Le Fléau de Valyria a tout détruit sur son passage. Pourtant au delà du Détroit les sept royaumes de Westeros sont toujours bel et bien présent.
 
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Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités )

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MessageSujet: Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités ) Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités ) EmptySam 8 Fév - 5:46

Gyles III Gardener PNJ


Un terrain d'entente
An -112, Mois 02, jour 8
 L'arrivée de ces sauvages comme la majorité des continentaux les appelaient avait été annoncée en fin de matinée. Dans le grand vestibule les domestiques s’attelaient depuis plusieurs jours et heures pour préparer ce jour. Les nombreux serviteurs garnissaient les plats en cuisine pendant que d'autres s'apprêtaient à accueillir ses étranges convives. Le Roi Gyles III Gardener avait été clair avec eux, ces conditions d'après le détachement d'hommes qu'il avait envoyé avaient été respectées. Les fer-nés étaient des guerriers, des pilleurs et pour bien d'autres tout bonnement des monstres. Il aurait été aisé de les rejetés à la mer et peut-être même qu'ils n'auraient su arriver jusqu'ici si il en avait été sa volonté. Le roi était paré d'un pourpoint dans lequel chaque jour passé lui semblait être de plus à surmonter. Son ventre grondant d'impatience il n'en était pas moins toujours plus engoncé. À croire que la seule chose qu'il pourrait finir par porter serait cette ample robe de chambre dans laquelle il se sentait si léger. À quoi bon se servir de son pouvoir si se n'est pas pour l'exercer judicieusement ? Bien des rois et des seigneurs aujourd'hui semblaient oublier qui il était autrefois mais, pas son peuple. Ses sujets, eux n'avaient vécu qu'opulence, paix et prospérité jusqu'à maintenant et il continuerait à œuvrer dans ce sens. Les lions pouvaient bien être à ses portes d'un jour à l'autre il ne laisserait certainement pas cela se faire aussi facilement. Alors il prend place d'abord seul saluant ses plus proches invités tout d'abord ne percevant hélas pas encore la présence de sa fille. Aleria était une princesse qui savait se faire attendre, arrivée à point nommé dans une ponctualité qui lui était propre très certainement.

Il y avait beaucoup de choses à aborder, de nombreuses questions et paroles à échanger. Aussi il invita de nombreuses personnalités à saisir cette chance d'entrevoir de plus près ces insulaires, ces fer-nés comme ils aimaient s’appeler. Comme écraser au fond de son fauteuil l'un de ses serviteurs annonça l'entrée des seigneurs bien loin de leur foyer. La vigilance de la garde avait été renforcée non pas par le roi lui même mais, par précaution de la garde de sa majesté. Ser Merrywheater ne se montrait généralement jamais trop prudent en ce qui concernait la sécurité du roi et par extension du royaume. En apercevant leurs silhouettes il se leva manquant de renverser de sa gargantuesque stature le devant de la table.

« Bienvenue à Hautjardin mes seigneurs ! Prenez place à ma table, venez approchez ! » Déclara-t-il d'une voix tonitruante devant ses convives un geste de main de ses gros doigts bouffis ornées de bijoux plus brillants les uns que les autres.
 


Code:
Résumé :  Le Roi Gyles III Gardener accueille ses convives en l'attente de sa fille la princesse Aleria Gardener. Les seigneurs fer-nés entrent dans la grande salle préparée à cet effet. Le roi est d'un aspect maladroit mais enjoué enthousiaste il invite tout le monde à prendre place à sa table.
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MessageSujet: Re: Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités ) Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités ) EmptyLun 10 Fév - 17:36



Un Terrain d'Entente

An -112, Mois 02, Semaine 1

◊ ◊ ◊

Une invitation à un banquet dans ma propre maison, une bien curieuse démarche de mon cher Père. La raison de celle-ci m'arriva bien vite aux oreilles, je compris aussitôt l'intérêt de cet intermédiaire muet et inerte qu'est le parchemin. Il ne peut recevoir ma fureur. Je suis au bord de la crise de nerfs et je froisse l'invitation au creux de ma main. Des Fer-nés... Autour de notre table ? Est-il devenu fou ? Sénile ? Je dois lire entre les lignes qu'a rédigé Ser Merrywheater au nom de mon Père, le roi Gyles III Gardener. Le contenu aussi formel et impersonnel soit-il, demeure convenable pour n'importe lequel des invités l'ayant reçu de droit. Il n'est en rien à la hauteur pour moi la Princesse Cristalline et fille du roi. Pas la moindre délicatesse pour justifier que je sois « invitée » dans mon propre château.

Ma contrariété n'a d'égale que mon silence et mon indifférence. Enfin, du moins pour ce qui concerne les préparatifs de ce festin où je ne suis qu'une invitée au même titre que Lyra et Meryl. Oui, elles aussi ont reçu ce message. Preuve que Ser Merrywheater ne m'estime pas à ma juste valeur et que je me dois de rappeler à mon Père qu'il a manqué à ces obligations. Celles de m'informer et de discuter avec moi en ce qui concerne le Royaume et les décisions qui en incombe. Relevant mon visage pour arborer un port de tête haut, je me fais une raison à son désir de faire cavalier seul sans m'entretenir de cette visite sauvage. Du coup, je me comporte comme une fille obéissante et laisse tout le plaisir à mon paternel de s'occuper des péripétie de l'organisation. Moi, je me suis précipitée aux bras de mes deux merveilleuses amies pour m'offusquer de devoir m'attabler avec ces rustres. Je les supplies dans une moue faussement déprimée et un sourire, de bien vouloir me sauver et m'honorer de leur présence civilisée. Lyra s'empresse d'accepter et Meryl bien que légèrement songeuse, accepte à son tour. Des inquiétudes ? C'est étrange, elle qui a toujours eu le goût de l'aventure. Je viens poser une main chaleureuse sur chacune de leurs épaules et leur promet de veiller sur elles. Les rassurants sur le fait que la garde rapprochée de mon Père sera présente et que je les protégerais moi aussi. Elles qui connaissent mes talents sont à même de comprendre de quoi je suis capable quand il s'agit de défendre ce qui m'est cher.

À présent en tant que femme, il ne nous reste qu'à trouver ce que chacune portera pour cette occasion singulière. Le Bief étant l'unique Royaume à recevoir en son sein ces brutes sanguinaires de Fer-nés, ces pilleurs, ces voleurs... Je vois déjà une mousson de rumeur s'abattre sur notre nom et notre maison. Et je suis prête à les affronter telle la coccinelle dévorant les pucerons de nos sublimes rosiers.  J'ai choisi une tenue officielle pour les accueillir, pas question de manquer à nos codes sous prétexte qu'ils n'en ont pas. Une robe dans un tissu noble et soyeux de couleur bleu irisé, un décolleté  plongeant bordé de broderies cuivrées et ocres. Je porte à mon cou mon bijou retrouvé et fièrement exposé. Mes cheveux sont attachés et relevé pour dégagé ma nuque, ainsi que mon port de tête. Quelques mèches ondulées flottent autour de mon visage pour adoucir mes traits. Un maquillage naturel qui met en valeur mes yeux et mon regard, laissant mes lèvres nue. Pas besoin de les peinturlurer pour un repas où de toute façon la couleur va s'évaporer sur les coupes et les aliments, risquant même de laisser des traces disgracieuses. Je suis prête.

Il est l'heure. Mes pas foulent les couloirs. Le son de mes talons fait écho sur les pierres qui couvre le sol. Les invités sont entrain d'arriver, j'entends le bruit de la lourde chaise de mon Père qui se recule avec fracas pour lui laisser la place de se lever. Sa voix, leur souhaitant la bienvenue et les conviant à prendre place. Moment opportun que je choisis pour faire mon entrée suivie de Lyra et de Meryl. Je me dirige tout droit vers ma place sans le moindre regard avant de faire face à mon tendre Père, lui offrant une courte révérence :

-Père, bien le bon jour. Je vois que Ser Merrywheater n'a point manqué de prudence à votre égard. Me voilà, rassurée. Votre apparat vous met en valeur et fais honneur à votre prestance, excellent choix.

Un compliment qui devrait le toucher, moi qui n'ai plus l'habitude de le voir si apprêté. Puis, je tourne d'un quart ma position pour observer le groupe de fer-nés offrant un sourire de bienséance et une révérence de tête pour les saluer :

-Aleria Gardener, Fille du roi Gyles III Gardener et Princesse du Bief. La bienvenue à notre table chers voisins d'outre mer. J'espère que notre culture culinaire vous siéra et que vous serez repus à la fin de ce repas.

D'un geste de la main, j'invite chacun des présents à prendre place et s'asseoir. Surtout à mes deux amies de s'installer à mes côtés, afin de les garder proche de moi et à l’œil. Un sourire que je leur décerne plein de chaleur et lumineux, ce voulant rassurant avant d'aller perdre mon regard sur nos invités. Je les observes en détails et je suis prête à les écouter avec attention.

(c) oxymort

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MessageSujet: Re: Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités ) Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités ) EmptyLun 10 Fév - 19:37




Un terrain d'entente



Minute-by-minute I'm checking my vitals to see if I'm living or barely surviving this life. Twist of the spiral, I stay here a while. The risk of the dream is what's keeping me feeling alive.


Twist of the spiral


Meryl n'avait pas envie d'être là. Pendant une fraction de seconde égoïste, elle s'était même mise à regretté d'être restée à Hautjardin. Au moins à Chutebourg elle aurait eu le prétexte du trajet long et dangereux, inventé un coup de froid ou une autre affaire urgente. Et puis cette fraction de seconde s'envola et elle se détesta d'avoir pu penser une chose pareille. Déjà parce que même s'il aurait été malvenue de refuser, personne ne s'en serait offusqué plus que ça. Jamais Aleria ou Gyles ne lui en auraient voulu outre mesure. Ensuite parce que la princesse, sa meilleure amie de toujours, avait réclamé sa présence pour pouvoir elle-même mieux supporter le fardeau de ce banquet. Comment la jeune Piète aurait-elle pu refuser pareille requête ? Evidemment qu'elle allait soutenir son amie, c'était une évidence. Alors c'est en sa compagnie, et en celle de Lyra, qu'elle franchit les portes de la grande salle de réception.

Si Aleria et Lyra s'était mise sur leur 31, Meryl était bien plus discrète à côté d'elles. La jeune femme portait une robe légère, blanche et finement décorée, aux manches évasées mais à la taille joliment serrée pour laisser retomber élégamment le tissu sur la forme de son bassin. Un vêtement en somme banal pour une femme de son rang. Sa gorge était vide de tout bijou, laissant son cou et ses cervicales plonger vers un décolleté arrondi qui s'arrêtait juste avant la naissance de ses seins. Ses cheveux étaient sommairement rapportés d'un seul côté de ses épaules dans de grossières ondulations naturelles et quiconque la connaissait savait qu'elle avait probablement porté cette coiffure toute la journée et n'avait même pas pris la peine de réajuster les quelques mèches blondes qui retombaient du côté inverse. La nonchalance et la simplicité dans toute sa grandeur, autant dire que Meryl faisait pâle figure aux côtés de ses amis. Mais elle n'était pas là pour séduire qui que ce soit et n'allait probablement même pas prononcé un mot aux convives du roi. Pourquoi se fatiguer ?

La salle était somptueuse, évidemment, et la table énorme qui avait été préparée pour l'occasion allait bientôt se couvrir d'un tas de garnitures dont les paysans même les plus riches n'osaient probablement pas voir en rêve. A plat, les pas de Meryl ne claquaient pas. Ils se faisaient discrets derrière ceux de la princesse, à leur juste place. Lorsque Aleria s'arrêta devant son père pour le saluer, ses deux amis firent de même en beaucoup plus prononcé, comme l'exigeait les règles de bienséance. Elle se tournèrent ensuite vers les fer-nés et pendant une seconde Meryl hésita. Devait-elle s'incliner ? Elle décida simplement de calquer son attitude sur celle d'Aleria et imita la princesse avec politesse. Et pendant que cette dernière se présentait, Meryl en profita pour glisser son regard d'un bout à l'autre des fer-nés présents, croisant sans sourciller le regard de certains. Si leur culture pouvait être qualifiée de barbare auprès de bon nombre de gens, elle ne se permettait pas de les juger. Elle avait trop souvent entendu le mot "sorcière" sortir de la bouche de personnes incultes à ses propres connaissances et, par expérience, elle n'aurait jamais l'audace de venir juger quelque chose qui ne lui était pas familier. Elle ne savait que trop bien que les apparences n'étaient pas à prendre comme des valeurs sûres. Alors certes, leur façon de faire ne lui convenait pas et trouver des explications à certains actes ne les excusait pas pour autant, mais préférant avoir deux poids deux mesures, elle voulait attendre d'en apprendre plus en profondeur sur eux avant de se faire un véritable avis. Si leur société fonctionnait, c'était forcément qu'il y avait du bon à en tirer. La présentation de la princesse étant faite, les trois jeunes femmes allèrent s'installer à table et Meryl se contenta de garder le silence pour mieux laisser les autres s'occuper des convenances. Elle, elle se contentait d'observer, détaillant un peu plus chaque fer-né qu'elle avait en face d'elle pour attraper au vol chaque détail qui pourrait se révéler culturellement intéressant.

Psyborg.
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Tyldr Salfalaise

Tyldr Salfalaise

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MessageSujet: Re: Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités ) Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités ) EmptyLun 10 Fév - 20:21

Un terrain d'entente
AN -112, MOIS 02, SEMAINE 1
La route menant jusqu'à la vaste citadelle du roi Gyles III Gardener était à quelques jours de cheval tout au plus. L'entreprise de mettre d'un commun accord nos frères d'armes avait parut une tâche parfois laborieuse et pourtant nécessaire. La missive avait été reçue et c'est une invitation commune à tout les seigneurs fer-nés qu'offrait le roi de ces terres avec beaucoup de précaution. Nous avions donc laissé nos navires et nos hommes à l'embouchure de la Mander sans concession. Une escorte parée d'un acier aussi fin que solide nous fit passé la herse et déjà mes yeux s’extasièrent des splendeurs de cet endroit. Hautjardin était un fief pour le moins inhabituel à observer. Il n'y avait aucun doute sur le fait que jamais je n'avais vu pareil édifice fait de pierre à la pigmentation si éclatante. De part et d'autres ma tête se retournait sur les remparts censés défendre la forteresse des assaillants. Des bannières et des fleurs aux couleurs chatoyantes et vives s’immisçaient à travers les pavés de pierre taillés. La bouche entrouverte je gardais cet air contemplatif et extrêmement muet ne sachant plus ou donner de la tête. L'architecture harmonieuse et élancée laissait apparaître à mes yeux perçants des gravures et des statues. Une forme de beauté si rigide et maîtrisée qu'il m'était presque insensé de croire que tout cela existait.

