Je passai une main dans mes cheveux que j’avais remontés sur ma nuque aussi haut que possible, il faisait beaucoup trop chaud dans ces contrées. Et encore ! On était encore sur l’eau. C’était déjà ça. Je m’éventai légèrement de la main en observant un peu les vagues avant que je ne visse qu’on m’avait apporté quelques poissons. Mmh… Je n’avais pas grand-chose de mieux ! Mais soit, je préférais me remettre un peu à la divination. Je m’installais dans une cabine vide avant de plonger la main dans le seau emplit d’eau pour attraper un poisson et le poser sur la table. J’entrepris de vider délicatement ses entrailles pour me plonger dans la lecture. J’eus un frisson et me mordis le joues, les doigts tâchés d’un sang noirâtre. Noyé… Venais-je à Dorne pour voir ton roi périr ?! Non ! Il fallait que j’arrive à temps ! Toutes les armées, vers une citée… Buse bleue, Étoile filante, Vautour, Léopard… Les armées des principautés de dorne ! Quelle était cette citée ! Noyé… Pitié… Je ressortis sur le pont en m’essuyant les mains sans rien dire, rajustant juste quelques mèches autour de mon visage avant de m’en asperger d’eau froide. Heureusement que je voyais enfin les côtes de Dorne, je redescendis préparer mes affaires, laissant à peine le sel mordre ma peau. Salrivage… C’était pas tout à côté… Et Spectremont encore moins. Pourrais-je avoir des nouvelles fraiches de Tyldr ? J’espérais.
Ma peau avait bruni d’avantage encore au soleil et les cicatrices de mon visage ressortaient. Je les frottai du bout de mes doigts pour essayer de me calmer un peu. J’avais une tunique, sans manches, brune en toile par-dessus un pantalon lui aussi en toile et mes chaussures. Enfin, pour l’instant… Il allait que nous débarquions et qu’ensuite nous allions à Salrivage, j’avais hâte d’arriver, donner les informations que j’avais à Alrik puis savoir où était Tyldr pour le prévenir. En priant pour avoir des informations. Je frottai à nouveau mon visage avant de descendre du navire. J’eus un grondement en quittant la fraîcheur de la mer pour cette étouffante chaleur de Dorne. J’étais sûre que faire brûler ce pays le rafraîchirait. Tout comme le noyer sous le sang de ces impies.
Je crachai au sol avant de suivre mes guides jusqu’à la ville qui avait bien fière allure avec les drapeaux fernés suspendu aux murs. Je crus entendre le cri d’une femme qu’on violait, je ne sourcillais même pas, rajustant la cape légère qu’on m’avait donné pour me protéger du soleil. Était-il possible de mourir de chaud ? Ici ? Oui. Je secouai légèrement la tête avant de la tourner vers Alrik que je vis, enfin, j’inclinai légèrement la tête vers lui.
« Alrik Timbal. Cela faisait longtemps. Je vois que le Noyé t’a souri. Quelles sont les dernières nouvelles ? Et avons-nous un endroit pour parler tranquillement ? »
J’étais malgré tout fatiguée de mon long voyage, mais il fallait que je lui parle de ça.
Alrik Timbal
Rp's : 208 Arrival : 02/01/2020 Faceclaim : Peter FranzénLocalisation : Île de Fer
De nombreux navires sillonnaient les côtes de Salrivage. Depuis le promontoire perché du haut des remparts ensablés il observait l’attroupement des guerriers et des guerrières se former pour poursuivre un travail de longue haleine. Les tranchées avaient été terminées et des épieux positionnées tout autour du fort fortifié. La porte avait été solidement consolidée avec plusieurs poutres de renforts. Les murs n'offraient pas pas une large défense face à la prise d'assaut des remparts alors il fallait trouver le moyen de ralentir ceux qui viendraient par la suite chercher des ennuis. Et des problèmes il y en aurait, la princesse Sélènia l'avait mit en garde et pour cela il avait fait appel à la soif de gloire et de richesse de ses frères d'armes. Il descendit les marches une à une le regard luisant d'une certaine joie et la fierté de voir ses compagnons et son peuple prospéré. Alrik était aimé il pouvait y croire et le sentir à travers les accolades et les poignées de mains tendues vers ces fiers hommes et femmes venu prendre ce que tout fer-né avait droit en ces terres. Une vie de pillages et de renommée parlant pour eux même.
