Sujet: Pactisé avec le Noyé (Meria Santagar) Mer 16 Juin - 21:44
Pactisé avec le Noyé
Dans l'obscurité de l'enceinte du château se dressait les quelques cages abritant les corps suspendus, inanimés, un spectacle dont les corbeaux se delectaient il y a encore quelques jours. La chair avait lentement pourrie et séchée au soleil. L'heure du festin était révolue, il y avait d'autres projets plus ambitieux et importants qui l'attendaient. Du haut d'un créneau il avait observé un navire sel, ceux dont les insulaires se faisaient souvent l'amant et parfois les géniteurs de petits braillards strident. Que le temps avait passé depuis ces années à se confronter à tout ceux qui osaient le défier. La sagesse et l'intelligence ne lui était alors pas acquise loin de là. Il n'avait pas perdu à l'esprit cette incisive menace qui pesait éternellement sur lui, sur ce qu'il représentait pour son père et son frère. Le Noyé devait avoir de sombres desseins pour l'épargner d'un crime aussi ignoble que le fratricide. Des armes qui étaient contraires aux préceptes qu'ils suivaient, poison, meurtre, assassin. Du sang il en avait eu sur les mains depuis toujours aussi loin qu'il puisse se souvenir. Celui de sa famille avait eu autrefois une symbolique plus spéciale qu'il n'osait l'admettre. Aujourd'hui le sang avait la même couleur pour tous. C'est ce que lui avait apprit ses années de règne. Chenu descendait d'un pas lourd les escaliers, les murs encore parfois empreint de cette odeur de ferraille et d'une couleur rouge sur la pierre des murs.
Le regard se dévoila à travers les torches qui ornaient les épaisses pierre composant Salvemer. Une forteresse qu'il n'était pas prêt de quitter de si tôt. Il y avait une guerre qui devait être gagnée au détriment d'une autre dont il ne pouvait faire l'unanimité. Dans son cœur la colère et la vengeance régnaient en maître mais l'apparence du chaos était trop effrayant pour marquer à vif ses traits. Alors il se murait dans cette forme vulgaire d'un faciès fermé et parfois empreint de cette même rancœur, colère, asphyxiant ses pensées. Le teint de sa peau avait un éclat particulier, comme les mèches d'argent dans ses cheveux qui rappelaient le temps passé.
Son siège était là, dans ce qui était l'ancienne vaste salle de Salvemer. Le blason d'une tapisserie recouverte de pisse et de sang effondrée le long d'une fenêtre. Les flammes se consumant lentement dans le bruissement sourd d'une fin de journée arrivait jusqu'ici. Il avait attendu la fin de celle-ci pour permettre une rencontre entre lui et celle qu'il nommait la messagère. Une femme en provenance de Dorne, celle qui négocierait sans aucun doute d'une manière ou d'une autre le meilleur parti pour leurs royaumes respectifs. La maison Martell avait su se montrée généreuse dans une surprenante posture de vouloir voir l'Ouest anéanti.
Il observa la jeune femme debout observant la pièce maîtresse de ce qui était autrefois le domaine seigneuriale Mallister. Une vaste salle bien terne, Dans un état convenable pour accueillir un roi et fer-né. Il observe sans rien dire du moins jusqu'à ce que l'observation de cette femme représentant l'aspect diplomatique ne le rend lasse et passable à l'ennui.
Sujet: Re: Pactisé avec le Noyé (Meria Santagar) Ven 18 Juin - 20:58
PACTISÉ AVEC LE NOYÉ
Les côtes du Conflans ne sont en rien comme je l'imaginais, ni meilleures ni pires. J'ai dû adapter ma garde- robe aux puissants vents marins qui frappent cette zone considérée au Nord par nous autres Dorniens. Ils frappent inlassablement, l'humidité de l'air, le froid ambiant et l'obscurité du ciel sont autant de signes d'une météo bien différente. Une sorte de sentiment de désespoir m'a envahi depuis que j'ai mis le pied à Salvemer, le soleil brûlant et chaleureux de Dorne me manque déjà, ses dunes de sable, son grand ciel bleu... ses habitants bien moins austères.
Le premier paysage que Salvemer m'avait offert était les cages abritant des corps suspendus, inanimés, morts... décharnés par les corbeaux et les nuisibles. L'odeur était épouvantable, insoutenable... Je n'osais même pas ouvrir les fenêtres de mes appartements, tant à cause de la vue que de cette odeur. Un châle autour de mes épaules, je descendais les longs, étroits et usés escaliers de la forteresse pour rejoindre la salle du trône, ou devrait m'attendre mon interlocuteur pour les négociations à venir sur les jours qui se présentent.
L'ancienne vaste salle de Salvemer est couverte de tapisseries, parfois décorées de sang et de pisse, ou effondrées le long d'une fenêtre. Des torches et des bougies éclairent la salle, lui donnant une ambiance moins froide et marquée par les années. La journée se termine dans un coucher de soleil qui s'étale à l'horizon, sans rien ni personne pour lui faire la moindre ombre. J'observe en silence le fer-né, ne prononçant aucun mot pour le moment. Je peux sentir son regard sur moi, tandis que mon regard se reporte sur la pièce, vaste et terne. Voilà donc la demeure seigneuriale des Mallister. Je ne tourne lentement vers le roi des fer-nés lorsqu'il m'adresse la parole, m'avançant lentement jusqu'à lui en offrant ma réponse.
- "L'odeur qui émane jusqu'à mes fenêtres ferait s'évanouir une Septa. Mais fort heureusement pour moi, je ne suis pas une Septa. Les appartements sont... à l'image du château..." - dis-je en offrant une légère révérence.
