Aux grands maux les grands remèdes ( Pv Khaelys )

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Aux grands maux les grands remèdes
Flash-Back -113, mois 11La bruine matinale sur les terres de Salfalaise touchaient de part et d'autres les versants et les dunes avoisinantes. Un temps aux allures habituel qui laisserait place à la froideur et l'humidité coutumière de cette région. La nuit n'avait pas été des plus plaisantes surtout que le sommeil avait tardé à montrer le bout de son nez auprès de l'homme qui épiait d'un œil hagard l'horizon d'une fenêtre creusée à même la roche. Ses yeux céruléens semblaient songeur, une rêverie passagère qui l'habitait depuis quelques temps maintenant. Plusieurs jours, semaines et même mois s'étaient écoulés et rien ne semblait présager un quelconque changement dans cette vie monotone qu'était la sienne. S'accoudant sur la paroi rocheuse, rêvassant et espérant encore naïvement pouvoir retourner dormir tranquillement sur le la litière moelleuse et confortable de sa chambre. Tyldr n'était pas d'humeur aujourd'hui à effectuer les tâches quotidiennes qui étaient les siennes habituellement.

Je trouvais un reste d'alcool dans une chope apposé sur une table que je m'empressais de boire en une gorgée. Le regard fatigué je me sentais d'humeur morose en cette heure matinale. Je décidais finalement d'oublier et de laisser toute cette mascarade de côté et commençais à m'habiller. Le soleil ne tarderait pas à pointer le bout de son nez. Peu à peu la fraîcheur et le froid glaciale de la nuit ne serait plus qu'un lointain souvenir. Je faisais craquer les vertèbres de mon cou entament quelques arcs de cercle avant de lâcher un râle profond de ma gorge face à la journée qui s’apprêtait à commencer. Je levais l'imposante carcasse que je traînais avec nonchalance en direction de la porte arrière de cet endroit secret et méconnu sur l'île. Je trouvais instinctivement face à mes yeux à demi-fermés un sot d'eau pour m’atteler à une toilette rapide et expédiée. Mes mains s’imprégnaient du liquide que j'envoyais éclabousser abondamment mon visage avant de finir par le renverser complètement sur ma tête. Bon sang qu'elle était froide ! Pensais-je à cet instant alors que je m'empressais de trouver de quoi me sécher et réchauffer mes muscles endoloris par cette nuit difficile.

L’accoutumance de se rendre ainsi chaque jour au sot d'eau qui attend là sans rien dire n'était jamais réellement une habitude que mon corps supportait allègrement. Mon esprit en revanche savait ce qui l'attendait mais, parfois l'eau semblait moins enclin à rendre ma journée plus enviable qu'elle ne l'était réellement. La fatigue elle ne me quittait pas, allait elle pointée quand les rayons de soleil perceraient enfin cette satanée toile grise au dessus de nos toits. ? Je ressentis une indescriptible envie de pisser. Cet instant si plaisant et vous tenant en haleine jusqu'au moment opportun d'une délivrance, accompagné du son presque symphonique de la pisse éclaboussant l'herbe et tous ce qui se trouve sur son passage avait quelque chose de plaisant, d'apaisant et soudain l'acte lui même devint plus douloureux que de coutume. Forçant à mes yeux d'écarquillés sur l'objet de cette douleur indescriptible mais au combien douloureuse. Forçant à la hâte que cet instant ce termine je laissais gronder un râle plus grave levant les yeux au ciel priant que cela ne soit qu'une mauvaise blague que l'on me jouait. Cela faisait mal, mes dents et ma mâchoire carnassière se rétractèrent avec force et je remerciais presque le Noyé que cela se termine aussitôt l'acte d'uriner achever.

« Hmmr c'est pas bon...Pas bon du tout... »

Déclarais-je mollement expirant un souffle soulagé avec une pointe de crainte que cela puisse recommencer. Je rentrais aussitôt auprès de l'âtre pour me réchauffer. Je prenais place sur le trépied près de la table ou m'attendait un modeste petit déjeuner déjà bien entamé. J'expirais l'air de mes poumons avec une moue résignée. J'apportais un gobelet d'eau étanchée la soif qui asséchait ma gorge avant de finir mon déjeuner.

Bon sang dans quel problème le Noyé m'avait il encore fait trempé là ? M’exaspérais-je alors qu'une silhouette féminine pénétra le lieu. Je m'étais caché bien assez tôt pour ne pas me faire repérer dans ma fuite. Le son de sa voix m'appelait et je pestais contre moi même d'être aussi stupide pour me trouver dans cette délicate situation. C'était Khaelys et je ne savais pas quoi dire ni quoi faire. Je n'avais pas réellement d'échappatoire, je devais sortir de cette cachette avant qu'elle ne me trouve là accroupis derrière ce mur ses yeux intrigué sur ma posture et l'excuse stupide que j'allais devoir sortir. Je me relevais lentement sortant de l'ombre m’éfforçant de marcher droit avant de me tenir contre la paroi rugueuse faites en bois de l'habitat.