Être reçu par un roi comporte des risques. Je marquais l'ampleur de la tâche et une certaine forme d'assurance dans notre venue montrant à nos compagnons que nous pouvions avoir confiance. En réalité il y avait beaucoup d'enjeux au sujet de ce projet ambitionnant une potentielle alliance. Notre réputation nous précède, les petites gens et sujet du continent nous observaient avec une curiosité craintive auquel ils cachaient les yeux de leurs enfants ou détournaient leurs regards lorsqu'ils croisaient nos yeux. À peine descendu de cheval que nous étions délesté de nos armes. Un léger rictus anima les traits de mon visage en percevant la main hésitante d'Alrik me défiant déjà de nous faire prendre si facilement au piège d'une bonne foi qui nous était j'en suis sûr acquise. Il y avait toujours ce doute néanmoins, comme dans l'air ambiant traînait une légère odeur de parfum. Elle titillait mes narines et machinalement je frottais le bout de mon nez irrité par cette multitude d'effluves dérangeante quand elle se faisait trop présente. J'ouvrais la marche inclinant ma tête vers la direction qui nous était donné de suivre pour engagé mes comparses dans un long corridor.  La marche fut silencieuse et nous nous jaugions beaucoup les uns les autres comme pour nous assurer bêtement qu'aucun ne se ferait prendre par surprise ou disparaîtrait soudainement. Être serein sur nos navires, dans le maniement de nos armes, dans l'accomplissement d'un nœud marin ou la perception d'une tempête imminente. je savais faire tout ça aussi sûrement que j'étais fais pour vivre, mourir et combattre. Mais ici au milieu de tout ces gens aux allures quelques extravagantes dans leurs apparats et vêtements. Tout cela me dépassait et me décontenançait très certainement. Plus que je ne voulais l'admettre face aux autres et à moi même. Mon regard se plissa sur la haute porte de bois aussi épaisse que la pierre qui semblait la maintenir. À côté nous faisions pâle figure mais, je ne me laissais pas dissuadé et restait convaincu que notre présence était la bonne chose à faire. Le grondement des gonds laissait apparaître une vaste salle aux hautes colonnes symétriques de chaque côté de la salle. Une atmosphère fastueuse se dégageait au devant d'une table aussi longue que de convives semblaient conviés à participer au sujet de notre rencontre. Ma langue tournoyait mécaniquement dans ma bouche dans un tic marquant peut-être un soupçon de stress apparent. Mes mains joints au devant de ma personne je me positionnais aux côtés de mes compagnons et cette vaste table qui nous séparaient du seigneur en son domaine. Alors voici à quoi ressemble le roi du Bief ? J'arborais un sourire taquin en observant autour de nous l'assemblée et toutes les choses si brillantes qui feraient lorgner plus d'un fer-né autant que le gargantuesque repas qui semblait nous attendre.

Ma mâchoire carnassière se rétracta et le sérieux de la situation me faisait prendre conscience qu'aucun jusqu'ici n'avait prit la parole si se n'est le roi lui même qui s'adressait à nous autres. Alors spontanément je lui donnais la réplique dans un accent insulaire bien distinct et différent dans la langue commune que nous partagions tous d'une façon différente.

« Roi Gardener, merci de nous... Recevoir en votre demeure. » Déclarais-je dans une révérence très brève et gauche qu'elle en devait paraître ridicule aux yeux des continentaux et encore plus aux regard fermé de mes compatriotes. Je ne me démontais pas pour autant présentant ma main droite contre mon torse paré d'une armure faite de cuir matelassé et de mailles de fer.

« Je me nomme Tyldr Salfalaise. Voici Urragon Bonfrère l'orque noire et le seigneur Alrik de la maison Timbal ainsi que sa femme Hedda Timbal. »

Lançais-je dans un sourire franc dans leur direction. Nous étions des hôtes gênant, qui n'en aurait pas conscience ? Mais l'impudence de notre tempérament était peut-être à notre avantage. On nous invita à prendre place et de nous approcher, ma langue humectant subtilement mes lèvres en observant tout le monde s'asseoir. J'invitais mes comparses à faire de même et je prenais place au devant de la table faisant face au Roi. Nous ne nous mélangions pas le groupe prenant place autour des nombreux plats auquel j'ouvrais de grands yeux brillants ma main se retenant de me servir dans un geste de phalanges agrippant le vide et se ravisant. Je ne saurais dire combien de temps je mettais à m'installer dans le siège qui me fut destiné. Il y avait tant à contempler par delà la table notamment les sujets de sa majesté et sa fille la princesse et ses dames l'accompagnant dans chaque mouvements qu'elle faisait. Étrange songeais-je sans me poser pour autant plus de question à ce sujet apparent. Mes yeux céruléens se posèrent à nouveau face au faciès d'Urragon lui offrant un sourire mêlant excitation et réjouissance d'être avec lui en ces lieux. Nous qui n'avions jusqu'ici fait qu'échanger des paroles se prêtant parfois à l'imagerie de nos fantasmes les plus futiles au sujet de ce royaume aux citées et richesses abondantes. Nous y voilà mon ami songeais-je en percevant un jeune échanson servir ce qui s’apparentait à de l'alcool auquel une teinte rouge remplissait des gobelets d'étain finement ciselés.

 
 
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Alrik Timbal

Alrik Timbal

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MessageSujet: Re: Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités ) Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités ) EmptyMer 12 Fév - 15:43

Un terrain d'entente

L
a rencontre au sommet de cette forteresse semblait improbable et pourtant ils y étaient. Que dirait le Dieu-Noyé en apercevant ce que les continentaux et leurs faux dieux avaient su bâtir ? Majestueux il fallait bien l'admettre, jamais sur leurs îles il n'y auraient de telle ressources pour élever des pierres aussi large que quatre hommes réunis. Notre démarche était-elle si surréaliste tout compte fait ? Du haut de son canasson il observe d'un œil vigilant sa femme qui ne cesse de le toiser. Il y a toujours cette question qui plane, toujours ce doute qui agace son esprit à ce sujet. Il reste muet et observe. La grande salle est d'autant plus riche, encore plus et toujours plus pensait-il.

Il admettait que l'idée d'Urragon était une alternative à bien des problématiques pour autant Tyldr lui semblait plus apte à fanfaronner devant eux. Quoi après ? Il allait faire des courbettes ? Se plier à leurs bons plaisirs ? Ce n'est pas notre façon de faire. Je contemple amuser cette assemblé et ce gros roi affublé de vêtements auquel je me laisserais moi même tenter si je vivais dans ce genre de forteresse. Il y avait beaucoup de gardes, beaucoup d'hôtes autour de cette table. Alors il fallait prendre place et je désignais une main respectueuse contre mon buste en signe de salut auprès des nobles dames et des gentilshommes. Je prenais place expirant l'air d'entre mes narines mon faciès se raffermissant dans un sourire et un rire léger devant toutes les sortes de nourritures, mets, plats à l'odeur si alléchante. Servit par des sujets, je restais circonspect en observant Salfalaise je n'aurais sans doute jamais songé à venir entre ses remparts. Je le remerciais intérieurement et le fustigeait de ne plus avoir nos armes. Sous ces allures de festin peut-être se cachait un tout autre dessein. Il en semblait conscient mais à quel point ?
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MessageSujet: Re: Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités ) Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités ) EmptyMer 12 Fév - 18:54

Un terrain d'entente

J'

observe du coin de l'oeil mon époux tandis que nous chevauchons vers le palais de Hautjardin. La capitale est belle, magnifique même. Je n'ai jamais vu autant de fleurs, d'arbres et de plantes de toute ma vie. Le Bief est très différent de nos îles, en voilà des gens chanceux. Une troupe d'hommes en armes nous escortent jusqu'au hall du palais avant que des serviteurs nous accueillent. J'admire l'architecture du bâtiment, je le fais de bonne foi. Je sais que quelques fer-nés pourraient se sentir mal à l'aise ici, entre des murs si richement décorés. Mais ce n'est pas mon cas, je suis ouverte à la découverte et à cette expérience. Je peux même sentir un peu d'impatience au creux de mes entrailles.

Nous ne tardons pas à entrer dans la grande salle du palais, là ou siège déjà le Roi du Bief et ses sbires. Un homme nous accueil de salutations et nous invite à prendre une place à la table. L'homme semble plutôt riche, vu le nombre de bagues ornant ses doigts. Mais ce qui me choque davantage est sa carrure... bouffie ? épaisse ? grosse ? Je n'ai jamais vu d'homme aussi gros, le privilège des biens portants. Alors que je suis concentrée sur l'homme à l'épaisse carrure que je comprends être le Roi, une jeune femme fait son apparition. La blonde richement habillée est suivie de deux dames, et celle-ci se dirige tout droit vers une place, sans nous accorder le moindre regard. Une révérence, quelques banalités, puis elle tourne la tête vers nous pour se présenter comme la princesse du Bief. Je hausse un sourcil en regardant sa tenue, je n'ai jamais vu de robe comme celle-ci... Que ce soit la couleur, les motifs, le tissu ou encore les bijoux. Aucune dame des îles de fer ne pourrait rêver d'une telle robe, pas même une reine. Mais le fer prix exigerait de la lui arracher du corps pour en prendre possession, mais je me vois mal faire quelque chose comme ça.

Le Salfalaise décide de prendre la parole pour faire l'échange usuel de banalités et de politesses. Comme mon époux et les autres fer-nés, j'offre un salut poli en présentant ma main droite contre mon torse. Pour l'occasion, j'ai enfilé une armure de cuir souple avec mon manteau noir par-dessus, et le reste de ma tenue habituelle, mais entièrement nettoyé. Mes cheveux blonds sont nettoyés et légèrement parfumés aux fleurs, tressés et lâchés. J'observe les visages de Bieffois tandis que le Salfalaise nous présente rapidement un à un à ceux-ci. Ensuite nous prenons place autour de la table. De magnifiques plats sont posés, n'attendant que nous pour êtres mangés. J'avale discrètement ma salive tant la nourriture me fait envie. Ma main vient doucement trouver celle de mon époux  par-dessus sa cuisse. Je me sens un peu plus à l'aise en sentant sa présence, je l'observe un peu, le mettant en garde silencieusement que je pourrais prendre très mal toute action de sa part visant à mâter les autres femmes ici présentes.



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MessageSujet: Re: Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités ) Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités ) EmptyJeu 13 Fév - 1:54

Ainsi, l’heure est venue de constater de la consistance de mon idée. Certes, aucun de nous ne peut être certain de ce que l’avenir va nous réserver, ni même de si nous sortirons de cette pièce vivants et entiers mais… je suis confiant. Et c’est très certainement cette simple confiance, une force tranquille que mon visage et ma presence trahiront, au fur et à mesure que nous approchons du Castel prêt à nous accueillir, et… bien sûr, du banquet qui nous y attends. Ainsi, le fier guerrier de sel que je suis à pris soin de s’offrir un tantinet de bonnes attentions. Je me présenterais simplement propre, bien que sans déloger à cette odeur de musc purement masculine qui accompagne tout homme fait. Je ne suis pas de ceux qui portent de l’intérêt à de quelconques parures et les odeurs particulières ne s’en écartent pas. Vêtu de ma tenue de cuir et de peaux, celle avec laquelle je combats depuis des années maintenant, simplement nettoyée elle aussi, je compte bien arriver à ce « rendez-vous » sans aucune frioriture. Je suis et resterai un guerrier. N’est-ce pas, de toute façon, exactement ce qu’ils attendent de nous ? Ceux qui ne sont pas de petites pucelles effarouchées, tout du moins, et qui savent parfaitement ce que nous sommes. Dangereux et habiles. Plus que les apparences peuvent le montrer. Dans mon existence, j’ai dors et déjà affronté des biefois. Certains connaissent peut être encore mon nom ou mon surnom. J’ai même déjà peut être ravagé des remparts qu’ils occupaient. Pillé un village qu’ils connaissaient. C’est pour cette raison et cette raison seule que j’ai estimé inutile à Tyldr de faire une démonstration de force pour renforcer nos positions. Qui plus est, Si nous nous efforçons, nous, les barbares, de ne pas les prendre pour des imbéciles, ou de ne pas trahir leur confiance, aussi mince soit-elle, ils ne pourront pas se résoudre à le faire eux même. Le roi à donné sa parole et il serait bien mauvais pour son image de faire moins bien que les « sauvages » qui sont présents sous son toit. En outre, je pense pouvoir affirmer que sa curiosité à notre égard est sincère et donc, qu’il sera prêt à négocier ouvertement. Lui, en tout cas. Jusque-là, j’ai de quoi rester parfaitement confiant.

C’est donc un mur de dignité et de confiance qui se présentera aux regards plus inquiets et curieux de mes compatriotes. Si je peux en arriver à partager leur curiosité et leur admiration, je prends sur moi d’endosser le rôle de celui qui reste droit. Il faut bien que quelqu’un l’occupe. Surtout dans la posture ou je me trouve, à la fois investigateur et proche conseiller, d’une certaine façon. Si je ne prends pas la majorité des risques, alors je dois bien payer mon prix d’une autre façon. C’est donc dans ce calme presque impassible que nous finissons la chevauchée, que nous passons les grandes porte à la suite de gardes et même, que j’accepte de céder ma lourde masse à deux mains aux gardes, m’amusant de la difficulté de ceux-ci à porter le puissant ustensile de mort. Et si certains auraient pu penser que cette assurance n’était que bravade, ils en auront sans doutes pour leur argent lorsque je pénétrerai dans l’immense pièce parfaitement appétée. Je n’aurais cédé de mon visage impassible qu’un simple soulèvement de sourcils, accompagné d’un sourire bref, mais honnête devant telle ou telle chose. Contrairement aux miens, j’observais peu les femmes présentes et même la nourriture semblait me laisser de marbre. L’alcool faisant exception. J’observais les différentes personnes présentes, ainsi que les gardes. Ainsi, je mesurais la valeur probable de chaque homme présent. Si l’on en venait à nous tenir un piège, si la possibilité que je fasse erreur se démontre… il me fallait savoir quelles seraient les plus grandes menaces. Cela dit, je ne me trompe pas sur ce qui nous entoure : Des hommes formés et sans doutes compétents mais… Empâtés, à n’en pas douter. Cela fait combien de temps qu’ils sont enchaînés à de si simples gardes ? Quoi qu’il ne fait aucun doute que le roi ai fait renforcer la protection des gens présents. Trop d’honneur, face à une groupuscule désarmé.

Ainsi, Tyldr fit les présentations et lorsque mon nom fut prononcé, c’est un poing fermé et solide qui vint frapper ma cage thoracique. Contrairement aux autres, j’ai volontairement choisi un geste purement guerrier. Impossible que quiconque s’y méprenne et y voies une menace, c’est un geste que tout guerrier connaît, peu importe ses origines. Une salutation martiale, trop simple sans doutes pour ces lieux, mais non moins rationnelle. Encore une fois, il faut bien que quelqu’un représente la valeur martiale des « sauvages » présents. Tout le monde s’y attendra. Et il ne fait aucun doute que par ce point, on me verra comme plus antipathique, mais non anormal ou plus dangereux. Je pense même qu’instinctivement, les cœurs auront tendance à se méfier de mes pairs, qui eux… Cherchent à trop bien faire, même avec retenue.

