Généalogie : Père: Tommen Ier Lannister ; Mère : Orane Lannister, née Farman ; Oncles maternels : Kevan(Lord), Lyman, Leo Farman ; Tantes maternelles : Alyx Farman, épouse de Kevan et Myranda Fleaufort, née Farman ; Cousine maternelle : Arwen Farman ; cousins martenels : Tyrion, Humfrey et Loren (décédé)
Nom Prénom : Lancel Lannister
Feat. : Joshua Dallas
Surnom : Le jeune Lion
Personnage
Royaume : Lancel est le roi de l'Ouest
Lieu de naissance : Belcastel, an -146
Qualités : Curieux, stratège, charismatique, aventureux
Défauts : Impulsif, intolérant à l'échec, orgueilleux
Maison : Lannister
Allégeance : Le royaume et lui-même
Statut matrimonial : Célibataire
Anecdotes
1) Lancel est un homme qui sait ce qu'il désire, mais il désire tant de choses qu'au final il lui est difficile de tout obtenir. Sans être particulièrement matérialiste, il aime néanmoins le confort de son opulence. Cela ne l'empêche d'être aussi juste et généreux que possible.
2) Bretteur, cavalier et commandant, Lancel est un homme qui se veut fait pour la guerre. Il a des connaissances, des capacités, mais n'a encore jamais eu l'occasion de véritablement les mettre en application. Certains diront que c'est mieux ainsi, car un conflit n'apporte jamais que le malheur... mais le jeune souverain n'est pas de cet avis.
3) Cultivé, Lancel possède une bonne rhétorique et est tout à fait capable de diplomatie et de bon sens ; il est toutefois sujet depuis son adolescence à des crises de colère parfois idiotes et déplacées. Son intolérance à l'échec a tendance à le rendre imprévisible quand il donne des directives, car on ne peut jamais savoir si l'on va le décevoir ou non.
4) La proximité de sa mère lui est parfois gênante, notamment car elle tente parfois de prendre des décisions en son nom alors qu'il ne voudrait pas choisir ainsi. Toutefois, il la tient en haute estime, car elle était aimante, au contraire de son père, lorsqu'il était enfant. Cela lui donne parfois le sentiment qu'elle fait un peu ombrage à son pouvoir, surtout auprès des autres seigneurs et des vassaux.
5) Ambitieux de devenir un souverain respecté, et craint, par tous ses voisins, il lui est difficile de cacher son désir d'étendre le pouvoir de son royaume aux terres environnantes. A l'instar de ça, il peine à trouver une épouse qui lui convienne ; on lui connaît un caractère un peu volage, mais la proximité de sa mère rend toute alliance matrimoniale difficile.
6) Lancel fut envoyé à l'âge de sept ans auprès de Lord Sarwyck pour y être éduqué ; son père, Tommen, pensait que la sur-présence de sa mère le rendrait faible et ferait de lui une mauviette. Ce fut difficile au début, mais le futur roi en ressortit grandi et bien plus intelligent.
7) Lord Sarwyck reste, encore à ce jour, un modèle de seigneur et un père de substitution pour le jeune homme. Son conseil est toujours écouté, et il est son ami, aujourd'hui et à jamais. Le vieux lord est une des rares personnes contre lesquelles Lancel sait se contenir et ne pas exprimer son mécontentement.
Avant même la mort de son père, Lancel était déjà respecté et considéré comme un souverain par ses pairs et par le peuple. Depuis son couronnement, il n'a eu de cesse d'améliorer son prestige et son statut, et il fait ce qu'il faut pour défendre son pays et le rendre plus puissant... conformément à ses ambitions.
9) L'entreprise e construire une flotte et de fortifier le royaume fut extrêmement longue et coûteuse ; mais tout fut nécessaire et fructifiant. En effet, le royaume peut désormais se défendre contre les Fer-nés, et l'armée de l'Ouest assez puissante pour repousser toute attaque qui viendrait des terres.
10) Aujourd'hui, et malgré l'influence de sa mère, Lancel espère parvenir à sceller un mariage important qui lui permettrait d'asseoir définitivement son pouvoir royal ; et si cela est possible, de servir ses ambitions en l'aidant à faire croître ses terres. Il n'exclut pas la possibilité de le faire par les armes, mais préférerait la diplomatie pour éviter un conflit long et coûteux.
