Le Fléau de Valyria a tout détruit sur son passage. Pourtant au delà du Détroit les sept royaumes de Westeros sont toujours bel et bien présent.
 
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Arrec Durrandon - Ours is the fury (Abandon)

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MessageSujet: Arrec Durrandon - Ours is the fury (Abandon) Arrec Durrandon - Ours is the fury (Abandon)  EmptyMar 28 Jan - 21:42

Arrec Durrandon - Ours is the fury (Abandon)  Huii

Arrec Durrandon


« Notre est la fureur »



Généalogie : Arlan Durrandon, père (décédé) ~ Sélénia Durrandon (née Morrigen) mère (décédée) ~ Aleynia Durrandon (née Caron) épouse ~  Arlan Durrandon , fils (12 ans), Séverina Durrandon, fille (10 ans) Aaron Durrandon et Guéric Duurandon  frères jumeaux (22 ans) ..
Arrec Durrandon - Ours is the fury (Abandon)  7k2s
Nom Prénom : Arrec Durrandon
Feat. : Michael Fassbender
Surnom : Le Clairsemeur



Personnage


Royaume : J'ai eu l'insigne honneur de voir le jour au cœur du plus vaste et puissant royaume de Westeros celui des tempètes et des rivières plus connu sous le nom de l'Orage. Le Conflans n'étant qu'une province de l'héritage du légendaire Durran.
Lieu de naissance : Là ou se brise les tempètes bravade adréssée aux dieux des mers et leurs courroux Accalmie l'orgeuilleuse indomptable bastion il y a trente deux ans de cela en l'an -145.
Qualités : Abandonner n'est pas dans mes habitudes la pugnacité coule dans les veines de ma lignée. Motiver et entrainer des soldats dans une charge m'est naturel. L'art de la bataille m'a été enseigné durement sur le terrain la tactique n'a aucun secret pour moi.
Défauts : Le temps d'un souverain est précieux aussi je déteste que l'on gaspille le mien. On me dit souvent que je suis irrascible du moins ceux suffisamment courageux pour affronter mon ire. Si apprécier le spectacle de la guerre et ses horreurs est cruel alors je le suis. Comment n'aimer qu'une seule femme ? Volubile dans la couche je suis irrémediablement volage.
Maison : La plus illustre et glorieuse maison de conquérants de Westeros celle du cerf courronné la maison Durrandon.
Allégeance :  A nul autre que moi mème cependant la bienséance souhaiterait que je me considère au service de l'Orage aussi pour la forme je dirais le royaume.
Statut matrimonial : Marié à mon plus grand dam avec dame Aleynia de la noble maison Caron depuis douze longues années. Oubliez les belles unions des contes. Je n'ai cessé d'ètre infidèle depuis.


Anecdotes



• La première blessure de ma jeune existence est également la plus cruelle lorsque l'on m'a arraché aux bras réconfortants de ma mater à mon huitième anniversaire. Les princes ne se cachent pas dans les jupons de leur mère lanca le roi Arlan à ma mère du moins pas ceux de mon sang. Oubliée la douceur maternelle pour me voir jeté sans ménagement aucun sur la lice afin d'ètre formé au maniement des armes ainsi qu'aux secrets du commandement. Le conquérant du Conflans est un guerrier dur, exigeant et orgeuilleux qui s'attend à voir sa progéniture briller.


• La naissance de mes cadets jumeaux Aaron et Guéric apporte un brin de lumière dans les tumultes de ma jeune existence en mème temps que la douleur la plus indiscible eu égard à la perte de ma mater. J'en ai profondément voulu aux deux garçons pendant un temps avant de voir cette haine se porter contre Arlan indifférent à la mort de Sélénia. Je me suis encore plus endurci à cette époque.