J'offre un sourire taquin au fer-né, observant son visage pour essayer de deviner quelques émotions. Il est plutôt... froid d'apparence, austère comme beaucoup d'autres hommes de ces îles de fer. J'ignore ce que je préfère entre rester ici, ou rejoindre les îles de fer, aucun ne me semble bien.
- "Vous devriez débarrasser l'enceinte des cadavres qui pourrissent dans les cages, sinon vous risquez d'avoir une épidémie sur les bras..." - dis-je simplement.
Sujet: Re: Pactisé avec le Noyé (Meria Santagar) Dim 20 Juin - 0:48
Pactisé avec le Noyé
Les dorniens étaient un peuple curieux. Leurs extravagantes manies de voir le raffinement comme une marque de civilisation prospère et développée. Tout le contraire de l'archaïque fonctionnement de ses îles. Il observe la gracieuse jeune femme quoique plutôt chétive pour supporter le poids d'une armure. Pas étonnant d'envisager que ce peuple si ingénieux et raffiné devenait plus fébrile au fil du temps. Il n'y avait qu'à regarder leurs conditions physiques pour se rendre compte sans doute que plusieurs pans de générations les séparaient.
Si je les enlevaient maintenant ils n'auraient plus l'utilité escompté.
Il y avait une raison à chaque chose en ce monde. La cruauté en faisait partie, il fallait bien marqué les esprits et aussi longtemps que nécessaire. Les fer-nés étaient de redoutables ennemis, des adversaires qui étaient redoutés partout ou leurs navires sillonnaient les mers. En revanche elle semblait en connaître d'avantage sur les maladies et tout ces vices silencieux dont ils s'encombraient peu.
De plus, la haut dans leurs cages ils ne risquent pas de contaminer grand monde.
C'était aussi sans doute sa façon à lui de rappeler qu'il n'était pas complètement ignorant non plus. Il fallait bien avouer que les corps empilés seraient la priorité de ses hommes à régler et non la sienne.
L'odeur des corps calcinées remplacera bien vite cette odeur incommodante.
Il ironise mais le feu avait cette propriété. Si elle n'était pas encore partie les jambes à son cou c'est qu'elle était plus maligne et plus forte d'esprit que sa plastique ne suggérait. Il alla posé son cul sur le siège Mallister, maintenant sien il convia l'intriguante diplomate à le rejoindre en prenant place sur le même siège à quelques mètres à peine du sien.
Faites comme chez vous, aujourd'hui cet endroit nous appartiens profitez donc de cette opportunité.
Il observe une courte pause, dans ses pensées il pensait recevoir un homme mais Dorne était une Principauté dont les femmes avaient souvent des rôles plus importants à jouer. Il ne doutait pas qu'il aurait pas mal de choses à argumenter face à une femme qui avait sans doute beaucoup plus d'aisance à parler.
Je dois être honoré de votre présence ici, c'est une forme d'entente que Dorne et les Îles de Fer n'ont jamais eu par le passé. Dites moi, avez vous un intérêt particulier à remplir cette mission ?
Sujet: Re: Pactisé avec le Noyé (Meria Santagar) Dim 20 Juin - 20:15
PACTISÉ AVEC LE NOYÉ
Le fer-né qui me fait face semble me juger avec un calme inquiétant. Seul Dorne est suffisamment civilisé pour reconnaître les hommes et les femmes comme égaux dans presque tous les domaines, notamment civils, diplomatiques et économiques. L'Homme comme le fer-né doit se faire des idées sur ma personne, me jugeant d'après ma coiffure, mes vêtements ou mon nom. Tout comme lui, j'ai laissé mon lot de cicatrices aux hommes trop imprudents pour me considérer comme une menace, grossière erreur de leur part. Les femmes de Dorne ne manient pas seulement les mots et l'étiquette, elles manient également la lance et les poignards.
Je comprends l'idée d'utiliser des cadavres pour effrayer les hommes du Conflans, c'est une illusion, un mirage n'ayant pour seul but que d'effrayer les adversaires. Nous vivons dans un monde cruel et sanglant, nous devrions nous attendre à mourir... même lorsque des cadavres enchaînés ne sont pas mis en scène pour nous rappeler notre mortalité. La mort est invisible, intangible... elle frappe sans prévenir, pas besoin de décorations. Un poison, une maladie, une infection peuvent vous tuer plus vite d'une épée, ou plus horriblement encore.
- "Lorsque des corps pourrissent, ils dégagent des gaz et partent en lambeaux. Il n'est pas bon d'être à côté trop longtemps. Si vous hommes ne font pas attention lorsqu'ils les déplaceront, ils pourraient être contaminés. Et outre le danger même des corps pourri, des nuisibles peuvent également être dangereux pour vos hommes. Une peste peut si vite se répandre..." - dis-je avec une moue songeuse.
Le feu possède beaucoup de vertus, dont celle de brûler les corps contaminés, mais parfois, le travail peut s'avérer plus long encore. Beaucoup de maladies continuent de frapper, même en Essos, comme la Grisécaille. J'observe le fer-né s'installer sur le siège seigneurial, maintenant devenu sien. Il m'invite à le rejoindre, pour m'installer sur un siège à quelques mètres du sien. Je me dirige vers le fauteuil, vieux, en bois massif avec un coussin. Je m'installe simplement, croisant les jambes pour observer le fer-né.
- "Dorne et les Iles de Fer ont une longue histoire commune, mais moins houleuse que celle que vous partagez avec l'Ouest, le Nord, le Conflans et le Bief. J'ai effectivement des intérêts particuliers... Mais je vous dirais seulement que je suis ici, car la Princesse Sélènia Martell me l'a demandé. La Guerre fait rage, et nous voulons faire pencher la balance de notre côté." - dis-je avec une mine sérieuse.
