer suite à ses présentations d’un geste de la main rotatif et assez éloquent, demandant à ce que les choses avancent.
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Bénédict Hightower

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MessageSujet: Re: Livraison secrète en mains propres [ft. Urragon Bonfrère] Livraison secrète en mains propres [ft. Urragon Bonfrère] EmptySam 4 Mar - 18:28

Livraison secrète en mains propres
Urragon Bonfrère, An -110 mois 10 semaine 3, Cormartel


Alors que nous sommes entre les murs de la forteresse, non loin des portes menant à l'intérieur du château, je remarque du coin de l'oeil un homme aux cheveux roux, escortant une vieille femme. Je ne m'éternise pas le regarder, sans doute cet homme à l'allure guerrière s'occupe-t-il de sa vieille mère ? Alors que mon regard observait les alentours, l'homme à l'allure barbare engage la discussion sans entrée en matière. Je comprends rapidement qu'il s'agit du fameux Urragon Bonfrère, le fer-né que je cherche. Parfait. Celui-ci semble être d'humeur plus... enclin à la plaisanterie que je ne l'aurai soupçonné.

"Mes narines ne sont point délicates. L'air du coin semble tellement imprégné de sel, que les cadavres doivent probablement débuter un processus naturel de momification en quelques jours. Je me ferai un plaisir, sans doute très malsain, d'accepter votre généreuse proposition, afin de vous faire bénéficier de ce curieux processus." - dis-je d'une voix impertinente, amusé par la répartie du fer-né, un sourire mystérieux sur mon visage.

Contrairement à bien d'autres individus, l'humour un peu déplacé ne me dérange pas, mais parfois sait me stimuler. Je ne suis ni agacé, ni ennuyé, ni effrayé par la forme d'humour à base d'asphyxie développée par le Bonfrère, et j'espère que celui-ci saura apprécier mon juste retour de joute verbale. Le fer-né enchaine par des présentations, suggérant directement que nous devrions entrer. Je ne me fais pas prier pour le suivre, regardant rapidement l'homme chargé d'apprêter les chambres.

J'observe en silence les lieux, posant mes yeux sur les trophées, babioles dorées et crânes de bêtes. Je dégage la capuche qui recouvrait ma chevelure de jais, cachant mes longs cheveux soigneusement ondulés, marquant ma distinction avec les gens de l'île. Je retire également ma cape, qui me donnait l'allure d'un intriguant, afin de cesser d'être entouré d'une aura de soupçons. Le secret n'est plus de mise, seulement l'honnêteté. Mes vêtements de voyage sont également noirs, décorés de motifs cousus de fils noirs, pas de fioritures pour venir sur les îles de fer, contrairement à mes habitudes plus fantaisistes. Le Bonfrère me presse de me présenter officiellement, ce que je ne refuserai pas. Alors qu'il prend un morceau de viande séchée parmi les divers plats préparés et placés sur la table, viande, poissons, des plats reflétant les ingrédients à disposition. L'accueil est bien plus agréable que prévu, relativement peu tendu et presque respectueux des conventions sociales de base entre êtres humains.

"Je suis Bénédict Hightower, au service de sa Majesté Gardener, dans toutes les missions qui requièrent... de la discrétion ou autres compétences moins communes chez les notables. Le Roi m'a chargé de vous livrer en mains propres, une missive urgente, et de revenir avec la réponse qui s'en suivra." - dis-je d'une voix claire, en sortant le rouleau scellé depuis une poche interne à ma veste.

En quelques pas, je franchis la distance qui me sépare du Bonfrère, afin de lui livrer la missive contenant quelques écrits secrets.






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MessageSujet: Re: Livraison secrète en mains propres [ft. Urragon Bonfrère] Livraison secrète en mains propres [ft. Urragon Bonfrère] EmptyVen 31 Mar - 21:06

Malgré mes probables certitudes et pensées, je tâche simplement de me tenir dans mes bottes. Et par chance, l’intéressé semble comprendre assez de l’importance de ces choses pour ne pas blâmer ce qui n’a pas à l’être. Pour le moins, son nez délicat est compensé par un bagout dont je ne me plaindrai en rien. C’est même sans aucun doute bien mieux ainsi. Quelqu’un capable de répondre à la mesure proposée n’en ralentira donc pas la saveur, si je puis dire. Enfin. Pour ce que je peux attendre de tout ça. En outre, sa réponse m’aura sans mal arraché un rire sonore, face auquel je ne me gênerai nullement, à nouveau, d’accorder une réponse digne de la partition en cours :

-Pour vrai que notre Dieu Noyé aime à nous les régurgiter plus frais qu’ils n’arrivent jusqu’à lui ! Quant à ce qui est de me pomper l’air, ma foi. Je gagne au moins un avantage indéniable, niveau ressource. Après tout, vous l’avez dit vous même, on est habitué à bien plus de saturation et pour ce que j’en sais, je suis encore fort bien conservé, « malgré » ça !  