• A mes quinze ans, j'étais déjà considéré comme l'un des meilleurs bretteurs de l'Orage pour la plus grande fierté paternelle capable de vaincre des chevaliers vétérans sans le moindre mal. Ayant déjà remporté une mélée ainsi qu'un tournoi prestigieux je fus adoubé dans la foulée. Mon animosité envers mon géniteur ne cessait de croitre à chaque regard étincelant de sa part tandis que je restais très proche d'Aaron et Guéric mes frères adorés rêvant de devenir comme moi.


• Trois ans plus tard, j'intègrais le corps de la cavalerie du royaume surnommé la Foudre. Appréciant particulièrement le combat monté je m'y illustrais avec une sauvagerie et une maitrise impressionnante de la chose martiale. Brillant au milieu de l'élite chevaleresque Orageoise je ne parvins guère à y nouer des amitiés trop bourru et exaspéré par le traitement rugueux de mes pairs poussés à se montrer agressifs et exigeants par le roi. Qu'importe ils deviendraient mes soldats à l'avenir et auraient tout le temps de regretter leur comportement. La dangerosité du corps grimpa encore avec le prince dans ses rangs.


• Ultime témoignage de la fierté du conquérant du Conflans icelui m'offrit une sublime épée batarde que je baptisais Clairsemeuse dans le sang des rebelles riverains et des pirates insulaires au cours de dizaines de batailles et d'escarmouches. Je la manie à deux mains à pied ou à cheval de la dextre comme de la senestre. Elle est devenue une extension de moi mème et lorsque je communie avec elle les lignes ennemies cèdent prestement.


• Le mariage étant malheuresement une obligation souveraine afin d'assurer la continuité des lignées je ne pouvais prétendre en faire abstraction ni exception. Malgré ma volonté, je respectai les devoirs princiers et prenais dame Aleynia Caron pour épouse. En dépit de la haine que je ressentais pour Arlan vis à vis du traitement infligé par ce dernier à Sélenia je ne pus m'empêcher de répéter ses erreurs fruit de toute une vie d'enseignement dénué de sentimentalité. À peine la princesse engrossée que je batifolais déjà dans toutes les couches des plus belles dames de la cour.  Je m'en voulais  non pas de faire souffrir la future reine mais d'imiter mon détestable pater.


• Vingt et unième année d'existence et déjà marqué par le sceau  sanglant de la guerre plus qu'aucun autre héritier Westerosi. Ce fut au lit avec une maitresse que j'apprenais la nouvelle tant attendue et redoutée à la fois. Le vieux salopard avait finalement passé l'arme à gauche avec un certain panache il fallait néanmoins en convenir. Sans perdre un seul instant je fis venir à moi mes frères éloignés de la capitale par Arlan en raison des rumeurs sur leur batardise qui bien qu'étouffées restaient tenaces dans certaines bouches vipérines. Je les fis former aux armes et au commandement comme le fit Arlan avec moi. Leur retour m'apporta un semblant de félicité sincère aussi rare que délectable. Puis je me vengeais du vieux en achevant totalement la conquète riveraine en faisant paradoxalement honneur à son éducation sans pitié.


• La relation fusionnelle de fratrie Durrandon s'exprime superbement sur le champ d'honneur sur lequel nous acquérames aisément la plus macabre des réputations nous valant le doux sobriquet de Seigneurs du Trident ou Saigneurs pour les plus cyiniques ou lucides de nos admirateurs comme de nos détracteurs. Peu me chaut tant les deux me conviennent. C'est à cette époque que je décidai d'arborer Tueuse du nom de l'armure de jais faite des cranes de mes ennemis. Seule l'intimité me voyait dépourvu de cette parure horrifique.