Sujet: Re: Pactisé avec le Noyé (Meria Santagar) Dim 20 Juin - 22:14
Pactisé avec le Noyé
Il écoute assit résolu à entreprendre sérieusement le dialogue avec son interlocutrice. Plutôt jolie, elle serait plaisante dans une tenue encore plus suggestive. Il y avait bien des bons côtés à être le roi et d'autres qui ne l’enchantaient pas. La politique qu'il avait mené dans ses îles il la devait à ses prédécesseurs mais tout fonctionnement à ses limites. Il y avait donc là une femme capable de parler avec dextérité et facilité pour faire entendre ce qu'elle voulait pour l'intérêt de celle qu'elle servait. Il se redresse dans le dossier de son imposant siège à l'ossature massive du bois de chêne. Contempler et écouter, ce qu'il n'avait pas pour habitude, la loi du plus fort était plus aisée mais elle ne garantissait aucune stabilité.
J'imagine bien que votre présence ici est de me suggérer d'entreprendre la guerre contre ce foutu roi qui chierait l'or comme personne. Le commun des mortels s'en ferait plutôt un allié qu'un adversaire.
Castral-Roc et ce roi Lannister, il avait encore quelques griefs visibles envers lui depuis qu'ils avaient été roulé dans le sable par ces coffres remplis de pierres pour mieux attaquer ses navires accostés sur leurs côtes. Un fin tacticien qui ne serait pas en manque d'hommes ni de moyens pour combattre et lutter contre la prolifération de ces propres forces.
Comment pourrais-je m'accorder les faveurs de Dorne si se n'est par les armes ? J'ai cru comprendre que votre Principauté était sujet à de lourdes dissensions au sein de votre noblesse.
Il lâchait là un point important qui marquait selon lui un point à son initiative. Il y avait fort à parié que l'Ouest n'en avait pas terminé avec la maison Martell. Cependant il devait bien avoué que ses troupes fraîchement arrivé sur le territoire riverain allait entreprendre une guerre que nul autre n'avait jamais entamé.
Nous sommes fier et valeureux au combat, notre flotte fait pâlir plus d'un à travers le continent. J'ai là une proposition importante à faire mais il faut avoir aussi des avantages à se faire. Vous connaissez nos croyances, nos rites et nos coutumes. Que pensez-vous pouvoir faire pencher dans la balance pour accorder nos relations ?
Il y avait un brin de défiance à son sujet. Une dornienne était aussi chaude que le sable du désert et aussi vicieuse que leurs scorpions et serpents en tout genre.
Je dois asseoir mon pouvoir auprès de mes plus récalcitrants vassaux, parmi eux des noms que vous aurez sans doute déjà entendu. J'ai fais mon affaire du Timbal qui vous a causé beaucoup de tord je crois mais il en reste un ou deux particulièrement tenaces. Seriez vous en capacité de les rallier à ma guerre celle que je mène ?
L'aigreur se traduisait sur son faciès. Le nom il n'osait pas le prononcer tant cela écorcherait sa bouche aux dents acérées.
Sujet: Re: Pactisé avec le Noyé (Meria Santagar) Lun 21 Juin - 0:11
PACTISÉ AVEC LE NOYÉ
Je serais curieuse d'entendre les pensées conscientes et inconscientes qui traversent l'esprit de ce roi des Iles de Fer. La Princesse Martell m'a déjà prévenu que Harwyn dit "la Poigne" manie mieux les mots que bien d'autres hommes de ses îles. J'ai pu moi-même contempler l'aspect repoussant de certains d'entre eux, comme le Timbal... qui ne loupait jamais une occasion d'observer les servantes d'un oeil pervers... dégoûtant.
- "Vous imaginez bien. La guerre avec l'Ouest n'est pas terminée. Les dieux ont coulé leurs navires, c'était le destin. Mais le Lannister me semble avoir sombré dans la folie... il semble haïr la Princesse Sélènia Martell plus que de raison. Il enverra une autre flotte... Mais quand ? Telle est la question. Nous consentons à partager les terres et l'or de manière équitable, en échange de la chute de leur roi. " - dis-je sérieusement.
Un léger silence s'installe avant que le fer-né n'enchaîne de nouveau. Je hoche doucement de la tête... il est vrai que les fer-nés ne peuvent acheter les faveurs de Dorne que par les armes, ils n'ont que leurs troupes et leurs navires comme atouts intéressants.
- "Le poids que les Souverains portent sur leurs épaules est invisible... Pour chaque décision, il y aura toujours son lot de détracteurs. Beaucoup d'évènements sont survenus en peu de temps. Ces dissensions sont l'œuvre d'une alliance entre un violeur et un opportuniste." - dis-je avec un sourire de dépit.
Je ne cautionnerai jamais les actes de Han Toland et Erris Poulet, ils méritent d'êtres effacés de l'Histoire de notre peuple. Ces deux hommes ont entaché l'honneur de nos gens, de nos seigneurs et de notre Principauté. Seule la mort saura réparer le mal qu'ils ont commis.
- "La Princesse Sélènia Martell espère bien voir un jour la tête du Timbal orner les murs de la capitale. Mais j'imagine qu'elle devra attendre... Si vous attendez de moi que je rallie vos deux seigneurs dissidents à votre cause, je le ferai. Dites m'en plus à leur sujet." - dis-je avec un petit sourire.
Sujet: Re: Pactisé avec le Noyé (Meria Santagar) Lun 21 Juin - 9:09
Pactisé avec le Noyé
L'allocution au fer né avait fait naître un sourire sadique. Il avait toutes les raisons de se méfier de ce sale rat d'Alrik et il était enclin à le faire disparaître le moment venu.
