Le sort de Salrivage ( ft. Allyria Gargalen pnj Sara Gargalen )

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Vodiath Uller PNJ
AN -110, Mois 6, semaine 2

Ses habits étaient poussiéreux, son visage sale et taché du sang d'un autre. Le sien lui restait bien là à se tenir prêt à bouillir contre son prochain ennemi. Brutus avait été capturé, son seigneur, le nouveau roi portant la couronne proclamé par Erris Poulet le défunt frère de celui-ci. Son faciès était inexpressif, les yeux cernés de fatigue. Son père avait prit place au sein de l'armée, leur campement de fortune réorganisé et commençait à s'installer. Les hommes étaient usés, la marche forcée après la retraite avait donné un arrière goût malsain et d'arrière pensées. Salrivage était un fortin de moindre importance, il fallait maintenant avertir la Dame de Salrivage que son seigneur époux était un traître.

Au nom de son père qui commençait à prendre en âge il prenait de plus en plus la main sur des sujets de stratégies et s'employait d'avantage dans le dialogue avec ses différents interlocuteurs. Vodiath était venu ici la toute première fois pour aider à la reconstruction et prendre les informations nécessaire à la mise en œuvre d'une base arrière militaire pour Touche-au-Ciel. Aujourd'hui il venait ordonner à la maison Gargalen de se soumettre.

« Je demande à la Dame de Salrivage d'ouvrir ses portes pour nous accueillir et donner hospitalité à mes hommes. Comme le veut la tradition. J'ai des nouvelles urgentes à lui remettre en main propre cela concerne son époux lord Edrias Gargalen. »

Clama-t-il du haut de son cheval. Sa gourde était presque à sec, son regard froncé sous l'impulsion des rayons du soleil.

Le sort de Salrivage

Des bannières par dizaine, c’était ce que je pouvais voir du haut des murailles. On m’avait fait quérir lorsque la garde avait aperçu du haut des murailles les Ullers débouler par centaine. Le rythme du nuage de poussière montrait une allure rapide une déroute. Se pourrait-il que les Martell les auraient écrasés ? Et Edrias ? Était-il parmi les fuyards.

Descendant les marches du chemin de rondes quatre par quatre je m’empressais de prendre la direction de mes appartements , afin d’enfiler une tenue des plus convenables. J’appelais le monde, bien décider à faire bon accueil, en particulier si mon époux revenait de cette maudite guerre.

- Martha allez puiser de l’eau pour les seigneurs arrivants. Talia apportez de quoi nous sustenter. Nous nous mettrons dans le grand salon…Tyna allez l’aider.

Les Uller approchait et un mauvais pressentiment persistait alors , me lassant un arrière-gout de bile. La dernière missive d’Allyria Dayne m’avait averti de l’état de mes filles. Elle n’avait donc rien à craindre là où elle était. J’avais tu dans mon dernier rapport le départ de leur père, mieux valait ne pas les inquiéter. Elle aurait tendance à quitter l’enceinte de Météores et venir ici…bravant de grave danger.
Prestement changée et rapidement coiffée, un de mes gardes m’interpella , me faisant signe que le fils Uller attendait au pied de ma herse. Le Uller uniquement ? Frappée par l’absence de mention d mon époux je ne sus quoi répondre. Le visage plus grave , les mains subitement refroidies je cherchais un appui au mur derrière moi. Ne pouvant pas admettre qu’il lui est arrivé quelque chose de mal , le garde réitéra sa demande.

- Dois le faire rentrer ?

Un bourdonnement sourd ; combien de temps étions nous resté là ? Quelques seconde ? Minutes ? Mon attention se porta de nouveau sur le garde.

- Que le seigneur et ses officiers soient reçu dans le Grand Salon….

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Son regard se porte sur la grande porte du fortin qui s'ouvre quelques temps après ses mots prononcés. Il pénétra du haut de son hongre dans l'enceinte puis se laissa délesté par des serviteurs de sa monture. Le silence était pesant, la fatigue elle l'était tout autant. Ses yeux se posèrent sur les visages des gens qui l'entouraient. Faisant un léger signe de main à ses hommes ils l'accompagnèrent jusqu'à l'entrée des appartements de la maison Gargalen. Ils bouclaient le périmètre en gardant une vigilance soutenue sur toutes les allées et venues dans la cour de Salrivage. La pièce dans laquelle il était attendu aujourd'hui serait le théâtre d'une prise conséquente de conscience. Il fallait juger et jauger de quoi cette femme désormais était capable et surtout dans quel camp elle allait se ranger.

« Dame Gargalen, je suis navré d'arriver devant vous dans pareil état en votre foyer. »

Engage-t-il dans un timbre de voix qui laissait présager une nouvelle tragique à lui faire paraître sans en dire plus dans l'immédiat. Il reste debout tandis qu'on lui apporte de quoi boire. Il saisit le verre et le porte à ses lèvres pour apaiser la soif qui rongeait ses lèvres marqué par une déshydratation déjà entamée.

