Raison d'État [An -112, mois 01, semaine 1] Sélènia & Garym et Faykran

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Garym et Faykran PNJ

Raison d'État

Les deux individus furent choisis pour leurs liens étroits les liant aux leurs et ils étaient sans doute les seuls à s'être désigner pour accomplir cette tâche. Leurs regards se croisaient à chaque détour des longs couloirs aux arabesques ornées de mosaïques leurs rappelant un foyer qu'ils n'avaient qu'entendu dans des histoires passées. Il y avait quelque chose à la fois d'étrange et de singulier dans cet endroit dont l'une des plus illustres Rhoynars avait permis de bâtir. Cependant la route qu'avaient empruntés leurs ancêtres et leurs pères avant eux avait été drastiquement opposée à celui de la légendaire Nyméria guerrière et princesse Rhoynar. Garym était l'aîné des deux. Il imposait une stature stoïque, taciturne et lançait un regard défiant à chaque garde qu'il croisait sur son chemin. Faykran lui était plus jeune bien plus habile dans le maniement de la parole et surtout enthousiaste saluant toutes les servantes qu'il croisait sur son passage. Bien des différences les éloignaient de part leurs personnalités mais aussi la vision de Dorne et de cette Principauté. Garym insondable jaugeait au delà de la table la princesse Sélènia sans dire mot, il était de ceux qui ne se laissaient attendrir par personne. Père de deux enfants il avait reconnu la lourde responsabilité qui serait la sienne en pénétrant dans l'enceinte de Lancehélion et surtout les rumeurs sur le compte des deux futurs conseillers au service de la maison Martell. Il restait âpre et médisant sur ce sujet mais sa présence soulignait un intérêt. Lequel ? Faykran était bien incapable de le dire, fils juvénile d'un vieux pêcheur c'était sans doute l'opportunisme et la fascination de la capitale qui le portait sans parler de toutes ces somptueuses femmes qui ne le laissaient pas indifférent. Un brin de folie illuminait son regard mais peu téméraire il préférait se taire après de respectueuses salutations envers Sélènia Martell.

« Quelle est la raison de cet entretien princesse ? » Décrocha Garym de sa barbe noire ses yeux plantés dans ceux de son interlocutrice.

This is a wild and unpredictable placeSélènia Martell & Han Toland, [An -113, mois 11, semaine 2]

Je m'avance à travers les couloirs du Palais de Lancehélion, mes pas claquent contre les dalles de pierre recouvrant le sol de l'ancienne bâtisse. Dans mes bras trône un porte-document contenant quelques écrits que j'ai soigneusement notés. L'heure de la rencontre s'approche à grands pas, je dois rencontrer pour la première fois les deux descendent Rhoynars choisit pour m'épauler dans le dialogue avec leur peuple.

J'entre la première dans la salle de réunion que j'ai choisie comme lieu de rencontre, à la place de mon bureau. La pièce me semble toujours plus propice aux négociations tandis que mon bureau reste mon espace de travail personnel. Les deux hommes ne sont pas encore arrivés jusqu'à moi, alors je profite de ce temps pour lire une brève présentation de leur identité. Le premier et le plus âgé est un dénommé Garym et le second Faykran. Avant qu'ils ne puissent accéder à la salle, je décide de les faire patienter quelques brèves minutes afin de m'entretenir avec un serviteur les ayant escortés. Je demande à celui-ci de me décrire brièvement en quelques mots chacun des deux hommes. D'après lui, le plus âgé semblait défier du regard chacun des gardes présents sur son passage tandis que le second saluait tous les servants. Je remercie le serviteur et lui demande d'amener mes invités.

Cet exercice est un précieux indicateur pour m'indiquer l'état d'esprit de mes deux nouveaux conseillers. Les visiteurs sont moins sur leurs gardes face à des serviteurs, ils camouflent moins leurs pensées. Lorsqu'ils entrent dans la pièce, je me relève pour les saluer.