Je guette à nouveau les hommes présents. Avisant des réactions face à mon geste et mon surnom. Bien sûr, j’accaparerait sans doutes par là les réactions face à tout le reste mais… Je me dois simplement de me concentrer sur mon rôle, maintenant. Je sais et me doutes que Tyldr me laissera la parole, ou m’invitera à exposer des faits, des idées et autres choses à plus d’un moment et je compte bien m’assurer de mon petit effet, le moment venu. Je continue donc de suivre le mouvement, prenant place calmement au siège attitré, avant de porter le godet plein d’alcool à mes narines, comme si j’étais capable soit d’en découvrir la présence d’un quelconque poison, soit d’en mesurer la qualité par un simple coup de narine. Je ne bois pas encore, cependant, me contentant de m’installer confortablement tout en observant tous ceux présents. Deux choses m’arracheront un sourire, de là. Premièrement : L’odeur glanée. Le roi ne nous sert visiblement pas de la piquette de comptoir. Nous sommes ses invités et il serait dommage d’empoisonner le cru qu’il nous à servi. Même si je gage que cela ne doit pas provenir de ses meilleures bouteilles, c’est dors et déjà bien plus construit et goutu que ce qu’on produit par chez nous. Pas besoin d’y tremper les lèvres pour l’affirmer. La seconde est la princesse. Escortée de deux femmes, elle se présentera comme une hôtesse… peu avenante. Sans doutes ne partage t-elle pas la même vision que son père quant à notre présence ici. Ce qui démontre à nouveau l’importance de l’expérience et de la sagesse.

Le camp adverse ne fait aucune différence au mien. Si ce n’est l’admiration en moins. La curiosité est présente chez certains, mais ce sont nos yeux, qui sont inondés de richesses. Et sans doutes suis-je le plus conscient de mes pairs que même en unissant toutes nos forces, nous serions bien incapable de pénétrer aussi loin dans de telles terres. Aussi empâtés que puissent être les gardes, il suffit de les regarder et d’aviser de leur nombre en cette simple soirée, un peu partout dans le castel, pour comprendre que nous n’en aurions jamais assez pour prendre d’assaut des terres aussi ouvertes. Et aussi cher que cela puisse me coûter, je ne peux que reconnaître les pensées qui m’auront, à l’origine, amené à l’idée qui cause notre présence en ces lieux. Même si nos guerriers en valent quatre à l’unité, nous ne passerions pas. Pas dans un assaut frontal, en tout cas. Grâce à diverses stratégies, ce serait sans doutes possible, mais cela prendrait très longtemps, et cela s’avérerait très hasardeux et meurtrier pour le peu d’hommes dont nous disposons. C’est d’ailleurs pour cela que nos raids n’ont jamais eu dans l’idée de conquérir d’aussi vastes terres mais bien de les piller. Mais à force de piller tout le monde, il me semble évident que nous finirons indéniablement par rencontrer un mur uni. Et que ce mur, nous ne le passerions plus. Ainsi, je continue simplement mon observation silencieuse, jusqu’à ce que mon regard rencontre celui, exalté, de Tyldr. Il est fier et satisfait de notre présence en ces lieux et toutes ces richesses semblent le charmer au plus haut point. Ce n’est pas mon cas. L’argent ne me sert qu’à renforcer les miens, pas à me vautrer dedans, après tout. Sans doutes suis-je l’une des personnes les moins ambitieuses de notre petit attroupement. Mais cela ne fait pas de moi l’un des plus facile à acheter, ou à condamner. Au contraire. Je rends donc à son regard un simple sourire, amusé. Comme pour lui répondre « oui, nous y sommes. » Mais mon regard, lui, trahit sans doutes un autre message. Une mise en garde furtive qui elle, appelle plutôt à ce qu’il se recentre. Oui, ce qui nous entoure est beau, mais il serait malvenu de nous présenter comme de simples enfants émerveillés. Je le sait pleinement capable d’égorger en duel singulier presque nimporte qui en ces lieux. Et j’ai assez confiance en ses capacités pour le savoir capable de déjouer une attaque surprise. Il comprendra donc sans doutes le message sous-jacent. D’un geste du menton, je lui présente le roi, comme pour affirmer cette pensée. Notre cible n’est pas à tuer, cette fois. Mais à convaincre. Et nos deux esprits réunis ne seront pas de trop pour faire face à cette tâche. Les deux autres ? Ma foi, hormis bavouiller sur ce qui les entoure et s’échanger des mamours silencieux, ils ne se montrent pas particulièrement utiles ou attentif jusque-là, alors autant ne pas les placer sur le devant de la scène pour l’instant. Et je ne leur en demande pas plus de toute façon. Lorsqu’il faudra parler, je saurais m’occuper de cette tâche.
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Maître du jeu

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MessageSujet: Re: Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités ) Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités ) EmptyDim 23 Fév - 11:49

Gyles III Gardener PNJ


Un terrain d'entente
An -112, Mois 02, jour 8
 Alors qu'il s'apprêtait à accueillir les invités, la princesse fit irruption dans la salle. Cela n'étonnait guère Gyles III, elle avait le goût pour faire des entrées remarquées. Sa douce voix le complimenta son armure, ce qui manqua pas de faire surgir un sourire emplit de fierté dévoilant un menton opulent. Elle savait comment parler à son géniteur, surtout quand elle devait lui faire oublier ses déviances. Elle avait su aussi faire une belle entrée en matière envers leurs invités. Il adressa aussi un sourire bienveillant aux accompagnatrices de sa fille.

L’homme qui fit face au Roi avait une aura particulière. Nulle doute qu’il était le “leader” de ce groupe haut en couleur et en hauteur… Sa coiffure n’avait aucun sens pour le roi, en effet, seul les septons et autres personnes du Septuaire se rasaient ainsi le crâne. Et ces tatouage ? Rares sont les personnes qui se tatouaient dans leur terre. C’était souvent des mercenaires, truands et autres marginaux qui arboraient ce genre de dessins sur la peau. D’ailleurs le regard de ce Fer-né était pareil à une pie entouré de morceau de pain, il ne savait clairement pas où donner de la tête. Il connaissait à peu près les usages et fit une révérence qui fit sourire la couronne du Bief. Il n’y avait là aucune moquerie, simplement de l’amusement face à des personnes aussi exotiques. Tout ceci changeait complètement des rencontres diplomatiques qu’il avait fait auparavant et celle-ci promettait d’être très intéressante.

À l’énonciation des noms de ses confrères, chacun fit un petit signe de la main ou de la tête. Si deux de ses compagnons s’étaient complètement effacés et ce malgré leurs parures et coiffures. Il en eut un qui fit grand effet par son impressionnante stature et surtout par le son de son poing sur son torse. Une vraie force de la nature ambulante, un orque noir. Cet Urragon devait être l’incarnation du Guerrier sur un champ de bataille. S'ils avaient été dans le même camps au cour d'une guerre dans sa jeunesse, ils auraient probablement été de bons compagnons d'armes. Le Roi appréciait les bons vivants.

Il reprit place dans sa chaise aux côtés de sa fille et de ses amies. Ses convives en firent de même, Tyldr fut le dernier à prendre place face à Gyles III. Il s'amusait de l'émerveillement dont faisait preuve les Fers-nés. La table faisait plaisir à voir et il se doutait que ses invités étaient aussi pressé que lui de commencer le repas.

Alors que les serviteurs commençaient à s'activer, le Roi s'éclaircit la gorge.

« Au nom des Sept, bénissez cette table, que notre faim soit rassasié et nos cœurs enchantés. Ô toi gent Père,  incarnation de la justice, veille sur ce repas car il respecte la loi de l'hospitalité. Gente Mère, terre de fertilité, enrichit nos récoltes. Puissez-vous combler nos penses de ces doux mets. »

Après avoir observer un silence religieux la tête baissée, les domestiques se déplaçaient dans une valse millimétré, apportant des petites coupes d'argent rempli d'un liquide parfumé à côté de chaque convive. Il s’agissait là d’un mélange d’huile d’olive avec de rosée du matin mixée avec des différentes fleurs. Gyles III attendit que tout le monde fut "servit" avant de faire barboter ses mains dans la coupe. C'était là un acte d'hygiène obligatoire et qui faisait partie des manières à observer au sein la cour du Roi. En effet nombre de règles ritualisaient le repas et les nobles devaient s'y soumettre sous peine de se faire refuser leur siège - et ce même si le Roi était connu pour sa magnanimité et légèreté sur ce genre de règlement.

« Que le repas commence, je vous souhaite à tous de régaler votre palais. »


Tandis que l’on apportait les viandes et autres plats chauds, il leva son verre en direction de tous ses hôtes.

« Je trinque à cette rencontre, qu’elle forge de nouvelles amitiés pour les années à venir. »

Il adressa un sourire franc aux Fer-nés puis but goulûment son verre de vin qu’il vida de moitié. Le Roi était souvent maladroit dans sa façon de parler et nulle doute que sa fille aurait quelque chose à redire sur ses propos, cependant c'était bien lui qui avait accepté et initié ce banquet. Gyles s’éclaircit de nouveau la voix tout en attrapant une cuissarde de poularde ainsi qu’une poignée de raisin - il savait que sa fille surveillait ses différentes consommation et même s’il savait qu’elle n’oserait le faire remarquer en présence d’invité, il préférait se montrer prudent.

« Mes Seigneurs, je suis ravi de vous compter parmi nous à cette table aujourd’hui. J’espère que vous avez fait bonne route parmi nos champs et autres vallées verdoyantes. Sachez que vous avez toute mon attention. »

Avait-il adressé à ses invités. Il était prêt à entendre leur proposition tout en mordant dans la cuissarde avec appétit. 


Code:
Résumé : Maintenant que tout le monde est attablé, le repas peut commencer. Gyles III incite les Fer-nés à parler de leur proposition.
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Tyldr Salfalaise

Tyldr Salfalaise

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MessageSujet: Re: Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités ) Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités ) EmptyDim 23 Fév - 16:26

Un terrain d'entente
AN -112, MOIS 02, SEMAINE 1
Les regards échangés avec ses compagnons stimulaient sa curiosité et la découverte de tout ce qui les entouraient avait une forme à la fois utopique et singulière. Cette forme d'émerveillement touche à sa fin en croisant les yeux d'Urragon qui me fait bien sentir que le moment est passé. Un sourire taquin se mua subtilement en une forme d'impétuosité un brin insolent et je laissais un rire dissimulé s’éclipser d'entre mes lèvres. Ma tête s’abaisse sur le devant de mon verre, je songe à ce qui doit être fait, les enjeux et les risques que nous encourons peut-être. Je prend un moment à jauger les uns après les autres convives et comparses, certains faciès plus expressifs que d'autres en l’occurrence. Je m'attarde un moment sur les femmes attablée auprès du roi et de sa fille, la princesse. Je n'avais jamais aperçu des femmes aussi apprêtées et parées de la sorte. Cela avait le dont d'éveiller l'imagination débordante qu'engendrait la présence du genre féminin  auprès de moi.

Les serviteurs s’affairaient à apporter nombre de plats et d'étranges coupelles dans lequel un liquide attisa mon œil incisif sur l'objet en lui même d'abord et sur l'étrange fluide qui y était contenu. J’arquais un sourcil brièvement me saisissant de l'objet le portant à mes narines j'y trouvais une légère odeur d'huile et un parfum inconnu ou presque. Il me rappelait vaguement celui des fleurs que j'avais pu croiser au sein même du domaine royal. L'inspection rapide de cette mystérieuse liqueur j'y trempais mes lèvres me tirant par la même occasion une réaction traduit sur mon front plissé et des yeux tout d'un coup moins aventureux. Une saveur particulière et pas très à mon goût alors je ne m'y attardais pas plus longuement préférant écouter notre interlocuteur commun. Ma langue encore imprégnée d'une saveur acidulée léchait instinctivement la commissure d'une lèvre dans une indiscrétion qui surlignait la découverte d'ustensiles qui se trouvaient en abondance au devant de mon assiette. Je marquais un temps acquiesçant et souriant face au roi je levais mon verre et me rinçais le gosier aussitôt qu'il s’affairait dans son siège. Le vin avait au moins le don de rendre un semblant de normalité à mes papilles et malgré cela je ne pouvais me résoudre à prendre l'initiative de rompre le pain. Pendant que mes alliés s’affairaient à manger  moi j'étais encore entrain de lorgner sur ces couverts passant fébrilement mes doigts et ma main sur le premier et puis peut-être le deuxième. La taille et leur positionnement me laissait circonspect alors qu'Alrik lui se saisissait du premier couteau qui traînait pour éventrer une demi-poularde à même le plat. J'essuyais d'un revers de main ma bouche manquant d'observer que beaucoup autour de nous attendaient une réaction probablement de ma part. Rien qu'à voir la gueule que tirait Urragon peut-être qu'il était finalement plus sage que je me taise. Cependant la parole du roi grassouillet et de cette hospitalité dans l'opulence de ses congénères me forçait à poursuivre ce que nous du moins ce que j'avais entamé dans cette lettre. Je raclais ma gorge, moins à l'aise peut-être mais je reprenais assez de vaillance pour reprendre d'un timbre enjoué et léger.

« Nous avons effectivement une proposition à vous faire à ce sujet. » Lançais-je en le fixant droit dans les yeux, je ne manquais pas de lui offrir ce même sourire si malicieux et d'une joie curieuse qui me caractérisait souvent dans des instants aussi prompt au sérieux et aux paroles graves et pompeuses. J'optais pour un tout autre angle d'attaque, plus joyeux, plus énigmatique et mystérieux suivant ce que l'on pourrait croire entrevoir dans ma démarche sinueuse.

« Nous voudrions proposer un arrangement entre nos peuples. Quelque chose qui satisfera je pense nos deux royaumes. »

 
 
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Alrik Timbal

Alrik Timbal

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MessageSujet: Re: Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités ) Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités ) EmptySam 29 Fév - 12:20

Un terrain d'entente

F
orce est maîtresse du guerrier qui dans son élan porte le premier coup. L'assemblée est sans doute consciente de la dangerosité d'inviter des pillards sous les toits royaux. De vaines prières à de faux-dieux laissèrent son visage déglutir et prononcer une expiration complaisant. Il riait de ces continentaux intérieurement, il n'en était pas un et aucun d'eux ne le serait. Conviction à nourrir et assouvir la soif de sang et voguer sur les flots d'une mer agitée il paraissait plus véloce qu'eux. Sa femme à son côté il empoigne sa main pour la retirer de sa jambe. Jette un regard empreint de déviance et d'amour mais ce n'est pas le moment. Alors quand tout ce côté cérémonieux s'arrête il observe Salfalaise. À toi de faire le nécessaire peut-on lire dans son regard d'une assourdissante colère. Les dents creuses du fer-né déchire finalement la chair de l'animal tant bien que le jus de son succulent breuvage se mêle à l’appétence salivaire. Il avait accepter, il fallait maintenant prouver Urragon bien trop sérieux et plus prompt à se taire devrait sans doute lui aussi prendre la parole et montrer cause commune. Timbal lui que faire de plus que profiter et parler de choses inutiles, noyer le poisson et rendre cet instant plus agréable ? Le Noyé l'avait mit sur sa route, il y a toujours une raison à ça et c'est bien ce qu'il cherchait à voir. Sa langue lèche le bord de sa bouche, le revers d'une main essuie le vin et se ressert encore plus pour éteindre les braises de l'hardiesse et rendre le caractère graveleux plus mielleux. Plus, toujours plus, il fallait rendre ce qui était à l'évidence une idée malhonnête et brillante d'une faible lumière. Ce n'est pas notre façon de faire, ce n'est pas ce que le Noyé souhaiterait. Pour autant il continu de dévorer avidement la chair, pitance et mange auprès de ses frères, face à leurs congénères si richement vêtu et parés de bien trop de bijoux au goût d'un ferreux raideur d'apparence. Dans sa barbe il songe et caresse son esprit de l'idée de trouver un intérêt, il en perçoit le bout en observant la royauté, il pourrait l'utiliser à des fins plus vastes et discréditer Salfalaise mais pourquoi faire ? Trouver une finalité, Bonfrère devrait croire en lui plus qu'en Salfalaise. Il n'avait plus que ça en tête, l'eau à la bouche et l'impérieux sentiment de devoir prouver que lui seul et Bonfrère étaient digne de croître à la gloire du Noyé contrairement à l'ombre du grandiloquent Salfalaise se mettant à pavaner. Il lève son verre dans le cynisme et le sourire d'un profitable ami et rend hommage à la nourriture qui lui est servit.
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MessageSujet: Re: Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités ) Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités ) EmptyDim 1 Mar - 19:23




Un terrain d'entente



Minute-by-minute I'm checking my vitals to see if I'm living or barely surviving this life. Twist of the spiral, I stay here a while. The risk of the dream is what's keeping me feeling alive.


