Valda (I could set this world on fire and call it rain.) ( Abandon )
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Sujet: Valda (I could set this world on fire and call it rain.) ( Abandon ) Mer 31 Mar - 21:24
Valda
«I fear no evil, the shadow is mine and so is the valley.»
Généalogie : (famille de roturiers) Père : Jarak (pêcheur - mort) Mère : Eyva (ancienne tenancière d'une auberge, paysanne) Oncle : Luras (pêcheur) Cousin : Joran (pêcheur)
Nom Prénom : Valda Feat. : Alycia Debnam-Carey Surnom : Soldat sans renommée parmi tant d’autres, femme de basse extraction, Valda ne possède à ce jour aucun surnom connu de ses ennemis. Mais farouche et impétueuse, sa férocité lui a valu le surnom de Furie par certains de ses compatriotes.
Personnage
Royaume : Îles de Fer. Lieu de naissance : Dans un petit village sur les terres du conflans, en l’an -137. Qualités : Observatrice, audacieuse, loyale, sincère, adroite, persévérante, curieuse, rusée, empathique. Défauts : Orgueilleuse, insolente, impulsive, têtue, austère, taciturne, abrupte, égoïste, voleuse. Allégeance : Valda s'est jurée fidélité une décennie plus tôt. Mais depuis 3 ans, elle a prêté allégeance au seigneur Alrik Timbal. Statut matrimonial : Célibataire, elle se complaît dans le froid pesant et mordant de la solitude.
Anecdotes
♛. Son père incarnait la bienveillance et la générosité. C’était un homme juste, bien que sévère et parfois taciturne. Pêcheur et marchand, mais avide de découverte et d’exploration, Jarak avait l’âme d’un voyageur. C’était un vagabond, qui haïssait l’idée d’être enclavé à une simple et unique chaumière à l’inverse de son épouse, bien plus casanière et qui s’évertuait à lui faire payer ses nombreuses absences. Valda n’a jamais été témoin de l’amour que se portaient ses parents, en revanche...elle savait qu’aux yeux de son père, elle resterait à jamais son plus beau trésor. Elle voyageait à travers les récits qu’il lui révélait, partageant son désir de s’aventurer dans des endroits reculés et méconnus. Entretenant une relation conflictuelle avec sa mère dû à leurs divergences, son père était le pilier sur lequel elle pouvait se reposer sans crainte. Sa mort la profondément anéantit. C’était comme si son monde s’envolait en éclat. Sans repères pour la guider, c’était son univers tout entier qui se fracassait.
♛. Parcourant en longueur son dos, une longue cicatrice à peine visible s’étend sur sa peau. Valda possède à jamais, ancré à la surface de son épiderme, le souvenir de Joran. Le cuir se brisant sur sa peau est une sensation qu’elle n’oubliera jamais...pas plus qu’elle oubliera ô combien son cousin se délectait de la terreur qu’il lui insufflait. Il ne s’est jamais insinué en elle pour lui voler son innocence, mais il s’efforçait de la tourmenter pour lui rappeler qu’il en avait la possibilité si l’envie lui prenait. Et qu’elle serait sans défense. Vulnérable. Ce sentiment d’impuissance demeure aujourd’hui sa pire crainte et Valda s’est promis de ne plus jamais ployer face à quiconque, comme elle l’a fait face à Joran.
♛. S’étant toujours terrée derrière le masque d’un homme, la solitude pour seule compagnie, Valda n’a jamais connu la chaleur d’une étreinte, la douceur d’un baiser ou d’une caresse. L’envie ne lui a jamais effleuré l’esprit. Valda a toujours considéré son corps comme une arme, une lame qu’elle aiguise rigoureusement, et non comme une façade qui susciterait l’intérêt ou le désir d’autrui.
♛. D’un naturel taciturne, elle préfère le confort du silence à la cacophonie d’une foule. Légèrement ermite dans l’âme, Valda se plaît à se fondre dans l’obscurité, quitte à faire oublier sa présence. En dépit de son insolence et son impétuosité, elle hausse rarement la voix et laisse son regard transcrire les mots qu’elle garde silencieux. Froidement placide mais mordant plus qu’elle n’aboie, son imprévisibilité peut trahir le calme inébranlable que Valda dégage.
♛. Elle a vécu la décision de son oncle, ainsi que de sa mère, comme une trahison. Une douloureuse trahison qui l’a taraudé durant des années...envahie par un sentiment d’abandon, vouée à elle-même, Valda s’est évertuée à faire de la solitude et la souffrance des alliées.