« Je dois vous informer d'une nouvelle grave, asseyez-vous... »

Le sort de Salrivage

Les quelques officiers Ullers purent rentrer alors sous le regard des quelques gardes de Salrivages , le plus gros des forces Garaglen étaient partis livrer bataille, il ne restait que quelques hommes en faction pour défendre nos intérêts ainsi que pour me protéger. La nouvelle dont le jeune Vodiah semblait être l’annonciateur se devait d’être entendu par moi. Le garçon d’écurie prie la bride du cheval, il comprit aussitôt que la bête était exténuée.

- Je vais la nourrir Ser... On dirait qu’elle en a bien besoin…

Dit -il sur un ton cordial, professionnel avant de partir en direction des écuries. La visite surprise de Vodiah ne me disait rien qui vaille. M’empressant de mettre une parure pour paraitre de plus présentable. Tara pris soin de me coiffer, une coiffure simple et rapide afin de me montrer tout de même présentable malgré la surprise. J’allais le recevoir dans le salon. Confortablement installée dans la pièce , il y avait de quoi se sustenter. La porte du salon s’ouvre sur le Uller et ce dernier pouvait me voir, confortablement assise, me levant pour le saluer tandis qu'une servant le servit , celle -ci fut rapidement congédié d'un geste de la main. Il n’y avait que lui et moi ainsi que Ser Edonas mon épée-lige. Le timbre de voix de Vodiah ne me disait rien qui vaille.

- Eh bien !? Vous avez toute mon attention…

Puis cette voix , cette arrivée aussi prompte. Un mauvais pressentiment, une réelle aigreur, me tournant vers Ser Edonas , nos regards se croisèrent, il redoutait la même chose que moi. L’absence d’Edrias son maitre, mon mari…Était marquante.

- Et le seigneur Gargalen, mon époux…Ou est-il ?

Dis-je sur un ton inquiet, une voix fébrile.

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L'air était plus grave qu'auparavant quand les derniers mots de la Dame de Salrivage sortaient d'entre ses lèvres. Il y avait une sensation de d’égout et de haine mais, était-ce le moment de poser les fondements de la vengeance et de faire un exemple de plus de celle qui partageait la couche de son époux ? Non il pensait probablement qu'il fallait rendre justice à dire ce qui avait été vu par tous. Que son mari Edrias Gargalen était un traître et qu'il avait fait fit du serment et de l'accord passé avec les Poulet.

« Votre époux. À tourné talons au roi Brutus Poulet. Lui et ses hommes se sont fais massacré durant la bataille... Ce revirement, fut profondément choquant et n'est en rien votre fait. »

Il devait convaincre son interlocutrice et parler franchement de ce qu'il adviendrait désormais.

« Je ne puis vous assuré qu'il soit mort, tout du moins blessé Dame Gargalen mais le temps presse. Celui-ci joue contre nous car la riposte des armées Martell et Wyl sont probablement déjà sur la route pour assiéger votre fief. »

Le sort de Salrivage

On aurait cru que l’air s’était rafraîchi avec l’arrivée du fils Uller. Il venait là, annonciateur de nouvelles des plus glaçantes. La nouvelle fut perturbante, j’ignorais combien de temps j’étais resté là observer Vodiath , le souffle coupé, une vive douleur dans le bas ventre , l’impression qu’une lame y creusait son sillon. Les poings serrés, la coupe qui se renversa sur le sol, tachant le tapis fraichement acquit. Avec effort je soutenais enfin le regard du Uller. L’incompréhension se lisait sur mon regard. Edrias… Tu …Tu es sûr d’avoir fait le bon choix ? Les voies des Sept sont bien souvent impénétrables.

- Co…Comment ? En êtes-vous sûres ? Fichtre ! Qu’est-ce qu’il lui a pris ? Je…Je suis tout aussi surprise que vous…Je ne comprends pas il ne m’a rien dit …Vous… Il a dû voir ça avec Ghelon notre maitre d’arme , c’est avec lui qu’il s’entretient avec les affaires martiales… Je…Je sais pas quoi dire …Je suis désolée

D’un geste je l’invitais à s’assoir , la situation mer rendait nerveuse , voir Vodiath debout décuplé encore plus cette sensation.

- L’avez-vous vu tomber ? Avez-vous vu l’ost Martell sur vos talons ? Qu’allons-nous faire ? Je , je ne comprends rien , Par les Septs je n’en savais rien.

Mes ongles meurtrissaient mes paumes, mais j’en avais cure , Edrias allait devoir me dire pourquoi ils m’avaient tout caché depuis le début.

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Un jour bien sombre pour le partie des vassaux du roi tandis que celui-ci était désormais en captivité ses propres soldats devaient faire suite à ce qui allait suivre pour reprendre l’initiative avec cette défaite qu'ils venaient de subir. Pour l'instant il fallait prendre à son avantage la dame de Salrivage et ne pas laisser sous entendre autre chose que sa version des fais.

« Aussi sur que je suis aujourd'hui devant vous pour vous avertir de la menace qui pèse désormais sur vos gens et sur Salrivage. »

Il refusa la main droite paume ouverte devant celle qui détenait le sort de sa maison et de ses filles entre ses mains.