« Khaelys je suis content de te voir. »

Déclarais-je avec un sourire à demi voilé et sentant déjà la gêne de l'instant se précipiter vers la raison de sa venue et le pourquoi d'une telle affliction qui ne faisait afficher aucune joie.

« J'aimerai t'entretenir d'un sujet confidentiel... D'ordre médical ? »

Déclarais-je maladroitement.

« J'ai... C'est difficile à expliquer... »

Enfin il était temps d'aller voir ce grand couillon. Enfin. Je secouais la tête en me mordant les joues. Il fallait que je me calme un peu, ça ne servait à rien, de toute manière il devait sans aucun doute ne pas avoir envie de me voir. Ou alors avoir trop à faire. Je me mordis les joues sans rien dire. J’avais quand même… envie de le voir et d’entendre ses derniers… exploits ? Si on pouvait appeler ça comme ça ? Aucune idée, je passais une main dans mes cheveux, Khaelys calme-toi… Mes doigts passèrent sur les marques de mon visage et s’y appuyèrent de toutes mes forces. Ça ne faisait pas si mal que ça ! Mais ça me permettait de me concentrer. Je respirais profondément pour me calmer, je devais rester calme et maîtresse de moi-même ! Je n’étais pas la première catin venue quand même. Enfin, comme d’habitude, il devait se cacher dans cette cabane. Croyait-il que je ne le saurais pas ?

Je rassemblais mes affaires dans mon sac, herbes, poisons, mes dagues, comme d’habitude, je ne sortais jamais sans être couverte. Aussi bien pour les soins que… au cas où un Fernés ne se souviendrait pas que j’étais pas une catin, mais bien une guérisseuse et une sorcière. Et pas n’importe qui ! Enfin, aller chercher l’autre grand couillon. Je me demandais dans quelle merde il avait pu encore se fourrer, avec lui ça ne serait même pas étonnant, je sentais d’avance un gros mal de tête venir. Pourquoi est-ce que je voulais encore l’aider ?

Je me mis en route vers sa petite cabane d’un bon pas, autant ne pas traîner. Il ne faisait pas chaud, mais ce n’était pas grave, je ne craignais pas le froid. Je ne craignais pas grand-chose en réalité. La cabane se dessina au loin et je vis la silhouette de Tyldr que j’appelais sans honte. Il croyait vraiment que j’allais pas le voir ? Au moins il s’adossa au mur et je me dirigeais vers lui d’un pas très vif en serrant les dents d’avance. Est-ce que j’allais l’assommer aujourd’hui ou non ? D’avance je pensais que oui. Le connaissant… Comment je faisais pour le supporter encore ? Je me le demandais bien. J’entrais dans la masure sans attendre avant de poser mon sac sur la table et de le regarder, l’air déjà fatigué de revoir sa tête. Et ça faisait moins de cinq minutes. Je le saluais d’un hochement de tête, il avait la tête de quelqu’un qui me cachait quelque chose.

« Moi aussi Tyldr. »

Je me massai le front à son aveu. Qu’est-ce qu’il avait fait encore ? Soit ! J’allais m’occuper de son cas. Il le fallait bien, il serait mort dix fois sans moi.

« Qu’est-ce que tu as encore fait pour que je doive te soigner ? Et surtout dis-moi ce que je dois soigner. »

Le crétin n’était pas dit… mais largement sous entendu.

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Aux grands maux les grands remèdes
Flash-Back -113, mois 11Cette déclaration j'allais assurément la regretter. Alors que mon apparition l'avait fait mugir une forme de désagrément quelconque à mon encontre, je savais déjà que le plus craintif d'entre nous deux c'était moi. Comment lui porter la réponse qui pouvait la guider sur la raison du mal qui me tenait sous son emprise ? J'avais bien pensé ne pas en divulguer quoi que se soit, cacher cette infection qui me rendait si fébrile et idiot à la fois. J'apportais trop peu d'intérêt à celle-ci c'est vraie, elle allait et venait au gré de mes besoins et de mes envies comme pour justifier quelques caprices. L'organisation clanique permettait de se souder les coudes et rendait Salfalaise un peu plus viable et supportable pendant que le le seigneur lui partait pour récolter le sang la gloire et la richesse. Cet homme c'était moi. Ce bas monde nous avait vu naître, subir l'indifférence et la rudesse d'un climat qui n'était à l'évidence pas propice à la culture des terres. Qu'importe notre mode de vie, il n'y avait pas de solution de facilité ici. Nous nous unissions sous une seule et même bannière. La mienne et nous savions ce que nous nous devions tous les uns aux autres. Le temps viendra assurément pour nous de repartir en raid et d'aller piller les royaumes gorgés de richesses. Nous nous tiendrons face à nos ennemis et nous vaincrons. Beaucoup mourront, rongés par la hargne et la colère sourde de leurs courroux. Le sang bouillonnera dans nos veines pour impulser un mouvement déchirant et brûlant nos chairs jusqu'à ce qu'il ne reste que des cendres. Pas aujourd'hui, ni demain mais, un jour le temps viendra pour eux de trembler face aux sanguinaires insulaires.