♛. La bataille de Salrivage lui a prodigué l’impression qu’elle n’était plus simplement Valda, ou Bron, le pseudonyme qui dissimulait sa véritable identité. Non, il lui avait semblé n’être qu’une petite partie de quelque chose de grandiose, gigantesque, bien plus grand qu’elle. Quelque chose d’uni. Cette impression avait gonflé son cœur de fierté et pour la première fois, le sentiment de poursuivre un véritable et honorable objectif avait remplacé le vide béant dans sa poitrine.
♛. Dans un combat au corps-à-corps, Valda mise sur sa légèreté et sa rapidité plutôt que sa force. Bien que ses entraînements lui ont permis d’acquérir assez de puissance pour tenir tête à certains fer-nés, elle use de son agilité pour vaincre ses opposants. Loin de posséder une silhouette aussi vigoureuse que les insulaires, son corps est plus gracile, lui permettant de combattre avec l'élégance d’un serpent - et la férocité d’un lion.
♛. Suite à sa première bataille, Valda a écopé d’une blessure située au niveau de son épaule. Nécessitant les compétences d’un guérisseur pour soigner la plaie, la jeune femme a été contrainte d’abandonner son masque et de révéler sa véritable identité. Jugements, critiques, mépris. Les conséquences ont été nombreuses et Valda s’est sentie de nouveau écartée et isolée. Si elle a lâchement songé une seconde fois à renoncer et quitter les îles de fer...sa volonté, et son orgueil l’ont empêché de fuir. Depuis, elle s’entête à se forger une place dans la violence, le sang et la gloire apportée par la guerre.
♛. L’euphorie du combat lui apporte une certaine félicité et Valda perd parfois pied avec la réalité lorsqu’elle est plongée au cœur du chaos. C’est en flirtant avec la mort qu’elle se sent la plus vivante. L’adrénaline, la violence, la frénésie...elles lui sont salvatrices et lui apportent un réconfort qu’elle n’a pour le moment trouver nul part ailleurs.
♛. Valda ne croit en aucun dieu. Elle considère qu’elle doit sa survie à elle seule et non à une quelconque divinité. Mais par déférence pour le seigneur qu’elle respecte et en qui elle voue une profonde loyauté, Valda révère la religion et les mœurs appariées au Dieu-Noyé.
Attributs
Âge : Entre 20 et 30 ans : 2pts Milieu social : Rude : 3pts Rang :Normal
Histoire
La pluie s’abattait sur eux, formant un rideau épais et bruyant qui les coupaient du monde extérieur. Tétanisée, l’enfant ne voyait plus que lui. L’homme reposant sur le lit de l’herbe défraîchi. Il gisait au sol tandis que ses yeux, autrefois le berceau de sa vie, étaient éteints, ouverts sur le monde, fixant le ciel recouvert d’un manteau de nuages grisâtres. Cette étincelle que Valda avait autrefois chérie s’était étiolée. Envolé, le sourire qui la réconfortait. Silencieuse, la voix qui attisait par de simples mots, des rêves innocents, remplis d’espoirs. Disparu, l’éclat de son regard, si chatoyant qu”il chassait les ténèbres.
Une vague d’angoisse la submergea. Relève toi, je t’en prie.voulut-elle crier, mais les mots restaient coincés dans sa gorge. Elle refusait d’admettre la vérité. Ce n’était qu’un cauchemar. Un cauchemar duquel elle finirait par se réveiller. Et quand elle ouvrira les yeux...il serait là, à son chevet, la couvant d’un regard bienveillant. L’espoir la gagnait doucement. Ce n’était pas la réalité. L’espoir enflait dans son cœur. Ce n’était pas la réalité. L’espoir déferla dans tout son être. Mais une main se referma brusquement sur son poignet à l’instant même où l’enfant chercha à s’approcher de l’homme étendu, animée par la certitude que ce n’était qu’un rêve. L’espoir se dissipa. Sous ses yeux, des silhouettes s'amassaient autour du macchab. Et bientôt, une infinité de voix emplit la clairière, s’élevant par-dessus le tumulte de l’averse.