• Aaron et Guéric à mes cotés notre triumvirat sanguinaire imposa l'ordre, la discipline et la paix intérieure au vaste et puissant territoire de l'Orage étendu. La terreur est une formidable arme politique s'avérant néanmoins hélas quelque peu limitée dont l'usage ne me pose aucun problème car mieux vaut ètre craint qu'aimé. Cependant, ce manque de souplesse m'a valu l'inimité et les réflexions des plus tendres de mes vassaux. Il paraitrait que je manque d'une vision fédératrice claire, stabilisatrice et salvatrice afin d'unifier la couronne et que mon seul réflexe soit de prendre mes soldats pour aplanir les différends par un bain de sang. Foutaises. Je possède une vision fédératrice dans laquelleles renégats finissent pendus…


• Ne croyant guère aux bêtises des bardes et des coeurs fragiles appellées amours je fus le premier surpris en rencontrant dame Agnès Nerbosc venue implorer mon secours royal face aux vagues déferlantes de pillards fer nés. Quelle femme ! Quelle caractère ! Je m'épris d'elle  au bout de quelques jours et me sentis aussi stupide que ces jeunes coqueberts de gentilhommes romantiques. Il ne fait nul doute que j'acceptais en bon souverain de régler la question de ces pouilleux insulaires défiant mon autorité en s'en prenant à ma province. Mu par le désir de lui plaire je pris en personne la tète de mes forces. Elle  devint ma maitresse officielle dans la foulée.


• Cette année les massacres de mes hommes en terres Riveraines s'avèrent bien trop nombreux pour n'ètre que le fruit des pillages fer nés d'autant que mes braves abattus le furent pour certains à des centaines de lieues de la cote. Le souffle perfide de la rébellion plane au dessus du Conflans une fois de plus. Mon exaspération quant à la répétition de ces sempiternels  actes d'insubordinations étant très profonde. Je prends la seule décision envisageable pour mettre un terme à cette félonie latente. Mon ost est convoqué de la cavalerie à l'infanterie et les forges tournent à plein régime pour équiper mon armée. L'impopularité de la rumeur de guerre me déçoit profondément. A quel moment mon peuple s'est il ramolli ?


Attributs


Âge : 32 ans 3pts
Milieu social :  Condition de vie aisée : 1pts
Rang : Excellent


Histoire





Qu' y a t'il de plus doux aux yeux d'un enfant que les bras de sa mater ? Le réconfort naturel, la chaleur protectrice ainsi que la certitude naïve que tant que l'on se tiendra près de  sa louve de génitrice. Hélas, lorsque la dure et implacable vérité éclate au grand jour quelque chose ne peut que se briser dans cet écrin juvénile aussi insouciant que stupide. Cette première fois représente la première pierre d'un édifice qui repose sur la mort prématurée de la confiance placée dans les adultes à l'instar de la propension à s'émerveiller d'un rien ou celle de questionner son entourage sur tout et n'importe quoi. Pour ma part, cela arriva de manière précoce quand mon pater Arlan le Conquérant m'arracha sans ménagement de l'étreinte doucereuse afin de former un héritier à son image. Blessure indicible autant que dévastatrice qu'icelle et ne pouvant que faire naitre un foyer de brasier alimenté par la haine envers l'insensible géniteur, pater et souverain de fer.


L'amour maternel apparaissant visiblement comme une faiblesse insoutenable aux yeux du cerf couronné il m'en sevra durement car dès lors que je fus placé entre les mains du mestre, du maitre d'armes et de divers professeurs ayant vocation à me  former au commandement de même que la tactique. Un Orageois ne doit certainement pas devenir un couard et encore moins un prince du sang clama Arlan. Entrainements quotidiens au maniement des armes de l'aube au crépuscule me laissant le corps endolori suivis de leçons diverses sur tous les sujets possibles avec une certaine prédilection pour l'histoire et la topographie enfin le roi me fit assister aux conseils de guerre et me prit comme page au cours de ses campagnes afin que je sois au premier rang de la démonstration des méthodes martiales paternelles. Icelui estimant que la pratique sur le terrain valait mieux que la théorie brumeuse des livres. Mon enfance ne fut qu'une longue succession d'étapes formatrices toutes plus brutales les unes que les autres.