En attendant cet instant était des plus gênant que je me voyais mal combler les secondes restantes à dévoiler en bloque tout ce qui provoquait mon désappointement y compris cette venue que je n'avais jusqu'ici pas souhaité littéralement. Je me laissais cependant faire sans broncher du moins pour le moment. Elle était attentive, rude parfois même mais avenante envers ses patients. Cette bonté et cette générosité se lisait dans ses yeux et sa gestuelle. Ses premières approches étaient presque d'ordre rituel. Si ce comportement avait pour don d'apaiser et de soulager certaines de mes craintes les plus sordides je ne présageais rien de bon à ce qui allait advenir du stress qui cohabitait avec mon esprit. Mes yeux l'épiaient laissant mon nez inspiré lentement prenant tout mon temps pour sortir de cette forme de torpeur qui immobilisait mon corps pour laisser Khaelys faire son travail. J’entrouvris la bouche faisant un geste du cou léger et rapide en direction du bas ajoutant à cela mes yeux pointé vers le lieu-dit sans pour autant en dire clairement la région précise. Sa dernière phrase me faisait ouvrir les yeux et mon faciès devait avoir légèrement pâlit. Je laissais ma voix se terrer dans un mutisme qui laissait échapper néanmoins un son peu naturel et confiant auprès d'elle. Je savais pertinemment que cela n'allait pas aider clairement mon invitée et soudain me vint une idée un peu plus soutenable à mes attentes dans la situation actuelle.

« Je pourrais peut être procéder par allusion. »

Entamais-je essayant de me détendre et cherchant un peu plus mes mots je préférais m'écarter du rapprochement et de l'emprise qu'elle avait sur moi et mon corps en l’occurrence. Je marchais deux, trois pas vers l'avant allant au beau milieu de la pièce laissant le bruit du feu et des braises crépitantes dans l’âtre accompagné une jolie tournure de phrase qui ne m'était pas vraiment habituelle d'avoir.

« Certaines fonctions... Corporelles. Répondent à certaines attentes. »

Entamais-je peu sur de moi mais l'idée faisait son bout de chemin.

« Lorsque j'ouvre les yeux dans la journée généralement je m'attends à... À voir. »

Poursuivais-je prenant conscience que ma phrase semblait sonner beaucoup mieux dans ma tête qu'en réalité.

« De la même façon, quand on veut soulager sa vessie on peut le faire en pissant. »

Déclarais-je postant mon corps contre le côté de la table.

« Non oublie ce que je viens de te dire... Disons plutôt que l'on est habitué à l'idée que l'acte de pisser procure... Un sentiment de soulagement ? »

Plissais-je les yeux et mon faciès se muant en une façade disgracieuse et incertaine de savoir réellement ce que je disais véritablement.

« Contrairement à d'insoutenables torrents de douleurs atroces... »

Terminais-je en plissant mes lèvres en attende de sa réaction ouvrant bien les yeux pour ne pas craquer sous le ridicule de cette situation houleuse dans laquelle je venais justement de me jeter.

« Cela répond à ta question ? »

Concluais-je le visage grimaçant prêt à tout moment de congédier l'amie pour ne pas lui faire perdre plus de temps avec tous ceci.

Je me massais la base du nez en tirant un tabouret pour m’asseoir face à l’homme. Qu’est-ce que je pourrais bien faire de lui… Plus de vingt ans qu’on se connaissait et face à moi… il se comportait toujours comme un gamin, comme-ci on avait rien partagé. Pas qu’il était lointain… juste timide. Putain, vingt ans qu’on se connaissait… Et combien de temps que je doutais de sa propre affection envers moi ? Je me mordis légèrement les joues sans rien dire, pour contenir un agacement. Il avait besoin de moi… Et je ne pourrais jamais le laisser seul, lui refuser de l’aide. C’était mon ami, mon seigneur… je l’aiderais, quoi qu’il fasse, quoi qu’il dise. Parce qu’il était encore pour moi Tyldr, le petit garçon aux mains en sang que j’avais aidé il y a de cela… trop longtemps. Je baissais les yeux sur sa ceinture avant de me masser à nouveau le front en l’écoutant.

