Petit chaton perdu sur les îles trop rudes pour lui.
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Khaelys Timbal
Rp's : 3418 Arrival : 11/09/2020 Faceclaim : Rhiannon Fish @ BangLocalisation : Aux côtés d'Alrik
Sujet: Petit chaton perdu sur les îles trop rudes pour lui. Lun 10 Jan - 22:55
Mon regard caressait les plumes d’Eivor, mon faucon, qui volait dans le ciel alors que j’attendais patiemment qu’Alrik finisse les préparatifs pour le départ pour le Nord. Moi je profitais encore de l’air humide des îles de fer. Chacun avait son climat préféré… Mais soit. Mon regard se porta à nouveau sur la mer et je retiens un bâillement avant de me redresser et de m’étirer longuement à m’en faire craquer les os du dos et je poussais un long soupir. Je partais de mon île pour un endroit glacial… Tu parlais d’un programme… Le Noyé avait parfois de drôles de plans pour ses fidèles. Que disait ma mère déjà ? Tu peux marcher sur un océan de ruines et de pièges les yeux clos, si tu as foi dans le noyé tu atteindras l’autre côté. Ma mère avait été l’une des servantes du noyé les plus fidèles. Paix à son âme.
Il eut un cri dans le ciel et je levai les yeux pour voir Eivor battre des ailes… qu’est-ce qu’elle avait vu ? Merde, la dernière fois elle avait fait ça quand, au travers d’elle, j’avais volé la broche à Tyldr. Broche qu’il m’avait laissé et que je conservais piqué à l’intérieur d’un de mes vêtements. Le souvenir du baiser que j’avais pris à Tyldr brûla un instant mes souvenirs avant que je ne m’approche réellement pour voir ce qui avait attiré l’attention de mon faucon.
Une gamine. Aux cheveux très clairs comparé à ce qu’on pouvait voir et elle, Eivor, tentait de s’installer sur son crâne. Je tendis aussitôt mon bras avec un sifflement.
« Eivor. »
Elle se détourna de sa « proie » ou son perchoir et vient diligemment se poser sur mon bras puis sur mon épaule, je lui offris une lanière de viande pour la récompenser de son obéissance et je regardai l’espèce de chaton humain en face de moi. Une serf… Sans aucun doute… mais de quel… je sentais qu’il y avait quelque chose d’étrange avec elle…
« Qui es-tu ? »
Question simple qui demandait une réponse immédiate.
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Sujet: Re: Petit chaton perdu sur les îles trop rudes pour lui. Mer 12 Jan - 0:49
Petit chaton perdu sur les îles trop rudes pour lui. An -111, mois 01Rhaelys cachait son identité depuis plusieurs années. Elle ne savait pas si son nom avait de la valeur sur le Continent. Elle descendait d'une noble famille de Valyria. Bien loin de chez elle désormais. Esclave de la maison Timbal, servant des Fer-nés. Elle disait qu'elle venait de Volantis et peut-être qu'Alrik avait des suspicions à son sujet, mais il n'en avait jamais parlé. Le teint pâle, les cheveux très clairs. C'était un trait qui pouvait la trahir. Elle était encore jeune et innocente, encore dans l'âge de l'adolescence. Enfin son innocence avait été brisée, souillée par cet homme qu'elle servait. N'ayant pas le choix de se soumettre, de se résigner, de s'abaisser à ça. Petite princesse déchue. Dans son esprit, d'horribles images défilaient. Elle repensait à son périple, à comment elle était arrivée ici. Pas un jour ne passait sans qu'elle regrette ses choix. Jamais elle n'aurait dû partir. Sans but, vers l'inconnu. Et voilà qu'elle était prisonnière sur une île qu'elle ne pouvait pas quitter. Ses chances de se faufiler à un bateau, de monter à bord et de se cacher étaient maigres. Et quand elle voyait la mer tumultueuse, les vagues qui s'écrasaient contre les falaises de roc, elle songeait naïvement qu'elle aurait préférée des barreaux d'une cage. Elle se reprit après cette longue introspection, descendant l'escalier qui menait des cuisines vers l'extérieur de la forteresse pour aller chercher de l'eau au puit le plus proche, dans la cour de l'enceinte, croisant la route de quelques fer-nés. Elle commençait à s'habituer à leur présence. Si on pouvait l'exprimer ainsi. C'était elle l'étrangère ici. Elle ne comptait pas le nombre de fois où on l'avait bousculé, fait renverser des choses, cracher dans un plat pour qu'elle ait à recommencer et subisse les remontrances du maître des lieux. C'était ça le quotidien d'esclave. Bien loin du confort de la Valyria et de la chaude Lys. Elle avait pris l'habitude des coups de bâton, d'avoir les genoux écorché, des brûlures légères. Ce n'était jamais trop grave. Il ne fallait pas trop l'abîmer. C'était simplement signifiant. Comme s'il y avait besoin de la rabaisser, de lui rappeler constamment son statut. Même les enfants s'y mettaient, se moquant de l'esclave. Elle avait oubliée que les enfants pouvaient être cruels. Où peut-être était-ce simplement l'éducation valyrienne et les valeurs inculqués aux enfants dès le plus jeune âge.
Les années passaient, inlassablement, et la jeune valyrienne avait toujours le mal du pays, ne supportant pas le climat, le temps sur les îles de Fer. La vie y était rude et c'est sans doute ce qui forgeait les hommes. Même si ça n'expliquait pas tout. Comme le viol, une pratique barbare, sauvage et très fer-né. Une sorte de coutume. Rhaelys essayait de s'adapter, ne voulant pas se laisser faire sans jamais réagir comme une tige molle. Elle ressentait juste un sentiment de honte et de rancœur, ainsi qu'un mépris envers cette culture qu'elle ne comprendrait jamais. Si elle craignait quelqu'un cependant, c'était bien Alrik qui avait le droit de vie et de mort sur elle. Elle n'était qu'un objet pour lui. Il pouvait faire tout ce qu'il lui passait par la tête. Continuer à abuser d'elle ou pire encore. S'il voulait la torturer, rien ne lui dictait le contraire. Il avait brisé cette innocence en elle, souillant la petite princesse qui se résignait inlassablement. Aspirant à une vie décente qu'elle ne connaîtrait jamais. Elle aimerait le maudire mais c'est elle qu'elle maudissait de s'être mis dans une telle situation. Les dieux eux-mêmes ne l'avaient plus dans leur giron. Les dieux étaient morts avec le Fléau et les derniers valyriens. Elle devait s'endurcir, mais elle était encore cette petite chose fragile, une chose qui semblait pouvoir se casser de peur tant elle était mince. La saison des pleurs devait passer, mais la rancœur, elle, resterait.
Tête basse, elle avançait en ligne droit, sans se retourner, sans se fier des regards posés sur elle ou des mots crûs qui s'échappaient des lèvres des quelques hommes dont elle croisa le chemin. Mais non, ils n'avaient rien de mieux à faire. Elle portait toujours la tunique de servante qu'on lui avait donner. Une tenue qui avait certainement dû être porté par quelqu'un d'autre avant elle. Au fond, elle n'était encore qu'une enfant, à peine entrée dans l'adolescence, apeurée, qui tentait de survivre. Elle attendait la nuit et l'obscurité pour laisser couler les larmes que personne ne voyait. Elle n'était certainement pas à plaindre. En comparaison des esclaves dans les mines de sel. À côté, son existence devait être un rêve. Abandonnée de tous, elle regrettait la chaude étreinte de l'amante qu'elle avait abandonnée à Volantis. Tandis que dans le fort, elle se recroquevillait, sentant l'air froid entre les vieilles pierres. Elle aurait aimée que ce soit moins douloureux, mais elle n'était pas naïve. Elle devait apprendre à être forte, sinon autant se jeter d'une falaise.