“ Rentrons, Valda, on ne peut plus rien faire pour lui.”Les pieds plantés dans le sol humide, Valda n’écoutait plus que le bruit macabre de son palpitant qui se brisait. “ Valda, tu m’entends ?”La voix lui paraissait lointaine. Trop lointaine. Le chagrin s’insinuait en elle, comme la pluie traversant à cet instant le mince tissu de ses vêtements. La poigne autour de son avant-bras se raffermit. Mais l’enfant ne remuait pas, quand bien même ses jambes trop frêles menaçaient de s’écrouler, Valda restait paralysée. Et ce n’est que lorsque l’on chercha à l’entraîner loin de la foule, que sa tristesse se répercuta dans le moindre de ses muscles, éveillant chaque parcelle de son corps jusqu’alors pétrifié. “ Non, il n’est pas mort !”s’écria-t-elle, à s’en déchirer la voix.
“ Non, non, non…”répétait-elle comme une litanie, tandis que ses mains frappaient l’air pour s’extirper de ces serres qui la retenaient captive. Un bras glissa autour de sa taille. Valda redoubla d’effort pour s’extraire à cet étau. Le sol se déroba sous ses pieds tandis que des larmes obstruaient son champ de vision. Elle se débattait rageusement, l’âme partagée entre le désespoir provoqué par la réalité, et la colère d’être ainsi arrachée à son père. Le cadavre disparaissait derrière un mur de villageois, ne devenant plus qu’une simple forme à mesure qu’ils s’en éloignaient. Ses hurlements, entrecoupés par ses sanglots, résonnaient enfin. Ils résonnèrent jusqu’à ce que sa voix se brise et que sa force l’ai entièrement abandonnée. Alors les cris muèrent en gémissements silencieux. Jusqu’à ce que les larmes, elles-mêmes, se tarissent. Mais la plaie...la plaie qui déchirait son cœur demeura intacte, intense et brûlante.
“ On pourrait...s’en débarrasser. Elle est devenue une véritable bête sauvage depuis la mort de mon frère...c’est à peine si elle sait comment s’exprimer ! Tu sais tout autant que moi que c’est la seule solution si tu veux que l’on survive, Eyva...on a besoin d’argent. Je connais une personne qui serait ravie de mettre la main sur une petite fille comme elle. Avec son petit minois….”Les paroles de son oncle encombraient son esprit, amplifiant un peu plus à chaque nouvelle minute la détermination qui la submergeait.
L’odeur qui se dégageait de la pièce lui donnait la nausée. Son parfum flottait dans la chambre, comme s’il s’était incrusté dans le moindre de ses meubles et vêtements. Un frisson la parcourait à chaque nouveau geste esquissé, ses mains tremblaient sous l’appréhension, son palpitant tambourinait dans sa poitrine alors que son angoisse grandissait. Si Joran la trouvait ici…non, elle ne devait pas y songer. Valda s’affairait, cherchant désespérément le collier que lui avait offert son père, des années plus tôt. Mais, dans son dos, le plancher grinça. Une fois, deux fois, trois fois. Puis...le silence engloutit la chambre. Valda s’immobilisa. Son cœur palpitait frénétiquement dans ses oreilles. “ Tu cherches quelque chose, vermisseau ?”Sa voix perfide retentit et l’enfant imagina sans mal son regard vicieux ainsi que le rictus narquois écorchant ses lippes. La panique fusa dans ses veines alors que des bruissements de pas se firent entendre. Valda fit volte face, rassemblant le peu de courage qu’elle possédait. “ M...mon...collier...je sais...je sais que c’est toi qui la p..prit…”
De quelques années son aîné, Joran la toisait de toute sa hauteur. Une lueur malsaine s’alluma dans ses yeux tandis que sa main se refermait délicatement sur le menton de Valda, lui prodiguant un sentiment de terreur...qui lui était familier. “ Ton collier ? Non je regrette, ça ne me dit rien. Mais peut-être que tu pourrais m’aider à retrouver la mémoire…”Valda recula, la frayeur envahissant son visage. Joran s’avança. Bloquée par le mur dans son dos et toute volonté disparue, l’enfant s’élança vers l’avant et le bouscula de plein fouet. Poursuivie seulement par le rire froid de Joran, Valda s’empressa de s’éloigner de lui. De s’éloigner de sa propre maison. Et cette fois-ci, elle ne s’arrêta pas. Les mots de Luras résonnant encore dans son esprit, Valda courut jusqu’à sentir ses jambes vaciller et jusqu’à ce que l’oxygène lui manque. Elle était libre.
