Il avançait dans le couloir silencieusement. Un homme à la carrure ni avantagée ni présomptueuse de son rang. Il marchait vers la porte du corridor du palais de Haut-Jardin là ou on attendait sa présence. Dans le cœur des voûtes et des ornements les colonnes torsades se fondaient avec les fleurs ciselés en pierre. Les servantes et autres sujets de sa majesté allaient et passaient dans le simplement flottement d'air ambiant. Tout cela participe au charme du pouvoir et de la complaisance. Sa venue il l'organisait depuis maintenant un certain temps. La maison Costayne n'était pas le vassal naturelle de la majestueuse rose à la main verte des Gardener. Cependant cela n'enlevait pas certaines règles et usages au protocole pour se mettre au service de sa personne. La couronne, un objet qui avait longtemps fait rêver ses yeux à une époque dans la légitimité et l'esprit le plus commun de tout homme. Non pas par convoitise mais par sa prestance et sa capacité à faire naître du courage et de l'espérance dans les yeux des gens. Un honneur de pouvoir converser en toue intimité et dans la parole la plus respectable avec celui qui avait pendant si longtemps porter la couronne et suivi un chemin de prospérité et de paix en toutes circonstances. Pourtant aujourd'hui telle n'était plus le cas. Car la guerre était aux portes du royaume et cela Costayne devait soumettre son expertise pour dissuader d'entrer directement en conflit avec des forces plus belliqueuses.

Dans l'écho de sa voix grave les portes s'ouvrent sur Osbert Costayne annoncé par un jeune homme à l'effigie de la main verte. Il n'était pas l'homme le plus important en ce monde aussi on porte à la connaissance du roi simplement les faits. Osbert Costayne lord de Trois-Tours et vassal de la maison Hightower. Il s'arrête respectueusement à plusieurs mètres avant les marches saluant et se mettant à genou me relevant à la prise gestuelle et parole du roi


O: Majesté, merci de m'accueillir à Haut-jardin. Je suis honoré d'obtenir audience pour ma part même si cela aurait sans doute relevé d'une audience conjointe avec la maison Hightower.

Peut-être que mon suzerain lord Trystan Hightower aurait eu quelque chose à redire envers moi mais entre autre je venais solliciter d'abord le roi.

O: Majesté, c'est avec fidélité que j'ai juré de protéger le Bief et les intérêts de la maison Hightower en votre nom pour préserver votre paix et faire régner l'ordre. Je souhaiterai entretenir sa majesté d'un sujet important qui sollicite selon moi votre avis et vos prérogatives.

Il s'agissait d'entretenir auprès de lui les informations concernant Lusia sa nièce et la possibilité de voir son fief lui être privé après son mariage avec un noble de la couronne bieffoise.

O: Je viens vous entretenir d'un sujet concernant ma nièce en âge d'être mariée, Lusia Willum qui vous le saurez sans doute déjà a perdue ma sœur et sa famille dans ce tragique incendie il y a plusieurs décennies. Ma question se porte sur l'héritage de lady Willum. Votre loi prévalant sur sa condition de femme je veux m'assurer d'abord qu'elle pourra entretenir l'espoir de garder ce fief pour ses enfants et petits enfants.


Il n'y avait pas grand espoir à ce sujet mais la maison Willum ne résidait plus qu'en la personne de sa nièce.

Osbert était homme à savoir manier la plume bien plus que la parole mais il fallait admettre qu'il était quelque peu désabusé et même parfois perdu pour ce qui concernait l'avenir de sa nièce. Il l'aurait volontiers adopté et donné le statut d'héritière si il pouvait mais les lois d'un royaume ne peuvent être changés sans la réprobation de tout un pan de la noblesse d'épée.


O:  C'est exact Majesté. Je voudrais pouvoir lui garantir un mariage qui lui permettra de conserver son nom et rétablir la lignée Willum.

Il se confond en excuse et en réappose le genou au sol.

O:  Majesté, dans votre sagesse et votre bonté me permettrez-vous de solliciter votre aide pour trouver un chevalier ou un homme issu de la noblesse pour lady Lusia Willum ?

Obsert ne fondait pas grand espoir au sujet de son propre mariage et au sujet de sa nièce il en était tout aussi pessimiste.

Osbert était l'obligé de sa majesté quand il entendit avec soulagement ses paroles plus qu'encourageante. Il le complimentait avec suffisamment de principe et de retenue mais c'était là plus qu'il n'osait imaginer pour aider sa nièce à conserver son titre et sa place au sein de la couronne.

O: Majesté vous-êtes trop bon à mon sujet je ne fais qu'appliquer l'éducation et les conseils de feu mon père lord Costayne.

Un père qui lui avait inculqué bien des choses. Le devoir et l'honneur de se faire respecter et être respectable en retour. Pour autant son enfance n'avait pas été douce ni tendre. Elle était ponctuée de la violence d'un père envers son fils et surtout d'un regard inquisiteur qui le rendait souvent plus terrifiant qu'un véritable adversaire. L'ennemi par excellence est souvent tapis dans l'ombre de vos proches. La sévérité avait sans doute du bon car encore aujourd'hui il craindrait de revoir ses yeux le fixé.
O:  Je vous remercie votre Majesté, j'irais portée la nouvelle à ma nièce qui en sera extrêmement honorer. Puisse les sept être sept fois loués pour vos paroles encourageant ma nièce je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que ce jour puisse voir le jour.