Elle leva les yeux vers le ciel en entendant le paillement d'un oiseau. Où plutôt un rapace. L'oiseau qui fondait sur elle pour la harceler n'était pas un moineau, merle ou une mouette. Rhaelys faisait des mouvements de son bras libres pour repousser le faucon.
« Oust, maudit piaf ! Va voir ailleurs si j'y suis.... »
Un sifflement se fit entendre comme un fauconnier qui rappelait la bête ailée. La valyrienne se sentait honteuse. Et si la silhouette l'avait entendue jurer contre cet oiseau de mauvais augure. Le faucon se posa sur le bras de la femme, puis sur son épaule, recevant un bout de viande en guise de récompense. Pour avoir essayé de faire son nid dans sa chevelure claire. La femme s'était rapprochée, se sentant observée, loin de songer qu'elle pouvait dégager quelque chose. En revanche, la fer-né dégageait bien quelque chose et Rhaelys ne pu s'empêcher de regarder les marques sur son visage. Ce n'était pas des cicatrices ordinaires et elle n'avait rien d'une esclave.
« Rhaelys... »
Dit-elle timidement, se retenant d'ajouter quelque chose au sujet de l'oiseau. Elle ne voulait pas se risquer à provoquer le courroux de son interlocutrice. Elle ne lui demanda pas qui elle était, ne sachant pas si elle avait le droit. Elle savait ce qu'on pouvait faire aux esclaves pour moins que ça. Pour parler sans autorisation, pour avoir regardé quelqu'un dans les yeux.
Khaelys Timbal
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Sujet: Re: Petit chaton perdu sur les îles trop rudes pour lui. Mer 12 Jan - 9:26
Mais c’était qu’elle avait insulté Eivor de piaf… Quoi que je puisse la comprendre après ce qu’elle avait fait. Je ne dis rien de ce côté-là pour une fois. Elle lui avait fait peur après tout, mais surtout elle avait tenté d’attirer mon attention sur l’esclave qu’elle était. Je sentais presque cette étrange vibration autour d’elle… Noyé… Qu’est-ce que tu essayes de me dire ? Je ne savais pas tout à fait, mais je la toisai alors qu’elle me fixait droit dans les yeux. Elle ne savait pas sa place ? Ou alors… je l’intriguais ? Potentiellement. Je savais que mon visage n’était pas « normal » surtout avec mes cicatrices.
Rhaelys.
Je tendis la main pour prendre en partie ses cheveux et les examiner alors qu’Eivor mordillait mes cheveux. J’avais compris Eivor, j’avais compris que je devais la regarder et qu’il y avait quelque chose d’étrange avec elle.
« Mon faucon est visiblement très intéressé par toi. Estime-toi chanceuse que ce « Piaf » s’est intéressé à toi. Il ne s’intéresse qu’aux gens qui méritent une attention particulière. »
Je continuais de l’observer avec une attention particulière.
« Et dis-moi, Rhaelys, d’où viens-tu ? »
Je tenais toujours ses cheveux qui méritaient un bon lavage.
« Tu es une esclave ici ? »
Alrik les aimait jeune à ce point ? Ou alors c’était celle d’un autre seigneur ? En tout cas elle méritait un bon bain. J’aimerais pouvoir l’examiner avec plus d’attention… Est-ce qu’une petite excuse de guérisseuse pour lui faire prendre un bain et la soigner serait assez pour l’examiner ? Peut-être. De ma main libre, je caressai toujours Eivor qui avait finit son petit numéro et qui nettoyait ses plumes avec une application particulière. Je relâchai légèrement la poigne que j’avais sur sa tignasse pour poser une main sur son épaule.
« Quels travaux t’as ton ordonné de faire ? »
Histoire qu’elle les finisse avant que je ne m’occupe d’elle.
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Sujet: Re: Petit chaton perdu sur les îles trop rudes pour lui. Mer 12 Jan - 23:37
Petit chaton perdu sur les îles trop rudes pour lui. An -111, mois 01Rhaelys n'avait pas vu la fer-née quand elle avait repoussé le volatile en s'exclamant, si bien qu'elle avait dû être entendue par la femme, aussi bien que par d'autres qui devaient se moquer au loin de la scène à laquelle elle s'adonnait. Se retrouvant nez à nez avec elle, elle l'avait confrontée, la regardant dans les yeux, bien qu'elle tentait de cacher derrière ce masque son appréhension. Elle ne l'avait jamais vu auparavant. Elle ne savait pas ce qu'elle pouvait lui faire et la valyrienne lui était inférieure, simple esclave. La jeune femme aux cheveux clairs était ainsi toute intriguée par la femme au visage ciselé que cette dernière pour l'esclave à la peau aussi claire que les neiges éternelles.
Voyant son geste, elle retint un sursaut et se laissa faire, sans broncher. Elle ne savait pas ce qu'elle faisait, ce qu'elle cherchait à découvrir. Agissait-elle ainsi avec tous les esclaves ? Était-ce une de ses traditions dont elle ignorait tout ? Comme par exemple couper une mèche de ses cheveux pour une raison obscure et sinistre.
« Et pourquoi je mériterais une attention particulière ? Je pense que ton oiseau a fait une erreur... »
Rhaelys ne voyait aucune raison pour que le rapace attire l'attention de quelqu'un sur elle pour l'intéresser. Elle n'était qu'une esclave. Personne d'important. Sa vie sur les îles de Fer ne valait absolument rien. Elle était le bien, la possession d'Alrik Timbal et personne ne sourcillerait, ne serait affecté si elle venait à disparaître. Elle était seule. Très seule et cette solitude pesait beaucoup pour la jeune valyrienne dont le moral n'était pas au plus haut. En même temps, il n'y avait rien de joyeux ou de réconfortant dans cette vie d'esclave. Elle se sentait scruter par la femme, comme si elle cherchait à voir en elle.
« Des bas-fonds de Volantis... »
Répondit Rhaelys à sa question. Même si la réponse n'était pas entièrement erronée, ce n'était pas la parfaite vérité. Avant de venir de Volantis, elle venait d'ailleurs. Mais c'est de cette cité qu'elle était partie avant que son existence ne soit bousculé par des pirates.
« Ai-je l'air d'être autre chose qu'une esclave ? »
L'interrogea la fille mince et pâle par cette question qui trahissait néanmoins sa réponse, avec une pointe de cynisme. Fût un temps, elle n'aurait peut-être pas répondu ainsi, mais elle était gagnée par certaines habitudes bien qu'elle connaissait sa place. La main de la brune s'était posée sur son épaule après avoir relâchée sa mèche de cheveux clairs.
« Chercher de l'eau au puit ».
D'où le seau vide qu'elle tenait encore à la main.
Khaelys Timbal
Rp's : 3418 Arrival : 11/09/2020 Faceclaim : Rhiannon Fish @ BangLocalisation : Aux côtés d'Alrik
Sujet: Re: Petit chaton perdu sur les îles trop rudes pour lui. Jeu 13 Jan - 9:30
Elle me tutoyait ? Très bien petite esclave. Peut-être devrais-je te faire apprendre la politesse ? Quoi qu’Eivor continuait de s’agiter un peu. D’accord Eivor, je ne la tuerais pas maintenant. Je la regardais silencieusement un moment.
