Le Fléau de Valyria a tout détruit sur son passage. Pourtant au delà du Détroit les sept royaumes de Westeros sont toujours bel et bien présent.
 
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Lia - Je cherche encore un titre EC (Abandon)

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MessageSujet: Lia - Je cherche encore un titre EC (Abandon) Lia - Je cherche encore un titre EC (Abandon) EmptyMer 15 Jan - 21:28

Lia - Je cherche encore un titre EC (Abandon) Source

Lia


« ... »



Généalogie :Famille de la roture.
Lia - Je cherche encore un titre EC (Abandon) Syrena
Nom : Lia
Feat. : Astrid Berges Frisbey
Surnom : Aucun pour le moment



Personnage


Royaume : Nord
Lieu de naissance : Winterfell en -133
Qualités : Solennelle / Douée / Empathe / Gracieuse / Belle.
Défauts : Peu loquace / têtue / Ambitieuse / Manipulatrice / menteuse /
Allégeance :  Moi même
Statut matrimonial : célibataire


Anecdotes


( Description d'une dizaine ou plus d'événements marquant ou important à vos yeux durant le passé de votre personnage. )


Attributs


Age : entre 20 et 30 ans 2pts
Milieu social : rude : 3pts
Rang : A voir avec le staff par rapport à ma fiche.


Histoire


Que dire de ma vie insignifiante, sinon qu’un jour, elle ne le sera plus tant que cela ?

Je suis née une nuit neigeuse, comme chaque jour, chaque nuit que fait ce pays de glace éternelle. Je n’ai pas de souvenir de ce jour, juste des histoires contées plus tard par mon entourage, aussi vrai ou fausses soient-elles. Ma mère, une femme à la volonté sans faille, m’enfanta sans crier, seules quelques larmes de douleurs venant troubler son visage et témoignant de l’épreuve qu’elle subissait. Mon père quand à lui, n’attendait pas de l’autre côté de la porte comme il était coutume de le faire, non. Il jouait nos quelques ressources à la taverne, criant à qui voulait l’entendre qu’aujourd’hui il se sentait en veine. Triste histoire que celle de mes parents, de leur vie, mais ce n’est pas la mienne. Je ne suis qu’une créature pâle et violacée remuant juste assez pour bêler de faim, de douleur et de peur sur le ventre de ma mère alors que le cordon qui me reliait à elle était sectionné. Ainsi va la vie, elle commence dans le trouble et la noirceur, mais finit telle qu’on se l’est construite. En tous cas, c’est ce que j’espère chaque jour que les Dieux font. On me donna le nom de Lia, “la fatiguée” quelques jours après ma naissance. Paraissait-il que j’étais apathique et sage comme nourrisson. D’aucun disait que c’était la rudesse du froid du moment qui avait raison de mes forces et que je ne passerai pas l’année, d’autres murmuraient que mon père, un homme fort et colérique, m’avait secouée et que j’avais compris très tôt la leçon et où était ma place.

Toujours est-il que cela ne dura pas. En effet qu’importe les racontars, je survécu bon gré mal gré au temps et à la rudesse du pays. La petite fille que j’étais était pleine de vie et d’entrain, de joies et de rêves. Mais alors que les autres enfants jouaient à la garde de nuit ou à la milice et aux voleurs, moi j’aidais mes parents comme tous les autres. Mon père était forgeron taillandier et quelques bras même maigres et faibles n’étaient jamais de trop. Jouer du soufflet, porter quelques outils de l’un à l’autre des forgerons d’un bout à l’autre de l’atelier, je savais marcher, je pouvais alors me rendre utile. Non que ça me déplaisait, j’avais ce sentiment incommensurable d’utilité et d’importance, tour à tour pour mon père, ma famille puis ma patrie et mes maîtres. Ah que j’étais dévouée en ces temps, mon avenir radieu se dessinait dans l’optimisme de servir mes suzerains avec dévotions, et alors que je suivais mon père après sa journée de labeur pour boire à l’auberge où servait ma mère, je me voyais déjà servante sur le domaine d’un chevalier ou autre noble dont je ne connaissais alors rien du monde. Alors j’observais ma tendre mère se démener pour servir les gens de petites fortunes, les poivrots et les coquins. Je me disais à cette époque là que je voulais lui ressembler, être aussi vive et endurante qu’elle, forte pour pouvoir porter les lourds plateaux de boissons et de vivres, vivres qui me faisaient saliver à chaque passage, le ventre gargouillant de faim après une journée de diète et avec l’espoir que je puisse grappiller quelques restes à la fin du service. Mais ce que je préférais, c’était les chants et les danses, l’ambiance de cette taverne qui rayonnait et semblait plus chaude et heureuse que partout ailleurs. Je chantais à tue tête avec les autres, parfois sans en comprendre les mots mais qu’importait, je voulais seulement vivre.

