J'ai quitter mon foyer en simple garçon. Aujourd'hui je reviens en homme. Je suis Brasidas Ferboys et mon nom si il n'évoque pas grand chose à votre ouïe c'est parce qu'il y a fort longtemps j'ai quitter mon foyer pour rejoindre l'autre côté du détroit. J'ai été éduqué et façonné par un père aussi sévère que cruel et cela n'a jamais été réellement à mon goût. Je détestais mon géniteur d'ailleurs il ne porte le nom de père que par force des choses. Pour moi il ne l'a jamais été, j'ai vu des hommes et leurs fils en Essos mieux se comporter et traiter leur progéniture. Ma naissance a été source de troubles, ma mère est morte en couche pour me donner naissance. C'est pourquoi je suppose qu'il fut si distant et si sévère avec  le cadet de la lignée, moi l'avorton. Je suis parti après avoir mener rondement mon éducation comme je le désirais ou presque. Il fallait partir et prendre part à cette grande aventure qu'est la vie et l'exaltation du combat et de la découverte. Ce qui était inné pour mon frère ainé ne l'était pas évidemment pour moi. Lui hériterait à la mort de père et moi j'étais destiné à tracé un chemin à l'ombre de sa gouvernance. Bien que je n'ai rien contre celui-ci il me rappelait tout ce que je détestais chez père, ce qu'il incarnait, le besoin maladif d'humiliation. Braavos fut un second foyer dans lequel j'ai vécu longtemps sur les berges de pêche et de petits boulots.

J'ai fuis mes responsabilités il est vraie. J'étais le plus âgé celui en qui on fondait souvent de grands espoirs pour la suite. J'ai déçu mon seigneur et père et j'ai préféré partir loin. Braavos avait cet aspect facile,  la pêche, les mœurs, ici mon nom ne voulait strictement rien dire. J'étais libre, libre d'être qui je suis. Je n'étais pas conforme aux directives j'avais même la fâcheuse tendance à être indiscipliné. Ce qui m'a valut les réprimandes et pourtant quelque part cela forge d'une façon ou d'une autre ce que j'ai été. Essos était un continent plus enclin à l'apparition de différentes cultures, de gens foncièrement différents de Westeros. J'ai par mon éducation pu prendre part à des discussions, pris des positions plus ou moins avantageuses là ou je prêtais mon épée pour défendre celui qui payait le mieux et souvent le plus.

J'ai appris le décès de ma mère par mon jeune frère. Lui était plus enclin à écouter et à apprendre sur les erreurs que j'avais semé. Notre enfance ne fut souvent que désaccordée et mise en confrontation par notre père. Il était plus sage que je ne le serais jamais. J'ai fais mon deuil éloigné du foyer qui m'avait vu naître. Sans broncher je me façonnais une réputation de l'autre côté du continent qui avait pu me considéré plus vil et téméraire. Une vie d'aventure, avec le lots de problèmes que cela engendrait. Là bas j'ai croisé des gens extraordinaire des artisans réalisant des bijoux comme jamais il n'y en aurait à Westeros. Je ne pouvais qu'être admiratif face aux richesses. Tout ceci fut pour moi le chemin de la gloire et de la renommée. Bien que je n'ai jamais connu l'Antique Valyria bien des hommes men parlaient autour de tables, de jeux de cartes et de plateaux de pions sur lesquels s'attablent les yeux fatigués des vieillards aux abords des terrasses.

Valyria, un endroit qui intimait le respect et la crainte. Une civilisation tombée en ruine et à travers laquelle des citées se levaient les unes contres les autres pour restaurer la grandeur de ce qui ne serait jamais plus... Peut-être ? La folie de l'Homme je pouvais la côtoyer, dans les arènes ou je combattais pour la fortune et l'argent qu'elle procurait. Des plaisirs doux de la chair et des cuisses des femmes d'Essos aussi brûlantes et douces dans leurs manières. Le goût du vin avait cette promiscuité avec le sang des esclaves et des gladiateurs combattant comme moi dans l'Arène. Des camps de fortunes aux estrades empreint de poussières je tuais mes adversaires. Le monde des esclaves n'avait rien à perdre face à Westeros corrompue  de vilénies et d'êtres abjects. Mon père à mes yeux en faisait partie, il n'y avait rien à ajouter de plus dans sa force de caractère qui me rouait de coups pour mon impertinence et un manque cruel de patience auquel il m'infligeait les pires sévices.

Les nouvelles et les rumeurs allaient et venaient. Je n'étais jamais bien loin d'elle, elle ne me quittait pas ou que j'allais Dorne faisait un bout de chemin à mes côtés. Ces années passé à combattre, mêlant la poussière du désert et le sang de mes adversaires me fit souvent oublier qui j'aurais été. J'avais choisis cette vie, celle qui m'était destinée autrefois n'était plus celle qui serait mienne jusqu'à ce jour. Les paroles allaient toujours plus vite au devant d'étales marchandes. J'avais croisé souvent le chemin d'un forgeron qui l'on disait connaissait les secrets des métaux précieux. Celui-ci même se vantait connaître le secret de cet acier prestigieux et aux légendes incertaines. L'acier valyrien qu'ils disaient capable de trancher les plus solides armures jamais forgées, aussi rude et impitoyable que la foudre et des milliers de tempêtes. Indomptable comme une bête sauvage, féroce que personne n'oserait voir naître. C'est là qu'on me conta l'histoire de la flotte du roi Lancel IV, qui avait subit le déferlement des océans, le courroux d'une divinité d'Essos même. On me parlait des insulaires, des dangers qu'encourait Dorne et la maison Martell à ça tête.