« Eivor est guidé parfois par le Noyé, elle ne fait aucune erreur. »
Eivor se redressa un peu sur mon épaule alors que je jouais avec les mèches de cheveux sales de l’esclave, et elle huit légèrement, j’eus un sourire à la voir ainsi.
« Tu vois petite Rhaelys, Eivor l’affirme. »
Volantis ? Je soutiens son regard et mes doigts serrèrent davantage sa mèche de cheveux de ma main gantée. Avoir l’air… j’eus un sourire froid.
« Il y a avoir l’air et être petite Rhaelys. Tu ne tromperas pas une sorcière. »
C’était le nom qu’on me donnait. Je l’acceptais sans aucun problème. Sorcière du noyé. Chercher de l’eau. Parfait.
« Tu monteras cette eau dans ma chambre, pour un bain. Pas la peine de la chauffer, qu’elle reste fraîche. Ne t’avise pas de donner cette tâche à un autre. Dépêche-toi. »
Je la lâchai avant de me détourner, mon oiseau toujours sur l’épaule alors qu’Eivor tournait la tête pour continuer de l’observer sans rien faire d’autre. Je lui offris, à mon oiseau et à bonne distance, un de mes rares sourires.
« Qu’est-ce que tu nous as trouvé ma belle ? »
Eivor glissa simplement sa tête sous ma main alors que je rentrais dans le château pour monter dans la pièce qu’on m’avait attribué jusqu’au départ. Une jolie esclave comme ça… Alrik ne voulait-il pas de fils ? J’étais étonnée qu’il n’en avait jamais fait sa femme sel… Eivor quitta mon épaule pour se poser sur la tête de lit et j’ouvris en grand la fenêtre qui donnait sur la mer. Si elle voulait sortir elle pouvait le faire. En attendant, j’enlevai les différentes couches de laines et la cape épaisse qui me couvrait pour finir pieds nus sur les joncs, un simple pantalon de toile gris et une tunique sans manche brune sans décoration aucune. Eivor fit un petit huissement et je fronçais les sourcils.
« Je sais Eivor. Il est temps d’un nouveau sacrifice de ma part. »
J’étalai mes lancettes près d’un bol d’eau avant de me regarder dans le reflet d’une lame… et mon regard se posa sur mes cicatrices. Laquelle ?
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Sujet: Re: Petit chaton perdu sur les îles trop rudes pour lui. Sam 15 Jan - 17:29
Petit chaton perdu sur les îles trop rudes pour lui. An -111, mois 01Rhaelys aurait certainement dû vouvoyer cette femme qui lui était supérieure d'une quelconque manière. Elle réservait le vouvoiement pour les seigneurs et en particulier son maître, Alrik Timbal, qui pouvait influencer sa vie et en faire un véritable enfer s'il le souhaitait. Plus que ça ne l'était déjà en tout cas. Souillée, abusée, l'innocence envolée. Elle ignorait qui était cette figure qui la dominait par sa taille et dont le visage était couvert de marques. Était-ce une ancienne esclave affranchie ? Une femme-roc, comme ils les appelaient sur les îles de Fer. La jeune esclave se voulait imperturbable, tout en sachant à quel point sa situation était bien misérable. Sa vie appartenait à un autre et n'avait pas le moindre sens. Personne ne s'inquiétait pour elle. Personne ne sourcillerait si elle venait même à disparaître. Elle essayait de conserver les apparences malgré ce qu'elle subissait jour après jour et se tenait droite face la fer-née, ses yeux la dévisageant avec une curiosité pas vraiment dissimulée.
« Même un dieu peut en faire... »
Rétorqua la petite et fragile chose, qui apparaissait provocante. Et cela aurait pu lui coûter la tête. D'ailleurs, sa tête ne bougea pas tandis que la femme continuait de triturer ses cheveux avec une sorte de curiosité ou de fascination par son éclat si clair. Un peu comme l'avait été son oiseau. En tout cas, la valyrienne ne croyait pas que l'oiseau puisse avoir remarquer quelque chose à son sujet qu'il portait à l'attention de sa maîtresse.
« Il n'affirme rien, c'est un oiseau. »
Reprend Rhaelys, son ton laissant entendre un certain cynisme. Un cynisme qu'elle n'avait pas avant d'arriver ici mais d'une certaine manière les îles de Fer avaient déteint sur elle, la faisait changer son comportement, en même temps qu'elle s'adaptait à chaque personne et qu'elle finissait toujours par retrouver sa place. Celle d'une esclave. Au plus bas de l'échelle. Rhaelys sentit son geste et remarqua le sourire dessiné sur les lèvres de la balafrée. Défiante, elle voyait ce sourire froid qui semblai rien n'annoncer de bon pour elle.
« Ce n'était pas mon intention. Alors qu'est ce que je suis, selon vous ? »
Répond machinalement la jeune valyrienne en relevant son regard pour le plonger dans ses prunelles obscures. En l'entendant lui donner un ordre contradictoire à celui qu'elle avait reçu, elle sembla hésiter, jetant un regard dans la direction d'où elle était arrivée.
« Comme vous voudrez. Et où est votre chambre ? »
L'interrogea Rhaelys avant que la silhouette ne s'éloigne pour la laisser s'acquitter de sa tâche. Marchant jusqu'au puit, elle pose le seau sur le rebord de pierre avant de l'attacher et de le faire descendre avec la manivelle. Le remonter était plus physique. D'autant qu'elle devrait faire ça une fois de plus dans cette journée. Quelqu'un lui en voudrait bien de gaspiller de l'eau et de ne pas l'avoir apporté là où on lui avait monté. Elle entra dans la forteresse, par le même chemin où elle avait vu la femme disparaître, cherchant sa chambre. Et quand elle arriva, elle toqua à la porte en bois, tenant le seau qui commençait à tirer sur son bras.
Khaelys Timbal
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Sujet: Re: Petit chaton perdu sur les îles trop rudes pour lui. Sam 15 Jan - 19:32
Même un dieu ? J’eus un rire glacial en la toisant froidement.
« Un faux dieux. Le Noyé n’en fait pas. »
Qu’elle fasse attention à sa langue et ce qu’elle disait. Sinon j’allais m’assurer qu’elle la perde… à critiquer ainsi le noyé sur ses îles… Mon sourire se fit beaucoup plus froid tout comme mon regard plus glaçant. Qu’elle se tienne un peu… Il n’affirme rien ?
« Eivor est Eivor. Ne la sous-estime pas… »
Est-ce que le lien que j’avais avec elle lui permettait aussi de communiquer avec le Noyé ? Peut-être. Ce dont elle avait l’air ? J’eus un sourire toujours aussi froid. Peut-être terrifiant ? Pour ce que j’en savais…
« Ce que tu es ? Je pense que tu caches une grande force en toi… Mais j’ignore encore ce que tu es. Peut-être que tu n’es encore qu’un bourgeon qui n’attend que pour éclore ? J’en sais rien… »
Mais j’allais le découvrir. Je lui indiquais où était ma chambre avant de rentrer dans le château pour finir dans ma chambre. J’observais mes cicatrices un long moment jusqu’à ce qu’on frappe à ma porte.