La flotte de fer se trouve actuellement à mouiller dans la baie fer-né. Je suis prêt à mettre à disposition 40 boutres et snekkars pour mener un raid sur l'Ouest. Cela a un prix.
L'oeil fixé sur la Santagar cherche à discerner si cette première proposition était suffisante à ses yeux. C'était une offre considérable pour sa part qui allait combattre sur deux fronts différents.
Les seigneurs insulaires sont souvent d'humeur changeantes, en connaissance de cause Alrik Timbal devra répondre de ses actes devant le Noyé. Si je vous accorde vengeance se n'est pas sans perdre hommes et soutien d'une maison qui a su gagner l'estime et le respect de mon peuple. Cela demande réparation et stabilité au sein d'une nation qui vous savez ne répond que par la hache de guerre.
De plus je risque la perte considérable d'hommes et de navires dans cette entreprise. J'attends de vous un effort militaire. Combien de navires dispose la Principauté ?
Cette question il la posait en sachant pertinemment que le nombre ne serait sans doute pas considérable, en revanche elle serait toujours la bienvenue pour mener une offensive commune.
Tyldr Salfalaise... On le surnomme l'Hydre, c'est un fer-né quelques peu excentrique. J'admets aisément que c'est un guerrier de valeur sur nos îles. C'est un meneur d'hommes et un curieux personnage. J'admets ne pas comprendre ce qui se trame dans sa tête au contraire de son défunt père, ce qui me rend la tâche bien plus compliquée. Je ne saurais dire si ses motivations sont purement attrait aux femmes et à l'alcool ou si il est animé par quelque chose de plus grand. Il a pour allié Urragon Bonfrère, un guerrier remarquable, d'une violence sans pareil capable d'une seule main à vous écraser la face. Réussissez à rallier Salfalaise et Bonfrère suivra.
Il marque une courte pause pour songer aux multiples choix qui s'offrait à lui. Il avait besoin d'eux plus qu'eux n'avaient besoin de lui.
Servez-vous de vos atouts, ne négligez aucun détails à leurs sujets. Se sont des fer-nés ils ne sont qu'ambitions et vanité.
Sujet: Re: Pactisé avec le Noyé (Meria Santagar) Lun 21 Juin - 10:26
PACTISÉ AVEC LE NOYÉ
40 boutres et snekkars... une bonne flotte. C'est exactement le nombre de navires qu'avait envoyé Lancel Lannister à Dorne, sous le prétexte d'une visite diplomatique... Mais il n'avait pas seulement 40 navires, il avait encore de la réserve parmi ses ports de l'Ouest.
- "40 navires, c'est une bonne flotte. Quel est votre prix, Harwyn Chenu ?" - dis-je avec un sourire aguicheur.
Je posais mes coudes sur les accoudoirs en bois massif de ce siège sculpté aux moeurs du Conflans. La négociation s'avère plus facile que je l'avais cru... Seul le prix à payer sera moins aisé à rassembler... Un haussement de sourcil accueil l'information concernant Alrik Timbal. Harwyn Chenu serait-il prêt à offrir son vassal au Noyé ? Les Dorniens seront heureux de le savoir mort, pour de bons.
- "Croyez-bien que nous sommes prêts à payer le prix de la vengeance, c'est pour cela que je suis ici. Ce chien a causé beaucoup de tort à la Maison Gargalen, et il a permit à nos ennemis d'obtenir une victoire politique en échouant à protéger la cité qu'il venait de conquérir. Pensez-vous que des hommes continueront à le suivre alors qu'il a fui Salrivage en laissant ses troupes derrière lui ?" - dis-je avec sérieux.
Je prends un instant pour réfléchir aux nouvelles paroles du fer-né. Devrais-je vraiment lui livrer une information aussi importante que le nombre de navires dont dispose la Principauté ?
J'écoute maintenant les informations que le Chenu me livre au sujet des deux hommes qu'il cherche à convaincre. Salfalaise et Bonfrère, je connais au moins le nom du premier. Je sais que la Princesse a eu affaire à lui lors de la livraison des otages de Salrivage. Un homme étrange, d'après ses propos, affamé de quelque chose de plus grand que les femmes et l'or.
- "Très bien, j'en ferais mon affaire, je tâcherai de les convaincre de vous suivre au combat. Sont-ils sur les Iles de fer ?" - dis-je avec sérieux.
Sujet: Re: Pactisé avec le Noyé (Meria Santagar) Lun 21 Juin - 15:00
Pactisé avec le Noyé
Dans notre monde tout est affaire de vengeance. Nous avons au moins cela en commun.
Il y avait bien des choses qui rassemblaient les différents royaumes. Si les motivations et la justice rendu pour venger et laver l'honneur de leur patrie était un point commun, se serait un bon début. Dorne avait des vaisseaux de guerre, de grands navires plus offensifs et malgré tout imposant en taille comme en hommes. Moins maniable selon lui que ses propres navires il ne crachait pas sur le nombre de la flotte qu'elle dénombra.
C'est un début, nos flottes unifiées seront un problème de taille pour le roi ouestrien.
Une telle puissance navale était capable de mener à bien n'importe quelle action. Des hommes rompus au combat et à la navigation. Rien ne présagerait au Lannister qu'une telle alliance serait possible.
Le seigneur Salfalaise est rentré au bercail depuis les événements qui ont précipités lord Timbal hors de vos frontières. Pour le Bonfrère il est parti rendre aux nordiens ce qu'ils ont vainement tenté de nous faire subir.