Ne pas rire, ne pas rire. Ne. Pas. Rire. Mais sa définition de la chaude pisse était ridicule. Où avait-il foutu sa bite encore ? Ne lui avais-je pas dit de faire attention ? Mais bien sûr, qui écoutait juste une guérisseuse ? Nan ! Personne ! Surtout pas quand elle donnait des conseils sur la santé ! Du tout ! Mais là… il me faisait beaucoup trop rire. J’enfouis mon visage dans mes mains avant d’éclater de rire à en avoir mal aux côtes, je me les tiens en riant de tout mon soûl. Oui, je me foutais totalement de sa gueule, mais il l’avait cherché après tout ! Je lui avais dit ! Je l’avais prévenu ! Et qui on écoutait ? Personne ! Je finis par reprendre ma respiration et me redresser

« T’as une putain de Chaude Pisse ! Putain ! Mais bordel ! T’écoutes jamais quand j’te dis de faire gaffe ?! Bordel ! T’as foutu ta bite où ? »

Je me levai en frottant mon visage ainsi que la marque sur mon front. Bon… puisqu’il fallait le faire, je secouais la tête :

« Bon, baisse ton pantalon on va voir ce qu’il en est. »

On était seul, c’était pas moi qui allais balancer des rumeurs sur son cul. Je sortis paisiblement, retenant encore un rire, mes potions et onguents.

« Ça fait longtemps que t’as mal ? »

Histoire de savoir à quel point c’était un crétin de service ou non.

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Aux grands maux les grands remèdes
Flash-Back -113, mois 11Sa réponse me stoppa dans une léthargie intrigué. Je me demandais finalement si c'était une bonne idée. Je commençais à songer en me cambrant légèrement en croisant les bras. La suite de cette mésaventure, la mienne en l’occurrence aussi rapidement diagnostiqué et mise de côté par Khaelys m'interpellait. Elle avait le don de soulager les craintes, et la douleur que cela pouvait impliquer. En réalité c'était bien le contraire je me faisais sermonné. J'étais loin d'être curieux pour ce genre de problématiques qui m'étaient bien douloureuses. Je n'avais jamais eut ce genre de problèmes jusqu'ici et j'écoutais attentivement sa démarche de furie furieuse. J'étais impressionné par ses capacités, sa force d'initiative et cet esprit vif que cachait le corps frêle d'une petite femme aux yeux noirs et aux cheveux bruns en cascade. En réalité j'étais dépité de voir le courroux de celle-ci s'abattre alors que ça m'était déjà assez pénible comme ça de lui en faire part. Je crissais ma barbe raclant par la même occasion ma gorge face aux propos que me tenait celle-ci. Je restais bien là ou j'étais me penchant sur les multiples décoctions que celle-ci était entrain de préparer. Mes yeux se posaient sur sa nuque et cette silhouette alléchante qu'elle offrait sans aucune honte et cette colère qui lui sciait guère.

« Et ou voudrais-tu que je la mette ? Hm ? La douleur m'est venue ce matin... C'est... Une sensation désagréable. Non, je dirais plutôt une cascade de têtards dentelés se débattant dans le courant pour se frayer un chemin. »

Lançais plongeant mon regard dans le sien en prenant place à ses côtés.

« Je crois que c'est plutôt clair. »

Insistais-je espérant qu'elle me refile quelque chose d’extrêmement fort pour atténuer la douleur et pas une pseudo mixture vaseuse qui agirait sans que je m'en aperçoive

Un sourire aussi malingre que subtil vint s'afficher sur mon visage. En réponse du sien forcément ce qu'elle déclarait laissait présager bien des choses et les allusions sur une vie sexuelle active semblait l'agacer. Je feintais cette petite suggestion en levant les yeux au ciel soufflant d'un air hagard ces quelques mots.

« Pff il manquait plus que ça... »

Déclarais-je un peu morose et flirtant avec le doux rêve d'avoir une énième femme auprès de moi pour panser mes blessures et réconforter mes muscles. Je ne la savais pas penché sur le sujet. La voilà de nouveau à la charge et pour seule excuse tangible je supposais qu'elle regarde si je n'avais pas quelque chose de plus grave ? Cette idée ne me laissait pas indifférent, je n'avais pas pour habitude de me montrer ainsi au grand jour et surtout pas dans ce genre de situation. J'écarquillais les yeux haussant les sourcils comme pour me persuader qu'elle n'avait pas réellement poser la question. Elle là impassible attendant une réponse, ma réponse et je laissais mes yeux se poser sur les braises rougeoyante de l'âtre me demandant bien si dans cette ascension douloureuse il y avait situation plus ridicule pour certaines personnes autres que moi.

« Tu peux m'aider ou pas ? »

Lui lançais-je en faisant un signe de tête et prenant une allure plus grave. Je m'attelais à défaire le bas de mon pantalon scrutant les ficelles et détachant méthodiquement chaque nœud.J'inspirais profondément calant mes fesses contre la table. J’entrouvris la bouche fronçant les sourcils.