« Je préfère resté debout dame Gargalen. Pour l'heure nous ne savons pas ce qui est arrivé à votre mari ce dont je suis sur en revanche c'est qu'il a trahis votre nom et la confiance qui avait été créer entre le roi Brutus et lui. L'ost Martell n'a pour l'heure pas été vu dans les environs mais je crains que le temps presse ils seront ici dans quelques jours tout au plus peut-être moins. Vous n'êtes plus en sécurité ici, nous allons vous escorter en sécurité à Denfert ou ailleurs. Vous n'avez pas à payer les erreurs de votre mari. J'ai été le premier choqué par ce que j'ai vu... »

Le sort de Salrivage

OLes yeux fermés l’espace d’un instant je revoyais Edrias partir aux côtés des Uller quelques jours plus tôt. Cette guerre était stupide, certains conflits étaient dits comme saint , comme légitime ,c’était bien là les travaux du grand mestre Edamon, celui qui à théoriser les guerres dites juste. Ce conflit civil qui vérolait notre principauté n’en était pas un. Ce conflit n’était qu’une bêtise, pour des raisons qui à mes yeux semblaient loin d’être légitimes.

- Salrivage a toujours connu des jours difficiles depuis maintenant des années Ser Vodiath, je ne minimise en rien ce que vous me dites mais voilà depuis pas loin de deux ans que notre Histoire , à nous habitants de Salrivage…est complexe.

Edrias ? Pourquoi ne s’était-il pas confié à moi avant son départ, pourquoi m’a-t-il laissé comme ça , dans le doute. Qu’aurait-il aimé que je fasse ? Je n’en savais rien. Ne pas être sûr de son état me terrifiait. C’était une Gargalen complétement désorientée que Vodiah pouvait voir.

- Par les Sept je ne comprends rien à cette histoire ! Je…je en sais plus ou donné de la tête je…Je ne sais rien, j’ai été averti de rien. Je, que voulait dire ? La riposte Martell vous semble vraiment imminente ? Ils ne viendront pas ici ? Oui ? Je suis contrainte de vous suivre...Vous allez faire de moi…votre prisonnière ?

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Vodiath Uller PNJ
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Il faisait un signe désapprobateur à l'encontre des paroles qu'elle lui donnait. Certes elle n'était pas au courant et de loin il ne blâmait le choix de son traître de mari. Pour autant il restait sur sa réserve concernant sa connaissance des projets d'Edrias Gargalen.

« L'Histoire est on ne peut plus claire. La maison Poulet a été la seule à ralliée des bannerets à sa propre initiative pour reconquérir vos terres. Sous la direction de feu Erris Poulet pour vous libérer de la barbarie insulaire nous avons versé notre sang, Ferboys, Dayne et bien d'autres encore mais pas les Martell. Ceux là même qui ont versé le sang et qui aujourd'hui sont digne de confiance et légitime à faire valoir à nouveaux les prétentions de leurs ancêtres. Le temps des Martell est révolu Dame Gargalen. »

Il n'avait pas le temps d'expliquer plus en détail pour lui et ses intentions en entrant à Salrivage étaient de préserver ce qui pouvait encore être.

« Cette formulation est grotesque. Je le répète vous n'êtes pas coupable des actes commis par votre mari je le ferai valoir auprès des bannerets y compris mon père. Vous n'êtes ni un otage et encore moins ma prisonnière vous m'accompagnerez librement jusqu'à Denfert. Vos filles sont elles en sécurité ? Si c'est là le cas nous ne perdrons pas plus de temps préparer vos affaires le strict nécessaire et partons. »

Le sort de Salrivage

OFaisant les cents pas dans cette salle dont l’atmosphère s’était rapidement échauffé je me demandais ce qui avait bien pu traverser l’esprit de mon mari. Il nous exposait là, sur un véritable plateau d’argent qui plus est. Mon regard se porta sur le Uller qui m’exposa encore tous les tenant de l’affaire.

- Ser Vodiath sauf votre respect je connais déjà toute cette histoire , c’est d’ailleurs la raison pour laquelle je vous ai montré ma plus grande hospitalité lorsque vous nous avez aidé à reconstruire Salrivage. Je ne comprend pas ce que mon mari à fait et je pense qu’il n’a rien voulu me dire par peur que …que je vende la mèche si je ne puis dire ou j’en sais trop rien ! La bataille qui fait rage à saigné les deux camps , si cela continue , il n’y a aura sans doute pas de vainqueur ? Je pense qu’au fond de vous vous le savez Ser Vodiath !

Cette guerre semblait irrésolvable , c’était al certitude que j’avais depuis fort longtemps maintenant .

- Evidement que je en suis pas responsable des actions de mon mari, il n’écoute que son honneur bien souvent. Mes filles sont en sécurité, bien évidement. Puisque vous me certifiez que j en risque rien à vous suivre, c’est d’accord.

Elle quitte la pièce en passant la première et file dans sa suite

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Le sort de Salrivage ( ft. Allyria Gargalen pnj Sara Gargalen )

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