Seulement cette liberté avait un prix. Valda se ceignit la poitrine à l'aide de tissus jusqu’à sentir un élancement assez douloureux pour la faire suffoquer. Une myriade de cheveux bruns jonchait le sol. Ses formes naissantes, trop discrètes pour être remarquées, trop prononcées pour être celles d’un homme, étaient camouflées sous des vêtements amples. Ses mains fines et graciles la trahissaient. Quant à ses yeux, ses lèvres...son visage était bien trop délicat pour appartenir à un homme. Tout son déguisement criait imposteur mais il était trop tard, bien trop tard, pour reculer. Et Valda préférait mourir que de retourner dans cette chaumière où ne l’attendait que la désolation et le chagrin. Alors, elle vola, pendant quelques années. Dans les marchés. Les riches. Les pauvres. La vagabonde s’emparait de tout ce qui se trouvait à sa portée. Son visage se creusa. Son corps, quant à lui, devenait si maigre que les bandes entourant ses seins devinrent presque inutiles. Son regard avait perdu toute candeur. Toute cette innocence et cette douceur qui avaient miroité à la surface de ses yeux...il n’en restait plus aucune trace. Seul demeurait un éclat froid, aussi glacial que les immortels monts enneigés du Nord.
Dévorée par la solitude, condamnée, Valda plongea au cœur d’un éternel combat pour sa survie dans lequel elle était seule à mener l’assaut. La rage s’insinua dans ses veines comme un serpent, vicieux et terrible, inoculant ainsi cette âme dont il ne restait que des décombres, des vestiges d’un myocarde autrefois insouciant et rêveur. Parce que c’était tout ce qu’elle possédait dorénavant, elle se raccrocha à cette haine flamboyante pour lutter, pour vivre.
Ce désespoir la conduisit à se retrouver au centre de cette arène. Un petit espace autour duquel s’était regroupée une foule bruyante et nerveuse. Une idée insensée. Mais l’appât du gain l’avait emporté sur la raison. Et au sourire présomptueux que lui adressa son adversaire...Valda devina qu’une détermination similaire l'habitait. L'homme qui lui faisait face semblait avoir été forgé dans la pierre froide de la rue et, en dépit de la minceur de son visage, des muscles fins transparaissaient à la surface de sa peau. Son rictus s’amplifia lorsque résonna le cri sonnant l’ouverture.
D’un mouvement vif et violent, il frappa. Son poing percuta sa joue, lui provoquant une douleur intense qui irradia dans tous ses os. Ses jambes vacillèrent. Un goût âcre et métallique envahit sa bouche. Alors son corps s’écroula lourdement, bien trop faible pour supporter la brutalité du choc. Valda n’eut pas le temps de se redresser ; son opposant lui asséna un énième coup et l’intégralité de son ossature vibra de souffrance sous l’impact. Elle étouffa un gémissement. Une larme s’échappa. Un éclat de rage s’anima, ardent et féroce, consumant ses veines. Mais opprimé par un nouvel assaut, il s’éteignit brusquement...et l’élancement qui s’ensuivit fut la dernière sensation qu’elle éprouva avant de sombrer dans l’obscurité. Lorsque ses paupières se relevèrent, le sable de l’arène avait disparu. Le rassemblement s’était dissipé. Sous ses pieds, il n’y avait plus que le froid et l’humidité des pavés. Du sang maculait ses lèvres. Tous ses muscles souffraient. Pourtant, lorsque la douleur s’estompa, Valda recommença. Elle recommença, jusqu’à ce que l’on ne parie plus sur sa défaite, ou sa victoire, mais sur la rapidité de son échec.
Seulement, elle se relevait. Constamment. La hargne rongeant ses os, toujours un peu plus profondément à chaque nouvelle chute. Valda continuait de se dresser face à ses adversaires, fière et tempétueuse comme l’océan qui bordait le village, sourde et aveugle à l’avanie que lui infligeait le public. Elle s’éleva, jusqu’à ce que la victoire soit sienne. Elle s’éleva jusqu’à réduire au silence les ricanements railleurs. Elle s’éleva jusqu’à entrevoir une lueur de crainte brillé dans les yeux de ses adversaires. Le sentiment de suprématie qui l’envahissait était enivrant, si enivrant que Valda se dissimulait derrière la crainte qu’elle inspirait pour ne plus avoir à subir la torture qu’était l’impuissance. Elle érigea une muraille imprenable autour d’elle. Elle voulait être redoutée. Elle voulait que ses opposants soient terrifiés par la simple idée de la défier. De la blesser. Et c’est au cœur de ce chaos, que Valda trouva un semblant de paix. Là, tapie derrière ce mur, un semblant de pouvoir caressant ses doigts et n’ayant que pour compagnie la violence et sa férocité, la vagabonde se sentit en sécurité.