Paisible, je continue donc mon petit repas, à moitié assis sur la table derrière moi, alternant entre ce qui me fait envie et de quoi le faire gonfler dans mon estomac, écoutant la suite de ses tirades et m’amusant de son regard glissant sur ce qui s’y trouve. Ouais, on est sans doutes loin des buffets auxquels il est habitué. S’il savait qu’on n’a fait qu’alourdir un peu le plateau, et qu’une partie de cette bouffe était déjà prévue pour moi avant qu’ils n’arrivent, il rirait sans doutes. Mais quelle foutue importance ? J’aime me remplir l’estomac quand j’en ai l’occasion. On ne vit qu’une putain de fois, pas vrai ? Inutile de se torturer l’esprit sur la question de façon supplémentaire. Tandis que je l’écoute, mes traits ne se démarqueront pas plus que précédemment, me contentant d’entasser le gras proposé au fin fond de mon estomac. Un souvenir me rappelle alors un vieux banquet lors duquel nous avons effectivement passé un accord avec le chef Gardener. J’en comprends le sens et l’intérêt. Après tout, nous nous sommes bien engagés, et je gage que j’ai du sembler assez digne de confiance à ses yeux pour qu’ils pense à me contacter moi même en premier lieu. Intéressant. Je n’ai pas besoin d’être naïf ou prompt à la bataille pour comprendre les bienfaits qu’un retour ascendant et tenu pourrait apporter. Jusqu’ici, chaque parti me semble avoir tenu ses responsabilité et j’aurais tendance à dire qu’il est hors de question que j’en vienne à manquer, moi, à mes propres engagements. Un soupir traverse cependant mes lippes. Je prévoyais pas de reprendre la mer pour l’instant, pour être parfaitement franc. Mais les obligations… N’est-ce pas là, finalement, le lot de tous les hommes ? Paisiblement, j’aurais donc attrapé le document, le descellant avec mon couteau personnel, avant de le lire, mes réflexions précédentes s’y mêlant. S’en suivra la suite logique à tout évènement de ce genre, tandis que je rangerai le document sous ma tenue pour venir planter à nouveau mon regard dans celui du fameux « Bénédict ».

-Je me souviens du bon accueil que votre roi nous a réservé, par le passé. Et des termes de notre accord. J’aurais donc fortement tendance à pencher vers une réponse favorable rapide. Cependant, je me dois aussi de me montrer parfaitement honnête. Je vais donc vous formuler mes questions et même si les réponses vous semblent évidentes, répondez-y simplement. Qu’entends-t-il par « difficile pour vous et vos hommes à tenir » ? Je n’aimerais que peu voir mes hommes mourir inutilement, ou face à une mauvaise stratégie. Ainsi, j’aimerais que vous m’en disiez plus sur la menace qui nous attends, et les circonstances ayant amené à cet appel à l’aide. Pourquoi le secret autour de cette demande et avez-vous une idée quelconque de ce qu’il attends de nous exactement ?

A nouveau, je patiente maintenant, continuant, les mains à nouveau libre, de remplir en partie mon estomac de ce qu’il pourrait souhaiter. Mesurant et calculant chaque geste et chaque intonnation de mon interlocuteur, sincèrement curieux et soucieux de ses réponses. Bien entendu, les chances de me voir accepter, même si ce que j’entends ne me plait pas, sont très grandes. Mais ce n’est pas pour autant que je dois en oublier les obligations mentionnées plus tôt. Et les miennes auraient tendance à concerner plus directement la vie des gens qui me suivent. Qui répondent servir le nom de ma famille et qui me respectent, que des hommes qui se trouvent à l’autre bout de l’océan. Et il me semble, à l’époque, avoir déjà été parfaitement honnête sur cette question aussi. Enfin. Ce n’est rien de grave. Rien de plus qu’un échange nécessaire. Nous verrons bien.
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MessageSujet: Re: Livraison secrète en mains propres [ft. Urragon Bonfrère] Livraison secrète en mains propres [ft. Urragon Bonfrère] EmptySam 22 Avr - 16:44

Livraison secrète en mains propres
Urragon Bonfrère, An -110 mois 10 semaine 3, Cormartel


L'ambiance très taquine semble réussir à amorcer le contact et le dialogue entre le fer-né et moi-même. Ma proposition plus que salée arracher un rire sonore au guerrier, ainsi qu'il répond direct sans la moindre gêne. Un sourire amusé brise le sérieux de mon visage, voilà un interlocuteur fort intéressant.

En délivrant le message et ma réponse, j'observe le fer-né avaler son repas tandis que mes yeux observent un peu le contenu des plats pour faire un choix. Lorsqu'il me délivre du parchemin à livrer, je me détourne un peu pour attraper au vol quelques fruits ainsi que de quoi garnir mon assiette. Le regard du roux se plante dans le mien, je peux devenir que la session questions-réponses va maintenant débuter. Je hoche la tête en silence lorsque le fer-né évoque la précédente rencontre ayant mené à la signature de l'accord évoqué.

"Ce que je suis autorisé à révéler, c'est que sa Majesté Gardener souhaite vous voir prendre son parti contre d'autres fer-nés... ceux d'Harwyn Chenu, présents de l'autre côté de la frontière, côté Orage. Sa Majesté le Roi souhaite protéger son peuple de la menace grandissante que laisse planer Chenu à sa frontière." - dis-je.

Le Roi Gardener est un homme prudent, sans doute préfère-t-il que cette rencontre demeure secrète pour garder l'effet de surprise, ou tout simplement ne pas trop afficher la couronne Bieffoise avec des fer-nés ? Il est le roi, il décide.



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