« Rentre. »
Je savais qui c’était. J’attendis qu’elle vide l’eau dans la baignoire, déjà en partie remplie, une chance pour elle.
« Lave-toi. J’ai vu que tu étais blessé aux mains. Je vais examiner ça. »
Et peut-être prendre quelques gouttes de sang. Mais ça c’était autre chose. Et qu’on vienne l’engueuler, pour l’instant j’avais donné un ordre.
« Personne te tiendra rigueur d’avoir obéi à une sorcière. Si ça peut te rassurer. »
Je saisis une lame avant d’inspirer profondément pour me refaire d’un geste expert la cicatrice en relief que j’avais sur le menton. C’était douloureux, mais la douleur on s’y faisait et c’était une offrande pour le noyé. Je laissais la gamine se laver en refermant la fenêtre alors qu’Eivor prenait son envol. Le sang dégoulinait sur mon menton, le long de mon cou. Je nettoyai mes outils avant d’essuyer tout cela et d’enduire la nouvelle plaie d’un baume qui me piquait désagréablement. Mais ça empêchait les infections et permettait de soigner. Je ne demandais rien d’autre.
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Sujet: Re: Petit chaton perdu sur les îles trop rudes pour lui. Mer 19 Jan - 0:00
Petit chaton perdu sur les îles trop rudes pour lui. An -111, mois 01Rhaelys fixait la femme dont le visage était parsemé de cicatrices. Elle se jouait d'elle. Son rire était froid, autant que le regard qu'elle lui portait. Et la valyrienne se demandait si elle lui ferait payer son discours sur les erreurs de jugement d'un dieu qu'elle ne vénérait pas. Rhaelys ne savait pas à quoi s'attendre. Certains l'auraient sans doute tué pour moins que ça. Pour avoir simplement oser croiser leur regard. Mais la femme dont elle ne connaissait pas le nom ne se comportait pas comme elle en avait l'habitude de la part des habitants des Îles de Fer, des autochtones.
« Mouais... Vous qui le dites ».
Dit-elle tout bas, pour avoir le dernier mot bien qu'elle ne soit pas d'accord avec la femme qu'elle ne voulait pas courroucer et provoquer davantage. Elle devait se calmer, reconsidérer sa situation et la place qui était la sienne dans la hiérarchie. C'est à dire une simple esclave, n'ayant aucune valeur. Où peut-être une légère valeur marchande mais ça s'arrêtait là. Ainsi, Alrik Timbal, qui était son maître, depuis le jour où il l'avait trouvé sur ce bateau, avait le droit de vie et de mort sur elle. Cela faisait déjà plus d'un an qu'elle avait survécu, qu'elle survivait, un jour passant après l'autre dans la noirceur du Vieux-Wyk. Comme son cœur qui était noir, ravagé par la solitude, un désespoir muet, une vacuité infinie. Elle devait donc mesurer ses mots, si elle tenait à sa langue. Comme avec Alrik. Même si elle ne ressentait rien de réjouissant pour lui, elle se taisait. Rhaelys ne tenait pas à finir comme sa précédente femme. Où pire. Le regard de la femme était dur, assassin, la foudroyant. Elle aurait pu la tuer sur place.
« Si je cachais une force en moi, je ne serais certainement pas ici sur un caillou à préparer des repas et à nettoyer le sol... »
Conteste légèrement Rhaelys qui essayait de ne pas être trop rude dans ses mots, de mesurer son expression. Mais elle avait raison sur le reste, où peut-être bien sur toute la ligne. Rhaelys était encore jeune, presque innocente, presque une adulte. Elle n'était bien qu'au stade de bourgeon mais la fleur devait mûrir.
Après cet échange, elle partit et Rhaelys ne la revit que quand la porte s'ouvrit et qu'elle lui ordonna de rentrer. La jeune esclave renversa le contenu du seau dans la baignoire, surprise alors par ce que cette femme attendait d'elle. En général, elle ne prenait pas de bain. On ne l'invitait pas à prendre un bain. Ce serait étrange d'offrir un bain à une piètre esclave. Elle hésita davantage mais ne voulant pas se risquer à la provoquer, décida de se déshabiller, laissant ses vêtements sur le sol. Elle cacha son buste avec ses bras mais la sorcière ne la regardait nullement, occupée à faire quelque chose qu'elle ignorait.
« Normalement, les bains c'est pour les maîtres... »
Elle frissonnait à l'eau froide, se voyant sur sa peau nue, grelottant légèrement tandis qu'elle commençait à se laver.
Khaelys Timbal
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Sujet: Re: Petit chaton perdu sur les îles trop rudes pour lui. Mer 19 Jan - 9:36
Je fronçais les sourcils à sa remarque, serrant un peu plus fort ses cheveux dans mes doigts.
« À ta place je ferais attention si tu ne veux pas perdre ta langue. »
Certains lui auraient arrachés pour ce qu’elle disait. Mais visiblement Alrik n’avait pas fini de lui inculquer quelques valeurs des îles de fer. Ce genre de chose. Et visiblement elle ne savait pas fermer sa gueule, ou du moins pas assez pour accepter les compliments.
« Si ta force est cachée, c’est normal que tu sois ici. Mais peut-être que les îles de fer te permettront d’éclore. Ou alors tu resteras à ce stade de serf. »
Je me rendis dans mes appartements en lui ordonnant d’aller me faire un bain et ensuite d’y aller elle. Et visiblement elle ne savait toujours pas se taire.
« Et bien profite de l’eau. Parce que tu pues. »
Je finis de me soigner en lui tournant le dos. Je me foutais de sa nudité et je m’approchai d’elle par-derrière en attrapant un peigne et un savon.
« Plonge la tête sous l’eau. »
J’attendis qu’elle obéisse avant de me mettre à frotter sa tignasse avec du savon et retrouver… un aspect argenté… e fronçais légèrement les sourcils avant d’attraper le peigne pour justement enlever tous les nœuds. Je n’étais ni brutale ni trop douce, ou alors c’était la douceur ferné. Je regardai sa peau avec attention et surtout ses cheveux… Cette couleur… Cela me rappelait quelque chose, mais pour l’instant je voulais finir de la récurer entièrement, enfin surtout ses cheveux et elle sont corps, je n’allais pas la toucher.
« Est-ce qu’il y a des endroits où tu es blessée ? Dis-toi que si tu es propre ton maître sera ravi. Tu seras propre et soignée. »
Pour ce que j’en savais.
« Et ne crois pas que je fais ça pour ton maître. »
J’en avais rien à foutre d’Alrik, là… je satisfaisais ma propre curiosité ! Je repoussai légèrement la partie de ses cheveux déjà démêlés avant de continuer sur les autres parties encore broussailleuses de cette crinière d’argent.
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Sujet: Re: Petit chaton perdu sur les îles trop rudes pour lui. Dim 23 Jan - 1:18
Petit chaton perdu sur les îles trop rudes pour lui. An -111, mois 01Rhaelys était troublée et confuse en présence de la femme, de cette prétendue sorcière. Elle lui faisait éprouver de la crainte, de la méfiance. Mais il y avait aussi autre chose qui allait bien au-delà. Quelque chose de fondamentalement différent de ce premier ressenti. La brune au visage cisaillé avait resserré son emprise sur sa tignasse sale couleur gris souris. En réponse à cette menace, Rhaelys acquiesce, sachant qu'elle était aller trop loin, que la femme avait parfaitement raison. Elle avait pris de mauvaises habitudes, même si elle ne les avaient jamais devant Alrik car elle le craignait. Et comme il avait droit de vie et de mort sur elle, elle ne tentait pas le diable, se soumettant à lui, se résignant car elle était dépossédée. Sa vie ne lui appartenait plus.