Arlan souhaitait m'endurcir afin de me transformer en machine de guerre et ce fut ce que je m'échinais à combler les attentes de cet homme sans cœur que je détestais un peu plus chaque jour passant. Tuer, diriger des troupes, conquérir, détruire, étendre voilà les mots de ce qu'était l'existence de mon géniteur et qui deviendrait la mienne. Je ne revis point dame ma mère dont on me tint résolument éloigné. Pendant que je souffrais afin d'atteindre l'idéal souverain le roi ce dernier était très occupé à tenter de conserver la main mise sur sa province fraichement conquise très portée sur la rébellion. Réprimant révoltes sur révoltes dans des cascades d'hémoglobines carmin le Conquérant distilla son enseignement cruel et implacable à son héritier à la moindre occasion. Parlant d'héritage à faire étinceler et étendre avec le fanatisme d'un adorateur des sept zélote. En même temps qu'il me témoignait de bien étranges conseils au regard du jeune homme que j'étais. Mais relativement logiques eu égard à sa manière de traiter sa reine. Je tentai de chasser ses enseignements au moins dans ce domaine ne souhaitant pas faire souffrir une femme comme il le faisait avec Sélenia. Ne visitant point sa couche ni ne prenant de ses nouvelles et lui témoignant encore moins son affection. Et bien que l'on eut pu penser qu'il se montrerait plus humain avec son fils unique d'autant plus vu son excellence martiale il ne le fut en rien.


Une décennie voilà le temps qu'il fallut à la reine afin de donner au roi de nouveaux héritiers. Aaron et Guéric deux jumeaux au dessus de qui pesa l'ombre détestable de leur père dès la naissance.  En effet, les rumeurs d'infidélité attribuée à la reine alors irréprochable m'exaspérèrent au plus haut point. Pater ne fit pas dans la dentelle et exila les mauvaises langues tout en faisant pendre le supposé amant. Quand bien même icelle eut été vrai, je n'en aurais guère voulu à Sélenia tant je pouvais comprendre son sentiment de délaissement et de désespoir. Mes cadets ne connurent point notre mater tout comme moi puisqu'elle nous quitta tragiquement en couche. Les aimant immédiatement et me sentis férocement mu par un devoir de protection envers eux, je ressentis une haine encore plus vive envers Arlan lorsqu'il décida de les éloigner de la cour.  Une haine renforcée encore lorsque j'appris par la bouche du mestre que la reine s'était laissée périr d'épuisement en refusant de se nourrir. Les rumeurs faisaient également état d'une possibilité


Si à cet instant précis subsistait encore la moindre étincelle filiale en moi icelle mourut sans doute aucun suite à cette découverte tragique m'ayant fait l'effet d'un coup de poignard à l'estomac. A l'image de la mort lente et douloureuse du soldat touché au ventre et dont la lame aurait fouaillé les tripes avec une abjecte insolence je crus agoniser un long moment. La terreur et le délice se mêlèrent de manière indistincte en mon for intérieur face au constat détonnant que malgré toutes ces années de formation à la violence aveugle ayant eu pour vocation de faire de moi le parfait reflet de mon insensible pater j'étais encore capable de ressentir de la souffrance. Cette découverte parfaitement malsaine et foutrement satisfaisante s'accompagna comme je l'ai dit de la destruction du dernier barrage à ma haine filiale. Je détestais à présent Arlan de toutes mes forces et dus réprimer avec toute mon ardeur de céder aux doucereuses sirènes du régicide doublé du parricide. Fort heureusement tant pour ma tète que celle du vieux salopard par trop coriace je disposais de l'échappatoire la plus saine à une hargne monumentale réhaussée d'une colère dévorante à savoir le combat. Je ne me battais pas je cherchais systématiquement à abattre. Je ne dansais pas avec la lame je me défoulais me déchargeant du tumulte sanguinaire de mes pensées. Je ne jouais guère et ne cherchais nullement à briller non je me foutais de la reconnaissance ou l'admiration. Je me foutais même de ma propre survie. Non, pour ma part je me battais pour évacuer les flammes et atteindre enfin la paix dont j'avais toujours été privé. Seule la libération de cette sauvagerie bouillonnante m'apportait la sérénité à laquelle j'aspirais. L'étreinte perdue des bras bienveillants voilà ce que je ressentais lorsque je massacrais mes adversaires devant ètre retenu de justesse par mes maitres d'armes pour ne pas franchir le mince espace séparant le duel d'entrainement de l'assassinat pur et simple.


