-110, Mois 02 semaine 4
Les rues de Dorne avaient eu vent d'une effroyable nouvelle. Ils étaient là, les fer-nés. De retour pour qui sait réellement la raison même de leur présence ? À priori rien qui ne devait nous inquiéter enfin pour l'instant. Oui car les fer-nés n'étaient pas des hommes dignes de confiance. Avaient-ils jamais été des hommes tout du moins ? Des bêtes qui recouvraient des peaux à l'apparence humaine alors que derrière celle-ci, la perfidie et la sauvagerie régnait en maître. Plusieurs jours durant il avait entendu parlé, des rumeurs, des mœurs dont les paroles semblaient si virulentes et déplaisantes qu'impossible à se fier. De qui devions nous craindre le courroux ? La peur au ventre ou tenir le le pommeau de son épée ? Rien ne servait notre cause et ce qui semblait être un arrangement entre dorniens et insulaires.

Penser trop ou pas suffisamment. Les Martell avaient-ils réellement ce besoin vital ? Les fer-nés étaient selon eux une protection mais n'étaient-ils pas non plus notre fléau ? C'est en marchant dans les ruelles de Dorne en observant les étales marchandes qu'il croisa son regard. Celui d'une femme à l'apparence singulière, blonde ravissante en tout point sauf dans cet accoutrement de femme insulaire. Elle n'en avait pas l'air de prime abord mais sa puanteur, ses ongles et sa démarche perdue dans une cité qui n'était pas la sienne l'avait rapidement mit sur le chemin de la réponse.

Vous cherchez quelque chose ? Demande-t-il simplement les bras croisé derrière son dos.

-110, Mois 02 semaine 4
Ses yeux dévisagèrent l'étrangère. Tout lui paraissait instantanément plus amer quand il entrevoyait ces êtres fait de chair et d'os mais à la profondeur des monstruosités de la mer. Le poing fermé il ne perdait pas sa contenance dans le cadre de sa parole il ne s'attendait cependant à ce qu'elle lui répond. Il se heurta lentement à son orgueil qui montait dans ses yeux et son esprit. Les flammes, les cris, toute la joie et les rires transformés en mausolée pour les victimes des crimes commis par ces rats puants de la pire espèce. Vodiath Uller avait peut-être raison, ils étaient glaçants, d'une haine incommensurables si bien qu'aucun enfants nés des entrailles de leurs mères n'aurait été jamais fécondé par amour mais par l'instinct de survie et de soumission.


Vous avez bien plus l'habitude de prendre ce que vous désirez que de marchander chez les fer-nés. Cela ne semble pas vous poser de problème d'obtenir des biens mal acquis par le pillage et la violence.

-110, Mois 02 semaine 4

Quelle importance ? Tu dis ne pas être l'une des leurs alors qu'est-ce que tu es ? Une femme marcherait-elle librement dans nos ruelles si elle n'était pas libre de choisir avec qui elle marche ?

Sur ces mots il crache au sol pour maudire cette engeance sortie des profondeurs de l'océan. Celui-ci même qui leur prodiguait de la pêche locale et leur offrait des vents cléments pour le commerce. Pourquoi devait-il croire ce qu'elle lui déclarait.  Il s'approche d'elle son épée au côté et attrape sa tignasse avec vivacité. Sa poigne est forte, ferme, il veut la voir payer tout ce que les fer-nés ont fais subir à son peuple depuis leur arrivée. La désolation, les pillages, les meurtres, cette guerre civile était de leur fait.

Je me fiche bien de ce que tu es à leur yeux, une esclave, une guerrière ou leur putain. Si tu n'es pas avec nous, tu es contre nous.

Le rejet de tout les maux de Dorne. Sa souffrance il voulait la communiquer car tout ce qu'il entrevoyait chez eux était une aversion profonde. Salrivage il l'avait vu de ses yeux les stigmates que la guerre et le carnage de ces vauriens sur la terre qu'il avait juré de protéger. Plus jamais cela ne devrait se reproduire. Les exactions des fer-nés pouvaient bien accepter un retour de bâton sur l'une de ces sales chiennes. Il tira une dague et coupa la poignée de cheveux qu'il avait agrippé.


Ce n'est que justice.


Dit-il en relâchant sa prise et la laissant tomber à terre. Sa chevelure s'envolant au premier coup de vent.

-110, Mois 02 semaine 4

Elle le répugnait cette catin aux cheveux d'argent se rendait-elle compte au combien son honneur et sa fierté n'avait plus de valeur en ce monde ? Dans celui qu'elle partageait avec ces sales païens, abjects et incapables de discernement.

Sa ne fait aucune différence à mes yeux ni pour mon peuple d'ailleurs. La mort est préférable à une vie ayant perdu tout sens moral et dignité.

Il pointa sa lame sur sa joue la collant si facilement qu'il en laissa un filet de sang estampiller sa lame et couler sur sa joue.

Te tuer est un déshonneur, j'ai jurer de protéger enfants et femmes de Dorne et c'est ce que je ferai jusqu'à mon dernier souffle. Tu ne mérites pas que je salisse d'avantage ma lame.

Sur ces mots il s'en alla sans demander son reste. Il n'avait pas besoin de la tuer si elle se refusait d'être ce qu'elle était aujourd'hui elle n'avait cas mettre fin à sa vie elle même.