Nom Prénom : Orwena Pyke Feat. : Keira Knightley Surnom : Or', elle aime s'appeler La Fuyarde pour sa part
Personnage
Royaume : Après avoir longuement voyagé et parcouru Westeros en long et en large, c'est dans le détroit abrupt des Degrés de Pierre que s'est installée notre protagoniste, plus précisément aux Grises Potences. Lieu de naissance : Née à Pyk dans les Îles de Fer Qualités : Débrouillarde - Protectrice - Curieuse Défauts : Sensible - Têtue - Mystérieuse - Colérique Allégeance : Il fut un temps où elle portait clairement allégeance à La Loge, mais ayant quitté la guilde, ce n'est plus qu'un souvenir, encore frais néanmoins. Statut matrimonial : Célibataire
Anecdotes
Peu de temps après sa naissance, Orwena fut "offerte" au Dieu Noyé et manqua d'y perdre la vie malgré le désintérêt évident de son paternel à cet égard. La cérémonie consiste concrètement à noyer l'individu avant de le faire revenir à la vie. C'est d'ailleurs suite à cet incident -parmi le reste- que Qaëlly décida d'essayer par tous les moyens d'éloigner sa fille de la culture Fer-Né.
Bien qu'elle ait quitté les Îles de Fer assez tôt et malgré la prévention de sa mère à ce niveau-là, Orwena est initiée à la culture des Fer-Nés et à la religion du Dieu Noyé bien qu'elle ne pratique en rien ce culte ni même ne se reconnaisse comme une Fer-Née que ce soit de près ou de loin.
Orwena dispose de connaissances en termes d'herbes médicinales qui lui permettent notamment de créer des onguents plus qu'efficaces lorsqu'il s'agit de plaies bénignes.
La Tour de l'Hirondelle offrant une vue particulièrement éclatante sur les constellations, notre protagoniste à eut le loisir de s'initier à l'astronomie lors de son séjour là-bas. Pour autant elle n'est encore qu'une profane dans le domaine.
Contrairement à ses homologues de La Loge et malgré le temps passé avec eux, Orwena n'use de magie qu'en dernier recours. Elle ne veut plus en être dépendante, encore moins y être habituée. La magie apporte le chaos partout où elle se trouve aux yeux de notre protagoniste.
Malgré les apparences, Orwena a une très mauvaise estime de soi. Bien qu'elle évitera de le faire aux yeux de tous, elle a une tendance naturelle à se dévaloriser, d'autant plus dans les situations stressantes. Elle devient vite anxieuse.
La native des Îles de Fer ne se présente quasiment jamais sous le nom de Pyke, d'ordre général elle ne dit tout simplement pas son patronyme ou en invente-un.
Elle éprouve un profond respect et un amour paternel pour Corvenius, d'après elle, c'est pour cela qu'elle a quitté la Tour de l'Hirondelle. Elle ne voulait pas être un fardeau, et encore moins représenter un danger pour lui et les autres disciples. D'autres prétendent qu'elle a simplement sombré dans la folie.
Attributs
Âge : 23 ans : 2pts Milieu social : Décent : 2pts Rang :Normal
Histoire
Fille du patriarche Greyjoy, Vickon, et d'une simple roturière venue des terres de l'Ouest, Qaëlly, Orwena serait simplement le fruit des pratiques Fer-Nés, guidées par le Dieu Noyé. Une femme, parmi tant d'autres, prise au fer-prix sur laquelle Vickon avait posé ses yeux. Il était complexe d'identifier exactement ce qui lui avait plu chez elle, cette aversion qu'elle manifestait ou son caractère indomptable ? Les deux se rejoignaient, et au final, furent les prémices qui firent de Qaëlly sa femme-sel. Si Qaëlly avait été attrapée sur les côtes des Terres de l'Ouest, elle était en réalité native des Terres de l'Orage et sa présence ici n'était qu'une halte, de près d'une année sur les côtes. Qaëlly était une disciple de la Loge, elle allait là où bon lui semblait, encline à en apprendre plus sur ce monde d'après les préceptes de Corvenius mais il avait fallut qu'elle se retrouve ironiquement au mauvais endroit au mauvais moment. Il avait suffit d'un raid des Fer-Nés pour que cette vie aux allures bien tranquilles ne se métamorphose en, ce qui apparaissait pour Qaëlly comme un véritable cauchemar.