Twist of the spiral


La nourriture affluait, se déposait sur les tables comme elle était facile d'accès pour tout le monde. Elle était relativement abondante dans le bief, même si d'autres devaient se fatiguer bien plus pour en avoir que les personnes présentes dans cette pièce. Cependant, personne n'y toucha. Meryl trempa le bout de ses doigts dans l'eau fleurie apportée à cet effet et ne releva les yeux que lorsque ses semblables exprimèrent des soupirs choqués. Elle comprit rapidement pourquoi en voyant le Salfalaise boire directement à la coupelle et un sourire se dessina au coin de ses lèvres, qu'elle tenta rapidement de masquer en baissant légèrement la tête. Ne pas rire, surtout ne pas rire. Elle aussi, si elle se retrouvait dans une autre région, aurait sûrement des problèmes avec les cultures locales, il n'y avait vraiment pas de quoi se marrer ! Et pourtant... Elle prit une profonde inspiration pour se calmer, en essayant de ne pas croiser le regard de Lyra qui, elle, avait complètement craqué et cachait maladroitement son rire derrière sa main. Meryl lui fit les gros yeux pour tenter de la calmer, mais elle-même avait le sourire aux lèvres et la crédibilité de sa maturité habituelle était moyennement au rendez-vous. Nulle doute qu'elles en reparleraient ce soir avant d'aller se coucher.

Les jeunes femmes se calmèrent cependant, au moment de la prière et si les fer-nés avaient déjà entamé le repas, les bieffois se devaient de la prononcer. Meryl, qui croyait autant aux Dieux qu'aux pouvoirs des sorcières rouges, ne prononça pas un mot. Elle respecta les habitudes de ses paires, mais n'y participa pas. Il n'y avait que Lyra et Aleria à ses côtés, ni l'une ni l'autre n'ignorait le manque de foi de leur amie et les autres bourgeois étaient bien trop occupés à juger les barbares attablés pour remarquer le silence qu'elle avait gardé. Le repas commença, et Meryl entama les légumes et viandes qu'on avait posé devant elle. S'il y avait bien une chose dans ce monde pour laquelle elle voulait bien prier, c'était la sainte nourriture. Meryl adorait manger, des petites choses par ci par là, et si la plupart du temps elle oubliait de prendre ses repas parce qu'elle était complètement concentrée sur une nouvelle tâche passionnante, lorsqu'elle n'avait rien de mieux à faire elle passait son temps à grignoter. Elle profita de cet instant convivial pour promener une fois de plus son regard sur les fer-nés et s'intéressa pendant quelques secondes au couple qui était presque face à elle. L'homme -Alrik, si elle avait bien retenu son nom- avait l'air on ne peut plus sérieux, bien trop comparé aux autres, et la jeune femme -Hedda ? Il lui semblait que c'était son nom- semblait aussi émerveillée par son compagnon que par la pièce dans laquelle elle se trouvait. Elle avait fait un effort pour se faire présentable, ça se voyait, ses longs cheveux blonds étaient joliment attachés et Meryl la trouvait belle. Une beauté froide et naturelle.

Meryl porta une nouvelle fourchette à sa bouche et, posément, passa à la personne suivante. Elle observa Urragon, dont elle se maudissait de ne pas avoir retenu le nom- pendant quelques instants, qui dégageait un charisme assez dingue. Quelque chose de calme, de puissant. Il semblait un peu bourru mais prompt à réfléchir, sans trop qu'elle ne sache comment expliquer ce ressenti. Pourtant il n'était pas spécialement différent des autres, peut-être juste un peu plus mesuré ? Mais tout de même moins fier que Alrik. C'était notable. Peut-être pas important, mais intéressant. En tout cas elle avait apprécié son geste de salutation on ne peut plus militaire, qui transpirait d'honnêteté et de spontanéité. Là où les autres avaient l'air ou émerveillé, ou méfiant, voir même sur la réserve, lui avait quelque chose d'authentique. Le fait qu'il soit ici ne faisait pas de lui quelqu'un forcé d'accepter les règles, et elle aimait bien ce petit côté marginal assumé. Elle n'avait qu'une hâte, l'entendre parler pour voir ce qu'il avait à dire et comment il s'exprimait, afin de savoir si l'intérêt serait toujours là ou si elle allait se confronter à une déception un peu triste.

Son regard traversa la tablée, analysant quelques autres personnes, jusqu'à ce qu'il s'arrête sur Tyldr. Clairement l'instigateur de cette rencontre, il avait pris la parole au nom de tous, ou tout du moins au début, et elle n'aimait pas son petit air mesquin. Une lueur d'intelligence brillait dans son regard, dangereuse et intraduisible. Il était bien plus roublard -et c'était clairement pas un compliment- que les autres, ça se voyait. Cependant elle se gardait bien d'émettre un jugement, il était pour l'instant beaucoup trop sur la réserve pour qu'elle puisse avoir une idée de l'ombre de sa personnalité. Tout comme pour les autres, elle gardait sa première impression de côté. Elle trierait les informations de ses analyses plus tard pour confirmer ou non ce qu'elle pensait détecter chez eux. Une autre région, une autre culture. Son attention fut toutefois vite accaparée par Lyra, qui s'était penchée vers elle pour lui murmurer des choses à l'oreille. Des paroles qui firent sourire Meryl du coin des lèvres, qui du coup balaya de nouveau les convives du regard. Elle haussa ensuite légèrement les épaules, avec l'air de ne pas savoir répondre. "Et toi ?" Lyra regarda à son tour puis sourit avec un brin d'excitation en faisant un signe de tête vers l'un des fer-nés. Meryl plissa légèrement le nez, en plein désaccord, et retint de justesse Lyra qui allait poser la même question à Aleria. Elle se rapprocha d'elle pour lui murmurer quelque chose à l'oreille et Lyra s'intéressa de nouveau à son assiette, abandonnant son idée. C'était peut-être pas le moment de demander à Aleria lequel elle trouvait le plus craquant alors que, clairement, la princesse n'avait pas envie d'être là, et encore moins en compagnie de ces barbares. 

Psyborg.
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MessageSujet: Re: Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités ) Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités ) EmptyJeu 5 Mar - 15:28



Un Terrain d'Entente

An -112, Mois 02, Semaine 1

◊ ◊ ◊

Parmi les tâches les plus ingrates auxquelles une Princesse se doit de répondre, les faux semblants sont les pires à mes yeux. Je porte le masque de jovialité que mon père appréciera, pourtant mon attitude corporelle démontre une profonde froideur et une certaine distance à l'égard de ce repas. Il serait mentir que de dire que je ne suis pas venue dans mon propre intérêt. En effet, je préfère de loin surveiller mon père de peur qu'il n'accepte n'importe quoi venant du peuple Fer-né. Je suis attentive à leur présentation, afin d'assigner à chaque nouveau visage, un nom. Une identité. L'instigateur de cette demande farfelue se nomme Tyldr Salfalaise, son regard est d'un bleu intense, presque froid illuminé d'une lueur qui m'interpelle. Longuement. Je le détaille. Puis vint un nom qui résonne en moi, L'Orque Noir, majestueux et dangereux. Sur les mers, l'Orque est un animal imprévisible. Est ce qu'il en est de même pour lui ? Urragon Bonfrère m'inspire plus de mesure et de réflexion, mais moins de sérénité en tant que guerrier il m'évoque plus d'expériences et de robustesse. Quand au couple présent qui les accompagne, il y a chez eux un amour inconditionnel et partagé. Que font-ils ici ? Leurs rôles ? J'esquisse un sourire en toisant Alrik Timbal. Il n'a pas l'air convaincu par les entreprises de leurs « chef », il arbore la même méfiance que j'ai à leur égard. J'y vois presque mon reflet en terme de retenue et de désinvolture, sauf que lui l'exprime au contraire de moi. Sa femme, Hedda, elle garde un œil sur son mari afin que personne ne le convoite et je parie qu'elle tue du regard la première qui ose lorgner sur son homme. Une jolie femme. Brute. Qui, je le reconnais, a fait un effort de présentation. Un sourire bienveillant lui est offert de ma part, un remerciement silencieux pour un effort afin qu'il ne passe pas inaperçue.

Une fois chacun installé, mon Père prit la parole afin de donner les bénédicités que l'on rend aux Sept. Je l'accompagne, tout comme Lyra mais je sais que Meryl n'en fera rien. Libre de sa pensée. Ce n'est pas un sujet de discorde entre nous mais plus un problème pour la société. Elle a toujours su faire preuve de discrétion lors de tels événements pour que cela ne se remarque pas et je lui en suis reconnaissante. Après un cours silence, mon cher et tendre Père lance les hostilités. Il trinque, tandis que chacun des convives se laisse attendrir par mets et vins. Sauf... Lui ! Que fait-il ? Noooon. Ce n'est qu'une pensée car aucun mot ne transperce mes lèvres. Trop tard, il a bu. Sa grimace attise les rires de Lyra et quand je me tourne vers mes amies, je rencontre le sourire de Meryl qui tente de montrer plus de maturité devant la cocasse situation. Comment leur en vouloir ? J'esquisse à mon tour un sourire, autant que cette erreur serve d'apprentissage à tous. Je prends la petite coupelle de ce liquide fleurit qui permet une certaine hygiène.

-Ceci, chers invités, est un rince doigt. Avant et après le repas, on y trempe le bout de ces doigts pour qu'ils soient propres. Une coutume chez quelques nobles continentaux.

Par les Sept, je sens que je ne suis pas aux bouts de mes peines, ni de mes surprises avec ces illustres personnages. Je n'ai jamais vu personne boire le vin d'une telle manière, ce n'est pas une vulgaire choppe de bière, enfin pour lui s'était tout comme. La proposition d'un arrangement entre nos peuples ? Voilà, la raison de leur présence. Quelque chose pour satisfaire les deux royaumes ? Je suis curieuse. Patiente. J'attends de connaître les tenants et aboutissants de cette proposition. Mon Père doit déjà être au courant vu qu'il se contente de manger en souriant, sans relever. Comme si cette information n'était pas primordiale. La suite ? Moi, j'aimerais savoir. Je fais aller mon regard de l'un à l'autre sans savoir ce qui nous attend. Mais, les messes basses de mes deux amies me font détourner l'attention sur elles. Que se racontent-elles ? Quelques mots suffisent pour que Meryl dissuade Lyra de s'y risquer. C'est peut-être mieux, connaissant l'esprit velouté de Lyra. Nous aurons l'occasion d'en discuter toutes les trois dans la soirée.

Je finis par me rincer les doigts, les tamponnant sur ma serviette pour les sécher avant d'aller me servir dans les plats. Un peu de viande, de la volaille de préférence puis quelques légumes. Je picore avec élégance tout en profitant des arômes du vin dont je me délecte par petite gorgée. Exemplaire. Je montre à moi seule tout le raffinement du Bief car ce n'est pas sur mon amour de Père que je peux compter. Il se goinfre tel un petit goret dans l'abondance, mon regard se veut sévère à son égard. A croire qu'il se permet tout ceci sous prétexte que nos convives soient des sauvages sans réelle éducation. Où alors il se met à leur niveau pour les mettre plus à l'aise... Qu'importe son idée, il est honteux et je ne manquerait pas de lui faire remarquer plus tard ! Oui, je suis encore sous le joug de la colère et la moindre petite incartade de mon Père est comme une insubordination à mon encontre, du moins c'est mon ressentit personnel.

J'ai trop patienté. Mon Père à constamment la bouche pleine et je ne crains qu'il n'interroge sur la suite. Sur un ton neutre mais marqué de curiosité, je me permets :

-Et bien n'attendez pas que mon bien aimé Père ait la bouche vide pour continuer, car sinon nous n'aurons la suite qu'à la fin du repas, une fois la table vide ! Quelle est donc cette proposition, Tyldr Salfalaise ?

Je le fixe. Tout en portant à mes lèvres un morceau de blanc de volaille à la peau délicatement grillée et juteuse, dont je me délecte en finissant par suçoter le bout de mes doigts. Un tableau de finesse et de sensualité, bien que l'intensité de mon regard trahisse ma curiosité sur leur présence à tous en ces murs.

(c) oxymort

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MessageSujet: Re: Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités ) Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités ) EmptySam 21 Mar - 13:10

Un terrain d'entente
AN -112, MOIS 02, SEMAINE 1
À la suite d'une conversation que j'avais moi même engagé c'est non l'opulent roi qui me donna la réplique mais sa fille. La princesse avait soigneusement dépeint l'art et la manière de tremper le bout de ses phalanges dans une démarche soignée pour nettoyer ceux-ci. Ma curiosité me perdrait aussi longtemps que j'arborerais un comportement empreint à la précipitation. J'avais plus à prouver que la majorité d'entre eux et je me chargeais d'un aplomb plus véloce pour entreprendre cet acte audacieux. La coupure et la parole prise par la princesse me surprit quelques peu, il est vrai que je ne croyais pas entendre plus que des gloussements et des sourires dissimulés provenir de la plupart d'entre elles. Il était nécessaire de me focaliser non pas sur la facette maniérée de ces jolies donzelles mais de garder en tête ce qu'elles pouvaient être capable de faire. Mes doigts viennent chercher le rebord arrondi de mon bracelet que je portais au poignet droit. Scrupuleusement mes ongles griffonnent l'alliage métallique et l'épiderme de mes empreintes caresse machinalement l'une des têtes ciselé et bestiale à l'apparence d'un serpent. L'attention devient plus grande, autour je perçois que le monde est à l'écoute. Ouvrez bien vos esgourdes et assène ici un grand coup Tyldr Salfalaise. Il en va de la survie de ton groupe de marginaux en cette tour et du sort d'une nation qui vous ont suivi jusqu’ici.