« On ne rigole pas. »

Déclarais-je sur un ton sérieux, conscient qu'effectivement cette partie du corps comme beaucoup d'autres n'était pas négligeable si un jour je souhaitais moi même fonder une famille. En revanche un léger rictus et satisfait vint s'afficher sur mon faciès apposant mes mains en arrière sur le rebord de la table.

« À ton aise, tu peux regarder. »

Je n'avais pas baisser intentionnellement mon pantalon si elle voulait se moquer et rire de ma condition je prenais cet acte délibéré avec beaucoup moins d'humour la laissant faire.

« Dans une chatte pas assez lavée je dirais à première vue. »

Soit. Il avait mal à s’en chier dessus. J’avais bien compris. D’un mouvement d’épaule je fis tomber la fourrure que je portais autour de mes épaules pour ne pas être gênée dans mes mouvements. Et surtout j’allais mourir de chaud avec le feu sinon, je continuais de vider mes affaires en cherchant un antidouleur pour qu’il ne me fasse pas je sais pas quoi avec sa bite pendant que je le soignais. Je haussais les épaules.

« Ouais. »

Je soupirais à sa remarque, manquait plus que ça… Fallait qu’il fasse gaffe aussi… c’était pas faute de lui avoir dit, de devoir faire attention, mais qui on écoutait, hein ? Pas moi. Je me mordis les joues sans rien dire avant de soupirer un peu avant de regarder Tyldr et de lui tendre un petit flacon de potion.

« Est-ce que je t’ai abandonné une seule fois ? Oui, je vais t’aider, comme toujours t’inquiète pas. Bois ça, pour la douleur. »

Rigoler… Ne pas rire. C’était difficile ! Mais je lui fis un large sourire en hochant la tête, je ne voulais pas rire, mais en même temps c’était tellement ridicule de sa part ! Soit, soit ! L’aider, j’étais là pour ça et ne pas me foutre de sa gueule, mais si j’en mourais d’envie. Je soupirais en le voyant aussi décontracter. J’attrapais ses brais qu’il avait défais avant de lui baisser sans rougir. Dire que je rêvais de faire ça… mais dans un autre contexte ! Enfin, pour l’instant, je baissais le pantalon jusqu’à ses genoux avant de me redresser un peu, mais je restais à hauteur de son membre avant de l’examiner soigneusement sans y toucher.

« Tourne-toi et penche-toi en avant. Je veux vérifier que l’infection soit pas remonter déjà. »

Jamais j’aurais pensé être à genoux devant lui pour soigner… et je pensais pas non plus voir son cul comme ça. Mais il fallait le soigner, alors j’allais le faire. Je me demandais si un jour, je me mordis les joues pour chasser ces pensées alors que je me concentrais sur ma mission. Je levai les yeux vers lui.

« Tu vas quand même pas me faire le pudique maintenant ? Au point où on en est tous les deux… »

Un peu plus, un peu moins. Je disais pas non pour le voir à poil en entier. Fallait profiter j’imaginais. Et j’avais bien fait d’enlever ma fourrure pour rester juste dans ma tunique à manches longues, j’avais chaud. Vraiment.

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Flash-Back -113, mois 11L'inquiétude et la gêne laissait bientôt place à un silence certes pesant, mais, empreint d'une sorte de quiétude champêtre auquel pourrait s'ajouter le cui-cui des oiseaux. Un soupir de soulagement se dissipa d'entre mes lèvres se mêlant à la poussière habituelle de l'habitacle flottant dans l'air. Je ne pouvais qu'espérer que le remède en question ferait effet qu'importe le temps que cela prendrait pour obtenir réparation. À cette parole empreint d'une sagesse inouïe que peu de personnes avaient l'habitude d'user, je répondais spontanément comme un bon patient à son médecin, « Bon... d'accord. »

Je décrochais un dernier soupir laissant mes yeux se plonger dans ceux de Khaelys une dernière fois avant que nous entamions tous les deux un contact plus engageant tous les deux. Les secondes semblaient des minutes, le bruissement du tissu me mettant à nue n'était pas inhabituelle ou dérangeant. Au delà de la posture peut avantageuse que j'offrais à ses yeux, j'étais quelques peu soucieux tout de même de cette altercation plus surprenante auprès d'une femme que de coutume. Le commun des hommes pensaient sûrement se retrouver dans une posture plus confortable face à une femme aussi peu vêtue que lui. Ne pas penser c'était la clef, trop de réflexions et se serait une honte décupler qui envahirait l'espace autour des deux protagonistes aussi gênés qu'intimes.

