Qu'est ce qui clochait chez moi ? Il se disait souvent que beaucoup des maux de sa maisonnée étaient dû à un manquement. Le sien assurément, il en faisait un crédo parfois outrancière. Tout devait être parfait pour les gens qui entourent la couronne et la royauté. Mais qu'en était-il quand le fruit le plus parfait et perfectible avait été touché par la pourriture ? Quelque chose cloche dans cette cour se convainquait le seigneur Costayne. Oui la tête était plus soucieuse à chaque apparition du roi et de sa fille alors comment savoir si c'était lui qui se rongeait le sang pour la pérennité du système irréprochable de Gyles III ou était-il dans le juste ? Une lente obsession qui le rendait parfois plus pâle et plus difficilement cernable. Plus fort que le rouge ou le noir il se rendait souvent irréversible à son esprit. Etait-il fou ? Qu'importe... Les pièces dans ses mains tombèrent dans le creux de ceux de sa nièce pour qu'elle puis payer le maraicher afin d'obtenir un panier de ces pommes tout droit venu d'Appleton  

O: Que pensez-vous de Villevieille chère nièce ? La vie y est-elle plus agréable qu'à Trois tours ? Que pensez-vous n'omettez aucun détails je veux votre avis et votre sens critique sur cette citée

Il y avait beaucoup à dire notamment d'un point de vu religieux mais aussi par ce que j'attendais de ce sens d'observation qu'elle avait à pratiquer sur toutes choses et toutes formes de comportements autour de nous. Un sourire, un battement d'ailes d'hirondelles, un manteau se relevant sur la tête d'un homme s'apprêtant à faire larcin.

Les propos de sa nièce faisaient entendre souvent le son contraire il se retourna à l'appel de détresse qui se fonda dans l'air tandis qu'un homme couraient déjà se faufiler dans une ruelle. les citées étaient aussi face à leurs propres problèmes. Trois Tours semblait bien plus calme dans l'étendue campagnarde et des chaumières d'une paysannerie qui se levait tôt pour tenir leurs champs en estime et faire vivre la patrie.

O: Je ne pourrais pas vous contredire là dessus Lusia Trois Tours est notre foyer. Un endroit aussi stratégique que Villevieille a des concessions à faire comparée à la tranquillité.

Sa nièce bien qu'ayant la voix plus roque que celle des femmes de son âge avait un certain charme assumé. En revanche ses propos contenu sur le fils Hightower étaient déplacés.

O: Si il advenait à vous avoir pour épouse cet homme n'apprécierait guère Trois tours et encore moins Trois épées. C'est un homme que l'on se doit de respecté par son titre mais il est plus citadin que vous ne l'avez jamais été. Et à ce sujet là... Ma nièce je crois que vos propos sont inappropriés.

Il y a une légère malice et pic sur ce dernier aspect de la conversation. Se marier oui et obtenir alliance mais il fallait que cela profite à elle et non à la maison suzeraine. De plus la contradiction serait d'abord de la voir se retrouvée enfermée dasn une citée telle que Villevieille alors que Lusia respirait la campagne et ses forêts.


O: Vous voulez mon avis sur le sujet ?

Non on ne pouvait pas tout avoir à portée de main dans la vie. Des choses nous sont donnés d'autres retirés. Il y avait un peu de cela dans le discours qu'il tenait sur la morale et la justice. Les dieux seul savent sans doute ce qui pourraient être ou non octroyé.

O: Vos excuses sont acceptés. les manières et le protocole dû à votre rang, au mien c'est une chose qui nous différencie des autres plus commun.

Pour ce qu'il savait à ses yeux le monde tournait avec des privilèges et des injustices notables. Il savait que la grande majorité des seigneurs et autres personnes au service de leurs maisons au fond ne leur devaient rien de plus que le respect comme à tout à chacun.

O: Tenez, laissez lui le change.

Il tendait quelques pièces à sa nièce à nouveau pour poursuivre la conversation tandis que le poisson était entreposé dans un panier en osier dans les mains d'une servante les suivant partout ou ils allaient et s'arrêtaient.

O: Je pense que la maison Hightower est indigne d'un mariage d'un rang inférieur au sien. Vous n'êtes pas bête, vous avez une éducation mais cela ne suffit pas. Nous ne pouvons pas donner ce que le maison suzeraine à qui nous sommes et avons jurés fidélités nous les Costayne de quoi compenser l'acquisition d'un nom aussi prestigieux que celui de ser Bénédict. Ainsi va le monde chère nièce, le roi Gyles III a peut-être trop gâté sa fille mais il n'a pas perdue le sens des priorités. Bientôt c'est un prince qui mariera la princesse et ils ont tout deux un titre en commun. Les opposés ne s'attirent pas toujours contrairement à ce que les gens racontent. La politique et les enjeux du royaume sont parfois plus importantes. Ser Bénédict aurait fait un très bon parti pour Aléria Gardener.