 « Nous autres insulaires sommes connu pour nos raids. Des pillages redoutés et craints aux abords des côtes à vous autres continentaux. » J'entame une première phrase rappelant qui nous sommes, ce que nous sommes capable de faire.  « Nous sommes à la tête d'une flotte jusqu’ici inégalé et que le Noyé m'en sois témoin de la reconnaissance de nous avoir mené durant toutes ces années à survivre sous les préceptes de l'Antique Voie. » Un coup de langue furtif humecte la lèvre supérieur qui rapidement s'entrouvre à nouveau. Le regard à la pigmentation céruléenne s’affermit et je poursuivais de plus belle.  « Là ou le continent prospère et n'a aucun mal à nourrir des milliers de bouches nous autres sommes bien incapable d'en nourrir plus d'une centaine. » Le discours se rythme sous l'impulsion d'une histoire qui je supposais retraçait en quelque sorte le parcours de nombreux de mes congénères.  « Alors nous prenons la mer, nous sillonnons à travers les vagues et les flots. Nous traversons d’innombrables dangers et bravons les  tempêtes pour subsister car ce n'est pas une question de vivre sur nos îles. C'est une question de survie. » Je m'arrête un court instant. Mes mains s'apposent contre la table plus déterminé je laisse mes yeux transpercer ceux de mon auditoire.  « Nous sommes des fer-nés, cela n'a peut-être aucune résonance auprès de vous mais pour moi et bon nombre de mes frères c'est une distinction guerrière qui ne s'acquière que par l'audace le courage et le sang. » Alors que je frémissais d'entendre l'effroi des gorges se nouer autour de cette grande tablée j'achève mon plaidoyer.  « Nous vous offrons ici une alliance qui vous préservera vous et vos sujets non seulement des razzias insulaires mais aussi de potentiels adversaires à venir. En échange nous demandons des ressources, des vivres en quantité suffisante pour vivre et prospérer sur nos îles. »  Concluais-je l’œil droit se plissant sur le faciès du roitelet. Un laps de temps s'opère. Je peux cerner les réactions autour s'élever et faire écho dans la vaste salle de pierre  « Qu'en dites vous ? »



 
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MessageSujet: Re: Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités ) Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités ) EmptyMer 25 Mar - 18:52

Gyles III Gardener PNJ


Un terrain d'entente
An -112, Mois 02, jour 8
Ho le roi avait bien remarqué la maladresse de ce Salfalaise, toutefois il s’était retenu de faire une quelconque remarque bien qu’un sourire s’afficha sur ses lèvres grasses. En revanche sa fille ne montrait aucun amusement contrairement à son paternel et ses amies de la situation et indiqua d’un air détaché l’utilité de cette coupe. Gyles éprouva une certaine fierté envers cette princesse si mature, néanmoins, il la sentait si tendue, si froide… Ils étaient certes en train de parlementer pour une alliance, pourtant rien n’empêchait de s’amuser un peu. Il espérait qu’un jour elle trouverait cette chose qui lui manquait, cette chose qui la fera sourire et sentir pleinement heureuse…

Il était vrai que la façon de boire des convives était peu élégante, le vin coulait sur leurs barbes menton qu’il essuyait d’un revers de manche. Cela rappela certaines réunion de guerre où les généraux ne prenaient plus le temps de faire de faux semblant et libéraient leurs esprits en se rinçant le gosier. Puis il préférait toujours l’authentique à l’artifice. D’ailleurs il croisa le regard sévère de sa fille auquel il répondit un sourire gêné en reposant sa cuisse de poulet, faisant mine de se tremper les mains avant de se servir de légumes.

Alors que le roi invitait ses convives à parler librement, un silence s’empara de la table. Les regards fusèrent tous cet homme à l’air arrogant. Il semblait par ailleurs que ses semblables n’étaient pas forcément tous ravis de cette rencontre, comme pouvait le témoigner leurs yeux pesants. Ce qui était aussi le cas de la Princessse certainement. Une tension naquit tandis que Salfalaise broda sur leur présence en ces murs. Une banalité qui fit perdre patience à Aléria, trop de bienséance l’usait et elle aimait entrer le vif du sujet. Il eut un petit sourire, il reconnaissait bien là sa fille. Cependant le Roi fut surpris qu’elle se suçota les doigts ainsi, elle qui le reprenait tellement à ce sujet… Que devait-il comprendre par ce geste? Qu’essayait-elle de faire? Userait-elle de ses charmes de femme…? Non c’était son petit bébé, sa petite fille chérie, c’était là une simple coïncidence…

En tout cas cela mis à table le Fer-né qui se montra bien plus généreux en parole. Le Roi eut un regard sur sa fille puis sur l’invité, il eut l’impression que quelque chose se passait sous ses yeux sans qu’il pu réellement exprimer ce que c’était. Il vit en ce Salfalaise un homme intelligent, maniant les mots tel un serpent slalomant sur les grains de sable. Il avait bien fait de rappeler qu’ils étaient des pilleurs redoutés à la tête d’une flotte inégalée… Oui le Roi en avait bien conscience. Néanmoins cet élan prouvait bien la détresse dans laquelle il se trouvait, comme on le dit l’animal sauvage blessé montre toujours les crocs avant de montrer la patte. La fierté et l’assurance étaient tout à l’honneur de son interlocuteur et de ses invités. Le Roi qui avait fini de grappiller des grains de raisins et quelques petits pois.

« Est-ce une manie de Fer-né de menacer quand vous parlementer? »

Dit-il avec un sourire quelque peu amusé.

« Cela prouve que nous vous avons impressionné, c’est un honneur que vous nous faites là chers invités. Hors je ne désire que pérennité de nos deux peuples voyez-vous, ce banquet en la preuve. »

Lança-t-il à tous les Fer-nés, prenant le temps d’estimer chacun des individus. Il marqua un temps.

« Si j’entends bien vos gens souffrent par le manque de vivres, c’est bien là que vous avez besoin d’un allié aux terres riches. Le Bief possède ce qu’il faut sans nulle doute, vous avez dû vous en rendre compte lors de votre venue. Comme vous l’avez fait remarquer, vous êtes des pilleurs redoutés et connus de tous. Je me demande simplement si tous les Fer-nés seront aussi prompt que vous à laisser l’ancre à la mer du crépuscule pour échanger plutôt que de prendre ce qui est à porter. »

Le regard du Roi avait quelque peu changé, la légèreté de tantôt avait laissé place à réflexion sans ôter sa bonne humeur et son sourire.

« Vous n’êtes plus unis sous le même banneret après tout, certains pourraient diverger de ce qui se tient ici. Comment comptez-vous faire respecter cet accord? Je veux vous faire confiance Lord Salfalaise, je veux faire confiance aux Fer-né, toutefois je ne peux me résoudre à risquer la sécurité de mon peuple sur de simples mots. »

Il lui fallait des preuves de bonne volonté, le Roi estimait en avoir déjà fait en les invitant ici. Il conserva son sourire bienveillant. Sa fille n’avait pas encore pris la parole, il supposa qu’elle attendait la réponse de ce Lord pour pointer ce qui la chiffonnait ou non.



Code:
Résumé : Gyles III répond à la proposition de Tyldr,oui le Bief a ce qu'il faut pour y répondre, mais il craint une division au sein des Fer-nés à l'image des invités autour de cette table.
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MessageSujet: Re: Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités ) Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités ) EmptyJeu 26 Mar - 23:56

Prévisible. C’est dans ce genre de moments que je peux me demander quelle idée farfelue m’a traversé l’esprit de laisser un autre parler à ma place. Si je suis parfaitement capable de ne pas réagir visuellement aux choses qui sont dites, en mon fort intérieur, je ne m’en frappe pas moins le visage, parfois. Entre autres réactions. Si Tyldr peut apparaître comme un leader charismatique, les échanges de haute stratégie ne lui sont pas des plus favorables. Cependant, oui, j’ai la prétention d’avouer avoir inclus la possibilité de ce facteur. Tyldr n’est qu’une façade. Une façade dirigeante, certes, une façade réelle, mais une façade tout de même. Vous devez vous demander pourquoi j’en suis venu à accepter cette position : C’est simple, il est plus simple d’observer et de prendre la température des choses lorsqu’on n’en guide pas le rythme soi même. Cette façade est enflammée, ardente, passionnée. Et c’est très bien, car ça me laisse tout le loisir de jeter de l’eau ou de l’huile… D’apaiser, ou d’attiser. J’accorde tout de même une importance brève au toc de notre porte parole officiel, son geste, visant à gratter doucement l’ornement d’acier de son bracelet, et l’effet que cela à sur lui. Discrètement. Un détail intéressant à connaître. De fait, comme je m’attendais assez au rythme de son discourt, je parviens facilement à dissimuler de possibles réactions. J’observe, j’analyse, je calcule. Tout prédateur apprends à jouer avec sa proie, lorsque la faim ne le tiraille pas et quoi qu’on puisse en penser, cet art n’en est pas moins utile en diplomatie. Dans cette analogie, Le roi du Bief est le requin partageant une même proie que l’orque, mais qui se montre trop tatillon encore. Comme s’il avait peur de présenter la nageoire à son comparse, de peur qu’il lui arrache dès qu’il serait de flanc. Il est vrai que j’ai toujours été du genre à éperonner les navires adverses, mais celui-ci mérite un tout autre respect. Qui irait éperonner brutalement celui qui l’invite à sa table ? Le lendemain… je ne dis pas, mais en l’état, ça ne se fait pas. Et puis, je ne suis pas là pour me présenter à un ennemi de toujours, mais plus à un probable allié de demain. Quoi qu’il en soit, J’accorde finalement bien plus d’importance aux réponses du roi qu’aux mots de Tyldr car oui, je sais de quoi ils seront  plus ou moins faits. Et je ne suis en rien déçu sur ce point. Le roi avance un point intéressant. Assez pour que je l’ai moi même soulevé à Tyldr, quelques temps avant notre départ, avant qu’il ne s’enflamme et mettes tout le projet en branle malgré cela. Ses arguments d’alors étaient viables. Et ils le sont encore. Calmement, une fois le roi satisfait de ses propres mots, je marque un léger sourire, confiant, alors que je relève une main dans ma barbe, après avoir essuyé la graisse qui les couvrait, je prends un instant, comme pour m’assurer de bien formuler mes propres mots, avant de lancer, calmement.

-Vous êtes bien sage.


Simple tirade accompagnée d’un sourire amical mais carnassier. Je rentre totalement dans mon rôle. De fait, je laisse quelques secondes planer, le temps que mes mots, lâchés assez forts pour qu’ils puissent être entendus de tous et ainsi, capter assez d’attention, fassent leur petit effet, éveillent leurs questions…. Puis je reprends.

-Il aurait fallu être sot pour prendre ce rappel de fierté comme une réelle menace. En outre, vous vous doutez comme nous qu’une possible alliance entre nos deux peuples ne pourra que faire grincer des dents à beaucoup. Que ce soit par crainte respective, par faute d’un honneur différent, ou par la crainte d’autres peuples…qui ne pourront pas observer quelque chose pouvant apporter leur perte se produire.


J’hausse, à nouveau ostensiblement, afin que personne n’en manque une miette, alors que mon sourire ne se renforce clairement. Un sourire simplement franc, brutal et honnête. Sot est celui qui souhaitera y voir une insulte. Et je pense ce roi assez intelligent pour comprendre que je ne cherches réellement pas à le rabaisser, au contraire. Simplement à recadrer des mots trop enflammés. A sublimer cette proposition, avant d’enfoncer le clou d’un coup de marteau inattendu. C’est à ma table, que l’on risque de grincer un peu des dents, mais tant pis. Que l’on ose me reprocher quoi que ce soit.

-Vous avez raison, de fait. Notre sens de l’honneur est différent du votre. Beaucoup des nôtres en sont même dépourvus, je vous l’accorde tout aussi bien. Mais tous les hommes se ressemblent en certains points. Si bien que cela pourrait en devenir rapidement effrayant.

Nouveau silence, plus léger, alors que je balance un clin d’œil mutin à nombre des gentes dames et des gents damoiseaux qui nous font face.

-Surtout pour les peuples les plus… « bien pensant », dirons nous…


Je ricane volontiers, avant de reprendre, sans réellement laisser le temps à quiconque d’en placer une. M’amusant des réactions offusquées de certains. Une façon simple de souligner que les différences entre nos deux partis existeront toujours, bien évidemment.

-En outre, je peux vous garantir que tous ne seront pas d’accord avec notre plan. Pour la simple et bonne raison que cela change des habitudes. Et qui aime voir ses habitudes modifiées ? Cependant… oui, tout se passera bien. Car dès lors que les « échanges » vont commencer à payer, ils se rendront compte de la bonne fortune qui leur sera offerte et, en outre, l’homme comme le chien n’a pas pour habitude naturelle de mordre la main qui le nourrit.

Nouveau silence, le temps que mes mots fassent leur bout de chemin. D’un geste, je me vide le contenu d’un verre d’alcool dans le gosier, avant de repousser le dit verre pour attraper le premier pichet à portée de main.

-De plus, nous ne vous offrons pas nos services à proprement parler. Nous parlons bien là d’une alliance. Nous continuerons nos pillages et nos petites affaires… nous vous épargnerons simplement. Mieux, nous pourrons sans doutes nous accorder avec vous pour vous permettre d’étendre vos terres, par exemple ? […] Vos terres ne nous intéressent pas pour autre chose que les ressources dont elles disposent après tout. Je pense que vous commencez à comprendre ou nous voulons en venir. Tout échange se doit d’être de valeur semblable, et ce sera là la clef de notre « accord », si nous le signons.

Nul besoin de lui dire que je sais qu’il comprends l’intérêt d’une telle alliance. D’ailleurs, j’aurais sans mal gardé mon regard vissé vers celui de sa haute assemblée, pour en soutenir tout le poids et toute la saveur, sans sourciller particulièrement. Je ne présente que force et assurance.

-Pardonnez moi cependant, il est vrai que je n’ai pas directement répondu à votre interrogation : Il me semble évident que ceux qui s’opposeront à nous en paierons le prix. Et si nous ne devions pas en revenir tous, je suis certain que d’autres sauront reprendre le flambeau ou, au pire des cas, vous n’y gagnerez que l’histoire d’une petite poignée de sot qui auront eu l’audace de présenter l’idée d’un plan insensé. Nul doutes que vous saurez tout aussi bien vous en remettre. Enfin… Je dis cela, mais à Tyldr et moi, nous représentons la plus grande majorité de la force de frappe des îles de fer.

Nouveau sourire bref. Là encore, nulle menace. Je pense sincèrement que ce roi est disposé à l’idée, encore faut-il que l’un de nous soit capable de présenter ses cartes, pour miser d’une alliance. Je serais ce fou. Ne dit-on pas, après tout, qu’entre le fou et et le génie, la limite est mince. La morale est qu’il faut être capable de prendre des risques pour se faire entendre. Et mon petit doigt me dit que cet homme, en bon guerrier, sait respecter l’audace et la franchise. Enfin fini de parler.... Ma foi. Il en me reste plus qu'à entamer ce bon pichet en attendant la suite, pas vrai ? 
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MessageSujet: Re: Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités ) Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités ) EmptyDim 5 Avr - 23:26

Gyles III Gardener PNJ


Un terrain d'entente
An -112, Mois 02, jour 8
Une voix imposante, calme et pleine d’assurance rompit le silence qui s’était instauré. Ce guerrier resté en retrait montrait enfin un sourire denté accompagné d’un compliment. Est-ce que cet homme complimentait souvent? Le Roi en doutait fortement, cet Urragon ne parlait pour rien dire et était intrinsèquement à l'opposé des courtisans médisants de la cours. Il lui répondit d’un hochement de tête, nulle doute qu’il avait apprécié cette louange, qu’il perçu comme un simple énoncé de fait et de respect de la part de cet invité. Il savait bien que ce n’était pas avec sa bedaine qu’il allait impressionner qui que ce soit et ce n’est pas comme si il en avait eu l’intention d’ailleurs. Il était vieux et las des guerres, son expérience primait et se ressentait dans ses paroles, c’est ainsi qu’il avait su garder l’estime de son peuple et de ses homologues. Et c’est bien comme ça qu’il comptait opérer les Fer-nés.