Sa longue barbe rousse et cette chevelure finement tressée croisa enfin le regard de la devineresse de Salfalaise. Elle avait répondu positivement à son invitation et avec elle bien d'autres guerriers de la maison Timbal se joignaient à cette vaste entreprise. Il y aurait encore beaucoup à faire mais, l'essentiel était là. Des hommes et des femmes vigoureux prêt à prendre leur destin en main.
Alrik :Le Noyé a porté haut et fort notre victoire dans ces contrées désertiques c'est exact ! Loué soit-il ainsi que ton arrivée qui apporte un vent nouveau de fraîcheur à mes narines Khaelys.
À sa demande il désigna de la main la direction du bastion au centre du fort. Sa toute nouvelle place-forte s'animait dans le fracas des outils et des matériaux qui fortifiait sommairement les failles de Salrivage. Il s'installa face à une grande table légèrement surélevé sur un siège qui trônait là une cage se hissant sur les poutres principales dans laquelle était enfermée une dornienne le regard livide le corps amaigri et marqué par les sévices et les coups de ses tortionnaires.
Alrik :Prend donc place ! Tu as fais un long voyage depuis les Îles de Fer tu mérites bien un peu de repos et une bonne lampée de bière.
Il sert d'une large choppe le contenu d'un pichet faisant coulé à flot l'alcool jusqu'à ras-bord.
Alrik :Au Noyé et à toutes les richesses que ce putain de royaume a encore à nous offrir !
Alrik semblait être en pleine forme, il fallait l’avouer, le massacre de dornien et verser le sang lui allait bien. Comme à tous les fer-nés, il fallait l’avouer. Je lui offris un sourire éclair à sa remarque et hochais la tête. Oui, c’était vrai, le Noyé avait fait preuve de clémence. Ou plutôt de cruauté envers les ennemis, mais ça c’était autre chose. J’étais fière des miens, même si j’aurais aimé voir où était Tyldr et lui raconter ce que j’avais vu, lui demander de quitter rapidement ce lieu. Pas assez de guerriers pour affronter simplement une grande armée. C’était hors de question que je le perde. J’eus presque un rire à sa remarque avant de secouer légèrement la tête :
« Je t’apporte fraîcheur et nouvelle Alrik. »
Je le suivis dans les rues jusqu’au bastion du fort. Ils s’étaient joliment installés, ça faisait plaisir à voir, même si clairement il manquait quelques décorations fernés. J’observais la dorniene qui leva un regard emplis de supplique silencieuse à mon encontre, pas mal comme décoration effectivement. Je reportais mon attention sur Alrik qui m’invita à m’asseoir ce que je fis en ôtant le tissu qui me couvrait un peu trop. Je préférais être bras nus, je l’observais nous servir de la bière avant d’attraper ma pinte et la lever avec lui, je pouvais bien être quelque peu ravie pour lui et de notre victoire fernée.
« Au noyé ! Et à nos victoires. »
Quant aux richesses… Je bus une longue gorgée de bière avec plaisir avant de reposer ma pinte bien entamée avec un soupir de soulagement. Ça faisait du bien. J’observai la dornien, avec un petit sourire cruel aux lèvres :
« Je vois que tes hommes s’amusent. Ils ont bien raison. Je trouve que cela manque… d’un peu de décoration, comme des corps pendus aux murailles tout cela. Comme qu’une humaine en cage voilà qui est innovant. Tu la nourris un peu ? »
Je bus une nouvelle gorgée de bière en soupirant longuement avant de me lever et m’approcher de la cage en m’étirant longuement.
« J’ai demandé conseil au noyé pendant la traversée. Il faut dire que le temps est particulièrement long, mais au moins sur la mer on ne rôtit pas comme sur ces maudites terres. Mais soit, j’imagine que l’art de la divination ne t’est pas étranger. Surtout la divination dans les entrailles. »
Je fis un large sourire carnassier à la dorniene. Ne t’inquiète pas, si j’avais besoin d’entrailles, c’est à toi que je les prendrais. Je posai ma bière sur la table avant d’observer Alrik :
« Es-tu au courant de mouvements de troupes dornien ? À savoir les maisons aux symboles suivants : Buse bleue, Étoile filante, Vautour et Léopard. De ce que je peux me douter, ce ne sont pas des petites maisons. »
Je tournais le regard vers la femme puis vers Alrik.