En tout cas, il semblait que la femme la pense plus forte qu'elle ne le croyait. Rhaelys pensait que si elle avait été forte, alors rien de tout ça ne serait arrivé, qu'elle aurait probablement une autre existence. Bien plus paisible. Sur ces derniers mots, elle l'observa s'éloigner du coin de l'œil. Non, elle ne voulait pas rester une serf. Ce n'était pas sa vie. Elle finirait par éclore. Quand le moment serait venu. Que cette force se manifeste et qu'elle puisse quitter cette île de malheur et de solitude.
Obéissante, elle avait finit par se taire pour se plonger dans l'eau froide, grelottant légèrement. Cela devait faire bien longtemps qu'elle ne s'était pas lavée, n'en ayant pas le luxe. Pas certaine et ne sachant pas ce qu'elle comptait faire, Rhaelys abdiqua, penchant la tête jusqu'à l'immerger sous l'eau. La valyrienne se laissa faire. Pas non plus habituée à ce genre de traitement. Pas depuis des années. C'était presque étrange.
« Non. Et je doute que ça l'intéresse. Je m'occupe des tâches ménagères, je doute qu'il s'intéresse à la propreté des esclaves ».
Répondit la jeune femme qui avait sortie la tête de l'eau et qui se laissait faire, sentant le peigne et les doigts de la brune dans ses cheveux mouillés.
« Alors, pourquoi ? Pas pour moi, c'est certain... »
Questionna la jeune valyrienne, intriguée et curieuse par la manière dont elle se comportait avec elle, alors que rien ne l'obligeait à en faire autant.
Khaelys Timbal
Rp's : 3418 Arrival : 11/09/2020 Faceclaim : Rhiannon Fish @ BangLocalisation : Aux côtés d'Alrik
Sujet: Re: Petit chaton perdu sur les îles trop rudes pour lui. Dim 23 Jan - 7:14
« Alrik devrait mieux traiter ce qui lui appartient. »
La saleté pouvait amener bien des maladies. Du moins c'était ce que ma mère,grande sorcière et guérisseuse, m'avait toujours dit. Et j'avais tendance à toujours la croire curieusement. Alors cette petite esclave serait propre en sortant de mes appartement. Et qu'importe si on pensait que j'avais couché avec ! Qui oserait venir me le dire en face ? Déjà que ma propre face faisait peur ou mettait mal à l'aise.
Je continuais à frotter cette tignasse ressemblant à un nid de vipère qu'autre chose. Entre le savon et le peigne... Il me semblait voir une nouvelle couleur apparaître. Argenté ? Peut-être. Je défis un nœud avant de lever les yeux vers elle a sa remarque.
« Pour moi. Ne t'en déplaise. »
J'appuyais sur sa tête pour la faire à nouveau plongé sous l'eau et j'examinais ses cheveux avec un sourire. Eivor avait toujours raison. Cet éclat d'argent... Valyrien. C'était comme un cri à ma figure, pas étonnant que je sente cette force en elle.
« À ce stade coupe toi les cheveux. Tu serais moins gênée qu'avec les cheveux longs pour servir ton maître. »
Et moi je récupérerais sans doute quelques petites choses dans cette masse de cheveux. Est-ce que ça pouvait servir pour des potions ? Peut être. Mais pour l'instant je continuais de pourfendre les nœuds. N'en déplaise à Alrik et la gamine à la langue trop pendue. Et l'eau n'était plus transparente du tout.
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Sujet: Re: Petit chaton perdu sur les îles trop rudes pour lui. Mar 25 Jan - 23:23
Petit chaton perdu sur les îles trop rudes pour lui. An -111, mois 01Rhaelys ignora la réponse de la sorcière dont elle ignorait le nom à ce moment-là. Le lord du clan Timbal avait certainement mieux à faire que de traiter avec égard et bienveillances ses esclaves. Elle ne signifiait rien pour lui. Il pouvait faire tout ce qu'il souhaitait avec elle sans rien avoir à craindre. Abuser d'elle encore et encore, la souiller jusqu'à ce qu'il se lasse de cette esclave. Il avait ce droit de vie et de mort sur elle et l'existence de la valyrienne dépendait du bon-vouloir de son maître. Elle serait propre mais ça ne durerait pas. Rhaelys n'avait guère le loisir de se laver. Son quotidien se limitait à assurer les tâches domestiques comme le ménage, la préparation des repas. Elle se couchait tôt sur une paillasse et le lendemain tout recommençait. Tout étant à refaire.
La jeune esclave se laissait faire, bien qu'elle interrogea les motivations de la sorcière à faire tout ça. À se comporter de pareille manière avec une simple esclave dont la vie n'avait aucune valeur. Elle ne pouvait pas l'avouer mais cela faisait du bien, lui apportant un peu de baume au cœur, n'étant plus habituée à ce qu'on prenne soin d'elle, même si ce geste était complètement désintéressé, qu'il ne signifiait pas davantage pour la femme au visage parsemé de marques.
« Non. Au contraire. Je suis simplement surprise, c'est tout ».
Répond la jeune valyrienne avant que sa tête ne soit une nouvelle fois immergée dans l'eau, devenue moins claire, la jeune femme baignant dans une eau moins propre qu'à l'origine. Elle ignorait que la sorcière avait découvert son secret, celui qu'elle tentait de cacher à Alrik, craignant ce que cette découverte puisse engendrer.
« Je ne suis pas décidée là-dessus. Je vais peut-être les garder comme ils sont ».
Songeait Rhaelys qui ne savait pas si se couper les cheveux pouvait être une bonne idée ou non.
Khaelys Timbal
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Sujet: Re: Petit chaton perdu sur les îles trop rudes pour lui. Mer 26 Jan - 15:56
Surprise. J’eus un sourire amusé. Sans doute, je n’étais pas cruelle après tout. Simplement une fernée et le climat des îles de fer formait des hommes et des femmes durs. J’étais dure, pas autant que certains, plus que d’autres. Je repoussai en arrière ma tignasse brune que je gardais le plus souvent long après tout.
« Les Ferné ne sont pas toujours des brutes sans cœur. Nous sommes durs, mais c’est parce que nos îles le sont. Mais je suis guérisseuse. »
Étais-je toujours aussi douce avec les autres femmes ? Il fallait dire que je fréquentais presque que des hommes. Je secouais la tête pour moi avant de lui enfoncer en douceur la sienne sous l’eau pour la rincer et finir de démêler sa chevelure de Valyrienne. Je n’étais pas une idiote, ma mère m’en avait parlé après tout. Mais c’était autre chose. Je finis de peigner et entretenir cette chevelure. Elle ne savait pas encore que j'avais compris.
« Tu n’as pas de quoi les couper surtout. »
On ne devait pas lui laisser des couteaux dans les mains. Je passais mes doigts dans sa chevelure propre et lisse… C’était un peu abîmé, mais pas à moi de lui couper les cheveux. Même si j’avais de quoi lui couper… Poignard, lancette et tout cela… Mais c’était autre chose. Je repris le lien de cuir que je lui avais enlevé des cheveux pour la laver avant de refaire soigneusement sa tresse, prenant au passage quelques cheveux que j’enroulais autour de mes doigts pour plus tard. Savait-on jamais quelle potion ou sort pourrais-je tirer de cela. Je l’observai avec attention.