Il marque une énième pause dans son dialogue. Il y avait de la confiance qui s'instaurait mais, si elle était capable de les convaincre et il était sans doute aisé d'y croire. Il fallait avant tout le convaincre lui. Sa parole démontrait une certaine forme de réflexion avec assez de recul pour argumenter ses choix. Elle parlait bien certes mais il fallait qu'elle sorte victorieuse de ces négociations avec eux.
Vous parlez bien lady Santagar, soyez sur que nous ferons notre part pour mener cette guerre contre l'Ouest. Pour cela je propose aussi de créer un socle solide, durable, une relation pérenne entre nos royaumes respectifs. Nous sommes un peuple craint dans tout Westeros mais les guerres que nous allons menés vont marquer des pertes considérables pour vous et vos hommes mais aussi au sein de mes îles. J'émets donc le souhait que nos peuples s'unissent dans le sang. Des seigneurs et des femmes bien nés pour fonder des générations qui nous permettrons de dominer au Nord par la voie du Noyé et au Sud par la lance du soleil rouge de Dorne. Qu'en dites vous ? En seriez vous capable ?
Il termine cette phrase en s'adossant contre son dossier. Il lançait un défi de taille à relever et là une promesse véritable car après tout c'était sans doute là le lien de confiance le plus important et exigeant qui existait dans son esprit. Un vieillard un jour lui avait déclaré que c'était par le ventre de leurs femmes que les Andals allaient conquérir le monde.
Sujet: Re: Pactisé avec le Noyé (Meria Santagar) Lun 21 Juin - 17:56
PACTISÉ AVEC LE NOYÉ
Il n'a pas tort, tout est affaire de vengeance, nous avons ce point commun. Les hommes des îles de fer sont rancuniers, et les Dorniens aussi. Une belle association que voilà.
- "Nos flottes seront un adversaire de taille, mais j'ai peur que le nombre de navires ne soit pas suffisant. Comme je vous l'ai dit, l'Ouest nous a attaqué avec 40 navires, ce n'était sans doute que la moitié de leur flotte entière. Lancel Lannister a dû planifier la construction de d'autres navires, pour remplacer ceux détruits, et pour augmenter la taille de la flotte. Je pense qu'il nous faudrait plus de navires encore." - dis-je avec sérieux.
Je note dans un coin de mon esprit que le seigneur Salfalaise est rentré aux Iles de Fer depuis les événements de Salrivage, tandis que le Bonfrère se bat contre les Nordiens. Je vais devoir attendre que le Bonfrère revienne dans des eaux plus proche, ce qui me laissera le temps de convaincre le Salfalaise. Mes doigts tapotent contre mon accordoir, un verre de vin serait vraiment le bienvenue pour accompagner la discussion.
- "Je vois, je commencerai donc avec le Salfalaise." - dis-je simplement.
Harwyn Chenu reprend la parole pour proposer de créer un socle solide, durable... en gros une relation pérenne entre les Iles de Fer et Dorne. J'avoue que je ne m'attendais pas à une telle nouvelle, les fer-nés ne sont que des alliés de circonstance, la Princesse ne les voient pas comme de bons alliés sur le long terme... tout simplement car ils sont trop volatiles et imprévisibles.
- "Je ne suis pas certaine de bien comprendre ce que vous souhaitez... Un mariage princier, ou plusieurs mariages ? Pouvez-vous être plus explicite dans votre demande ?" - dis-je avec un peu d'incompréhension.
Je fronce un peu les sourcils, car j'ai du mal à déchiffrer ce que le fer-né cherche à me dire. Notamment en me demandant si j'en serais capable. S'il souhaite mélanger le sang des Dorniens et des Fer-nés pour toujours et à jamais au sein de toute la population, il devrait se préparer à une grosse désillusion... Les Dorniens sont un peuple fier, ayant des racines métisses originaires d'Essos bien plus fortes que celles du sang Andal classique, ou de celui des Premiers Hommes.
Sujet: Re: Pactisé avec le Noyé (Meria Santagar) Lun 21 Juin - 19:40
Pactisé avec le Noyé
Il écouta attentivement la dornienne. Tout ce qu'elle disait avait du sens et parfois peut-être un brin de lucidité qui manquait cruellement chez ses propres congénères. Selon lui elle ne pouvait ni avoir tord ni avoir raison. Alors qu'il menait son dialogue avec une ouverture qui faisait tressaillir la majorité des siens c'est finalement elle qui semblait confuse à entendre ce qu'il envisageait dans la mesure ou leurs royaumes respectifs devraient s'allier. Chenu se leva formellement faisant craquer l'ossature de sa nuque ses mains se rétractant l'une contre l'autre.
Suivez moi.
Déclare-t-il alors qu'il ne même pas le temps de la regarder. La direction oblique vers la porte d'un pan de mur sur le côté. Le grincement des gongs observe une pièce bien plus petite en taille mais beaucoup plus fastueuse et décorée. La salle privée des Mallister, celle ou une table et des chaises étaient positionnées. Il l'invita d'une main à s'installer observant une cruche en argent pour finalement verser ce qui ressemblait à du vin dans deux verres en étain. Sur la table il y avait de tout, de la volaille, des morceaux de gibiers chassés par ses hommes dans les sous bois et des miches de pains. De la nourriture ici il n'en manquait pas, ce qu'il affectionnait d'autant plus c'était son goût prononcé pour les sangliers et le cervidé.
Installez vous, on ne réfléchit pas assez le ventre vide.