Attributs
Âge : 33 ans : 3pts )
Milieu social : Condition de vie aisée : 1pts
Rang : Supérieur
Histoire
Lancel Lannister, quatrième du nom, roi de l'Ouest et homme intelligent, généreux, charismatique, est né il y a trente-trois années à Belcastel, de l'union d'un père distant, froid et calculateur et d'une mère aimante, couveuse et possessive. Fils unique, sans parentèle autre que ses cousins et cousines, il fut dans un premier temps élevé dans une ambiance ambiguë. Le futur souverain des terres de l'Ouest n'avait pas, comme beaucoup d'enfants de sa condition, l'amour de son père pour l'aider.
En effet, dès son plus jeune âge, dès sa naissance, ce fut sa mère, Orane, qui le couva. Elle lui donna amour, réconfort, protection, et bien plus encore, pour palier à la froideur sinistre du roi Tommen. Mais peut-être était-ce aussi parce qu'elle était simplement folle de son petit lion, folle de ce bébé qui symbolisait plus que tout pour elle. Rare est l'amour aussi fort entre un enfant et ses parents, pour des souverains, mais pour autant, il était réel. Les mauvaises langues, aujourd'hui, leur prêtent également des relations déshonorables ; des rumeurs infondées, et qui le resteront à jamais. Du moins, espérons.
Pendant plusieurs années, le garçon grandit dans cette ambiance malsaine, partagé entre un père qui ne semblait pas l'aimer le moins du monde et une mère trop aimante. A ses sept ans, il fut envoyé, sur ordre de son père, auprès d'une maison vassale pour y être éduqué et devenir un homme, et non pas ce que Tommen qualifierait de « fillette ». Cet honneur, cette tâche importante et difficile, incombait à lord Sarwyck, un allié du roi et un ami de leur famille. Les débuts, durant la première année notamment, furent lents et difficiles. Séparé de sa mère, Lancel voulut s'échapper plusieurs fois avant qu'on ne parvienne à le ramener et à le raisonner. Avec le temps, ce besoin de retourner auprès des siens s'estompa, et il se mit à profiter de sa vie auprès de ce qui devenait, petit à petit, une seconde famille. Lord Sarwyck représenta bien vite, à ses yeux, une seconde et meilleure figure paternelle.
Calme et curieux, Lancel se mit à lire souvent, et on lui procura donc des livres qui lui permettraient d'être aussi bien cultivé sur la stratégie militaire que sur les coutumes de son pays. Il abordait de nombreux sujets, et même s'il était parfois dépassé ou ennuyé, il n'en montrait rien et tentait d'apprendre toujours plus. Mais un souverain, et particulièrement un homme, ne serait rien dans l'Ouest s'il n'était pas capable de manier un minimum les armes. L'épée et le bouclier furent donc les bases d'une éducation martiale solide, et il apprit au fil des années à les maîtriser comme un maître (ou du moins autant que possible). La lance fut également au programme, même si cela tenait plus de l'amusement à cause du jeu de mot avec son nom. Il devint également un bon cavalier, bien qu'il préfère se battre à pieds.
Au total, ce furent sept années que le futur roi passa auprès de lord Sarwyck. Des années qui ne furent pas vaines, comme il a été dit, car le jeune homme en ressortit grandi, intelligent, fort, et surtout, prêt à affronter la vie d'adulte qui se profilait. En partant, il disait toutefois adieu à une seconde maison, et c'est le cœur lourd et la peine grande qu'il rentra à Castral Roc... et y retrouva son père et sa mère, tous les deux identiques à leurs passés.
Sa mère loua son retour et décida de ne plus le lâcher, ce qui était à la fois gênant et rassurant. En effet, le jeune homme avait craint qu'une longue absence ne ternisse l'affection que lui portait sa mère, mais il n'en fut rien. Au contraire, elle était peut-être redoublée, et c'en était donc une difficulté supplémentaire pour le prince de l'Ouest ; devant les autres, il lui était difficile de rester de marbre quand sa mère était sur-protectrice. Toutefois, le véritable problème était la situation de son père ; malade, alité, affaibli, sur le point de rejoindre ses ancêtres, le vieux Tommen n'en avait plus pour longtemps. Un père qu'il n'avait jamais réussi à aimer, et qui ne l'avait jamais aimé non plus. Pour autant, son trépas était un coup rude.