- "Messieurs, je suis ravie de vous rencontrer, j'espère que vous avez fait bon voyage." dis-je en les saluant.

Les deux hommes m'offrent leurs salutations respectueuses tandis que je les invite à prendre place autour de la table. J'observe les deux hommes, Garym possède une carrure stoïque et une expression faciale assez dur. Faykran semble beaucoup plus détendu, curieux même, une lueur brille dans son regard. Garym prend la parole en premier, demandant concrètement le but de notre entretien. Son regard est toujours aussi brut, je peux voir l'âme d'un guerrier en lui. Un petit sourire se dessine sur mes lèvres tandis que je joins mes mains sur la table.

- "Vous n'êtes sans doute pas sans savoir qu'une recrudescence des tensions entre les Dorniens et les Rhoynars existe. J'ai fait appel à vous, deux représentants de votre peuple pour m'aider à prendre les bonnes décisions pour apaiser la situation. Si rien n'est fait, je crains que les tensions ne mènent vers une guerre civile des plus sanglantes." dis-je de façon factuelle.

J'observe quelques instants mes notes, je me souviens de la proposition de Naerys quant à la construction d'une cité Rhoynar. Si le fond de l'idée me déplaît, elle reste viable si nous y mélangeons bien la population. Néanmoins, je reste contre l'idée d'éloigner et de rassembler l’ethnie entière Rhoynar, par crainte de voir se créer un mouvement identitaire profondément réfractaire. La solution la plus viable serait de séparer l'ethnie sur plusieurs territoires le long des fleuves, notamment en leur proposant des parcelles de terre et du travail. Mais cette solution ne permettrait que d'organiser une petite partie de cette communauté, l'autre restant trop nomade pour cela.

- "Je voudrais dans un premier temps votre avis sur l'origine de cette friction entre nos deux peuples. Cibler les points difficiles pourrait nous permettre de travailler sur des solutions." dis-je.

Je n'oublie pas non plus la requête de Naerys au sujet de sa servante disparue. Ma soeur croit fermement que des Rhoynars l'ont capturés, mais aucune preuve n'a été apportée. Peut-être pourrais-je passer par l'intermédiaire de mes conseillers pour faire retrouver la jeune femme en interne.

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Garym et Faykran PNJ

Raison d'État

Un laps de temps s'opère d'une réponse à l'autre le choix des phrases semble tout tracé. Comme la ficelle liée à l'aiguille elle tisse préalablement chaque mot les uns aux autres. La Princesse savait coudre avec habileté ses beaux discours ce qui en laissait pas moins de marbre l'impassible Garym et pour de bonnes raisons il accusait allégrement la Principauté de cette situation dont Sélènia Martell semblait étrangement se soucier. Il y avait peut-être dans cet acte une forme de sincérité et puis elle était elle même issue d'une lignée distillée de ce peuple qu'elle semblait vouloir aujourd'hui protéger. Il fallait resté sur ses gardes, quand la parole est aussi aisée les actes eux ne font pas l'unanimité. Faykran lui préfère être distrait ce qui n'échappe pas au regard brûlant de Garym qui sait ne pas pouvoir compter réellement sur les talents d'orateur de celui-ci. La princesse exposait bien des problèmes au devant de ceux qu'elle conviait chez elle, sur son domaine, son territoire. Il n'y avait rien de plus absurde à l'ouïe de Garym et Faykran jetais des regards fuyants en direction du plafond et partout ailleurs plutôt que de croiser le visage de son comparse bouillonnant. Sans la moindre complaisance, sans aucune once de moralité ni même d'acharnement il écoutait pour enfin voir les lèvres de cette Principauté se taire et le laisser parler.