Il ricane à cette allusion, ses propres hommes et lui même connaissaient les privations, la faim qui tenaille vos boyaux et l'estomac hurlant. Peut-être était-ce là un aspect qui les rendait si vorace et enragé au quotidien. Des bêtes sauvages alors qu'ici tout était bien plus simple. Le gibier ne manquait pas, la terre y était riche et les femmes bien portantes.
Je pourrais engagé bien plus de vaisseaux si la Principauté pense que cela serait nécessaire.
Il entame un morceau de cuisse du sanglier qu'il démembre à mains nues. Son verre placé à son côté il s'installe les pieds apposée sur le haut du dossier d'une chaise voisine.
À notre accord et à nos ambitieux projets ! Puisse le Noyé vous accorder sa protection comme il me l'a accordé.
Il se servit une lichée de vin qu'il laissa filer dans sa gorge d'une traite.
Nous autres fer-nés avons des traditions archaïques... J'ai épousé une femme Roc venant de nos îles et j'ai besogné des tas d'autres femmes durant ma jeunesse. Non pas que vous ne soyez pas charmante Santagar soyez rassurée. J'ai bien conscience que le monde change, que mes décisions futures impacteront les générations suivantes. Je suis venu ici dans le but de conquérir et de créer ce qu'aucun fer-né jusqu'ici n'a jamais osé même rêvé. Je vais mettre la main sur le Conflans et après cela je prendrais la tête de ce braillard enragé qu'est Arrec Durrandon. Si le Noyé est avec nous, nous aurons donc ici le cœur d'un royaume vaste, prospère, riche de son artisanat et de sa culture et de cette religion qui ma foi est plus répandue que celle de mon peuple. J'accorde une importance au sang, à la préservations de notre mode de vie mais... Je crois sincèrement qu'elle fait parti d'un monde ancien, qui n'existera peut-être plus.
Il engage sa mâchoire et dévore un morceau de viande laissant le jus saliver entre ses dents. La viande broyée et engloutie dans son gosier.
Si la Principauté l'accepte je m'engage à me convertir ainsi que mes plus fidèles vassaux pour permettre à plusieurs de vos familles d'obtenir dotes et protection dans les liens sacrés de leurs mariages. Dorne obtiendra des terres, des rentes et de quoi faire prospérer vos contrées par l'élaboration de comptoirs commerciales.
Il se lèche le bout de son pouce, la sauce délicieuse qui avait lentement caramélisé et grillé l'animal était succulente.
En ce qui concerne l'Ouest nous partagerons de manière équitable qu'en dites vous. Pour quelques concessions cela me semble tout à fait approprié non ?
Sujet: Re: Pactisé avec le Noyé (Meria Santagar) Mar 22 Juin - 10:11
PACTISÉ AVEC LE NOYÉ
Mon regard suit le fer-né qui se lève formellement en faisant craquer l'ossature de sa nuque. D'une simple phrase avec deux mots, celui-ci m'invite à le suivre sans dévoiler plus d'informations. Je me lève lentement en observant l'homme se diriger vers la porte d'un pan de mur sur le côté. Le grincement des gonds contraste avec l'intérieur de la pièce que je découvre. La pièce, plus petite que la salle du trône est beaucoup plus décorée, d'un certain faste que je trouve plus chaleureux à voir. La salle privée des Mallister est meublée d'une lourde table en bois et de chaises positionnées de chaque côté.
D'un geste de la main, le fer-né m'invite à m'installer, tandis qu'il nous sert du vin dans des verres en étain grâce à une cruche en argent. La table est garnie de nombreux plats de viandes et de légumes, de la volaille, des morceaux de gibier, probablement chassés par ses hommes. Je suis plutôt agréablement surprise, je ne m'attendais pas à un repas aussi travaillé. En vérité, j'imaginais les repas sur leurs Iles bien plus sobres et rustiques, mais je me trompais certainement. Je prends un siège face au roi Chenu, m'installant confortablement en croisant les jambes sous la table. J'arrange un peu ma robe tandis qu'il ricane à sa propre allusion. Je porte mon verre à mes lèvres pour prendre une petite gorgée du vin qui semblait digne d'une maison noble par son goût.
- "Nous devrions lancer la construction de nouveaux navires, pour qu'ils soient prêts d'ici là. Nous aurons ainsi de quoi renflouer la flotte au fil des raids. Qu'en pensez-vous ? Nous pourrions rassembler nos charpentiers pour qu'ils pensent à de nouvelles façons de construire les navires plus rapidement." - dis-je avec sérieux.
À l'aide de mes couverts, je me sers un morceau de viande de cerf, ainsi que quelques légumes. Le Chenu non loin de moi s'installe dans une position autant étrange que très "fer-né", c'est-à-dire loin de l'étiquette. Je dépose mes couverts contre mon assiette pour soulever mon verre afin de célébrer avec Chenu notre accord et nos projets ambitieux.
- "Puissions-nous défaire Lancel Lannister." - dis-je avant de boire un peu de ma coupe.
Le roi Chenu semble déjà plus loquace en comparaison du début de notre entretien, il commence à me parler un peu de lui. Je hausse un sourcil légèrement outré en l'entendant dire "besogné des tas d'autres femmes", voilà une formulation très rustre. Un autre mouvement de sourcil ne tarde pas à revenir en l'entendant dire "Non pas que vous ne soyez pas charmante Santagar soyez rassurée." J'écoute le monologue que m'offre le Chenu sur sa prise de conscience. J'essuie ma bouche avec la serviette de table en comprenant ce que souhaite dire le fer-né.