Le jeu des alliances n'était pas bien compliqué à comprendre. Le questionnement est simple, à qui cela profite le plus ? À vous ? À nous ? Aux autres ? Dans quelle proportions seriez vous capable d'accepter de vous faire piétiner tel un vulgaire insecte ? Dans quelles conditions êtes vous en posture de force plutôt qu'à genou à prier les Sept pour que l'on vous épargne ? Accorder son pardon, une faveur bien de ses choses vous font gober un verre inoffensif sans pour autant y voir l'hameçon tranchant qui s'y camoufle.

O: Comprendre est une chose l'accepter en est une autre.

Il sondait les environs comme pour s'assurer qu'ils n'étaient pas écouter plus qu'il ne le devait par des gens mal fagotés.

O: Vous avez encore beaucoup à apprendre. La rumeur est une arme dangereuse judicieusement utilisé. Ce que l'on dit sur le prince rouge est parfois vraie, c'est un homme qui a prit goût pour la luxure mais il n'est pas dénué de courage. Il compte plusieurs exploits militaire et même cela le roi Gardener ou même la princesse ne peut l'ignorer.

Il tenait à resté sobre dans sa parole en publique avec sa nièce des espions il y en avait partout ou que vous soyez. À ses dépends Osbert lui même savait tenir une certaine forme de parole courtoise et mesurée.

Osbert observait les passants un à un quand il y trouvait quelque chose d'un peu trop suspicieux à son goût. Il se faisait souvent la réflexion qu'il devait-être un peu fou. Surveiller ses arrières coûtait de l'énergie et du sommeil.

O: Il y a d'autres moyens... Mais je doute fort que cela apporte quoi que se soit pour le moment.

Des moyens qu'il ne divulguerait pas sur les étales marchandes. Les projets qu'il avait pour l'heure restaient ceux de servir le Bief et les Hightower du mieux qu'il lui fut donné la possibilité d'être si se n'est pas un pion au moins une oreille et des yeux pour ceux qui lui demandent.


O: Je ne suis guère intéressé par ses choses la.

Il faisait preuve de stoïcité face à sa nièce cependant il remarqua rapidement qu'appliquer certaines règles à une personne ne justifiait pas pour autant l'exemple qu'il représentait à ses dépends. Bien qu'elle soit une femme et qu'elle devait faire avec sa condition il reprit plus sagement.

O: Lord Hightower a besoin de mes services, cela requière du temps. Faire mon devoir c'est une chose que tout homme et femme de notre famille a fait jusqu'à présent. Je manque juste de temps...

Il prononça ses mots comme pour justifier son incompétence ou son manque d'assurance dans ce domaine. Peut-être qu'il était assuré de son rôle et de ce qu'il devait assumer depuis plusieurs années maintenant. Elever sa nièce et rendre le Bief à sa juste valeur. Pour l'instant les femmes pouvaient attendre.

Osbert finit par laissé échapper un sourire gêné à sa nièce. Perspicace et pleine de bonne volonté même si le passé était lourdement chargé par les amertumes et la tristesse qu'avait laissé entrer dans son cœur la perte de sa sœur.

O: Nous en discuterons plus tard Lusia. Je ne suis pas venu dans les allées marchandes pour parler négoces et mariages.

Il coupait court pour éviter l'embarras. Le mariage une chose à laquelle il semblait voué à un moment ou un autre même sa nièce l'incitait à créer des alliances. Peut-être que c'était là l'occasion ? D'un coup son esprit se mit à fumer. Oui il y avait ici une bonne intention mais surtout un moyen d'accroître son influence auprès d'une maison noble de moindre importance.

O: Et pourquoi pas ?

Il fut surprit d'y trouver finallement une réponse intéressante concernant ses projets. La maison Hightower devait prendre le l'ascendant mais rien ne l'empêchait d'être utile à des fins plus ambitieuses. Si cela permettait à sa nièce de trouver un bon parti à celui-ci il allait répondre favorablement.

O: Pas d'extravagance bien sûr... Je peux compter sur ta lucidité concernant le choix. Je veux pouvoir les rencontrer. Se sera plus simple pour moi de prendre une décision.

Pour Osbert rien ne pressait, il attendait toujours avec patience ce qu'il aspirait à un jour obtenir d'une façon diplomatique et peu empressée. Sans doute plus facile pour lui de garder cette allure si sobre et un peu maladroite de resté célibataire alors qu'il était en âge de procréer. Le giron de sa nièce avait prit le dessus sur ce qu'il allait advenir pour lui dans les semaines à venir.

O: Les prochains jours oui Lusia, vous ferez parvenir je suis sûr à toutes les jeunes ladys convenables de la région de quoi apprécier ma simple compagnie.

Lusia avait cet entrain que Osbert avait perdu sans doute par la perte de cette soeur si chère à son cœur. La vie était bien différente sans sa présence. Il retrouvait cette énergie et cette vivacité d'esprit chez sa nièce sans en comprendre réellement le sens. Toujours était-il qu'il devait mettre sur la table le sujet du fief de sa nièce par la suite et ce qu'il adviendrait du nom Willum.

O: Je dois demandé audience auprès de sa majesté concernant votre fief. Votre nom s'éteindra avec votre mariage et l'héritage que vous avez obtenu dans des circonstances si tragiques finiront probablement dans la dot que vous amènerez avec vous lors de vos épousailles.