« Tu as fini de te laver ? Que je vérifie tes blessures ou ce genre de chose. »
La nudité ne me gênait pas après tout. Entre cela et le sang… Je m’en moquais. Je me détournais pour aller ranger soigneusement les cheveux en vérifiant soigneusement le reste de mes instruments en m’essuyant légèrement le menton pour vérifier si je ne saignais plus trop. Tant mieux.
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Sujet: Re: Petit chaton perdu sur les îles trop rudes pour lui. Mer 26 Jan - 23:52
Petit chaton perdu sur les îles trop rudes pour lui. An -111, mois 01Oui, Rhaelys était surprise qu'on se comporte de cette manière avec elle. Elle n'était pas ou plus habituée à ce qui s'apparentait à de la tendresse, à de la douceur. La vie sur les îles de Fer était rude et comme elle l'entendait c'est ce qui forgeait les îliens, faisaient d'eux des sauvages, des barbares, des rustres. C'est comme ça que beaucoup les voyaient et ils n'avaient nullement tort de penser ça d'un peuple de pillards, de pirates. Rhaelys en avait fait les frais. Alrik Timbal avait profité d'elle, profité de son statut de maître qui avait le droit de vie et de mort sur chaque existence qui lui appartenait.
« La plupart le sont. Depuis que je suis là... vous êtes la seule à ne pas agir de la même manière. Guérisseuse ou sorcière, j'imagine que cela dépend des personnes ? »
Interrogea la jeune valyrienne qui l'avait entendu se présenter comme une sorcière quelques instants auparavant. Cette douceur lui faisait penser à son ancienne amante. Mais elle ne se faisait pas d'illusion. Ici, elle ne trouverait personne de la sorte, alors qu'elle était la possession d'Alrik. Ce serait certainement fou de penser qu'il pourrait naître quelque chose qui lui permettrait de s'évader, même mentalement, de ne plus être une esclave, pour un temps donné, aux yeux d'une autre personne. La tête immergée sous l'eau, elle se faisait rincer les cheveux dans l'eau dont la couleur avait déteint dans le bassin.
Elle n'avait pas de quoi les couper et elle n'était pas sûre de la vouloir. Elle préférait garder ses cheveux assez long. D'autant que la vue d'une esclave avec les cheveux courts pourrait probablement déplaire à Alrik. La brune en profita ensuite pour refaire sa tresse.
« Oui, vous pouvez regarder... »
Elle se leva avant de sortir de la baignoire, l'eau ruisselant le long de son corps nu, les gouttelettes tombant sur le sol.
Khaelys Timbal
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Sujet: Re: Petit chaton perdu sur les îles trop rudes pour lui. Jeu 27 Jan - 10:48
Sorcière ou guérisseuse. J’eus un rire moqueur, sorcière m’allait beaucoup mieux que guérisseuse ! Mais c’était autre chose… et agir comme ça… Je haussais les épaules.
« Sorcière me va mieux. La guérisseuse est quelqu’un de doux et de charmant. Sorcière colle mieux à mon caractère. Mais je dois avoir quelques côtés guérisseuse pour être douce, rien qu’un peu. »
Douce… ? N’importe quoi Khaelys ! J’eus un sourire amusé pour moi-même avant de lui ordonner de sortir du bain pour que je vérifie ses blessures. J’attrapais le drap de bain pour essuyer sommairement avant de la faire tourner sur elle-même pour l’examiner. Des écorchures, des brûlures… mais rien de grave… J’attrapais mes affaires pour prendre de quoi soigner tout cela, mais il n’y avait pas grand-chose. Je fis cela rapidement, ni doucement, ni brusquement, juste je la soignais avant de tout ranger.
« Rhabille-toi. »
Pas beaucoup de blessure, pas beaucoup de soin après tout. Je tendis le bras pour qu’Eivor se pose dessus et mes doigts passèrent dans ses plumes avec tendresse avant que je ne regarde Rhaelys en fronçant les sourcils :
« Attends. Il t’a violé ? »
Alrik. Je n’étais pas stupide. Elle était jeune, jolie… Alrik pourrait largement en profiter, est-ce que je lui en tiendrais rigueur ? Non. C’était un ferné après tout et elle une esclave. C’était choquant pour des continentaux, pas pour moi, mais s’il fallait que je l’examine… autant que je le sache. Quant à l’empêcher d’être enceinte… C’était pas mon problème ! C’était à Alrik de faire attention de ce côté là. Ou il aurait enfin une descendance !
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Sujet: Re: Petit chaton perdu sur les îles trop rudes pour lui. Sam 29 Jan - 0:32
Petit chaton perdu sur les îles trop rudes pour lui. An -111, mois 01Rhaelys la voyait davantage comme une guérisseuse vu le soin dont elle faisait preuve à son égard. Elle devait maîtriser l'art des plantes et des potions, savoir concocter des poisons, ce qui faisait d'elle une sorcière pour les autres. Elle se pince la lèvre inférieure en réaction à son rire moqueur, tandis qu'elle l'écoutait parler.
« Sorcière, alors. Une sorcière capable d'attention et d'égard. C'est pas difficile de toute façon d'en avoir plus que les Fer-nés ! »
Avait-elle répondu avant que la sorcière ne lui demande justement de sortir du bain dans lequel elle avait trempée. Grelottant légèrement, elle se tenait face à la femme, l'eau dégoulinant le long de sa peau nue. Elle se laissa ensuite faire quand la sorcière l'essuya avec une serviette. Puis elle l'examina, soignant ce qu'elle avait à soigner, tandis que Rhaelys la regardait faire. Elle remet sa tunique d'esclave, à contrecœur mais c'était mieux que d'être dévêtue dans le froid.
« Oui, mais ça n'a rien de surprenant ici. C'est le quotidien des esclaves ! »
Lâcha la jeune femme à la peau laiteuse, presque cynique tant c'était une évidence.
Khaelys Timbal
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Sujet: Re: Petit chaton perdu sur les îles trop rudes pour lui. Sam 29 Jan - 9:53
Capable d’attention et égard, j’eus un sourire mauvais.
« Tu ne m’as jamais vu éviscérer une créature. »
Je soutiens son regard sans bouger d’un millimètre. Si Alrik me la donnait : oui, elle finirait sûrement éventrée et moi les mains rouges dans son sang. Mais ça elle ne le savait pas. Je finis de l’examiner et de la soigner alors qu’elle finit par se rhabiller. Cynisme… Le quotidien ? Je fronçais les sourcils :
« Je vais vérifier que tu n’as pas de problème dans ce cas. Et dis-toi qu’il vaut mieux qu’il te viole qu’il ne te transforme en jouet à torturer. Et tu es assez jolie pour potentiellement devenir une femme-sel. »
Ce… qui n’était pas forcément mieux. Mais ça elle ne le savait pas vraiment. Au moins elle aurait le droit à un bain chaud, des repas réguliers et elle serait moins traitée comme de la merde. Je redressai la tête en entendant quelqu’un taper contre le verre. Eivor ! J’ouvris aussitôt la fenêtre sans laisser le temps à Rhaelys de se vêtir un peu plus. Eivor entra aussitôt pour se poser sur mon épaule et elle lâcha une souris encore un peu vivante dans ma main. Je passais celle libre dans ses plumes avant de briser la nuque de l’animal et la poser sur ma table de travail où mon faucon s’installa pour la dévorer dans un concert de craquement et de bruit de chair. Je reviens vers la gamine sans plus de formalité pour l’examiné. Il n’était vraiment pas tendre avec elle… Mais elle n’avait rien de grave.