« Tu as des nouvelles de Tyldr ? »
J’avais besoin de savoir où ce crétin était ! Tant pis s’il me sortait à nouveau que j’étais une chienne. Je m’en foutais. Pour l’instant, j’avais besoin d’informations, je reviens m’asseoir face à lui, en buvant une nouvelle gorgée de bière.
« Excellente ta bière sinon. »
J’eus à nouveau un sourire en la reposant, j’aurais bien mangé quelque chose aussi, mais on avait tout le temps.
Alrik Timbal
Rp's : 208 Arrival : 02/01/2020 Faceclaim : Peter FranzénLocalisation : Île de Fer
La devineresse aimait bien gloser, un peu trop à mon goût. Il fallait pourtant savourer cette victoire et notre accession la mienne à un territoire que peu de nos congénères avaient pu un jour fouler. Face aux paroles de Khaelys je laissais mon sourire s'affermir en levant le regard au ciel distinguant la silhouette de cette pauvre dornienne perchée par mes hommes ce qui ne manquait pas en effet d'originalité.
Alrik :Il faut bien qu'ils aient de quoi se distraire. À part du sable il n'y a pas grand chose à voir par ici.
Il plonge ses lèvres dans sa choppe écoutant à moitié ce qu'elle a a lui dire. Il fronce les sourcils en essuyant machinalement d'un bout de manche sa barbe rousse et réplique aussitôt.
Alrik :C'est ce que tu as vu ? Dans l'une de tes visions ?
Il plante un couteau dans un morceau de viande séché avant de briser une miche de pain un peu trop sec d'aventure et se l'enfiler.
Alrik :Pas le moindre signe depuis des mois.
Il mange et observe un silence aussi lourd que les rayons hardent à l'extérieur. Ses yeux observant bien l'attente de la jeune femme il ne sait quoi lui dire pour paraître plus amical en apparence. Il reprend une gorgée de bière et tout en s'hydratant il reprend.
Alrik :J'aurais préféré en avoir tu peux me croire...
L'absence de Salfalaise depuis la Mander avait de quoi être préoccupante. Il fallait néanmoins avouer qu'il pouvait répondre un peu à ce sujet et elle avait été direct dans son propre sens. Après tout elle aurait pu garder ces informations pour elle alors finalement il lâcha une bride d'espoir pour sustenter le maigre cœur de cette jeune femme qui avait fait un long chemin jusqu'à lui.
Alrik :Aux dernières nouvelles il avait prit lui et ses navires la même direction que moi. Il a jugé préférable ne pas me suivre jusqu'aux côtes rocheuses de Salrivage. Peut-être est-il parti en quête de pillages c'est ce que je ferais si j'étais à sa place. Mais qui suis-je pour te dire ça ? Tu le connais mieux que quiconque je crois.
J’eus un rire à sa remarque en secouant légèrement la tête. Pas faux, pas faux, à part du sable et… du pillage, il n’y avait rien, en même temps, c’était dorne, il ne fallait pas s’attendre à autre chose. Je bus une nouvelle gorgée de bière.
« A part du pillage… Effectivement, inonder ces terres de sang il en poussera peut-être quelque chose, ou au pire le noyé sera ravi. »
Je viens lui confier ce que j’avais vu, je m’essuyais les lèvres couvertes d’une mousse de bière légèrement tiède. Je soupirais avant de hocher la tête.
« Ouais, j’ai fait une séance de divination pendant le voyage, le noyé a accepté de me parler. J’ignore où et quand, mais les armées de Dorne arrivent. Sans doute par ici si tu veux mon avis. »
J’attendis qu’il se serve pour lui poser les questions sur Tyldr avant de moi-même me tailler une tranche de pain et de viande que je mâchais avec application. Je sentis une pierre tomber dans mon estomac à sa réponse. Je fermais les yeux en inspirant profondément pour chasser l’angoisse et l’inquiétude, Tyldr ne m’avait rien dit putain ! Mais c’était pas possible ! J’allais le tuer ! Et puis quoi encore ! Khayley réfléchis cinq minutes ! Je hochais la tête en finissant ma bouchée de pain. Je secouais la tête :
« Il ne m’a rien dit sur ses destinations. Peut-être avait-il une destination en tête ? Ou une envie ? Je connais mal la géographie dornienne. En tout cas, autant être prudent… P’tre que la décoration vivante en saurait plus que nous sur les maisons citées ? Et si c’est le cas préparer tes hommes à un nouvel affrontement. »
Quitte à partir en ne laissant qu’un paysage désolé sur plusieurs lieux à la ronde. C’était aussi une solution. Je finis ma viande avec un soupir. Nous voilà dans un sacré merdier. Je me laissai tomber sur une chaise en finissant ma bière.