Lentement, cette vie je ne la ressentis plus qu’en chantant, toute chose, des chansons de tavernes aux mélodies qui me passaient en tête. Elles semblaient venir comme des émotions, des sentiments, les mots qui ne me venaient pas au quotidien, au naturel, terrée dans mon mutisme poli et calme. Ces airs enchantaient ma mère et les quelques premiers auditeurs que j’avais à la taverne lorsque, émue par une impulsivité certaine, j'entonnais quelques mélopées qui faisaient tantôt pleurer les buveurs, tantôt les égayait et les faisaient reprendre avec moi. Je me sentais à l’aise dans cet univers, dans ce flux, comme si ma vie ondoyait dans cet espèce de tunnel de vocalises.

- Môman… quoi c’est ?
Avais-je un jour demandé sous le regard étonné de celle ci. Là, alors que nous étions dans les bains, je désignais une dame à l'apprêtement hors norme. Elle se pencha vers moi sous les regards irrités des uns et rieurs des autres.
- Chhhht ! C’est une maitresse. T’veux pas lô mettre en colère.
Je me tû, à la fois choquée et interloquée par cette découverte alors que je regardais la dame passer en silence. C’était une noble ? Je ne sais pas vraiment à quoi je m’attendais, je les voyais… je n’avais jamais songé au fait qu’ils puissent être humains, être comme… moi. Et ce qu’elle avait sur elle. Alors c’était une robe ? Cet amoncellement de tissus la faisant ressembler à une fleur à l’envers ? Je restai ainsi tout le reste de la soirée, complètement dans mes pensées en songeant à tout mon univers qui venait de changer alors que je n’avais que 6ans. Une… dame… Une robe… une… femme… normale… ou presque.

- Pôpa, p’quoi j’peux pas être une maîtresse moi aussi ?
Ma mon père resta coi un instant, interdit, avant de me répondre d’un air courroucé.
- Pôsque t’es une ptite des nôtres. ‘Fin au moins ta mère.
Je le regardais d’un oeil interrogatif alors qu’il bougonnait en frappant son enclume d’un geste plus violent qu’à l’accoutumée.
- Tô qu’à demander à tô mère.
Le soir même j'interrogeais alors ma mère avec toute la candeur d’une fillette de dix ans. Elle me regarda, un mélange de peur et d’incertitude dans le regard avant de se pencher vers moi. Pour qu’elle prenne du temps durant son service, ce devait être important.
- Tô père pense que ti es la bâtarde d’un maître… Mais…
- Ca veut dire que je suis une maîtresse aussi alors ?
- Non…
Trancha-t-elle d’un ton sec avant de pousser un soupir et continuer.
- Ti es la fille de ton père, et même si c’est possible qui soye pas celui qui a mis la ptite graine bah ti es sa fille.
Je penchais la tête sans comprendre.
- Ji sais pô qui est ton vrai père, et c’est mieux comme ço.

Cette question me trotta en tête des années durant, passant de la curiosité à l’obsession. Et si j’étais la moitié d’une maîtresse ? Est-ce que j’étais à ma place ici ? Tentez donc de convaincre une gamine de cet âge née dans la fange… Peine perdue. Ce qui quelques jours, semaines, mois plus tard, donna quelques situation assez déplaisantes et, avec du recul, assez ridicules. Lorsque je donnais des ordres à mes camarades de jeu, ne comprenant pas pourquoi ils n'obéissaient pas alors que je me disais être une maîtresse, cela se terminait toujours, moi, le nez dans la boue glacée et eux loin de là alors qu’ils continuaient leurs jeux insouciants.