« J'ai du mal à comprendre comment la fille aînée et descendante de Mors II Martell n'ai pas en mémoire ce que votre maison s'est acharnée à accomplir auprès des orphelins de la sang-vert depuis des décennies. » Réplique-t-il en malaxant sa main droite le poing légèrement refermé au devant de la tablée. « Ce que vous dépeignez et ignorez c'est le résultat des décisions de votre père princesse. Nous vivons à l'écart à Bourg-Cabanes car le peuple de Dorne, votre peuple et ses seigneurs n'acceptent pas notre présence sur le territoire. Nous les Rhoynars perdurons les traditions de nos ancêtres et pour cela nous avons été brimés, opprimés des années durant et votre maison et ses ancêtres êtes les premiers responsables. Votre volonté de nous interdire de parler la langue ancienne de notre peuple n'est que la face visible de l'écueil. Vous vous êtes convaincu et gargarisés par votre propre parole pour nous arrachés à nos racines. Ceux qui ne veulent pas s'assimiler, perdre une part de leur identité et de leurs croyances en notre mère la Rhoyne devraient se convertir, s’asservir à une croyance qui n'est pas la notre, à une culture et des mœurs qui ne sont pas les nôtres. Ce que vous craignez ne résulte que de votre propre fait Sélènia Martell. » Termine Garym ulcéré par tant d'ignorance et d'arrogance. Faykran se racle la gorge ses yeux s'apposant sur la silhouette de la princesse la gorge nouée face à une telle pression dont il s'accorde à croire autant que Garym sur les choix et les actes de la maison Martell.

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J'observe mes deux invités durant notre échange. Contrairement à mes prédécesseurs, j'ai le réel désir de stabiliser le clivage entre les deux peuples de Dorne. Je sais que la tâche sera difficile, qu'un bon nombre de seigneurs s'opposeront à moi, mais la partie d'échecs que voilà n'est pas impossible. Je dois jouer mes pions habilement en prenant en compte toutes les données à ma disposition. Faykran semble être assez distrait, il est moins concentré que son compagnon Garym.

J'ose demander aux deux Rhoynars leur avis sur l'origine des clivages au sein de notre Principauté. Je sais que ces soucis remontent déjà à plusieurs générations, mais j'aimerai les pointer clairement du doigt avec à l'aide de mes invités. Si nous parvenons à travailler les points-clés, nous pourrons ajuster plus facilement la situation. Garym prend finalement la parole pour me répondre, exprimant sa difficulté à comprendre ma position en tant que descendante de Mors II Martell. Je dois avouer que ses mots coupent comme l'épée, mais ils sont le reflet de ses convictions. Je préfère ne pas m'offusquer pour cela, son avis est parfaitement représentatif des Rhoynars. Au final, il a dit ce que je voulais entendre, aussi difficile soit-il à digérer.

- "Garym, sachez que je ne suis pas mon père, ni même mes prédécesseurs. Je souhaite faire progresser Dorne de façon durable, la faire prospérer pour affirmer notre position contre les royaumes qui nous entourent. La première étape est la plus cruciale, rien ne pourra se faire sans régler ce conflit interne qui nous divise depuis trop longtemps. Comme je ne suis pas comme les autres Martell, je veux régler cela sans faire couler le sang. J'ai en tête quelques idées, et j'ai besoin de vos avis sur celles-ci." dis-je.

Je sors quelques feuilles de mon dossier afin de relire rapidement leur contenu. Je les range en ordre devant moi avant de relever mon regard vers mes deux invités.

- "Je compte rencontrer en tête à tête chaque seigneur régnant sur des territoires bordant les fleuves de Dorne. J'espère en trouver un qui ne serait pas contre l'idée de permettre à votre peuple de s'installer le long de sa parcelle de fleuve. J'ai un projet de plantations et de pisciculture à mettre en place, cela nécessitera des travailleurs. Le projet a besoin d'un fleuve, et je sais que vos croyances nécessitent également la présence d'un fleuve. Cette idée pourrait-elle être viable pour votre peuple ?" dis-je.

Je laisse un court laps de temps avant de reprendre la parole pour proposer une autre solution.