« Et sinon, conte-moi un peu cet assaut contre les forces dornienne, j’en suis fortement curieuse. »
J’avais surtout besoin d’occuper mon esprit pour ne pas penser à l’absence de Tyldr et sa disparition, Noyé, je t’en supplie, ramènes moi le futur roi des îles en vie ! Ne l’abandonne pas. Je me coupais une nouvelle tranche de pain et de viande que je mastiquais lentement comme pour faire passer la nouvelle difficile. Il eut un gémissement dans la cage qui me fit lever la tête vers la dorniene. Immonde raclure trop bruyante
Alrik Timbal
Rp's : 208 Arrival : 02/01/2020 Faceclaim : Peter FranzénLocalisation : Île de Fer
Sujet: Re: Dernières nouvelles brûlantes ( Alrik ) Dim 31 Jan - 13:14
Dernières nouvelles brûlantes
An -112, Mois 10, semaine 3
La guérisseuse porte des paroles plus censées que celle que pouvait avoir sa propre femme. Au moins elle était elle fidèle et dévouée à la même cause d'une manière dirons nous plus spirituelle. Il prend une inspiration assit dans se siège observant la jeune femme et ses questionnements.
Alrik :Qui sait ou il se trouve ? Salfalaise a toujours été plus impétueux et insolent que les autres et il ne se laisse pas dicté ce qu'il doit faire hormis par le dieu Noyé peut-être ?
Il humait l'odeur d’épice mélangé à l'alcool de son gobelet fermant mi-clos ses yeux en observant une courte pause. Quoiqu'il advienne il savait que le combat allait être féroce dans cette affaire.
Alrik :Je ne suis pas surpris par ce que tu me racontes. Les dorniens veulent se venger c'est tout à fait naturel.
Un sourire gargantuesque se dessine sur ses lèvres sur l'évocation de cette bataille. Il n'ené tait pas à son premier coup d'essai mais, il fallait bien l'admettre que c'était la première fois qu'un fer-né mettait pied à terre à Dorne pour s'y établir.
Ce fut mémorable, le Noyé lui même était des nôtres dans cette contrée déserte. Nous avons surpris nos ennemis et pris d'assaut les murs. Grappins et flèches fusaient de toutes part. C'était un vrai massacre. J'ai été blessé durant l'affrontement, on ne peut se sentir plus vivant quand prenant part à ce genre de batailles.
Rp's : 3418 Arrival : 11/09/2020 Faceclaim : Rhiannon Fish @ BangLocalisation : Aux côtés d'Alrik
Sujet: Re: Dernières nouvelles brûlantes ( Alrik ) Dim 31 Jan - 17:28
J’écoutais simplement ce qu’il disait, je finis par me lever pour me diriger vers la fenêtre et observer la ville qui s’étendait devant moi. J’écoutais, prenant des notes, mais mon attention quitta la ville pour observer le désert. Où étais-tu Tyldr… ? Par le noyé ! Ne pouvais-tu me donner de tes nouvelles ? Pourquoi me laisser autant dans l’ignorance ? Tout comme le noyé. Je fermais les yeux e un léger sourire étira mes lèvres. Le Tymbal n’aimait pas Tyldr… Trop ambitieux pour lui ? Ou sa femme lui avait-elle parlé de chose sur lui ? Je ne savais pas.
« Le Noyé le guide, autant qu’il nous guide tous. »
Fis-je simplement en secouant légèrement la tête. Je restais à nouveau silencieuse un petit moment, l’écoutant parler et se vanter. Il avait fait du bon travail, il fallait l’admettre. Par contre… un détail m’interpelait. Quand bien même je ne lui avais presque jamais parlé, je connaissais son visage et avec qui il était marié. Je pivotais à nouveau vers lui :
« Et ton épouse ? A-t-elle péri hache en main ? Il ne me semble pas l’avoir vu. Au moins, cela te donne un avantage : tu peux préparer ta défense et comment les recevoir à la ferné. »
J’avançais vers lui en posant une main sur la table, je me penchais vers lui, plongeant mon regard dans le sien.