Ce n'était qu'un mauvais moment à passer, je pouvais sentir sa respiration et la concentration qui émanaient de sa personne. Pour ma part je préférais ne pas regarder, je levais les yeux au ciel essayant de faire le vide, que rien de tous ceci était entrain de se produire ou n'avait pas lieu d'exister. Mon esprit et mes yeux feintant la réalité je ne savais pas trop quoi dire pour atténué cette ambiance quelque peu pesante et aussi intimidante que gênante. Je lui aurais bien proposer de rigoler à une blague ou deux mais je n'avais pas le cœur à l'ouvrage et je pensais que la situation était déjà assez comique ainsi pour ne pas en rajouter. N’exagérons rien tout de même, il n'y avait pas de quoi s'affoler pour si peu, quoique ce n'était pas rien tout compte fait. Je sifflotais une note ou deux, quelque chose d'aléatoirement et de purement improvisé, je prenais un coup de chaud rien qu'en entrevoyant sous un autre angle ce qui pouvait bien m'arriver de pire après cette journée ? C'est dans une position bien lascive que ma pupille se mit à vriller sur la poitrine de ma cher et tendre amie ? Je ne l'avais pas fais exprès, il n'était en rien de ma propre initiative mais, mes yeux eux avaient de quoi se retourner et contempler autre chose que le plafond venteux de la chaumière. Et puis tant pis, à la fin si je ne pouvais culbuter une femme je n'allais pas m'interdire de la contempler et l'observer sous toutes ses coutures.

C’était fou comme brusquement il était calme et sage. Bien, je pouvais me concentrer et examiner son engin. Et malheureusement il fallait aussi que je vérifie soigneusement tout pour qu’il n’y ait absolument aucun problème. S’il voulait des enfants j’allais devoir le vérifier en complet. Même si j’aurais vraiment évité de me retrouver dans cette position pour cette raison… Peut-être avec une autre… cela aurait été beaucoup mieux… Je me mordis légèrement les joues en restant concentrée sur mes soins, oui il fallait qu’il se retourne pour que je lui examine le reste, même si pour lui ça ne devait pas être facile. Je retiens un soupir avant de me reculer pour qu’il puisse se tourner.

J’écartais ses fesses avant de me pencher pour tâter son anus ainsi que ses bourses avant de hocher la tête avec un petit sourire satisfait. Heureusement qu’il n’avait rien de grave. Même avec les doigts je ne sentais rien, donc de ce côté-là, pas de soucis. Je lui donnai une petite tape sur les fesses.

« C’est bon de ce côté-là. Je me lave les mains et je te soigne tout ça. Va falloir que je te… enfin… »

Je rougis jusqu’à la racine de mes cheveux à cette manière de dire… Je me nettoyais soigneusement les mains en me raclant la gorge. Je finis de me nettoyer les mains avant d’attraper dans ma sacoche un linge propre pour l’imbiber de quoi désinfecter un peu la zone. Je m’approchai de lui avant de prendre en main la situation… si on pouvait dire ça comme ça ? Oh par le Noyé ! C’était la première fois que je faisais ça ! Je me raclais un peu la gorge en essayant de ne pas lui faire mal…

« Je… je te fais pas mal ? »

Ne pas le regarder… ne pas le regarder, garder les yeux posés sur ce que je faisais. C’était gênant cette situation ! J’inspirais profondément en ne sachant pas quoi dire. J’essayais de repousser la peau pour accéder à l’infection comme je le pouvais. Mais vraiment ce n’était pas facile comme situation.J’avais l’impression de cuirs sur place. Je regrettais de m’être moquée de lui tout à l’heure. J’essayais tant bien que mal de faire ce que j’avais à faire. Je levai les yeux vers lui.

« T’as pas un bon mot à nous sortir ou une connerie ? »

Histoire de détendre l’atmosphère.

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Flash-Back -113, mois 11Je me sentais honteusement dépourvu de... Et bien de tout ce qui faisait de moi un homme. Je me laissais tâté le fessier et bien plus que je n'aurais cru encore. Dans ma tête j'avais osé espérer qu'elle n'aurait rien fait de trop brusque ou de violent. Je devais sans aucun doute me tromper en sentant deux phalanges s'introduire par là ou personne encore n'était jamais allé. Ma mâchoire se rétractait sous l'impulsion et le tâtonnement du bout de ses doigts. J'avais l'impression que cela durait une éternité. Je manquais d'un battement de cœur et une bonne sueur froide au moment désigné. Quand elle finit par se retirer c'était une sensation aussi incompréhensible qu'étrange.