- "Si cette proposition ne peut pas aboutir, il est toujours viable d'installer votre peuple sur les terres des Martell. Nos terres ne possèdent pas de fleuve, mais nous avons des côtes en bordure de mer. Nous possédons une partie du bras cassé, suffisamment d'espace pour que les Rhoynars s'installent pour créer une ou plusieurs cités. En contre-partie, j'y nommerai des gouverneurs. Je n'ai pas de terres à octroyer pour permettre la création d'une maison noble, mais je peux au moins vous permettre de vous installer dans un endroit moins hostile. En venant sur mes terres, aucun seigneur Dornien ne pourra trouver à redire sur cette décision. Nous pourrons également vous permettre de construire un temple, et d'autres installations particulières à votre culture." dis-je.

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Raison d'État

Cette fois c'est au tour de Garym de se taire. Son ouïe est d'autant plus attentive que Faykran lui semble observer tour à tour son compère et mentor puis la princesse avec des yeux d'autant plus surprit. Aucun des deux ne semblait attendre quoique se soit de la propre initiative de Sélènia Martell et ses propositions avaient des répercutions fortes non seulement sur Dorne mais aussi auprès de leurs propres conditions et des responsabilités auprès de leurs congénères. Les propositions s’enchaînent en tout deux sont mises sur la table mais c'est là plus qu'osait espérer un simple fils de pêcheur comme Faykran et sans doute que Garym lui aussi fut incapable de trouver quoi répliquer à la suite. Garym observe son jeune comparse acquiesçant l'un après l'autre face aux paroles lourdes de sens et d'engagement il était peut-être trop tôt pour se prononcer sur ce qu'il résulterait de cet acte symbolique en revanche il fallait saisir l'opportunité tant qu'elle était disponible. Garym déglutissait lentement observant un faciès plus constant, il ne perdait pas le nord concernant la proposition mais les accords de ce genre ont un prix et c'est avant tout les conditions qui devaient être prises dès aujourd'hui. « Si ce que vous nous déclarez ici est vraie c'est plus que nous n'aurions pu imaginer et même envisager Princesse. » Déclare-t-il gardant en tête qu'il fallait prendre certaines précautions à ce genre de discours que les puissants pouvaient avoir envers les plus méprisables de leur espèce. « Quelles seraient les conditions d'un tel accord ? J'entends bien qu'il y a aura des redevances et assurément une allégeance à la maison Martell à tenir. Je veux connaître vos conditions. » Garym est un indépendantiste convaincu mais il ne fait pas d'excès de zèle dans ce genre de comparution pour négocier l'avenir d'un peuple tout entier. Faykran s’éclaircit la voix et reprend. « Nous serions assimilés à vos sujets, cela ne fera pas de nous des dorniens mais nous vous garantissons notre loyauté Princesse. » Il ressent une forme de soulagement à voir Garym acquiescer et ne pas broncher sur la parole et la mise en forme de ces mots pour une fois. « Sommes-nous d'accord Princesse Martell ? » Conclut Garym plus malléable dans sa gestuelle qui offre la paume de ses mains ouvertes sensiblement au dialogue.

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J'arrive à surprendre mes deux invités Rhoynars, aucun d'eux n'avait imaginé que je puisse réellement tenter de changer les choses pour leur peuple. Pourtant, tel est ma volonté. Je souhaite régler rapidement et efficacement le problème Rhoynar par la seule option possible. J'aurais pu envoyer l'armée pour tous les tuer... Mais pourquoi faire ? Commettre un massacre sans nom de femmes, d'enfants et de pêcheurs aurait pu avoir des répercussions politiques en dehors de Dorne, les autres souverains pourraient trouver à redire sur la méthode. Me voilà en position de faire mes preuves pour calmer un conflit qui dure depuis plusieurs générations.

J’enchaîne deux propositions similaires pour satisfaire le peuple Rhoynar. La première proposition est la plus difficile à mettre en place car elle nécessite d'un seigneur veuille prendre le risque de s'attirer les foudres des autres. La seconde proposition ne nécessite que le bon vouloir des personnes ici présentes. Mettre les Rhoynars sur mes terres pourrait m'attirer les regards mécontents de quelques seigneurs, mais que pourraient-ils trouver à y redire ? Absolument rien.