Évidemment ces capacités hors du commun pour faire couler le sang ne purent que ravir le Conquérant plus qu'heureux de constater que ses gènes souverains ou son éducation implacable avait su faire de son héritier le fruit de ses attentes. Ses sourires et sa satisfaction ne me le rendirent que davantage détestable encore. Pourtant la part de moi qui provenait bien des tripes du roi s'avérait tout à fait extatique face à la perspective de vaincre son géniteur sur son propre terrain. Ayant été adoubé à l'âge précoce de quinze ans les rangs de la cavalerie du royaume me furent bien naturellement ouverts. Icelle étant le repaire des hommes de guerre les plus dangereux et redoutables de l'Orage je ne pouvais que m'y sentir comme chez moi. Hélas, en dépit de mes prouesses martiales marquées du sceau de la témérité incendiaire ainsi que de l'humilité dont je sus faire preuve malgré mon ascendance l'on m'y traita ni comme un prince du sang ni un frère d'armes valeureux mais comme un paria doux présent de ce pater qui finirait un jour par tâter de mon acier j'en fis le serment solennel une nuit de pleine lune le long de la frontière Dornienne dans les Marches.


Ces hommes auraient du pour ceux de ma génération devenir mes compagnons, mes amis, mes hetaerois mais au lieu de cela ils m'avaient maintenu à l'écart de la fraternité et dévoilé toutes leurs dents lorsque les vétérans me collaient des corvées sur le dos. Qu'à cela ne tienne ils avaient refusés mon amitié par loyauté envers le souverain trop stupides pour prendre en compte le fait que le cycle de l'existence ne tournait que dans un seul sens. Et qu'une fois le vieux enterré je donnerais les ordres sur les terres du légendaire Durran. Grand bien leur fasse car je les traiterais de la même manière une fois couronné. Je me montrerais impitoyable à leur sujet et intransigeant n'accepterais que la victoire sous peine de déshonneur punissable. Voilà les promesses que je me fis en ce temps là et j'ai toujours respecté ma parole. Ce fut finalement en héros que je retrouvais le confort de la capitale. Acclamé par la cour, la plèbe et l'armée je ne savourais nullement cet étalage d'affection et le pris pour ce qu'il était réellement rien de plus que la faveur versatile, frivole et hypocrite d'une catin. Arlan se figura qu'il avait atteint son objectif avec moi et de fait c'était tristement le cas.