« En espérant que tu me tombes pas enceinte, mais ça va, tu n’as rien de grave. »
Au pire, elle aurait un bâtard ! Et Alrik serait content après tout, c’était un héritier comme un autre.
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Sujet: Re: Petit chaton perdu sur les îles trop rudes pour lui. Jeu 3 Fév - 0:47
Petit chaton perdu sur les îles trop rudes pour lui. An -111, mois 01Rhaelys pensait sincèrement ses paroles. Mais à l'évidence, la sorcière ne voulait pas paraître pour ce genre de personne. Sans doute pour ne pas paraître faible face aux autres autochtones de ces îles rocailleuses, habitées par des barbares. Elle était bien attentionnée à son égard, sinon elle ne ferait pas tout ça, même pas pour elle même. Cela n'aurait pas eût beaucoup de sens. Elle haussa légèrement les épaules.
« Moi aussi, je sais éviscérer un poisson ! »
C'était repoussant mais c'était une chose qu'elle devait faire en cuisine. La sorcière la dominait par sa taille, plus grande et affirmée que la jeune esclave, dont le corps était constellé de quelques gouttelettes qui longeaient son buste. Se laissant faire, elle commença à se rhabiller avant de s'arrêter puisque la femme comptait l'examiner à un autre niveau. Certes, c'était mieux que d'être torturé. Mais l'avantage de la torture 'est que ça la tuerait rapidement et elle pourrait en finir. Cette vie n'avait pas de valeur. Son existence n'avait pas de sens et une vie comme celle-là ne valait pas la peine d'être vécue.
« Femme-sel ? »
L'interroge Rhaelys. Elle avait entendu ce mot auparavant mais elle ne connaissait pas encore si bien les expressions et les coutumes des Fer-nés. Elle se laissa faire, tressaillant à certains contacts, se pinçant la lèvre inférieure tandis que la scène du rapace dévorant sa proie avait tout pour la dégoûter. Alrik ne connaissait pas la douceur. Le plaisir n'était jamais partagé et ne le serait jamais.
Rien de grave. Cela dépendait du point de vue. Cela semblait si banal pour la sorcière. Mais pas pour elle. À l'intérieur, elle n'allait pas si bien. Pourvu qu'elle ne tombe pas enceinte, ça, elle n'y survivrait pas.
Khaelys Timbal
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Sujet: Re: Petit chaton perdu sur les îles trop rudes pour lui. Jeu 3 Fév - 11:19
J’eus un éclat de rire méprisant à sa remarque avant de la toiser froidement.
« Tu sais éviscérer… C’est bien. »
Mais elle ignorait tout du don formidable, et malgré tout peut-être un peu difficile parfois à porter, de lire dans ces entrailles. Cela m’était arrivé, au début, d’avoir des visions violentes et plus d’une fois ma mère m’avait donné une paire de claque pour me remettre les idées en place et me calmer. Je frottais malgré tout les cicatrices de mon visage, me salissant les doigts de sang au passage quand je touchais mon menton. Eivor se régalait de sa souris et je devinais le tressaillement de la gamine avant qu’elle ne me pose sa question. Femme-Sel.
« Oui, Femme-Sel. Tu as les femmes Roc qui sont les épouses légitimes et qui gèrent le domaine et ce genre de chose. Presque exclusivement des femmes des îles de fer. Et les femmes sels. Les secondes épouses qui sont souvent inférieures en stature aux femmes-roc, dans ton cas tu quitterais le grade d’esclave, tu serais un peu plus libre. Les femmes-sel peuvent être des serfs, mais c’est souvent des prises de guerres ou des captures des raids. C’est un peu comme des concubines et si certains préfèrent et aiment leur femmes-sel plus que roc, souvent une question d’enfant, les femmes-roc ont toujours un statut plus important extérieurement. »
Je croyais savoir que certains en avaient plusieurs de femme-sel et faisait parfois comme des… compétitions ? Entre elles.
« Il y a une femme-roc et plusieurs femmes-sel. »
Moi ? Est-ce que je pourrais être une femme roc ? Personne n’épouserait une fille de rien dont la seule force venait de sa connexion avec le noyé. Et Alrik ? Je plaignais sa prochaine femme-roc : il avait étranglé à mort la première… Information que je gardais pour moi et Tyldr… Qu’est-ce que je ne serais pas prête à faire pour Tyldr ? Le noyé me l’avait dit : il serait le seul roi de cet archipel… À moi de le guider… Je regardais ma Eivor avec tout l’amour du monde. Je n’avais pas d’enfant… Mais beaucoup d’affection pour mon Faucon. Je reviens sur Rhaelys.
« Dis-toi que dans ton cas si tu deviens femme-sel tu pourras t’habiller proprement et manger à ta faim… Si tu satisfais ton maître. Et avant que tu ne me poses la question : je ne suis pas une Serf ni même la femme-roc de qui que ce soit. Je n’ai qu’un maître que je sers depuis ma naissance et son nom est le Noyé. Oui. Je pourrais me marier, avoir des enfants. Mais ce n’est pas à un époux que je rendrais des comptes, mais directement à mon dieu. »
Bonne chance pour celui qui voulait m’épouser. C’était peut-être pour ça aussi que je n’avais aucune proposition… Et que ma mère m’avait massacré le visage comme elle-même avait eut le sien massacré. Ces marques sacrées indiquant les passages de stades dans nos formations.
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Sujet: Re: Petit chaton perdu sur les îles trop rudes pour lui. Jeu 3 Fév - 23:48
Petit chaton perdu sur les îles trop rudes pour lui. An -111, mois 01Rhaelys fronça les sourcils, se pinçant la lèvre inférieure et toisant du regard la sorcière. Elle n'aimait pas qu'on se moque d'elle et elle n'aimait pas davantage le mépris dans son rire. Elle préféra ne rien dire, même si elle n'en pensait pas moins. Cette scène était de plus en plus bizarre. Entre cet oiseau de malheur qui lui donnait envie de vomir et ce que la sorcière faisait. Elle tressaillit légèrement, attendant que cela passa, se posant silencieusement la question de toutes ces marques sur le visage de la femme. Elle écouta l'explication de cette dernière au sujet des femmes-sel, un concept tout aussi barbare que le reste. Mais rien ne pouvait plus la surprendre avec les Fer-né. Un vrai miracle que des gens comme ce peuple soit encore en vie. Ils n'étaient ni des architectes, ni des savants, pas davantage des grands bâtisseurs. Des marins certes, mais ça n'expliquait pas tout.
« Je vois. De la polygamie. Une femme-sel est juste une maîtresse... »
Comprit Rhaelys. C'est sûr que c'était mieux que d'être esclave mais elle n'avait pas vraiment envie de partager la couche d'un homme. Encore moins Alrik. Enfin pas comme si les autres hommes sur ce rocher étaient plus attirants.