« Avec le fer de tes armes, et les têtes tranchées de leurs amis. Que leur sang teint ces murs en rouge et viennent abreuver leur propre terre. »
Pour satisfaire le noyer, que leur faux dieux soient mises à terre… Je reviens à la fenêtre en buvant une gorgée de bière.
« Dis-moi… qu’as-tu fais de leur faux dieux et prêtres ? »
Au besoin… je serais ravie de tremper ma propre lame dans un peu de sang frais. Quoi que s’il les avait tué déjà… j’en serais presque déçue. Quoi qu’il fallait bien divertir les hommes.Je finis ma bière, posant ma choppe sur la table. J’avais du mal à tenir en place.
Alrik Timbal
Rp's : 208 Arrival : 02/01/2020 Faceclaim : Peter FranzénLocalisation : Île de Fer
Alrik : On ne sait jamais trop ce qu'il a derrière la tête....
Racle-t-il de sa gorge asséchée par la chaleur ambiante de ce territoire harassant. Il n'avait jamais vécue dans de pareilles conditions il y avait des journées ou le soleil rayonnait dans une forme de brasier aux entrailles étouffantes. La nuit elle était froide, le vent et les tempêtes de sable rendaient les paysages aussi étendues que désertiques. Il y avait une forme de similitude à l'océan, le sable formait des stries comme pour se rappeler qu'ici l'océan pouvait autrefois jaillir des tréfonds de ces lieux désolés.
À l’allocution de sa femme il ferma son visage passant son visage dans ses mains comme pour essayer d'échapper à de vieux cauchemars. Il releva son faciès alors qu'il avait si humblement chercher le pardon de ses fautes et de son acte il reprit simplement.
Alrik : Elle n'est plus des nôtres... Hélas.
Répliqua-t-il dans la parole la plus grave et une pointe amère en arrière goût de l'alcool qu'il emplissait à ras bord dans sa chope pour estomper le chagrin du deuil. Il n'avait pas su quoi dire ni faire après toute cette affaire. Il lui avait rendu les hommages et le respect qu'elle méritait dans un dernier bûcher ou son corps entreposé et apprêté il avait été consumer par les flammes ardentes sur la plaine marécageuses bieffoise ou ils avaient accostés.
Alrik : Ils sont morts, la plupart ont servis de distractions à mes hommes suspendus dans la chapelle qui servait à leur culte. Certains suspendus en l'air se pissant et se chiant dessus comme n'importe quel couard. S'exercer au tir était amusant un temps, tu aurais entendu leurs cris sa t'aurais plu très certainement.
Je notais que son épouse était morte, il n’expliqua pas comment, mais je hochais la tête sans rien dire. Soit. Morte. Que le noyé l’accueille au sein de sa demeure profonde. Mais soit, je ne dis rien, hochant juste la tête en silence. Cela ne servait à rien de dire « Condoléance ». C’était triste, mais en même temps je ne la connaissais pas beaucoup, quant à lui… je ne savais pas comment le considérer avec un allié sur l’instant, enfin bon, c’était comme ça. C’était triste… mais c’était comme ça. J’inclinais juste la tête pour compatir vaguement à son chagrin. Qu’est-ce que je pouvais dire ou faire d’autres ? Hocher la tête c’était sans doute tout à fait ce que je pouvais faire. Je pouvais au moins lui changer un peu les idées en parlant des faux prêtres. J’eus un rire et hochais la tête.
« Sans aucun doute j’aurais adoré. Tu as très bien fait. Et tes hommes aussi. Peut-être que j’aurais pus fouiller dans leurs entrailles pour trouver quelques réponses. »
Enfin, c’était autre chose. Je m’étirais longuement à m’en faire craquer le dos avant de me masser la nuque. Je regardais avec attention à nouveau la jeune femme là-haut, puis l’homme. Deuil, guerre et sang… Le quotidien des fernés… Il m’avait dit qu’elle était morte… son épouse, mais pas comment. Peut-être était-il trop en deuil pour vouloir en parler. Je me massais le front, cette ambiance… tout cela… Où était Tyldr par le noyé ! Je secouais la tête :
« Où penses-tu que je puisse déposer mes affaires et me reposer un peu. Si tu as besoin d’un de mes services, dis-le. J’aurais du temps à t’accorder… d’ailleurs, y a t-il des manuscrits intéressant dans la bibliothèque ? »
J’étais toujours à la recherche de nouvelles preuves, de nouvelles informations, de nouveaux traités sur la médecine ! Tout cela. Sans compter le côté change-peau… Je voulais en savoir plus. Mais ça il n’avait pas à savoir ce qui m’intéressait.