Garym reprend la parole pour m'expliquer que Faykran et lui n'en imaginaient pas autant. Prudent, et toujours la tête sur les épaules, il me demande quelles seraient les conditions d'un tel accord, en plus de redevances et d'une allégeance à la maison Martell. Faykran quant à lui ajoute qu'il garantira leur loyauté.

- "Une redevance, une allégeance à ma maison mais également un contrat stipulant que le peuple Rhoynar prendra les armes si ma maison le lui demande. De plus, je veux un droit de regard sur la façon dont sera gérée la cité et le droit légal d'y intervenir en cas de nécessité. Celle-ci devra être ouverte à tous, si un Dornien souhaite s'y rendre ou s'y installer, il devra pouvoir être libre de le faire et d'y vivre sans être menacé. De plus, les lois de Dorne devront y être appliquées comme partout ailleurs dans la Principauté." dis-je.

J'observe la réaction des deux Rhoynars à mes conditions, qui sont pour le moins raisonnables.

- "Vous conviennent-elles ? Si oui, nous avons un accord." dis-je.

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La voix monocorde de la princesse se fit plus impérieuse. Elle exposait là un plan, un projet dont les deux parties pouvaient sans doute se résoudre à accepter sans qu'aucun des deux ne soient pour le moins exposés à un potentiel danger. La confiance c'est tout ce que pouvait gagner Sélènia de la part des Rhoynars et c'est sans doute ce qui pesa dans la balance. Un numéro d'équilibriste dans lequel plongeait Garym sans savoir si leurs semblables seraient eux même persuadés de ce qu'ils pouvaient rapporter de cette rencontre inexpliquée. L’aînée des Martell ravalait donc doublement sa fierté, notamment car jusqu'à ces dernières années elle n'avait jamais montrée un visage aussi affable et apaisée. Elle entérinait définitivement avec le passé de feu son père et des revendications mortelles dont on la soupçonnait. Elle était la plus expérimentée, la plus forte d'esprit et son caractère bien que fermé démontrait là une toute autre façon de diriger. Il y avait sans doute encore bien des détails à établir dans cette ouverture contrôlée mais cela suffit à apaiser les rancœurs entre ses semblables qui venaient d'une origine lointaine et si proche à la fois. Faykran se sentait bien moins à l'aise qu'il n'avait pu l'être jusqu'ici, il n'était qu'un simple fils de pêcheur et l’intonation martiale sur les redevances et le droit de ban sur son peuple et lui même ne faisait qu'accentuer cette crainte. Garym apposa sa main contre l'épaule de son jeune initié. Il savait se battre, bien sûr les batailles rangées il n'en connaissait que très peu les rudiments mais, quelque chose en lui préférait songer que si cette acte devait être scellé il ne fallait pas se montrer frileux face aux paroles échangées.

« Nous sommes d'accord, vos exigences seront les nôtres pour le bien et la prospérité de notre peuple. Nos traditions et coutumes préservées nous respecterons l'autorité de la maison Martell. Bourg-Cabanes et la terre promise qui nous sera allouée vous seront ouvertes à vous et tout les dorniens souhaitant faire prospérer la tolérance ainsi que la paix. »

Il esquisse un sourire confortant Faykran à se lever avant de saluer simultanément leur nouvelle suzeraine. Les deux Rhoynars repartirent en direction de la mer, là ou le vent autrefois avait porter leurs ancêtres jusqu'aux côtes de ce pays qui aujourd'hui était sensiblement plus tolérant par la générosité et le recul d'une pensée plus progressiste. Un grand pouvoir implique souvent de grandes responsabilités, aux yeux du rhoynar la princesse Sélènia avait su démontrée une qualité noble et vertueuse. Ce qu'on disait d'elle était avérée, une réformatrice était née.

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