Il avait reconnu très aisément leur divergence du sens de l’honneur, provoquant même certains qui devaient se sentir concerné par sa déclaration. Ho oui, le Roi voyait le même amusement que lui dans les yeux de son interlocuteur. D’ailleurs Gyles III ne pu s’empêcher de sourire puis de ricaner, trouvant le personnage face à lui très spirituel. Et Urragon n’allait pas s’arrêter à ça, il s’était bien trop pris au jeu pour y mettre un terme. On ne pouvait avoir de doute sur le fait que ces moqueries étaient destinées à certaines personnes. Des personnes qui auraient bien trop peur de dire le fond de leur pensée face à ce tas de muscles, mais qui ne rechigneraient point à un poison ou une dague…

Ce personnage fascinait grandement le roi, même sa façon de boire parlait pour lui. Il poursuivit sur ce qu’il offrirait, la paix avec les Fer-nés. Ce qui enlevait une sacré épine du pied pour le Bief, il ne pouvait se le cacher. Pourtant il n’aimait pas trop la façon dont cela était avancé. Être “épargné”... Une alliance n’était pas une simple clémence d’une troupe envers une autre. C’était un accord commun, une cause commune. Heureusement les propos de cette montagne allait dans ce sens et le Roi avait déjà quelques idées derrière la tête. Enfin il prit le temps de répondre à sa question, cette question qui était vraisemblablement le nerf de cette alliance. La réponse fut à la hauteur des espérances de Gyles III, de l’audace à l’état pur avec un regard féroce.

Jusqu’alors le Roi avait prêté une oreille attentive à son interlocuteur. L’écoute était la première chose à développer en tant souverain, car sot reste le jacasseur. Par ailleurs, il avait lancé un regard vers sa fille qui lui fit un sourire en coin léger et subtile à la fois. Elle seule avait le don à réussir à communiquer avec son paternel sans le moindre mot. Il en conclut qu’ils pensaient tout deux la même chose. Dans son assiette il restait ça et là encore quelques grains de raisin et une cuisse de poulet - qu’il avait à contre coeur mis de côté. Il s’humecta les lèvres d’un peu de vin avant de s’éclaircir la gorge.

« Votre franchise n’a d’égal que votre audace mon seigneur Urragon. »

Fit-il avec un sourire emplie d’amusement et de bienveillance.

« Bien je pense que nous pouvons trouver une alliance solide entre Biefois et Fer-nés. Sachez que le Bief apportera des vivres, une partie issue du surplus de nos récoltes. Je pense que ce que vous trouvez sur la table témoigne plus que mes mots. Si quelques oeuvres de nos orfèvres vous intéresse, faites-le nous savoir. »

Le Roi avait bien remarqué que la seule femme de cette assemblée avait un regard insistant sur ce que portait sa fille chérie. Les autres invités aussi portaient des bijoux, bien plus exotique et moins clinquant que ceux de Gyles.

« Je pense aussi qu’après avoir vagabonder en mer, vous sûtes grè de pouvoir mouiller dans les ports du Bief. Nous avons de belles forêts, il ne sera point difficile de vous trouver du bois. »

Voilà qui devrait fortement retenir l’attention des invités. Avec ça ils pourraient partir plus longtemps et plus sereinement.

« Et si d’aventure notre territoire s’expand par notre accord, certaines terres pourraient vous revenir et ainsi vous en permettre l’exploitation et même d’avoir un pied à terre... »

Il ne savait si cela intéresserait les Fer-nés, toutefois, cette carte pourrait être utile pour établir dans la durée cette alliance. Il avait pris soin de regarder chacun des invités, car si Tyldr et Urragon s’étaient pleinement exprimer, le Roi ne devait mettre personne de côté.

« Bien je pense que le temps de parler n’a que trop duré. Il est temps de festoyer. »

Un temps mort que leur offrait le Roi afin qu’ils puissent réfléchir de leur côté à cette proposition. Rien ne pressait et lui aussi avait à parler avec sa fille. Il tapa dans ses mains deux fois, des troubadours firent leur apparition. Après une révérence et quelques sourires, ils s’attelèrent à leur tâche. La première chanson évoquait la joie d’être ensemble toute en rîmes. La seconde parlait de l’arrivée par bateau des Andals à Westeros, chant qui devrait être repris par la majorité des Biefois tant celle-ci était populaire. Concernant la troisième, le roi avait demandé une balade afin d’initier ses invités à la danse d’ici, enfin pour ceux qui se prêteront au jeu.

Battant la tête en rythme avec la première chanson, il se régala d’un dernier raisin avant de se tourner vers fille.

« Ce curieux banquet serait-il au goût de la Princesse? »

L’interrogea-t-il avec un sourire de père. Il aimait par moment faire ce petit jeu avec sa fille. Il connaissait bien sa progéniture, il savait qu’elle avait dû bouillonner face l’invitation, toutefois il espérait qu’elle apprécierait tout ceci. Un moyen détourner aussi pour lui demander ce qu’elle pensait des propositions qui ont été faites.




Code:
Résumé : Gyles III a été convaincu par Urragon sur l'apport des Fer-nés. Il leur fait une proposition, mais n'attende pas à ce qu'ils répondent de suite. Il fait venir des troubadours afin que les deux parties puissent échangés de leurs côtés sur le sujet.
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MessageSujet: Re: Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités ) Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités ) EmptyMar 14 Avr - 17:19




Un terrain d'entente



Minute-by-minute I'm checking my vitals to see if I'm living or barely surviving this life. Twist of the spiral, I stay here a while. The risk of the dream is what's keeping me feeling alive.


Twist of the spiral


Outre leurs manières primaires, le peu de respect qu'ils avaient pour la vie humaine et cette affreuse manie qu'ils avaient de piller toute habitation qui avait le malheur de se trouver au bord d'une berge, qu'elle soit bourgeoise et paysanne, Meryl offrait aux fer-né le bénéfice du doute. Ils ne pouvaient statistiquement pas tous être des brutes sans cervelle dénués de tout intérêt pour les règles et la bienséance. Il devait bien y avoir, dans le lot, quelques uns d'entre eux qui s'étaient penchés sur l'art de négocier plutôt que de juste tenter d'arracher les biens d’autrui avec violence. Parmi ce maigre pourcentage se démarquaient Lord Salfalaise et Lord Bonfrère (parce que oui, même chez les pillards il y a des seigneurs) qui avaient fait preuve d'une belle force de paroles. Alors, bien entendu il n'y avait pas besoin d'être anthropologue pour savoir que les fer-nés n'avaient de sauvage que la réputation, mais à en croire les visages effarés de la noblesse attablée au banquet, des progrès devaient encore être faits dans l'éducation de la bourgeoisie bieffoise. Une crainte que Tyldr s'amusait à accroître avec des sous-entendus menaçants saupoudrés d'un argumentaire qui se voulait victimisant. Meryl posa un coude sur la table et sa joue dans la paume de sa main. "Ben voyons, dans cinq minutes il va nous sortir que le viol est vital pour les descendances et les massacres un sport national." glissa-t-elle discrètement à Lyra, avec une exaspération nonchalante. Meryl acceptait d'entendre bien des choses, mais jouer la carte des victimes de leur terre natale, c'était quand même gonflé. Les difficultés de l'agriculture et de la survie étaient réelles, là dessus elle ne remettait nulle parole en doute, mais à aucun moment cela pouvait justifier de telles effusions de sang partout où ils allaient. Elle avait bien conscience, pourtant, que c'était menu courant dans toutes les terres alentours, y compris dans son cher Bief, et d'autant plus sur les classes sociales les plus pauvres et les plus inaptes à se défendre, mais au moins était-ce assumé de cruauté et non pas sous couvert d'une quelconque "survie". Blasée, et désireuse de calmer ses nerfs qui montaient petit à petit, elle attrapa son verre et le termina d'une traite, sous les yeux ronds de surprise d'une dame de cour un peu plus loin. En la voyant la regarder ainsi, Meryl haussa un sourcil et prononça un "quoi ?" silencieux mais facilement interprétable par le simple mouvement de ses lèvres. Elle reposa son verre sur la table et attrapa de quoi grignoter, avec l'air de se désintéresser de la conversation qui avait lieu entre les deux parties. L'air, seulement, parce que malgré tout elle tendait l'oreille, et si le discours d'Urragon ne plaisait pas beaucoup plus à Meryl que celui de Tyldr, il avait la chance de passer après, et donc de ne pas avoir à sonner comme une menace. Pour autant, il était de la même trempe que le Salfalaise, elle ne se leurrait pas. Par principe pour ses propres valeurs, Meryl n'appréciait pas la tournure des accords qui étaient proposés. Mais il fallait bien avouer que, jusque là, ceux du roi avaient maintenu la paix dans le Bief, et c'était tout ce qu'on demandait au souverain d'une région aussi immense que la leur.

Psyborg.
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MessageSujet: Re: Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités ) Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités ) EmptySam 18 Avr - 14:11

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AN -112, MOIS 02, SEMAINE 1
La parole favorable du roi laissait entrevoir cette idée qu'ils avaient eut. L'une plus martiale et l'autre plus prolifique mais, les deux allaient de pairs aujourd'hui. La paix s'achète souvent par un échange de bons procédés et quelque chose me disait que cette simple entente allait avoir un lourd tribut à payer. Naturellement tout les détails devraient être discutés plus particulièrement et dans une moindre mesure au sein d'une sphère plus privée. Le grandiloquent roi Gardener pourtant ne s'arrêta pas dans la négoce envisageant même de promouvoir plus en avant ce genre d'alliance dans une durée et une pérennité de conquête et de terres à octroyer. Cela ne passait pas inaperçu à mon ouïe qui déjà envisageait ce genre d'idées comme une opportunité de plus à saisir. Chaque chose en son temps Tyldr ou ta soif de renommée et de gloire te perdras. La gutturale parole d'Urragon n'avait d'égale que sa manière de parler aussi facilement qu'il ouvrait le gosier pour s'enfiler à pleine lampée l'alcool biefois. J'en étirais un sourire amusé, il n'y avait pas à dire nous étions fais pour accomplir de grandes choses. Je me resservais moi même faisant mine de trinquer en l'honneur des libations et du festin. La situation se déridait un peu, le poids des enjeux se retirait au fur et à mesure que l'alcool remplissaient verres et choppes.

De drôles de personnages firent leur entrée, des musiciens affublés de tenues aussi extravagantes que d'ingénieux instruments de musique. Le son qui en émanait était pour le moins étrange mais, pas si déplaisant. Mon esprit un peu embrumé par la quantité de vin et de nourriture se mit à tenir une réflexion gauche dans les rires et le brouhaha ambiant beaucoup de monde se mettaient à parler, se lever et se mouvoir dans ce qui s'apparentait à de la danse. Un mince sourire carnassier s'afficha sur mes lèvres au regard d'Alrik qui me toisait dans une forme de confiance et d’impertinence à laquelle je répondais avant d'émettre un rictus plus défiant et graveleux. Sa petite sorcière à son côté me rappelait les desseins du Noyé et ce qu'elle avait vu en moi me rendait d'un coup plus âpre et venimeux. Mon regard se porta sur la flasque que j'avais gardé au côté. J'avais besoin de boire pour oublier, je me sentais l'envie de prendre l'air, de reprendre en main ma destinée. Mon regard céruléen croisa à nouveau celui de la princesse alors que je m'efforçais de détacher la fiole de mon ceinturon. Je ne saurais dire si c'était l'alcool qui rendait si sensible mon aversion pour de potentiels ennemis mais je me sentais galvaniser et pris d'une appétence aussi vorace que lubrique. Mon œil brillant se releva et je me dirigeais à travers les convives tapotant l'épaule de mon vieux camarade à la chevelure de feu hirsute au passage.

À bonne distance je faisais une légère révérence envers la dame et ses suivantes. Une forme bien grotesque qui ajoutée à l'alcool m'avait tout l'air d'être assez satisfaisante même si quelques peu ridicule sans doute dans l'a façon d'opérée la gestuelle. « Princesse, merci d'avoir éclairée ma lanterne. » Lui déclarais-je rappelant cette petite attention qu'elle avait eut particulièrement pour l'idiot affable que j'étais face aux ablutions avant le repas. Je tapotais ma tempe un regard plus brillant et un sourire prédateur se mordant le bout inférieur de la bouche en l'observant plus amplement. Je m'asseyais sur une chaise vide entrechoquant ma choppe et une autre presque vide sur la table. « J'espère que nos manières un peu rudes ne vous offusquent pas. » Lançais-je me rappelant que j'avais toujours bien soif. Je me saisis de ma flasque personnel ou peut-être était-ce la fiole je ne sais plus. Il remplit son verre puis le deuxième prêt à l'offrir à la princesse. « Je n'ai jamais eut la chance de croisée de princesse dans ma vie, jusqu'à aujourd'hui. La coutume veut que l'on trinque. » Lui lançais-je affûtant mes sens j'observais celle-ci prêt à boire pour célébrer le futur de cette alliance.




Tyldr Salfalaise prend sa flasque personnelle d'alcool insulaire et remplit les deux verres à sa disposition. 66-100 rang faible

Tyldr Salfalaise par mégarde utilise le contenant du filtre d'Ambrose et remplit les deux verres à sa disposition. 0-65 rang faible





 
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MessageSujet: Re: Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités ) Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités ) EmptySam 18 Avr - 14:11

Le membre 'Tyldr Salfalaise' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Dés 100' : 50
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MessageSujet: Re: Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités ) Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités ) EmptySam 18 Avr - 16:11



Un Terrain d'Entente

An -112, Mois 02, Semaine 1

◊ ◊ ◊

Ma participation étant bien plus important que mon prévisionnel pour cette entrevue festive, je me renfonce confortablement dans ma chaise. Mon père a voulu me tenir à l'écart, grand bien lui en face. Moi, je n'ai plus qu'à écouter ce qu'ils ont réellement à proposer. Le Salfalaise tournant autour du pot se décidé enfin à cracher le morceau. Une bonne vieille morue d'outre-mer. Mon sang parcours mes veines, mes mains agrippent les accoudoirs de mon siège. Comment ose-t-il se pavaner de menaces pour vendre sa proposition ? Il ne doute de rien. J'inspire profondément. Je contrôle ma hargne pour me meubler dans l'impassibilité la plus totale. Meryl s'agace plus visiblement que moi. Coude ancré dans le bois, joue aplatie dans sa main, je l'entends souffler des immondices à Lyra. Rire. Non, je crois qu'elle voit juste. Ma main vient machinalement effleurer ces boucles d'Or pour l'apaiser un peu. Mais c'est à mon cher et tendre Père de régler les détails. Il parle d'audace, de courage et de sang. Je lui montrerais peut-être un jour qu'il se trompe. Je tique. Je continue de me maîtriser. Mon regard se tourne vers mon adorable Paternel. Je le connais. Je sais au fond de moi qu'il aura la réponse adéquate pour cet opportuniste néfaste et trop imbus de sa personne.