Un soupir de soulagement, un de plus qui confirmait que rien n'était à signaler d'alarmant si se n'est les quelques tensions apparentes quand il s'agissait d'uriner. Cependant elle n'en avait pas terminé pour autant. Je me retournais dans une gestuelle accompagnant la sienne et me retrouvait face à elle le cul nu et surtout l''extrémité de mon sexe complètement visible devant elle. Elle semblait étrangement mal à l'aise. À dire vraie c'était bien pire il y a quelques instants que ce que j'osais lui dévoiler devant son visage empourpré désormais. Cela me rendait plus confiant soudainement, je pouvais comprendre qu'elle n'avait pas l'habitude d'employer ce genre de chose, ce n'était pas habituel et elle ne pouvait me gâcher ce malin plaisir de sourire et je ne pouvais y répondre autrement que par la même formulation de désirs honteusement inassouvis. Je raclais ma gorge et j'écoutais sa voix me porter ses inquiétudes sur la façon dont elle s'y prenait. Pour dire vraie je ne pouvais réellement répondre j'étais coincé entre cette main et cet onguent qu'elle appliquait d'une étrange liqueur sur un morceau de linge blanc.

« Ça va... C'est supportable. »

Déclarais-je sobrement. Je passais ma langue sur ma lèvre supérieur avant de l'observer une seconde fois yeux dans les yeux.

« Puisse le Noyé t'entendre... » Ironisais-je alors que je cherchais à rester concentrer et par dessus tout remédier rapidement à cet état douloureux et quelques peu plaisant. Étrange et vraiment déroutant de songer à cela dans un pareil moment. Il y avait quelque chose d'amusant et de complètement vulgaire de se retrouver face à une personne digne de confiance, que vous connaissez depuis... Toujours. Cela rendait la chose ni trop gênante ni assez facile à vivre pour ne pas voir que nous étions plus ou moins à l'aise face à cette situation.

« Tu as déjà fais ça auparavant ? » Questionnais-je, juste au cas ou elle manquerait d'expérience ou un truc du genre.

Je repliais au plus loin possible la peau, en priant pour qu’il ne se retrouve pas brusquement à gonfler entre mes doigts… J’avais chaud ! Mais tellement chaud. Enfin soit ! D’abord nettoyer la zone, et ensuite étaler tout ce qu’il fallait. ARGH ! J’étais guérisseuse ! Pas une catin vierge ! Bon… j’étais vierge ! Mais pas une catin ! C’était pas la première queue que je voyais ! Mais là c’était pas pareil ! J’étais assez proche pour sentir son odeur particulière, à Tyldr et c’était l’homme que j’appréciais le plus au monde. Je me mordis les joues à nouveau en l’entendant parler. Mais fais de l’humour ! Le Noyé… Je finis de le nettoyer avant d’attraper une autre fiole et l’ouvrir.

« Oui, c’est la première fois. »

Allez ! Fous-toi de moi ! Je dirais rien ! Je posais le chiffon avant de verser le contenu de la fiole dans ma main et reprendre son membre en main pour étaler le produit bien partout en le massant pour que tout pénètre bien. Noyé ! Qu’est-ce que tu me fais faire ?! Je n’ai pas assez sacrifié pour toi ? Il fallait que tu m’autorises à toucher le membre de l’homme qui était digne de moi uniquement pour le soigner de la chaude-pisse ? Je ne savais pas trop où regarder, je finis par me racler la gorge légèrement.

« J’espère que ça valait le coup quand même. Vu l’état dans lequel t’as fini… »

J’essayais de le taquiner un peu pour qu’il me balance un mot ou deux histoires qu’on arrive à détendre l’atmosphère. J’avais juste complètement oublié de le prévenir que le liquide était particulièrement froid et que je massais aussi bien que possible, mais je n’étais pas sûre de ne pas lui faire mal ou quoi. Mais c’était nécessaire pour lui aussi !

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Aux grands maux les grands remèdes
Flash-Back -113, mois 11Une gestuelle inhabituelle qui me faisait me cramponner à tout ce qui pouvait se trouver sous mes phalanges acérées. Je laissais un rictus et une moue se former sur mon faciès pendant qu'elle passait aux choses sérieuses désormais. Je savais qu'elle scruterait la moindre de mes failles, n'importe laquelle de mes faiblesses. Après tout n'allait-elle pas remarquer le moindre fait ou geste qui lui tirerait un tant soit peu de satisfaction à mon sujet ? Comment Tyldr Salfalaise allait couiner telle une fillette pour s'être tremper dans des eaux nauséeuses qui ne méritaient peut-être pas tant que ça d'intérêt ? J'étais malgré tout un homme, un idiot aussi sans réel considération et digne d'intérêt que mon nom et ce que j'avais accomplit par mes exploits et mon rang au sein des Îles de Fer.

Ses yeux me scrutaient d'un air inquisiteur, aussi je n'avais pas d'autres choix que de ravaler mes excès d'humeur et me tenir sans rechigner le visage livide et coincé pour celle qui allait me rendre mon pénis en pleine forme et santé. Il était temps de passer à autre chose, sa question pas anodine me faisait prendre conscience qu'elle semblait avoir peut être entendu les rumeurs me concernant. Après un dernier rictus me faisant frémir d’impertinence je passait un doigt rapidement frotter ma paupière comme pour inspecter qu'il n'y avait rien de gênant apparent.