Il fallut attendre six années pour que la lente agonie du roi ne le pousse à rendre son dernier soupir, donnant ainsi la possibilité à son fils d'être enfin, et pleinement, roi. Pendant tout ce temps, Lancel avait assuré la régence aux côtés de sa mère, se servant de ses connaissances, de sa culture, de sa diplomatie et de ses talents pour mener le royaume comme il le fallait. Si Orane était, officiellement, celle qui donnait les ordres, on se tourna de plus en plus vers le jeune homme, amené à succéder. Ce dernier s'entoura d'ailleurs de deux amis proches, Alestor Reyne et Adrian Tarbeck ; deux hommes aux âges proches du sien. Ensemble, ils tissèrent de nombreux liens, solides, que le temps et la nouvelle fonction de Lancel ne parvinrent, heureusement, pas à ternir.
A vingt ans, Lancel devint Lancel Lannister, quatrième du nom,roi de l'Ouest et souverain de Castral Roc, le jeune Lion. Aussitôt, il prit son envol, épaulé par ses amis, et accompagné de sa mère qui tenait à garder le pouvoir auprès de son fils. La mort de son père, il avait eu le temps de la digérer, de la voir venir, et c'était désormais à lui qu'incombait la lourde tâche de subvenir aux besoins de son peuple. Fier, juste, généreux, il avait à cœur de défendre en premier lieu ses terres ; il entreprit alors de poursuivre les idées de son père, ou du moins son projet avorté : construire une flotte capable de tenir tête aux pillards des Îles de Fer. La famille des Farman fut mise à contribution, et cette dernière en gagna évidemment un prestige plus que certain, de même que la branche secondaire des Lannister à Port-Lannis. Une entreprise coûteuse, longue, mais qui rapportait gros : en effet, après des années d'effort, Port-Lannis était une forteresse, un port militaire puissant, et la flotte pouvait vaincre les Fer-nés.
Mais il ne s'arrêta pas là, évidemment. Ambitieux, au point de ne pas vraiment se cacher qu'il ne cracherait pas sur les terres voisines, Lancel dépensa également beaucoup pour améliorer la qualité de ses armées, pour fortifier les villages et les villes, pour s'assurer que les frontières soient bien gardées, et pour soutenir les communautés en difficulté. Etant un homme qui préfère l'action aux paroles, il n'était pas rare qu'il soit vu, avec ses proches, aux autres coins de son royaume. Ce n'était pas là, bien sur, geste désintéressé : en se montrant, il faisait rayonner son prestige, s'assurait que tout le monde sache qu'il était le roi, et il gagnait ainsi la loyauté de ses sujets sans trop d'effort. Très vite, cela lui construisit une image d'un homme fort, ambitieux, mais au cœur bon et généreux, qui aimait ses terres et ses sujets.
Le revers de la médaille, évidemment, ce sont les quelques rumeurs déplaisantes et l'absence de mariage. Quelques mauvaises langues lui prêtent des relations contre-nature avec sa mère, ou avec ses amis ; mais la vérité, c'est que si le roi aime les femmes et aime partager leurs couches, il n'est pas totalement libre de son choix quant au mariage royal qui tarde à venir. En effet, Orane Lannister impose pas sa force de caractère et a souvent le dernier mot quant aux prétendantes. Ce n'est pas faute d'avoir essayé de trouver par lui-même la dame convenable ; mais Lancel est bien en peine de neutraliser l'influence de sa mère.
Le royaume de l'Ouest est aujourd'hui fort, stable, et prêt à grandir. Pire, dans l'esprit du jeune Lion, il doit grandir, même, pour fournir aux futures générations les terres et les richesses dont ils auront besoin. Mais quels sont ces voisins accessibles ? Les Îles de Fer sont une épine dans le pied, mais il est difficile de les briser ou de les prendre d'assaut ; quant à les contrôler, ce serait impossible. Le Bief, terre riche et fertile, semble être un adversaire à la hauteur ; mais il faut s'attendre à une guerre longue, difficile, coûteuse, qui pourrait se retourner contre les puissantes armées du Lion. Peut-être que le Conflans serait, lui aussi, un adversaire à la hauteur de ces ambitions de conquête ? La force brute semble être une solution, mais il doit être possible de faire autrement.
Qui sait ? Peut-être qu'un mariage, si tant est qu'une telle chose parvienne à se faire, rendrait la conquête plus facile.