J'échange en silence avec mon géniteur des sourires qui ressemblent à de la politesse, pourtant, lui et moi communiquons d'une manière qui nous est propre. J'aime entendre mon père sous entre que les manières seraient à revoir. Ma poitrine se soulage et je peux respirer à nouveau. J'admire la légèreté de mon Roi pour cette affaire. Un banquet. Il se sent même honoré. Une question intéressante. Les fer-nés arriveront-ils à tous se réunir sous un même étendard dans une cause commune ? Son sérieux impérial retrouvé, j'en suis rassurée. Toujours à ces côtés. Toujours muette. J'observe les yeux, les regards, les échanges invisibles qui se dessinent pour les analyser. Dois-je être là suivante à parlementer ? Non. Le bras droit de la langue de vipère tient à apporter quelques précision. Je croise mes bras sur mon ventre. Un compliment pour le Roi. Un sourire entre l'amitié et le cannibalisme. Si sous entendre que nous sommes sot me fait légèrement grincer des dents, il marque un point sur le fait que cette alliance risque d'effrayer et d'engendrer des conséquences. Il ne manque pas de bagout. Il s'amuse. Il va même à titiller son propre partis. Il a raison. Personne ne s'attaque à la main qui le nourrit. Sauf peut-être les bêtes sauvages. Je les dévisages un à un. Il boit. Le temps pour chacun de s'imprégner des propos éclairés de cet Urragon Bonfrère. Il apporte une réponse sanguinaire à qui oserait trahir cette alliance et s'y opposer. Nous avions donc la force de frappe la plus importante de îles de fer sous notre nez, à notre table. J'aime sa franchise. Moins son goût prononcé pour les alcools, il a du en ingurgiter au moins cinq litres depuis son arrivée.

Mon père cherche mon approbation, il l'obtint dans un sourire fin et serein. Picorant quelques fruits, je le laisse gérer son affaire. Proposer nos vivres, nos orfèvres et nos ports. Allécher avec des terres pouvant leur revenir pour des pieds à terre. Invitant tout à chacun à festoyer, il tape ses larges mains pour faire venir troubadours et spectacle pour ravir les esgourdes, les danseurs et émerveiller les esprits. Un dernier raisin craquant sou sa dent, mon père se penche vers moi pour m'interroger. Curieuse. Joueuse. J'esquisse un sourire en répondant calmement :

-Je trouverais presque que votre banquet manque de tintement de métal et de sang !

Me voilà à faire de l'humour sanguinaire. Ais-je perdu la raison ? Où trop de proximité avec les sauvages et je me transforme en bête féroce prête à défendre son bout de viande. Je bois un peu d'eau pour me rafraîchir.

-Néanmoins, Père, il est de mon devoir de vous rappeler que nous avons des pré-dispositions à l'égard d'autres royaumes. Un en particulier, qu'il serait judicieux d'inclure afin que notre alliance ne vole pas en éclat. Je pense qu'il sera compliqué de respecter nos deux alliances si les fer-nés s'en prennent à l'Orage et au Conflans, nous sommes tenus à un soutient militaire en cas d'attaque. Une infime problématique.

Mon sourire s'efface pour venir embrasser la joue de mon paternel et lui murmurer plus intimement :

-Laissez-moi tester ces hommes à ma manière et je pourrais apprécier pleinement la journée.

Assurée. Je viens me coller à ma petite protégée pour qu'elle ne s'offusque pas de tout ce qui pourrait suivre. Le l'enlace tendrement. Elle boit plus que de raison et je la connais ivre. Je lui chuchote avec calme et douceur :

-Ne bois pas tant, j'ai besoin de ta lucidité. Il est temps de montrer qu'il n'y a pas que des fermiers dans nos plaines et que si la paix perdure c'est bien pour une raison. Je vais lui rabattre son claquet à l’impertinent qui se montre fier d'être un sauvage.

J'embrasse aussi sa joue. Lyra a pu m'entendre parler, je l'avais invité d'une main ferme à se rapprocher. Mes étreintes apparaîtraient comme une coutume de notre contrée. Je n'éprouvais pas d’inquiétude jusqu'à ce que ma tranquillité soit troublée par le Lord insolent. Il vient vers moi avec son pas titubant. Il se plie en une révérence très primaire. Il s'installe comme un rustre à mes côtés. Je grimace. Il me remercie pour la leçon, ça tombe bien car j'en ai quelques autres à lui apprendre. Il vient entrechoquer deux choppes.

-Vos manières n'ont d'égal que votre réputation, je n'en suis ni offusquée, ni surprise.

Jamais eu la chance de croiser une princesse, encore heureux pour ces dernières elles auraient finis dans les cales d'un navire affamées, salles et violées. Je secoue mon visage dégoûtée. Quoi ? Trinquer ? Avec moi ? Le contenu bizarre de sa flasque séparée dans les deux chopines. Je ne suis pas très certaine, ni sereine. L'odeur est étrange. Néanmoins, il s'est servit la même chose, il serait très inconvenant de refuser une coutume. Résignée. Mon regard brille et fixe le fer-nés :

-Bien j'accepte de trinquer à votre façon si vous apprenez à mon bras une danse de chez nous. Chacun de vos pas se heurtant aux miens vous coûtera d'accepter une gifle de ma part et ce jusqu'à temps que vous ne fassiez plus aucun faux pas ! Alors vous relevez le défi Lord Salfalaise ?

Je lève la chope prête à trinquer avec lui et boire ainsi cette étrange liqueur.

(c) oxymort

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Alrik Timbal

Alrik Timbal

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MessageSujet: Re: Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités ) Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités ) EmptyDim 19 Avr - 15:21

Un terrain d'entente

L
a continuité de la soirée devient plus amples en enjeux et en conséquences. À entendre le roi grassouillet il vint une idée au guerrier qu'il n'avait pas songer. Son point de vu sur la situation devint bien moins réticente. Pensif Timbal se donnerait bien peu de mal à profiter de l'usufruit que sont entrain de produire Bonfrère et Salfalaise auprès du roi Gardener. Ils formaient une belle paire à eux deux, leurs forces armées disait-on étaient les plus imposantes que les Îles de Fer avaient portées pour cette génération. Les uses et coutumes des continentaux ne lui plaisaient guère, il appréciait néanmoins la nourriture et l'alcool qui proliférait sur cette terre. L'accord serait conclu, grâce à eux mais, il doutait de la solidité même de cette entrevue face à Chenu. Car après tout il était encore le seigneur et maître de leurs terres. Jusqu'à ce que quelqu'un, un opportuniste résolu l'achève d'un coup sec dans un combat. Serait-il possible que cet homme se soit lui ? Il ruminait sa réflexion ambitionnant des plans toujours plus ingénu sans perdre de vue l'Antique Voie. Car tout résidait dans cette vie rude et guerrière qu'il se donnait comme credo de faire appliquer.

La mélodie et les aspects chaleureux dans les grandes halles de nos propres forteresses avaient des similitudes. Il était hors de question pour Alrik de devoir pavaner dans ce genre d’accoutrement ridicule. Il agrippa la main de sa femme l'embrassant de ses lèvres chaudes au goût suavement amère du vin qu'il venait de boire.

Alrik : Profites en pour t'amuser un peu.

Il se leva frappant contre son torse au rythme des tambourins. Sourire au coin des lèvres il se posta à côté d'Urragon pour discuter.

Alrik : Un discours fort éloquent, je ne te pensais pas doué de diplomatie avec ces gens là.

Il reprit une bonne gorgée de vin, jouant avec le liquide dans sa bouche avant de l'avaler et reprit la discussion.

Alrik : Salfalaise semble plus dans son élément que moi. Avec quelques arrangements il leur ressemblera.

Il ricana à l'idée de voir Tyldr porter ce genre de tenue aux parures bien trop fastueuses et clinquantes pour lui et ses semblables.

Alrik : Profitons de cette soirée mon ami, j'ai hâte de retourner marteler ma hache contre mon bouclier. Il ne faudrait pas s’encroûter ici faute de combat. Santé !

Il laissa un rire gutturale se dessiner dans l'air à travers le bruit et les éclats de rires. Il passa à côté de Salfalaise le surprenant à fricoter déjà avec la princesse biefoise. Alrik avait un autre objectif, celle de discuter plus amplement avec le roi dans un premier temps. Il appela sa femme à le rejoindre.

Alrik : Hedda ! Viens me rejoindre ! Approche.

Puis il leva son verre face au gros roi.

Alrik : C'est une bien vaste forteresse que vous avez là. Mon épouse et moi vous remercions de nous accueillir avec nos camarades en son sein.

Il prit une gorgée essuyant négligemment du revers de ses doigts sa bouche avant de poursuivre.

Alrik : Dites moi roi Gyles, quels sont donc les ennemis de la couronne biefoise ? Qui seront nos futurs ennemis de demain ?
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MessageSujet: Re: Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités ) Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités ) EmptyMer 29 Avr - 15:00

Un terrain d'entente

L
e banquet se passe plutôt bien de mon point de vue. Je reste très observatrice car je n'ai pas vraiment envie d'intervenir. Je savoure la nourriture grasse et saucée de ce royaume, c'est vraiment différent que dans nos îles. Le roi du Bief me semble bien amical, peut-être un peu trop hospitalier.

Alrik à côté de moi semble ruminer en silence, son cerveau bouillonne. L'Antique Voie, l'ambition, le pouvoir, tuer Harwyn Chenu, mener des pillages etc... Tellement de choses doivent lui passer par la tête. De mon côté, je lâche prise pour profiter du banquet, après tout, personne n'attend rien de ma part. Surtout pas le sale maudit de Salfalaise.

La musique commence à retentir, ce qui capte mon attention. Alrik attrape ma main pour l'embrasser de ses lèvres chaudes, il me dit d'en profiter et de m'amuser un peu. Il se lève en frappant contre son torse au rythme des tambourins, puis il va se poster aux côtés de mon cousin le grand rouquin. De mon côté, je fais attention à ma consommation d'alcool, hors de question de finir pompette ce soir. Je préfère me rabattre sur les savoureux morceaux de viande, un délice. L'avantage de vivre dans les îles de fer, c'est qu'on grossit rarement, je peux donc me faire amplement plaisir ce soir. Pas de regrets.

J'observe Alrik passer à côté du putain de maudit, me permettant de voir que celui-ci fricote avec la précieuse princesse du Bief. Un bien mauvais duo, je suis certaine qu'elle a du caractère, assez pour lui bouffer la tête à la façon d'une mante religieuse. Mon époux me demande de le rejoindre, je délaisse donc ma viande, j'attrape une serviette pour m'essuyer les mains et la bouche. Je rejoins Alrik d'un pas rapide car j'ai un pressentiment concernant ce qu'il est en train de faire. Je me pose en souriant à côté d'Alrik tandis qu'il complimente le roi sur son château. Une discussion politique s'annonce, je m'ennuie déjà.

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MessageSujet: Re: Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités ) Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités ) EmptyMer 29 Avr - 22:39

Gyles III Gardener PNJ


Un terrain d'entente
An -112, Mois 02, jour 8
Et voilà que sa fille se montrait joueuse dans une certaine cruauté. Le Roi ricana doucement, bien qu’un peu troublé d’entendre la Princesse de parler de la sorte. Il avait l’impression que des choses se passaient sous son nez sans qu’il puisse le voir ou même l’expliquer. Heureusement elle reprit son sérieux, elle lui rappela ses engagements et surtout les tensions qui pourraient en découler.

« Des paroles avisées. » Fit-il avec fierté. « Une infime problématique en effet. Il suffira de les envoyer vers le bon royaume pour éviter toute complication. Les ambitieux et les impétueux devront faire face à cette flotte et à ces farouches guerriers. Ainsi nos terres seront protégées et peut-être que les Fer-nés prendront goût à la terre. »

Il n’était pas complètement naïf, mais il avait toujours cette candide envie de croire que tout le monde pouvait changer pour le mieux. Ravie du témoignage d’amour de sa progéniture, il ne pu s’empêcher de rire.

« Je reconnais bien là ma fille. »

Elle était déjà partie et il voyait à quelle point elle devenue une jeune femme. Elle n’était plus cette enfant qui courait dans les couloirs avec ses amies. Amies qui étaient toujours là, il savait que leurs amitiés étaient forte. D'ailleurs en voyant le Lord Salfalaise s’éloigner avec la Princesse, il se dit que c’était le moment opportun pour venir leurs parler.

Se levant non sans mal, il faut dire qu’il était si bien installé ou engoncé dans son siège, il s’avança vers Lyra et Meryl.

« J’espère que vous profitez bien des festivités. »

Il leur accorda un sourire de bienveillance, il les connaissait depuis si longtemps.

« Que pensez-vous de nos convives? »

La question allait tout aussi bien pour les échanges qui avaient été faits. Il comptait sur leur franchise qui les caractérisait si bien. Si sa fille avait placé une confiance en ces femmes, c’est qu’il y avait une bonne raison.

« Et plus particulièrement de ce Lord Salfalaise? »

Il avait vu nombre de prétendants tenter leur chance auprès d’Aléria, mais jamais il ne l’avait vu batifoler de la sorte. En tant que père, il devait savoir si tout comme lui, ses amies avaient “senti” cette “nuance”.

Après quoi, il fut apostrophé par Alrik, le seul fer-né à être accompagné de sa femme ou tout simplement le seul à être marié? Il fut flatté, qui aurait cru qu’un insulaire aurait complimenté son château qui ressemblait bien plus à un jardin qu’à une “forteresse”.

« Tout le plaisir est pour moi Lord et Lady Timbal. Si mon humble demeure vous plait, peut-être auriez-vous la chance pendant vos excursions de voir Castral Roc de plus près, je suis persuadé que vous en serez impressioné. »

Le Roi fut amusé du tempérament d’Alrik qui faisait contraste avec la passivité de sa femme. Elle dégageait pourtant quelque chose de très sauvage, de très pure. Était-ce peut-être d’usage chez eux que la femme demeure silencieuse? Pourtant les femmes fer-né étaient connues aussi pour prendre les armes avec les hommes.

« Votre fougueuse jeunesse est rafraîchissante. Vous êtes si prompt de gloire et de combat ? Il se trouve que le royaume au nord du nôtre montre les crocs, il adorerait posséder ce qu’il n’a pas encore. Vous y avez même déjà peut-être fait un bref passage en ces terres. Justement le château dont je vous parlais se trouve la-bas. Un promontoire imposant surplombant un roc aux pointes acérées. Il est tellement haut qu’il se confond dans les nuages. »

Il était sûr d’attiser la curiosité et convoitise de son interlocuteur.

« Pour ma part, mon épée est restée depuis bien longtemps dans mon fourreau. J’aspire à la paix par des alliances, par du respect et du commerce. Toutefois, vous savez à quel point le pouvoir est dangereux. Il attire les pires et corrompt les meilleures. L’humble devient l’ambitieux et le riche devient insatiable. Et probablement en cet instant que vous intervenez. »

Ses yeux n’avaient pas cillé une seule fois. Le Roi avait beau être un vieil homme bouffi, ses années d’expériences parlaient toujours en sa faveur. Il avait beau avoir des alliés, rien ne pouvait assurer la fidélité de leur parole. Il en était conscient et tentait de le faire comprendre à ce charmant couple.