- "La culture fer-né repose sur les rites anciens, elle n'évolue pas. Westeros connaît vos méthodes de combats sur le bout des doigts, avec le temps leurs villes portuaires vont se fortifier, vous n'aurez plus qu'autre choix que d'évoluer aussi. Vous proposez d'unir des familles de nos deux royaumes pour fonder un lien solide entre le nouveau royaume des Iles de Fer, et la Principauté de Dorne. Il est indéniable que nous aimerions conquérir des terres fertiles, pour rendre notre Principauté moins dépendante des autres royaumes. Conquérir le Conflans est ambitieux, mais nous devons d'abord tuer les traîtres qui séparent notre peuple et éliminer Lancel Lannister. Ces deux projets vont déjà prendre plusieurs mois, voir plusieurs années. Je pense que nous avons déjà un bon accord concernant l'Ouest, focalisions-nous en premier lieu sur les Lannister, si vous le voulez bien." - dis-je en l'observant.
Sujet: Re: Pactisé avec le Noyé (Meria Santagar) Ven 25 Juin - 14:44
Pactisé avec le Noyé
Voilà qui était dit, leurs visions communes étaient plus ou moins sur la même ligne de conduite. Dans cet aspect plus chaleureux que l'aspect abrupt du fief Mallister laissant encore à désiré, la diplomate et le seigneur insulaire allaient trouver un commun accord.
C'est une excellent suggestion. Je crois que nos relations ne pourraient que mieux se porter en apportant nos contributions respectives.
Le sérieux de cette jeune femme l'interpellait. Il en avait pourtant vu bien plus chétives et sensibles qu'elle. Celle-ci bien que sûrement doté d'une sensibilité et d'une force de caractère semblait stoïque et prendre toute l'ampleur des conséquences de ses mots, actes ici.
Nous frapperons un grand coup soyez en sûr.
Il songeait déjà à son approche tactique des côtes ouestrienne. La dernière fois il avait prit au dépourvu un fief ouestrien mais, la réponse du roi lion avait été aussitôt celle de la conciliation et d'un dialogue faussement monté.
Vous avez de sages paroles lady Santagar. Néanmoins je devrais vous rappeler qu'en plusieurs centaines d'années Westeros n'a jamais su repousser mes guerriers et mon peuple de part delà les côtes que nous n'attaquions que pour subsister. Aujourd'hui le monde à changé, nos ambitions et surtout les miennes ne sont plus de piller pour seulement survivre mais bien pour régner et prendre par le sel, le fer et le sang tout ce que nous avons à notre portée. J'ai là plus de dix mille fer-nés enragés prêt à déverser toute ma soif de conquête et je n'ai aucune hésitation sur comment les utiliser.
Prenez garde Santagar à ne pas vous fourvoyer songeait le roi dans un regard de prédateur mugissant sa rage et sa faim. Les fer-nés étaient depuis toujours plus crains que respectés.
Sujet: Re: Pactisé avec le Noyé (Meria Santagar) Dim 27 Juin - 10:26
PACTISÉ AVEC LE NOYÉ
Je hoche la tête d'approbation en soutenant l'idée qu'une contribution commune ne pouvait que mieux construire nos projets diplomatiques et militaires. Je devais bien avouer que les négociations se sont étrangement bien déroulées, sans accroc, sans désaccords particuliers. Les difficultés viendront sans doute plus tard, lorsque je devrais négocier auprès de Salfalaise et Bonfrère, je pense qu'ils seront plus difficiles à convaincre. Ils ne verront probablement pas d'un bon oeil qu'une étrangère comme moi, puisse venir pour tenter de les joindre à la cause de Chenu, sans doute se vexeront ils qu'il ne vienne pas lui-même le faire.
- "Nous ferons tomber le lion d'or de son trône, j'espère qu'il souffrira avant de mourir." - dis-je en levant ma coupe à cette idée.
Le fer-né me montre un peu de sa fierté en étalant l'incapacité des royaumes depuis des centaines d'années à repousser ses guerriers.
- "Vos hommes ont déjà été repoussés par le passé, peu de fois, mais c'est le cas. Si vos fer-nés ont pu si aisément piller durant des siècles, car parce que les seigneurs et rois n'avaient pas l'argent nécessaire pour fortifier toutes leurs villes côtières. Vos hommes auraient essuyé bien plus de pertes contre les murailles de chaque bourg fortifié. Pensez-vous que dix mille fer-nés seront suffisant pour prendre l'Ouest ? Le Lannister doit avoir plus de troupes que cela." - dis-je en prenant un peu de cerf.
Alors voilà son chiffre, dix mille fer-nés. Je peux avouer que l'image de dix mille fer-nés à l'assaut d'une cité portuaire peut être effrayante... Mais pas lorsqu'ils quitteront leurs navires pour s'enfoncer dans les terres. L'Ouest possède sans aucun doute plus de guerriers, peut-être le double.. Je ne miserais pas mon argent sur des fer-nés lors d'une bataille rangée, et surtout pas contre des cavaliers Ouestriens. Des lanciers Dorniens seront plus que nécessaire, obligatoire même.
- "Avez-vous d'autres atouts, projets ou idées dans votre manche, dont vous ne m'auriez pas encore parlé ? Pensez-vous négocier avec le Bief ?" - dis-je simplement.
Sujet: Re: Pactisé avec le Noyé (Meria Santagar) Dim 27 Juin - 12:00
Pactisé avec le Noyé
Elle accorde beaucoup d'importance à l'évolution, au progrès, à la modernisation de ces vastes contrées qui n'avaient jamais réussis jusqu'ici à nous faire trembler. Quand les continentaux claqueraient des dents à cette vision cauchemardesque de milliers d'insulaires traversant vallons, plaines et vallées il n'y aura plus aucun mystère sur celui qui aura le premier tremper son froc. Le fer-né n'a pas peur de mourir, il embrasse celle-ci et est prêt à se sacrifier, voilà une différence de plus qu'il ne manquerait pas de mettre à son avantage dans les futurs batailles à mener.