« Pour être franc je ne pense pas non. »

Déclarais-je tapotant de mon index la table en bois observant ma comparse qui ne connaissait que trop bien cette vie misérable à laquelle nous tenions nous insulaires inexorablement.

Je portais mon verre que l'emplissais préalablement d'eau à mes lèvres et en renversais une lampée sur ma barbe. Du revers d'une main je crissais mon menton pour m’essuyer. Rafraîchissante il n'y avait pas de doute là dessus. L'eau avait meilleure goût même si elle n'en possédait pas réellement. Je fis de même avec un autre gobelet le présentant à Khaelys je me penchais à côté d'elle et lui murmurait à l'oreille suavement.

« Je vais bientôt partir, dans quelques jours. Pour les raids. »

Commençais-je avant de reprendre ma place initiale face à elle.

« Je ne compte pas croupir sur mon île éternellement et attendre qu'Harwyn Chenu ne cause notre perte. »

Poursuivais-je pestant contre moi même à la simple prononciation de son nom. L'ambition de cet homme n'avait pas de limite et les bravades envers ses bannerets nous mettaient dans une position délicate et dangereuse.

« Je compte bien prendre ce qui est mien et payer le fer-prix sur ce vieux continent. »

Lançais-je observant au loin par delà la fenêtre.

« Et toi ? Comment te portes-tu ? »

Questionnais-je bien que je n'allais assurément pas être surpris de la réponse qui se faisait attendre bizarrement.

Le grand Tyldr Salfalaise semblait avoir du mal à se retenir de couiner ou de faire quoi que ce soit en rapport à ce que je faisais. Et oui mon cher, c’était pas forcément agréable, mais ça te servira de leçon. Enfin, j’espérais vraiment qu’il arrête ça et qu’il se choisisse une vraie femme respectable. Enfin, c’était pas le moment de penser à ça, mais j’étais quand même heureuse qu’il n’ose pas bouger et se retenir face à moi. J’allais évidemment pas répandre des rumeurs sur lui, ça c’était hors de question. Mais me foutre de lui en privé, oui, clairement. Ça, il n’y échapperait pas ! C’était peut-être ça qui l’enrageait ? Et visiblement, ça ne valait pas le coup. Je ricanais sans aucune pitié pour lui :

« Ça te servira de leçon. »

Je le laissais boire de l’eau sans rien dire en finissant de passer l’onguent partout où il fallait, du pénis à l’anus sans aucune honte maintenant. C’était juste des soins maintenant après tout, et visiblement ça ne le dérangeait plus trop. Je le laissais me donner à boire, buvant avec plaisir un peu d’eau, les mains toujours occupées. Je restais pétrifiée une demie seconde quand il se pencha vers moi pour me donner son emploi du temps. Des Raids ? Je finis les soins avant de me reculer pour ne nettoyer les mains.

« Où tu vas ? Tu peux te rhabiller, mais faudra que je vienne voir comment ça évolue. »

Il en avait pas fini avec moi. Je tournais le regard vers lui en laissant le chiffon que j’avais utilisé pour me nettoyer les mains sur la table. J’eus presque un sourire et hochais la tête :

« On sait tous qui est le véritable roi des îles Tyldr, qui a été choisi par le noyé. Et ce n'est pas Chenu.»

Bénit soit-il. Le dieu, et Tyldr en passant. Ça serait bien, je finis de me nettoyer les mains, mais surtout il y avait quelque chose qui m’agaçait profondément. Est-ce que… Encore une fois… j’allais rester en arrière ? Le cul posé sur une chaise à devoir gérer ses affaires ? Je me mordis les joues, sentant la colère monter brusquement en moi. J’allais ENCORE ?! Rester en arrière ?! Mais pourquoi. Je grondais à sa remarque :

« J’espère bien ! Le Fer Prix et le sang. »

Il n’avait pas intérêt à courtiser ou quoi. Le sang, la violence ! Telle était notre vie ! Nous étions les élus ! Pas n’importe quel peuple ! Je croisais les bras sur ma poitrine :

« Et tu vas me laisser en arrière ? Tu vas encore me laisser sur les îles ? »

Comment j’allais… Quelle question ! Je grondais un peu en frottant machinalement mes cicatrices de mon visage :

« Mais je vais très bien. Je te remercie de demander. »

Je finis de ranger mes potions et onguent sans rien dire de plus. S’il n’avait pas compris qu’il m’avait, encore, vexé avec tout ça. Je serrais les poings sans rien dire de plus, sans même le regarder.

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