Mon caractère déjà peu social n’en fut qu'accentué, et rapidement je trouvais plutôt refuge dans les espaces dissimulés de la forêt aux heures où les gamins courent et joues en riant à plein poumons. La candeur avait un avantage, je pensais cela normal que les animaux me laissent tranquilles voire vienne regarder de plus près pourquoi cette étrange créature bipède si redoutable d’ordinaire pleurait ou chantait en fonction de son humeur du moment. Je leur trouvais une forme de bienveillance à mon égard, peut-être était-ce juste parce qu’ils ne me fuyaient pas, peut-être était-ce parce qu’ils étaient calme et silencieux, sans ces rires odieux et humiliants. Ces rires… J’avais envie de pleurer chaque fois que je me souvenais de leur moquerie, je ne savais pas encore ce que c’était, mais je savais qu’ils avaient blessé une partie de moi et que quelque chose en moi voulait qu’ils s’en mordent les doigts. Alors après avoir pleuré et chanté des chansons tristes, je me levais, toujours, pour faire les cents pas avec une mine renfrognée et déterminée. Je réfléchissais à tout ce que je voulais leur faire subir comme châtiment pour cet affront, je voulais qu’ils regrettent, qu’ils demandent pardon… Mais comment faire ?
Alors je m’arrêtais, désapointée, parfois en colère avant d’arriver inlassablement  à la même conclusion… Je n’étais qu’une gamine couverte de boue née des basses classes… Je n’étais pas une maîtresse, je ne pourrai jamais exiger mon dû.

Sauf si…

Cette réponse me vint un jour alors que j’observais à mon habitude les gens de la taverne. Il y avait là Laudine, la fille du mégissier, plus âgée que moi de quelques années. Sa peau pâle et ses yeux perçants, ses hanches larges et son pas altier… Les garçons en étaient fous, ils étaient tellement ridicules, méconnaissables, ils auraient dit n’importe quoi pour un regard, un mort ou un contact de peau avec elle. Etre jolie… Cela semblait avoir un effet radical, même l’idiot de Babolène ressemblait à un chiot alors qu’on savait tous qu’il avait écrasé les têtes des poulets de la mère Liliola pour faire rire son frère. Comment faisait-elle ? Je me regardais alors dans le reflet de ma chope. Les cheveux sombres, les yeux clairs. Pourtant j’avais comme elle, un nez, une bouche, des yeux et tout le reste, alors pourquoi je ne parvenais pas à utiliser la même magie qu’elle ? Je regardais, regardais, je tentais d’apprendre comment elle enchantait ces idiots, ses gestes, ses pas, ses mots. Ceci me paraissait être de la sorcellerie, de la magie, mais j’avais enfin une piste dans ma quête de reconnaissance. Jour après jour, j’observais les maîtresses et les femmes qui avaient du pouvoir en ce monde… enfin dans mon petit monde de pouilleuse. Je calquais peu à peu mon attitude dessus, redressant le buste et le menton, marchant à petits pas feutrés plutôt que telle une ogresse venue dévorer des enfants.





Lia - Je cherche encore un titre EC (Abandon) Lina110

Halloween modifié par Bang
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Tyldr Salfalaise

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MessageSujet: Re: Lia - Je cherche encore un titre EC (Abandon) Lia - Je cherche encore un titre EC (Abandon) EmptyJeu 16 Jan - 13:12

Bienvenue officiellement par ici petite fleur sauvage du Nord. J'ai hâte de te voir à l'action dans ces contrées !
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MessageSujet: Re: Lia - Je cherche encore un titre EC (Abandon) Lia - Je cherche encore un titre EC (Abandon) EmptyJeu 16 Jan - 21:23

Bienvenue! Hâte de te voir RP, ton personnage a l'air grave intéressant.
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MessageSujet: Re: Lia - Je cherche encore un titre EC (Abandon) Lia - Je cherche encore un titre EC (Abandon) EmptyJeu 16 Jan - 22:31

Hey!!!! Je suis OFFUSQUÉE! Wiv t'as fait succomber dans la drogue à nouveau mais NOOOON, c'est moi qui t'es interrogée tout plein un soir et j'ai même fait les yeux doux... ( Sous la menace de Tyldou mais ça tu n'en savais rien XD)

Bref! Bienvenue officiellement. Je suis curieuse de voir la suite et de découvrir tes talents de roliste si bien vantés ♥
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MessageSujet: Re: Lia - Je cherche encore un titre EC (Abandon) Lia - Je cherche encore un titre EC (Abandon) EmptyDim 19 Jan - 15:53

Bienvenuuuuue I love you
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Samwell Tully

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MessageSujet: Re: Lia - Je cherche encore un titre EC (Abandon) Lia - Je cherche encore un titre EC (Abandon) EmptyDim 19 Jan - 18:07

Bienvenuuuuue chère Nordienne ! cheers
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MessageSujet: Re: Lia - Je cherche encore un titre EC (Abandon) Lia - Je cherche encore un titre EC (Abandon) EmptyMar 21 Jan - 15:52

Haaaaa quel plaisir de pouvoir te relire. Tu veux rire en plus? Mon premier perso sur un univers GoT avait pour bonne amie cette même actrice, hasard? Je ne crois pas. Au plaisir d'entendre tes chansons dans une taverne.
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