Berem a grandit dans cette époque sombre de l'histoire de Westeros. Celle ou la vie et la mort se côtoyaient à chaque instant. La guerre, les pillages, la puanteur des champs moissonnés par les conflits incessants. Profondément marqué par cette vie âpre il regarde souvent le monde avec un certain méprit et une profonde difficulté à être un homme bon. Son mentor fut sans doute le seul à des fins peu scrupuleuses à lui enseigner comment survivre en ce monde.

Alors comment notre héro c'est-il retrouvé dans les geôles du roi Gyles III Gardener ? Nous allons retracé le parcours tumultueux de Berem. Orphelin de ce qu'il sait il ne connaîtra jamais ses parents. Des vagues souvenirs tout au plus de celle qui devait être sa mère l'occupant à cueillir des fleurs le long des cour d'eaux. Berem n'apprit ni à lire ni à écrire son éducation c'est la rue qui lui a transmise tout ce qu'il sait. Il a vécu cette enfance de voleur en compagnie d'autres enfants dans la cité entourant Haye-Pierre. En grandissant ses reflexes et ses coups furent de plus en plus habiles. Entouré d'enfants comme lui il fallait bien qu'un jour arrive ou il faillit se faire prendre la main dans le sac.

Sans l'aide de celui qu'il appelle son mentor il ne serait sans doute plus là aujourd'hui. C'est auprès de Gunther que Berem apprit à survivre et bien plus encore. De l'entraînement, encore et toujours le réveil au petit jour pour apprendre les ficelles de ceux qui n'étaient pas simplement qu'n groupe mais, une organisation. Des visages banales dans les ruelles se faufilant se mettant à contempler de jour comme de nuit ou encore sous la pluie. Connaître son habitat, écouter, voir s'endurcir. Il grandit et Gunther devenait au fil du temps plus âgé. Cette vie à ses inconvénients mais il n'échangerait pour rien au monde les bons moments à boire et à rire en écoutant les histoires de ses camarades.

Seulement toute les bonnes choses ont une fin. Si la survie devenait plus supportable au fil du temps elle menait aussi à l'imprudence. Quand on s'attaque à la mauvaise personne c'est souvent ce qui vous causera des emmerdes. J'ai du mon mentor et avec lui beaucoup de mes frères. Le carreau d'arbalète le tuant sur coup lui transperçant la gorge. Je revois encore son visage tandis que je comptais les jours et me familiarisait avec l'obscurité de ma cellule. Je ne sais plus depuis combien de temps je suis enfermé. J'ai arrêté de compté après une année. Les hommes comme moi finissent généralement envoyé au mur ou la main tranchée. Mais le temps passe, pas mal d'hommes telle que moi se retrouvent ici à contemplé l'extérieur et les odeurs de fleur que je peux sentir depuis les barreaux menant à l'extérieur. C'est la seule chose qui m'a apporté un peu de réconfort. Pourtant quand le cliquetis de la porte s'ouvre j'imaginais mal voir arrivé l'un des conseillers du roi lui même me proposer de racheter mes fautes et mes délits en allant combattre sur les champs de batailles. Hé que voulez vous ? Une simple croix contre la liberté sa ne se refuse pas.