Jusqu’à ce que l’océan immerge leur petit village côtier. Ils déferlèrent comme une vague destructrice, écrasant tous ceux qui osaient se mettre en travers de leur chemin. Ce jour-là, alors que le Soleil offrait aux villageois sa chaleur, Valda sentit de nouveau la peur glacer son sang. Elle se réfugia dans le grenier d’une chaumière abandonnée par ses propriétaires. Gardant contre sa poitrine la lame arrondie d’un couteau de cuisine, elle se fondit dans l’obscurité, s’évertuant à apaiser les palpitations saccadées de son myocarde et priant pour le retour du silence...mais ses prières furent interrompues par le bruissement du plancher. Un pas lourd, assuré, confiant.
Ses doigts s’agrippèrent au manche de son arme insignifiante. Et son cœur tressauta lorsqu’une silhouette se profila à l’entrée de la pièce. Malgré son œil tuméfié, l’hématome auréolant sa joue et sa lèvre inférieure fendue, Valda scruta le fer-né en obstruant sa terreur derrière un voile de colère et de fierté. “ N’approchez pas !”cracha-t-elle en se redressant, prête à se battre, quand bien même ses chances étaient...infimes, voire inexistantes. Seulement, pour la première fois depuis une décennie, son masque s’écroula. Sa voix, limpide, claire et si délicate malgré son venin, venait de la trahir. Mais il l’épargna. Alors qu’elle s’attendait à périr sous sa lame... ce seigneur des îles de fer épargna sa misérable vie. Craignant le sort qu’on lui réserverait si elle avait l’audace de refuser son offre, elle embarqua à bord de l’un de ces navires dont on vantait tant la vigueur et la force.
Les adversaires qu’elle avait vaincus de ses poings, au coin d’une ruelle, n’étaient que des agneaux, en comparaison de ces Léviathans armés qui l’entouraient désormais. La forteresse qu’elle avait bâtie...s’effondra lorsque la réalité la percuta. Le maniement des armes était un art que Valda s’efforçait de maîtriser, seulement, elle ne possédait ni la force des fer-nés ni la discipline d’un soldat. Sa petite taille, mariée à la minceur de son corps, rendait son apprentissage éprouvant et presque...Insurmontable. De nouveau, elle sentait l’impuissance l’envelopper et la terreur l’emprisonner. Elle haïssait sa vulnérabilité, non, elle en était terrifiée. Et, plus d’une fois, elle voulut abandonner. Laisser derrière elle ces îles de Fer et ces habitants dont la puissance n’avait d’égal que leur rudesse. Elle aurait pu retourner croupir dans ce petit village. Mourir dans le froid et la solitude. Mais dès qu’elle s’approchait de la coque d’un bateau marchand, Valda songeait au seigneur qui l’avait arraché à son existence miséreuse. Celui-là même qui protégeait son secret. Et, chaque fois, elle se ravisait, se promettant qu’elle aiguiserait ses crocs et affûterait ses griffes, comme elle l’avait toujours fait. Elle leur montrerait, comme elle l’avait toujours fait, que l’agneau n’était pas toujours ce qu’il paraissait être.
Where worlds collide And blood divides When darkness falls Fate calls This winter breath Taste of death Where iron meets flesh We'll take it all.
Mad Max
« Your very own eyes had winter, the cold, killer merciless winter. »
Sujet: Re: Valda (I could set this world on fire and call it rain.) ( Abandon ) Mer 31 Mar - 23:48
Bienvenue par chez nous Valda parfait personnage insulaire nous sommes fier de te compter parmi nous ! Si tu as besoin d'aide nous restons à ton entière disposition.
Sujet: Re: Valda (I could set this world on fire and call it rain.) ( Abandon ) Dim 11 Avr - 19:52
Bienvenue à toi Valda, on peut dire que t'en a bavé. J'espère que t'amusera bien chez nous
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Sujet: Re: Valda (I could set this world on fire and call it rain.) ( Abandon ) Dim 11 Avr - 20:01
Merci Neal !
Maître du jeu
Rp's : 2456 Arrival : 11/09/2019 Faceclaim : No one
Sujet: Re: Valda (I could set this world on fire and call it rain.) ( Abandon ) Lun 12 Avr - 16:30
Bienvenue
Bienvenue sur The Wild Kingdom Valda ! Le destin tragique a semé la graine de la violence et du chaos en ton sein. Auprès des fer-nés tu traces ton chemin et tu es désormais validée au rang "Supérieur"!