La pourriture m'offrit même la plus magnifique de toutes les lames à deux mains. Nul acier Valyrien ici et je n'en fus point déçu. Ces lames ne sont bonnes que pour les poseurs et les faibles incapables de déchirer un ennemi sans le concours d'une sorcellerie impie. Je remerciai humblement mon pater tout en me demandant quelle sensation me procurerait le fait de la lui passer dans la gorge. Je crois que ce dernier était profondément stupide en ce qui concernait ses enfants puisqu'il devait s'imaginer que je voyais en lui plus qu'un pater, un héros plus qu'un héros un modèle. Pathétique pour un guerrier aussi stratège. Ne connaissant rien de l'amour puisque j'avais été sevré du maternel dont j'avais émergé des entrailles dès mon plus jeune âge je ne pouvais prétendre savoir reconnaitre un tel sentiment. Et pourtant lorsque je vis cette arme pour la première fois je sus immédiatement que nous serions mille fois plus complices que des amants. Je la nommai Clairsemeuse car de fait nous clairsemions les rangs ennemis lorsque nous les atteignions. En sa compagnie, je m'abandonnais aux joies macabres du bain de sang et trouvais de nouveau cette paix doucereuse qui me faisait tant défaut en temps normal. Le surnom m'est resté prouvant un peu plus combien notre union était la plus fusionnelle possible. Je ne me souviens guère de qui fut le premier à me nommer ainsi l'un de mes futurs vassaux ou un seigneur ennemi épargné à l'issue d'une défaite. Malheureusement pour moi, la guerre n'était nullement éternelle et la paix qui pour moi était synonyme de guerre intérieure semblait la norme dans le cœur des hommes.


La dite paix apportant son lot de déplaisir contrairement à son opposée. Le plus grand de ses maux fut sans nul doute possible mon mariage avec Aleyna Caron de la noble et puissante maison Caron des Marches. La perspective de m'unir à elle m'enthousiasmait encore moins que celle de voir mon pater vivre jusqu'à cent dix ans. Oh, ce n'était en rien sa faute. Belle, spirituelle, vive d'esprit, cultivée et aimante Aleyna avait tout pour plaire. À défaut d'avoir le caractère suffisamment trempé pour me tenir tète et susciter mon intérêt. Docile par trop docile. Je ne la haïssais pas seulement ne la considérais que comme une obligation que l'on m'avait contraint à respecter. La pauvre ne méritait probablement guère un époux comme moi quoi qu'une couronne royale devait bien valoir quelques sacrifices non ? Et ce fut ainsi que pour la plus grande détestation de moi même je perpétuais le schéma néfaste et toxique que le salopard avait fait enduré à ma mater. Ce qui devait arriver arriva et je devins père d'un petit Arlan. En contemplant ma progéniture, je me fis le serment de ne pas me comporter envers mon fils comme son homonyme l'avait fait avec moi. Et ressentis de nouveau cette rareté effleurant mon cœur atrophié. Bouffée de tendresse tant pour mon épouse pour de présent inestimable que pour le baveux personnage vagissant contre mon plastron. Décidant de vaincre la malédiction royale, je traitais les miens avec affection mais sans pour autant basculer dans le mièvre ne possédant certainement pas assez de douceur en moi pour cela. Quant à ma fidélité, il n'en fut jamais question…


Le Conquérant nous fit l'insigne honneur et mon secret révéré plaisir en quittant ce monde de la même manière qu'il l'avait traité soit durement. La couronne tout juste posée sur mon crane que je faisais déjà venir à moi mes cadets depuis trop longtemps exilé loin de leur foyer légitime. Durant près d'une décennie, Aaron et Guéric s'entrainèrent avec le même acharnement que celui qui fut le mien autrefois prouvant par la même tant leur ascendance que nos caractères similaires. Une fois prêts, ces derniers me rejoignirent à la tète de mes armées et nous écrasâmes chacune des rébellions dressées contre le trône de Durran. La fratrie devint le trio des Seigneurs du Trident ou Saigneurs pour les plus émotifs. Je troquais l'armure royale pour une création d'un lugubre effet assortiment de cranes récoltés sur les cadavres de nos ennemis surmonté d'un casque léonin. La mort faite de chair et de sang. Trois Durrandon chevauchant à travers le continent pour y semer la terreur. Trois qui deviendrait quatre une fois mon héritier en âge de combattre. Et nous voilà aujourd'hui, la province du Trident en proie à la trahison et la sédition.