Dix milles fer-né n'est qu'un début lady Santagar, les murailles et les bourgs dont vous parlez mes éclaireurs n'en ont jusqu'ici pas croisées. C'est bien trop coûteux en or et en argent mais aussi en main d’œuvre que de songer à fortifier chaque bourgs, chaque citées et villages. Les dirigeants et les nobles de votre espèce pour la plupart songe plutôt à sauver leur peau avant celle de leur peuple. Se sont des pertes négligeables.
Les fortifications, oui il y avait déjà songé. La majorité des continentaux ne fortifiaient que des places fortes pour protéger souvent qu'une infime partie de leurs sociétés féodales. Ils oubliaient peut-être trop souvent que le peuple étaient souvent le poumon qui leur permettait de respirer. Sans eux pas de nourriture, sans eux pas de construction.
J'en ai bien quelques uns oui lady Santagar mais, pas de ceux qui vous concerne. Le Bief est un allié puissant de l'Orage et d'ailleurs jusqu'ici ils ne sont pas venu au secours de leur voisin orageois. Je ne m'en ferais ni un allié ni un ennemi si j'étais vous. Et puis... Quelques murmures m'ont rapporté que certains fer-nés, Salfalaise pour n'en cité qu'un avec sa bande ont pour qui diraient déjà considéré une entente avec ce gros roi. Pourquoi me fatigué en courbettes et servilité quand d'autres le font à ma place ?
Sujet: Re: Pactisé avec le Noyé (Meria Santagar) Dim 27 Juin - 15:43
PACTISÉ AVEC LE NOYÉ
Dorne est différent du Bief, de l'Ouest et des autres royaumes. Notre Principauté n'est pas aussi fertile que leurs terres, nous possédons moins de villages le long des côtes, des cibles de moins pour les pirates et pillards. Mais la dureté du climat façonne les caractères, les fer-nés, les Dorniens, et les Nordiens, trois peuples pourvus d'une forte volonté. Notre fierté n'a d'égal que notre force. Les climats doux façonnent les hommes tendres et idéalistes... comme les Bieffois, les Valois, les Orageois et les Conflanais. J'aimerais parcourir un jour les vastes plaines du Conflans, sentir la rosée du matin sur ma peau...
- "Les Seigneurs dignes de leur rang savent... qu'ils n'auraient pas leur rang et leur château sans leurs sujets. Il n'existe pas de seigneur sans peuple. Notre devoir est de protéger nos sujets, et en échange, ils assurent leur part du travail. Peut-être que ces seigneurs trop lâches méritent-ils le sort que les fer-nés leur réservent." - dis-je en prenant mon verre.
J'observe Harwyn Chenu lorsqu'il m'annonce avoir quelques autres plans en réserve, mais qu'ils ne me concernent pas. Le Bief est un allié que Chenu semble négliger, il ne fera pas l'effort de négociations, surtout si ses vassaux l'ont déjà fait, mais pour eux.
- "Le Bief a des intérêts dans la guerre contre l'Ouest. Les Princes Rouges de Dorne comptent beaucoup sur une alliance avec le Roi Gardener. Je crois savoir que Tyldr Salfalaise a entrepris un rapprochement fructueux avec le Roi Gyles, mais je n'en sais pas plus. En ce qui concerne l'alliance défensive entre le Bief et l'Orage... Je pense qu'Arrec Durandon est un homme trop fier pour demander où accepter de l'aide, surtout si la situation ne l'inquiète pas outre mesure. Mais la guerre entre vous et l'Orage ne fait pas partie de ma mission, je n'ai pas le pouvoir de négocier quoi que ce soit à ce sujet." - dis-je avant de boire un peu de vin.
Sujet: Re: Pactisé avec le Noyé (Meria Santagar) Dim 27 Juin - 20:27
Pactisé avec le Noyé
Il poursuit le repas dans l'écoute et la réplique des paroles toujours si sérieuses de la part de cette Santagar. Elle a le sens du devoir, attendons de voir si elle a le sens du sacrifice avec ses vassaux récalcitrants. Quand il s'agit de prendre en compte les besoins de ses hommes le Chenu n'est pas réceptif aux paroles de lady Santagar.
Mon peuple depuis longtemps a apprit à se débrouiller seul, ce qu'il veut pour survivre et subvenir à ses besoins il doit le prendre au prix du fer. Nous n'attendons pas que le Noyé nous accorde sa bénédiction et nous offre gratuitement son aide. Nous payons le fer-prix c'est ainsi que cela fonctionne. J'assure à mon peuple un futur, un avenir glorieux aux insulaires des Îles de Fer c'est là chose la plus importante qui existe pour nous en tant que guerriers, en tant que fidèles au Dieu-Noyé.
Il manquerait plus que son peuple implore son aide pour être protéger. Il fallait apprendre à se défendre par sois même et devenir plus fort et plus vigoureux. C'est ce qui rendait sans doute les continentaux si miséreux et faibles.
Vous avez raison, cela ne vous concerne pas.
Conclut-il pour fermer la conversation. Il entreprit de boire un dernier verre de vin appréciant l'alcool de Westeros plus que ceux qui dirigeaient ces vastes contrées.
Je ne vous retiens pas d'avantage, profitez de la nourriture, soyez prête à partir pour nos Îles lugubres et froides.
Le Fléau de Valyria a tout détruit sur son passage. Pourtant au delà du Détroit les sept royaumes de Westeros sont toujours bel et bien présent.
Sujet: Pactisé avec le Noyé (Meria Santagar) 