Elle a finit par porter l'enfant de ce monstre qui l'avait faite sienne, se retrouvant toujours un peu plus entravée par les tentacules d'un hargneux Kraken. Malgré la tentative d'en faire officiellement sa femme-sel et bien qu'il la reconnut ainsi, il reconnut effectivement Orwena comme étant une bâtarde, par arrogance dit-on à l'égard de celle qui lui avait tenu tête. Cela malgré le fait qu'un enfant-sel soit automatiquement reconnu comme étant de la maison en question, bien qu'il n'intervienne pas dans l'héritage. Cela ne fit même pas frémir Qaëlly qui nourrissait depuis son arrivée ici le désir de quitter ces îles définitivement et de ne plus jamais y retourner, et bien que la chose se compliquait avec l'arrivée de son enfant, cela n'affecta en aucun cas la détermination de la femme. Mais cette fuite ne fut pas instantanée, au contraire elle se prépara des années durant, des années durant lesquelles Orwena grandit à Pyk, balancée entre la culture Fer-Née et les dires de sa mère.
Orwena était très proche de sa mère à cette époque, après tout cette dernière en plus de lui avoir donné naissance l'avait éduquée à son image en lui dépeignant le Dieu Noyé et la culture des Fer-Nés comme une abomination. Tout cela, Orwena ne devait jamais le répéter, seulement l'intégrer bien chaudement dans son crâne, après tout c'était une partie du plan de Qaëlly pour faciliter leur fuite. Cette dernière en revanche elle n'en avait pas encore parlé à la fillette qui grandissait à vue d'oeil. Elle ne voyait que très rarement ses deux autres demi-frères, Maron et Hrothgard et lorsque cela arrivait, ils ne s'échangeaient presque pas de mots si bien qu'elle devait en être devenue invisible à leur égard, invisible, c'était le but. Car tout ce que l'on voyait à travers elle c'était un rejeton ennuyeux qui faisait mieux de disparaître, la fillette était parfois humiliée si bien qu'à ses 6 ans déjà elle se questionna sur la raison de son existence, et à savoir si elle méritait la vie.
Fort heureusement tout n'était pas uniquement nappé de noir. Elle avait sa mère avec elle, et certains mouvements de cette vie lancinante étaient appréciables. Quoi qu'avait beau dire sa mère, Orwena appréciait naviguer, elle aimait pêcher aussi et l'odeur de la mer salée que sa mère haïssait tant. Elle ne comprit jamais vraiment cette haine qui habitait sa mère. C'est un an plus tard, à son septième printemps que Qaëlly, après avoir préparé cette escapade des années durant parvint à fuir les Îles de Fer. C'est de nuit qu'elle emmena Orwena avec elle sur une simple barque, un périple dont notre protagoniste se souvient encore aujourd'hui, notamment à cause de sa dangerosité. C'est aussi la première fois qu'elle vit sa mère faire usage de la magie, Qaëlly n'en avait jamais parlé à sa fille et Orwena de son côté ne savait tout simplement pas que cela existait. Qaëlly regorgeait de bien des mystères, qu'y avait-il d'autre encore qui pourrait surprendre notre jeune fille ?
Aussi surprenant que cela puisse paraître, elles arrivèrent toutes deux sur le continent et en vie qui plus est, et si Orwena qu'elles étaient enfin libres et sauvées, aux yeux de Qaëlly c'était autre chose; leur périple n'était pas fini. Non, Qaëlly visait l'ouest, elle visait ses racines et la sécurité. Si il y avait bien un fait que l'on pouvait affirmer sur Qaëlly, c'est que c'était une battante et pour cause, elle avait traversé le continent Westerosi avec une enfant sans faillir, ne manquant pas de répondre aux besoins de la fillette. Leur voyage dura presque un an, rythmé par l'inattendu et la dureté. Orwena voyait et sentait la peur de sa mère, peur qu'elles soient retrouvées. Qu'adviendrait-il d'Orwena dans un tel cas ? Oh, la dernière chose qu'elle verrait serait certainement la mer. Mais au terme de ces mois, leur destination avait été atteinte : la Tour de l'Hirondelle.