« Je ne me posais pas la question. J'en ai une à vrai dire. Que signifient toutes ces cicatrices ? »
Ce n'était pas naturel et la dernière était récente. Elle se doutait qu'elle s'infligeait cela à elle-même mais n'en comprenait pas l'intérêt.
Khaelys Timbal
Rp's : 3418 Arrival : 11/09/2020 Faceclaim : Rhiannon Fish @ BangLocalisation : Aux côtés d'Alrik
Sujet: Re: Petit chaton perdu sur les îles trop rudes pour lui. Ven 4 Fév - 9:36
De la polygamie… une maîtresse ? Je fronçais les sourcils.
« Les maîtresses n’ont pas de statut. Les femmes-sels oui. N’est-ce pas hypocrite d’avoir des maîtresses sans que cela soit officiel après tout ? »
Je finis de la soigner avant d’aller me laver les mains et de nettoyer mes mains et mes affaires alors qu’Eivor continuait de manger avec délectation. Je me moquais des bruits après tout, j’avais l’habitude. Mon regard se posa à nouveau sur la gamine. Mes cicatrices ? Je me retournai vers elle en caressant celle de ma joue, deux flèches maintenant en relief sur ma peau.
« Ma mère me les a faits. Cela montre des étapes de mon apprentissage et de ma maîtrise de mes connaissances. »
Je les pressais légèrement du bout des doigts avant de toucher celle que j’avais sur le front. La plus grande et celle que j’ouvrais rarement.
« Elle c’est quand j’ai terminé tout mon apprentissage. Mais quand j’ai besoin de sacrifier quelque chose au Noyé ou ce genre de chose, j’en ouvre une. Ou plusieurs. C’est aussi une manière de remercier mon dieu ou faire une prière. Ma mère faisait pareil. »
Je m’approchai à nouveau d’elle, attrapant son menton entre mes doigts pour le serrer et lui faire lever le menton vers moi légèrement en continuant de sonder son regard.
« On dit que certaines femmes possèdent un pouvoir qui s’ouvre dans le sang. Est-ce que… si je t’offrais des connaissances que j’ai… Que je t’initiais… Si je t’offrais mes cicatrices… Qu’est-ce que je ferais émerger en toi ? »
Mon autre main caressa son front, ses cheveux, sa nuque, sa gorge en soutenant son regard.
« Peut-être devrais-je même te marquer sans t’apprendre ? Peut-être que cela marcherait aussi ? Mmmh… Qu’en penses-tu ? »
J’eus à nouveau un sourire mauvais avant de la relâcher et de lui tapoter la joue.
« Mais tu es une serf… Si tu étais une femme libre… peut-être que je t’aurais pris sous mon aile… »
Eivor se redressa et s’ébroua un peu avant de se remettre à manger.
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Sujet: Re: Petit chaton perdu sur les îles trop rudes pour lui. Jeu 17 Fév - 0:28
Petit chaton perdu sur les îles trop rudes pour lui. An -111, mois 01Rhaelys fronçait les sourcils. Elle ne percevait guère la différence entre une femme-sel et une maîtresse. La première n'étant pas l'épouse officielle, cela signifiait donc qu'elle était attenante au rang d'une maîtresse. Il n'y avait donc pas à ses yeux d'officiel ou non. C'était un même statut. Elle ne comprendrait sans doute jamais les mœurs de ce peuple et toutes leurs coutumes.
« Pour moi, c'est du pareil au même. Il n'y aucune différence entre une maîtresse ou une femme-sel. Statut ou pas. Juste la désignation qui change ».
Expliqua Rhaelys afin de défendre son point de vue, même si personne ne le lui demandait et certainement pas la sorcière. Elle se contenta donc d'hausser les épaules avant de répondre par ces mêmes mots.
Elle se laissa faire, examinée et soignée par la sorcière. Et quand elle eût finie, la jeune esclave commença à se rhabiller, en essayant de faire abstraction de la scène macabre de l'oiseau dévorant sa proie. C'était dégoûtant. Et elle était très sensible. Même si le climat sur les îles lui apprenait la dureté, lui apprenant à s'enhardir, être plus forte, moins vulnérable. Même si elle ne pouvait pas changer qui elle était réellement.
Rhaelys l'écoutait, et cette histoire de sacrifice était sans doute une des choses les moins tordues qu'elle ait entendu depuis son arrivée. Chaque peuple avait ses croyances, ses rituels. Elle n'allait pas juger donc elle gardait pour elle ce qu'elle pouvait penser de ce genre de méthode. Cela défigurait le visage de la sorcière, mais cela n'enlevait pourtant rien à la beauté rude qui émanait de son visage, de ses airs. Elle s'approcha de l'esclave, tenant son menton entre ses doigts, la forçant de cette manière à croiser son regard. Apeurée, elle frissonna à sa caresse sur son visage. Elle était restée silencieuse car les questions étaient purement rhétoriques. Elle voulait aussi l'effrayer. Du moins, c'est ce que pensa la jeune femme. Même si elle aurait aimé qu'elle la prenne sous son aile, partage son savoir et ses connaissances.
« Tu n'as pas le droit de prendre une esclave sous ton aile ? On ne doit pas t'interdire grand chose j'ai l'impression... »
Questionne la jeune esclave, ayant toujours une curiosité même si elle avait appréhendé que la sorcière la mutile comme elle se scarifiait le visage.
Khaelys Timbal
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Sujet: Re: Petit chaton perdu sur les îles trop rudes pour lui. Jeu 17 Fév - 7:54
Que son avis sur nos coutumes reste un peu plus discrète. À mon regard Alrik lui couperait la langue tôt ou tard. Sauf si elle savait s’en servir autrement ! J’eus un sourire pour moi-même sans rien dire d’autres. Cela valait mieux, mais si je pouvais faire éclore son don que je sentais… Petite valyrienne… Si tu savais que j’avais compris… J’eus un rire à sa remarque avant d’observer ma Eivor en train de se régaler de sa proie. Comme moi en quelque sorte. Sauf que je ne mangeais pas de la viande crue ! Enfin… seulement saignante ! Prendre un esclave sous mon aile… j’eus un rire amusé.
« Petite colombe… je pourrais, mais tu appartiens à quelqu’un déjà. Je pourrais prendre quelqu’un, une serf ou une esclave… Mais je n’ai pas besoin… Enfin… c’est plus que je ne supporte pas la médiocrité. Je suis une femme libre, mais est-ce que j’ai envie de m’encombrer d’un esclave qui ne mérite pas un dixième de ce que je peux lui apprendre ? Tu appartiens à Alrik depuis le jour où il t’a capturé jusqu’à ta mort. Sauf s'il en décide autrement. »
Sauf si je l’achetais. Je me détournai en passant une main sur mes cicatrices.
« File. Tu as du travail à faire. »
Je n’avais plus rien à lui dire et je préférais être seule. Eivor braqua son regard sur elle, lâchant un glatissement, le bec couvert de sang.
« Oui Eivor, elle est très intéressante, tu as raison. »
Je la grattais sous sa gorge sans rien dire de plus. Ma Eivor savait beaucoup de chose… Je le savais.
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Sujet: Re: Petit chaton perdu sur les îles trop rudes pour lui.
Petit chaton perdu sur les îles trop rudes pour lui.
Le Fléau de Valyria a tout détruit sur son passage. Pourtant au delà du Détroit les sept royaumes de Westeros sont toujours bel et bien présent.
Sujet: Petit chaton perdu sur les îles trop rudes pour lui. 