« Pardonnez ma franchise Lord et Lady Timbal, mais je n’ai pu m’empêcher de remarquer vos regards insistants sur Lord Salfalaise. Ne lui faites-vous point confiance? »

Questionna Gyles III. Il ne savait pas s’ils répondraient sincèrement à celle-ci, tout du moins, il n’avait rien à perdre. S’il y avait des tensions, il voulait les connaître. Après tout ce même Lord était bien en train de courtiser sa fille.

La tension qui s’instaurait dans la conversation fut désamorcée par l’arrivée impromptue de la Lady Sloane. À voir la malice sur son visage, elle avait une idée en tête. Ni une ni deux, elle attrapa sous son bras celui d’Alrik pour l’emmener danser -et surtout surveiller de plus près son amie Aléria avec fameux Lord Salfalaise. Le Roi eut un petit rire en voyant la scène.

« He bien, votre mari s’est déjà fait enlevé. Vous dansez? » Fit-il en tendant son bras.


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Résumé : Gyles III en profite pour se mêler aux invités, prendre leurs impressions et tenter d'en apprendre plus sur les Fer-Nés.
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MessageSujet: Re: Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités ) Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités ) EmptyJeu 30 Avr - 15:37




Un terrain d'entente



Minute-by-minute I'm checking my vitals to see if I'm living or barely surviving this life. Twist of the spiral, I stay here a while. The risk of the dream is what's keeping me feeling alive.


Twist of the spiral


Les paroles d'Aleria a son oreille sont comme une caresse pour Meryl. N'importe qui pourrait prendre ça pour un ordre, impérieux, empreint de reproche, mais il n'en est rien. La jeune Piète sait que la princesse lui demande ça en tant qu'amie, un conseil aguerri, une volonté de la protéger. Alors Meryl lui sourit, sans rien dire. "Montre-leur qu'on est bien plus que ce qu'ils pensent." lui souffla-t-elle discrètement pendant l'étreinte. Elle la laissa ensuite s'échapper, le regard la suivant avec attention. Mais même si Aleria lui a demandé de moins boire, Meryl n'allait pas stopper l'alcool tout court pour autant. Elle attrapa une cruche sur la table pour se servir elle-même un verre, remonta le niveau de celui de Lyra au passage, et se renfonça dans son siège. Moins droite, moins attentive à ses manières, elle avait l'impression de voir l'une de ces pièces de théâtre burlesque des comédiens en voyage. C'était ça... Tout dans ce banquet était franchement ridicule. L'abondance des victuailles posées sur la table pour montrer la toute puissance du Bief à un peuple qui réussissait à trouver de la richesse dans un petit bout de terre et l'honneur dans le sang. Tout le monde en faisait trop. Beaucoup trop.

Le roi s'était approché sans que Meryl ne le voit venir, trop plongée dans ses pensées. Elle se redressa assez soudainement lorsqu'elle entendit sa voix et qu'elle réalisa sa présence massive près d'elle. Un sourire poli se posa alors sur ses lèvres. Elle appréciait le roi Gyles, il était efficace dans son poste, et il tenait à Aleria. Mais il restait un roi, et il n'était pas un ami. Pas le sien, en tout cas. Son père aurait probablement adoré être là ce soir... La question laissa assez pantoise la jeune noble qui posa son regard sur Lyra, dans un soucis de la laisser parler si elle avait peut-être meilleure réponse qu'elle, mais la Sloane ne dit pas un mot. Alors Meryl reposa les yeux sur sa majesté et haussa vaguement les épaules. "Il tente de s'adapter à nos codes." répondit-elle avec une première impression de banalité. Sauf qu'il y avait quelque chose derrière, de plus profond, de plus méfiant. "Il se cache derrière notre culture." Sa main faisait légèrement tourner son gobelet, créant un léger siphon de vin à l'intérieur. "J'en pense que si vous voulez un véritable avis sur nos convives, Lord Salfalaise n'est pas celui que vous devez observer." finit-elle par lâcher. "Mais ne vous inquiétez pas..." Elle posa les yeux sur Aleria, qui s'adonnait à un petit jeu de domination assez drôle. "Votre fille ne se contentera pas de ce qu'il y a à la surface." Sa tête se pencha soudainement sur le côté alors que son sourire poli automatique revenait sur ses lèvres. Alrik et sa femme approchaient.

Autant le fait qu'Aleria ait été cherchée Tyldr ne l'avait pas étonné, autant que Lyra vienne prendre le bras d'un homme marié pour l'entraîner avec les autres danseurs la fit papillonner des yeux plusieurs fois. Meryl posa un regard discret et méfiant sur Hedda, qui pouvait peut-être mal réagir, mais si la jeune femme avait un tant soi peu de colère en elle, le roi l'écrasa aussitôt en l'invitant à danser à son tour. Double surprise. Meryl leva son gobelet et but une gorgée longue, pour masquer toutes ces émotions qui sortaient par elle-même. Les choses prenaient un tournant aussi inattendu que perturbant. Ce soir, c'était le banquet des choses bizarres. Ne pas trop boire, ne pas trop boire, ne pas trop boire... Par curiosité, elle posa les yeux sur Urragon, le seul qui n'avait encore pas bougé de sa place, juste pour voir la tête qu'il tirait. Peut-être qu'il serait aussi blasé qu'elle ? En tout cas, elle avala une autre gorgée presque vitale pour sa santé mentale.

Psyborg.
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MessageSujet: Re: Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités ) Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités ) EmptyVen 1 Mai - 7:32

Et un pichet, un ! Faut dire qu’à nous servir à boire dans de si petits récipients, c’est assez rationnel qu’il finisse par se retrouver vide et l’avantage c’est qu’il m’en faudra sans doutes beaucoup plus pour que les effets se fassent sentir outre mesure. Je cède un son entre ricanement bref et grognement de satisfaction, à la fois devant la surprise de ceux qui m’on vu vider leur eau aromatisée comme de la véritable eau, que devant les réactions du roi propre, que je n’ai pas manqué de surveiller, malgré mon geste. Je sens que l’ambiance change un peu. Nous avons visiblement réussi à apaiser une partie au moins des méfiances présentes et c’est très bien comme ça. J’attends donc la suite des paroles, avant de reporter mon attention sur le roi. Ainsi, il avait parfaitement saisi l’essentiel de ce que nous recherchions à cette rencontre. Même plus. Si l’idée de demander des pieds à terre m’avait effectivement traversé l’esprit, je m’attendais à ce qu’il attende que nous ayons fait nos preuves pour mettre ce gâteau là sur la table. Ce roi est bien plus intelligent qu’on ne pourrait le penser. Ou à défaut d’intelligence, il n’est pas resté si longtemps à cette position, malgré cette carrure, pour rien. Si sa lame doit être émoussée, il à appris à travailler son esprit et à jouer des coups qui peuvent être inattendus sur le grand échiquier de la vie. Il est plus mon égal, mentalement, que bien d’autres parmi mes propres terres. Sagesse et expérience se font sentir, et le poids de ses idées transparaît… si tant est qu’on sait les écouter. C’est un sourire léger, mais clairement satisfait, qui trahit mes lèvres. Encore assez discret, je me dis que si les choses démarrent ainsi, peut être avons nous une chance de nous en tirer. Car s’il est vrai que nous avons plus besoin de cette alliance qu’eux, nous n’en sommes pas à négliger pour autant et oui, il semble en garder la pleine conscience. Il ne parles pas comme quelqu’un qui cherche à nous manipuler pour nous amener à jouer le jeu à sa place, mais comme quelqu’un qui connaît le poids du sang au bout d’une lame et qui comprends la valeur de chaque vie qu’il à du prendre pour en arriver là ou il se trouve. En outre, c’est bien plus qu’un simple amusement qui traversa sans doutes l’échange de regard entre le roi et moi. Mais une certaine compréhension mutuelle. Au compliment du roi, je me contente d’incliner sobrement du chef, répondant à son geste précédent avec autant de simplicité. Sans quitter mon sourire plus qu’amusé, pour le coup. Le temps de palabrer entre nous vint donc et si la tape amicale de Tyldr, bien plus significative qu’un simple « bien joué », et son départ vers la princesse ne m’étonnait guère, ses actes entrant parfaitement dans son rôle, le passage d’Alrik et les quelques mots qu’il m’accorda furent eux bien moins élogieux. Pour lui, j’entends. C’est d’ailleurs dans cet esprit que j’entrepris de lui répondre, de ma mordante et habituelle franchise. Quoi que toujours amical.

-Le fait est, Alrik, qu’il y à énormément de choses que tu ignores sur moi. Tout autant que sur « ces gens là», d’ailleurs. *dans un sourire presque carnassier tant il en est grave. Je le toise alors de toute ma hauteur, lui accordant ces mots assez forts pour être entendus d’une bonne part de l’assemblée sans sembler vouloir créer de litiges. L’on s’attends à me voir parler fort, non ? Je repris ensuite, plus bas, comme si je me rendais compte que mes mots pouvaient le mettre dans l’embarras* Prends garde à rester à ta bonne place, « mon ami ». Nous ne sommes pas là pour les espionner ou se servir d’une quelconque dague, et ce n’est pas non plus l’heure de jouer de la hache. Nous sommes ici pour établir une véritable alliance. Il en va du bon avenir de nos terres. Je pense que tu dois d’ailleurs te souvenir des mots que nous avons portés à cette fameuse assemblée, Tyldr comme moi, sur nos mêmes terres… alors qu’un homme trop ambitieux à décidé qu’il serait bon de nous enchaîner.  

Cette conclusion, je lui cède avec un sourire plus léger. Bien que mon message soit sans mal passé. Ce que je sais ? Pas grand chose, à dire vrai. Mais je n’ai pas gagné le respect de mes propres hommes en laissant traîner mes doutes. Je l’ai beaucoup observé. Tout comme j’observe énormément de choses. Quelque chose me dérange et vous pouvez tout aussi bien appeler ceci de « l’instinct » que de « l’expérience ». Au plus les choses vont, au plus ça me dérange. Peut être que le fait que je ne porte qu’un respect très limité envers sa femme, qui n’en est pas moins une membre de ma famille déteint sur celui qu’elle à choisi ? Je calque en tout cas toute mon attention sur Alrik, avisant ses réaction avant de rire, d’un rire non moins franc comme si celui-ci pouvait servir à désamorcer la situation. Mon humour est assez connu et il se montre souvent assez tendancieux pour qu’il puisse simplement le comprendre ainsi. S’il n’a rien à se reprocher. Je me désintéresse ensuite de lui, après lui avoir porté une lourde tape sur l’épaule en réponse à la sienne, quelques instants plus tôt. Le genre à vous en déboîter une épaule. Je l’observe donc quelques instants se diriger directement vers le roi. Comme s’il cherchait à confirmer mes propres hypothèses. Sot est celui qui ne comprends pas le principe d’une entracte et si Tyldr remplit effectivement son rôle à la perfection en tentant de nouer des liens envers les proches du roi, la mise en avant de celui qui n’a jusque ici pas servi à grand chose est, elle, bien assez révélatoire. Les plus opportunistes sont souvent les moins fiables. Je ne relève rien de plus, cependant. Je lui laisse le temps de voir s’il est assez idiot pour ne pas comprendre ma mise en garde. Tandis qu’il rappelle son chien fidèle, je reporte mon attention sur Tyldr, ce qui me permet de ne pas rater le « petit détail ». Détail qui ne manque pas de  m’arracher un léger signe de tête allant à la négative. Rien de bien significatif en soi, l’on pourrait très bien le traduire par un « quel idiot » que ça n’en serais pas moins honnête. Enfin, je reporte mon attention sur le roi tandis que sa fille se lève avec Tyldr pour engager une danse. J’aurais bien profité du spectacle mais je me contente de simplement modifier ma tenue pour dégager l’amusement que cette idée m’apporte. Ma concentration dégage donc de leur petit jeu. Il à beau être gentiment idiot, je lui fais suffisamment confiance pour savoir qu’il ne fera aucune erreur particulièrement notable, si ce n’est écraser les pieds de la dame, et subir les retours mérités. Ce n’est pas le cas de tout le monde…

Vous savez quel est l’avantage à être grand ? C’est qu’il est assez facile de passer au-dessus d’une grande majorité des trognes dans son champ de vision. Et comme je faisais partie des rares qui avaient pris soin de rester à proximité de la table, je n’eus aucune difficulté à me concentrer sur leurs échanges. Comment ? Il s’avère que je sais lire sur les lèvres. Ça vous embouche un coin, hein ? En réalité, ce n’est pas si compliqué, lorsqu’on à pris le « truc ». Quoi qu’il en soit, je parviens grâce à ce « truc » à capter l’essentiel de leurs échanges, qui ne cessent de m’intéresser. Comment vont-ils parler à ce roi, alors qu’ils pensent que nos attentions sont ailleurs ? Ah, au cas ou vous vous demandez si un coup d’œil de leur part ne suffirait pas à capter que mon attention est sur eux, il s’avère qu’un peu plus loin derrière le groupe m’intéressant se trouve au moins une poignée de fêtards, dont au moins une belle femme pouvant avoisiner mon âge. Entre ce point et mon air amusé, toujours plaqué sur mon visage, l’on pourrait me croire simplement perdu dans mes pensées. Et c’est sans doutes ainsi que me verra la jeune Meryl et son regard curieux. Après tout, personne n’irait soupçonner ce genre de capacités sciemment. En revanche, d’imaginer un barbare en train de songer à toutes les folâtreries qu’il imposerait à une proie, ça… Même Alrik ne pourrait sans doutes qu’en sourire.

Du coin de l’œil, j’aurais pu, plus tôt, constater du rapide échange entre le roi et les dames. J’aurais apprécié capter au moins partiellement leurs échanges, mais Tyldr et Alrik m’auront occupé pile en ce moment précis. Rien de dramatique, je ne doutes pas qu’il leur à demandé ce qu’ils pensaient de nous. Voir, à tout du moins, de Tyldr vu que c’est lui, l’étalon qui jette son dévolu sur la jument royale. Et comme c’est visiblement le sujet dont il s’enquiers auprès de mes comparses, je ne doutes pas qu’ils ne furent que la seconde cible quant à son inquiétude paternelle. Comme pour dissuader toutes personnes de m’approcher de trop près, je tends distraitement une main vers un pichet à portée qui n’a pas encore été vidé, quitte à tâtonner un peu pour en accentuer l’effet. Je prends donc soin d’y arracher quelques fines -trop fines peut être– lampées. En outre, je me contente de garder un air distant et amusé. Mais sans me présenter comme particulièrement méprisant. Au contraire, quoi que j’observe, je semble l’observer avec assez de curiosité et d’intérêt pour ne pas qu’on puisse me reprocher grand chose. Reste plus qu’à espérer que Tyldr saura se défaire du piège offert par la ravisseuse d’Alrik. Pour ma part, c’est l’échange entre le roi et la vipère, qui accapare toute mon attention. Cette fois, cependant, alors qu’ils vont eux même pour entamer une danse, je me contente de sembler n’observer que le roi. Comme pour voir si le grand bedonnant n’a de grâce que dans ses mots, ou si sa graisse n’est qu’un faux semblant.

Je suis désolé, mais avec la sur-utilisation de "ces gens là", je suis obligé de partager : :
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Un terrain d'entente ( Pv Aleria, les seigneurs fer-nés et invités )

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