C'était de là d'où venait sa mère en quelques sortes, ici tout le monde la connaissait et après tant d'années disparue, elle fut chaudement accueillie jusqu'à un certain point. L'explication de ses mésaventures fit pâlir évidemment, d'autant plus avec ce qu'elle avait ramené, la bâtarde Greyjoy. Si Qaëlly avait tout à fait sa place ici, il n'en était pas de même d'Orwena, et ainsi il fallut plusieurs jours à Qaëlly pour convaincre le maître des lieux, Corvenius, de prendre la petite sous son aile. Elle n'avait rien fait, c'était vrai, et elle avait tout l'avenir devant elle sans conteste, néanmoins la présence d'un tel individu ici n'était pas sans conséquences. Et pourtant, la bienveillance sans égale de Corvenius consentit à prendre la fillette sous son aile, mais Qaëlly dû en revanche quitter la tour. C'était une mesure de précaution à l'évidence que Qaëlly consentit à prendre sans broncher, la vie d'Orwena lui importait plus que la sienne. Au terme d'au revoir larmoyants, ce fut la dernière fois que notre protagoniste vit sa mère alors qu'elle était âgée seulement de huit ans.
Corvenius et les autres disciples prirent le relais et s'occupèrent de l'éducation d'Orwena qui, comme le voulait la tradition fut initiée à la magie des années durant, et il fallait le dire, elle se sentait bien ici. Pour autant, elle avait pleinement connaissance de ses origines, du sang qui coulait dans ses veines comme un fardeau mais si loin de tout elle pouvait se détendre un tant soit peu. Si elle avait déjà eu l'occasion, par le passé de faire une belle trotte avec sa mère, cela se répète avec Corvenius et d'autres sœurs de La Loge. Orwena pu découvrir moult parties du continent et elle apprit énormément des gens. Cependant au détours de longues années de paix, le ciel s'obscurcit à nouveau. Bien qu'elle n'était pas personnellement présente, Orwena fut mise au courant de toute l'histoire qui entoura la mort de Naerys Martell. La panique s'insuffla dans les esprits avec cette nouvelle, et Orwena n'y échappa pas.
Comme une malédiction qui se perpétrait sur sa famille, elle avait le sentiment de devoir faire le même choix que sa mère : prendre le large pour protéger les siens. Elle en discuta largement avec d'autres disciples, et Corvenius lui-même. Ce doute, cette perpétuelle crainte et cette peur criante d'apporter la désolation sur son passage. C'est pour eux qu'elle craignait. Cette guilde qui avait vu le jour avant même sa naissance, Orwena n'avait aucun droit ni désir de la détruire et c'est ce qu'elle craignait de faire par sa simple présence en ces lieux. A partir de ce moment, elle ne fut plus obnubilée que par cela. Et malgré le refus clair des siens, Orwena s'enfuit sans demander son dû. A ses yeux c'était le seul moyen, la seule chose à faire. Elle n'avait pas de but clair, mais plus loin elle était et mieux c'était alors elle se dirigea spontanément vers le sud. Plusieurs mois d'errance l'affligèrent, des mois à gagner sa croûte comme elle le pouvait et qui lui permirent de prendre conscience que son désir n'était nul autre que de retourner à sa source : la mer. Elle rejoignit Dorne et ses extravagances avant de migrer jusqu'au bras cassé, les expériences sur sa route la menant à apprendre quelques rudiments du combat auxquels elle avait déjà eu l'occasion de s'initier il y a des années de cela et de manière purement superficielle sur les Îles de Fer.
Le but initial d'Orwena était Essos, elle n'avait jamais entendu parler d'un endroit plus loin d'ici, néanmoins c'est aux Grises Potences qu'elle finit par s'arrêter, résidant aujourd'hui sur l'île de cet archipel. Son but est de rejoindre un équipage, mais pour cela et surtout en tant que femme, il lui faudrait se faire bien voir.