Alrik Timbal
Rp's : 208 Arrival : 02/01/2020 Faceclaim : Peter FranzénLocalisation : Île de Fer
Les femmes sont des créatures étranges. Sa propre femme était une sorcière tout comme elle. Toujours en quête de questions sans réponses auquel le Noyé pouvait répondre par l'intermédiaire de leur dévotion. Je trouvais toujours dérangeant la manière dont elles abordaient l'avenir. Je respectais le rôle qu'elles jouaient auprès de notre peuple mais la vérité était sans doute plus effrayante que je ne voulais l'admettre. Ces femmes étaient des monstres, au service non pas de leur seigneur mais du Noyé. Si celui-ci leur ordonnait de trancher la gorge d'un des leurs je ne donnais pas le temps au lait de brûler sur le feu.
Alrik : Des manuscrits ? Depuis quand une sorcière s'intéresse à ce genre de chose ? Sais-tu lire au moins ? Je me demande bien de quelle façon tu as pu entretenir de telles rêveries sordides.
La plupart des nobles des Îles de Fer ne savaient pas lire, écrire ou même réfléchir autrement que par l'expression primaire de la violence. Curieusement je ne cherchais pas à en savoir plus cela ne m'intéressait pas réellement pour dire vraie. Je me contentais de lui montrer que l'ensemble du castel était à sa guise comme il m’appartenait désormais.
Alrik : Tu peux t'installer ou bon te sembles, cet endroit est assez grand pour un homme et des dizaines de putains. À ton aise donc ne te prives pas !
Je terminais ma phrase dans une moue graveleuse. Je ricanais en terminant un verre de vin laissant celui-ci retomber au devant de moi dans le tintement de l'étain coutumier qui rentre en contact avec le bois.
Je soutiens le regard du seigneur de la main osseuse. S’il savait ce que je pouvais voir dans les entrailles. Lui qui ne pouvait y voir que du sang et de la chair, j’y voyais des visions et des mots murmuré par le Noyé lorsqu’il venait me rendre visite. Sorcière, sorcière… Je n’avais qu’un maître et c’était le Noyé. Le Noyé qui me l’avait soufflé que Tyldr serait un bon seigneur pour moi. Je le savais. Je soutiens son regard, lui le noyé pourrait me dire de lui trancher la gorge, je n’hésiterais pas une demie fraction de seconde… C’était comme ça. Je haussais les épaules à sa remarque, qu’il pense ce qu’il veut, j’étais une sorcière…
« Depuis quand sais-tu à quoi s’intéresse une sorcière ? Je sais lire et écrire. Quant à mes rêveries sordides… nous sommes les fernés, pas ces bieffois trop faible pour se défendre seul et plus gras que les porcs. »
Il me désigna d’un geste l’ensemble du château alors que je finissais repas et boisson de quelques mouvements de mâchoires rapide. Il eut une moue grasse et je reposais mon gobelet là où il le jeta.
« Tu peux avoir une place pour une centaine de putes, mais aucune pour une sorcière, Timbal. Si tu as besoin de moi pour l’instant, je serais à la recherche de quelques manuscrits intéressants. Sinon, je trouverais un endroit près de la mer. »
Je repris mes affaires, le visage froid, jetant un coup d’œil à la dornienne dans sa cage puis à Alrik :
« Je prendrais peut-être quelques-uns de tes prisonniers. »
Si j’avais envie de lecture ou de tester des choses, je lui fis un signe de main :
« Si tu as besoin de soin ou peut-être de voir si le noyé a des questions pour toi, tu sauras me trouver. »
Je m’enfonçai dans le couloir à la recherche de la bibliothèque la plus proche.
Le Fléau de Valyria a tout détruit sur son passage. Pourtant au delà du Détroit les sept royaumes de Westeros sont toujours bel et bien présent.
Sujet: Dernières nouvelles brûlantes ( Alrik ) 