L'on tente de me convaincre que mes impôts écrasants financement de mes guerres internes contre mes vassaux rétifs sont la cause de ce chaos. Ridicule d'autant plus que ces foutus riverains n'ont jamais cessé de se dresser contre Accalmie. Les barons locaux aspirent à se diriger eux mèmes alors qu'ils n'ont jamais réussi à se défendre efficacement contre les envahisseurs. Et puis, si l'on les laissait .se gouverner une guerre civile se déclencherait à n'en point douter afin de déterminer le porteur de la couronne tant désirée. Détester le vilain cerf Orageois n'est qu'une pitoyable excuse. Peu importe les doutes, le mécontentement ou l'esprit renégat de mes vassaux les plus indignes d'ètre appelles Orageois j'écraserais les traitres comme je l'avais toujours fait dans le sang et la sueur et me ferais de leurs carcasses un nouvel ornement. Cependant, je dois convenir que ma maitresse officielle parvient presque à le faire douter sur certains points. Est ce réellement la solution ? N'y a t'il pas d'alternatives ? Je ne saurais dire si c'est mon affection ou ma raison qui s'exprime et cela me déplait au plus haut point.






Arrec Durrandon - Ours is the fury (Abandon)  Icofic12

Halloween modifié par Bang
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Tyldr Salfalaise

Tyldr Salfalaise

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MessageSujet: Re: Arrec Durrandon - Ours is the fury (Abandon) Arrec Durrandon - Ours is the fury (Abandon)  EmptyMar 28 Jan - 22:04

Bienvenue par ici Arrec ! Très bon et ambitieux choix que voilà ! Si tu as besoin d'aide n'hésites pas à venir mp les membres du staff. Hâte de voir ce que tu nous réserve avec ce monstrueux personnage.
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MessageSujet: Re: Arrec Durrandon - Ours is the fury (Abandon) Arrec Durrandon - Ours is the fury (Abandon)  EmptyMer 29 Jan - 7:08

Bienvenue par ici Arrec ! bounce
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MessageSujet: Re: Arrec Durrandon - Ours is the fury (Abandon) Arrec Durrandon - Ours is the fury (Abandon)  EmptyJeu 30 Jan - 20:55

Un grand merci à vous deux ! Je devrais achever avec l'histoire d'ici ce Week end.
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Neal Blewulf

Neal Blewulf

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MessageSujet: Re: Arrec Durrandon - Ours is the fury (Abandon) Arrec Durrandon - Ours is the fury (Abandon)  EmptySam 1 Fév - 14:26

Bienvenue à toi! Amuse toi avec ce personnage, il y a tellement de possibilités!
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MessageSujet: Re: Arrec Durrandon - Ours is the fury (Abandon) Arrec Durrandon - Ours is the fury (Abandon)  EmptyLun 3 Fév - 13:30

Bienvenue par là monsieur tempête Smile

Au plaisir de vous croiser cher allié et en effet c'est un excellent choix de personnage.

**On est envahit par les jaunes**
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MessageSujet: Re: Arrec Durrandon - Ours is the fury (Abandon) Arrec Durrandon - Ours is the fury (Abandon)  EmptySam 8 Fév - 17:21

Merci bien cher compatriote en fuite si j'ai bien compris.

Oh mais le plaisir serait éminemment partagé chère alliée. Et merci beaucoup mademoiselle Main Verte.

Vive l'Orage !
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MessageSujet: Re: Arrec Durrandon - Ours is the fury (Abandon) Arrec Durrandon - Ours is the fury (Abandon)  EmptyMar 11 Fév - 13:51




Bienvenue



Bienvenue sur The Wild Kingdom Arrec ! Roi guerrier accompagné de tes frères tu mènes ton vaste royaume et le projet de tes ancêtres guider le vaste monde. Ils auront les yeux rivés sur toi et aujourd'hui tu es validé !

Maintenant que ta présentation est validée, tu peux partir à l'Aventure avec un grand "A" mais pas si vite, voici quelques liens que nous te conseillons de visiter. Relations & Liens/Journal Rp/Réclamer ses points/Demande de Rp
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