Nom Prénom : Aspasia Feat. : Anna Shaffer Surnom : Aucun, pour le moment
Personnage
Royaume : Bief Lieu de naissance : Village dans le domaine des Rowan – née en –135 Qualités : Rusée – Visionnaire – Incorruptible - Audacieuse Défauts : Impitoyable – Impatiente – Colérique – Ambitieuse Allégeance : Corvenius et la Loge Statut matrimonial : Célibataire
Anecdotes
♛ Le jour de naissance d'Aspasia a été marqué par une tempête qui a remué cieux et terres. Elle est enfant unique. ♛ La jeune fille avait une facilité avec les animaux, qui la laissaient les approcher sans prendre peur. Cela a évidemment changé lorsqu'elle a grandit. ♛ Lors de l'une de ses balades en forêt, Aspasia a failli se faire attaquer par un ours. Son père la sauva au dernier moment, abattant sa hache contre la bête. Depuis, l'adolescente se promène toujours avec une dague sur elle. ♛ A la mort de son père, Aspasia est restée la seule représentatrice de sa lignée. Ses cousins n'ont pas survit leurs premières années, et ses oncles ont été emportés pour des raisons diverses et variées. ♛ Elle n'a jamais connu la famille de sa mère, qui vient d'un autre village. Mais elle lui raconte qu'il s'agit de grands pêcheurs, au vu de la proximité de leur lieu de village avec la côte ouest. ♛ En rejoignant la Loge, Aspasia a appris des manières plus sophistiquées et a adopté un comportement moins villageois. Cela lui a toujours servi, lorsqu'elle se présentait chez un seigneur. ♛ Lors de ses premières années à la Tour, la jeune adepte était très complice avec ses soeurs. Elles violaient les couvre-feux et passaient des heures ensemble. ♛ Lorsqu'elle est seule dans les routes du Continent et qu'elle est approchée par des hommes louches, Aspasia a pour habitude d'empoisonner leurs boissons pour les endormir. Parfois, elle les tuait, volait leurs possessions, ou les laissait simplement dormir. ♛ Aspasia ambitionne de posséder un palais, ou une tour. Pendant que des serviteurs s'occuperaient de sa maison, elle étudierai la magie et la pratiquerai tranquillement. ♛ Aspasia a toujours rêvé de fonder une famille, mais au vu de sa situation, ses projets stagnent.
Attributs
Âge : 26 ans (2 pts) Milieu social : Décent (2 pts) Rang :Excellent
Histoire
Lorsqu’elle est née, Aspasia n’était qu’une roturière parmi tant d’autres. Elle était destinée à un future d’épouse- sûrement du fils voisin- et à une dure vie de labeur. Mais heureusement, ce n’est pas le sort qu’elle a connu. Les seuls souvenirs qu’elle conserve de sa vie au village étaient de bons souvenirs. Elle, qui jouait avec les autres enfants. Des visages innocents et insouciants. Aucun d’eux ne savait lire, et aucun ne pouvait nommer plus que deux seigneurs ni reconnaître leurs dames. Mais tous vivaient dans une sorte d’euphorie. Loin des cours royales et de ce qu’elles apportaient avec elles, et loin des villes et de leurs criminalités. Une sorte de brèche dans l'espace temps, une bulle intouchable et isolée du reste du monde.
Le père d’Aspasia était bûcheron, et sa mère herboriste. C’est d’ailleurs cette dernière qui lui a appris plusieurs notions sur l’art qu’elle pratiquait. Quelles plantes soignaient et lesquelles étaient toxiques, quelles fleurs aidaient au sommeil et lesquelles avaient un pouvoir tonifiant… Elle espérait que sa fille la suive dans son corps de métier. Après tout, ce rôle était nécessaire dans tout village qui se respectait. Un métier dangereux, ceci-dit; si l'herboriste n'était pas assez talentueuse, elle se faisait traiter de sorcière puis serait brûlée pour apaiser les Sept, lui avait une fois expliqué sa mère. Vers ses neuf ans, Aspasia commençait à s’aventurer dans les bois pour cueillir des herbes, qu’elle et sa maternelle réduisaient en poudre ou crèmes et qu’elles vendaient. Tout le monde semblait aimait leur famille, au village. Son père les aidait à construire leurs maisons et à se réchauffer aux périodes froides, et sa mère soignait leurs maux.
Le soir de ses quatorze ans, Aspasia a eu un rêve. Elle était dans une forêt, et ce n’était pas celle qui était aux côtés du village mais une autre. Plus grande, et plus sauvage. Au début, les animaux la fuyaient. Une biche sauta derrière les troncs d’arbre en la voyant, puis une colombe s’envola en l’entendant. Au fil du temps, elle vint à comprendre que ces bêtes ne la fuyaient pas, mais lui demandaient de les suivre. Après une période de réticence, Aspasia finit par obtempérer. Mais elle se réveillait toujours lorsqu'elle est arrivée à destination finale. Elle voyait une fontaine, un arbre fruitier ou un homme, puis immédiatement après, elle était bannie du monde des rêves. Par moment, ce rêve changeait. Parfois, elle se faisait pourchasser par un cerf, et parfois, la forêt était transformée en un croisement de fleuves. Ces rêves, elle les faisaient plusieurs fois par lune.
Aspasia perdit son père dans un accident avec des loups, et peu après, elle a appris que sa mère a fuit leur village pour revenir à sa famille. Un triste sort, pour la jeune fille qui se retrouvait soudainement sans parents ni famille. Une maison qui lui semblait maintenan trop grande, et avec beaucoup trop de tâches ménagères pour une seule personne. Voulant se tourner vers ses amis d’enfance, la jeune fille se retrouva seule. Certains disaient d’elle qu’elle est Maudite, et d’autres la voyaient comme une fleur qui attendait d’être cueillie. Toutes ces heures et ces après-midi de jeu s'étaient évaporées, comme des promesses en l'air. Un soir, alors qu’elle se disait que ce village n’était plus sécuritaire pour elle, Aspasia s’endormit et fit son rêve habituel. Seulement, le lendemain, au lieu d’essayer de l’oublier, elle prit tout ce qu’elle pouvait prendre puis quitta sa maison.
Il lui fallut des semaines pour arriver là où elle était supposée arriver. En fait, elle n’en avait pas vraiment idée, se contentant de suivre son instinct. Une jeune femme voyageant seule à Westeros était un combo perdant, alors à chaque fois, elle trouvait un mensonge à ceux qui la rencontraient. Aujourd’hui, elle était la servante de Lady Beesbury, en mission secrète. Le lendemain, il s’agissait d’une Septa qui rejoignait ses sœurs. Un jour, elle a même été Lady Stark, et fut offerte un repas et un lit chaud dans une taverne. Après ces aventures, elle se retrouva finalement dans la forêt de ses rêves. Il n’y avait pas de colombe, de biche ou de cerf, mais un homme- Corvenius. Après une très longue discussion, elle fut emmenée dans sa tour, et commença sa formation.
L'adolescente était une élève excellente, absorbant toutes les informations de son maître sans broncher. Elle apprenait à lire, à écrire, mais également la théorie magique. Et puis, elle aimait beaucoup la vie à la Tour. Ici, il n’y avait aucune inquiétude financière et aucun problème de pauvreté. En y pensant, Aspasia se disait que c’était le style de vie qu’elle voulait, et qu’elle ne reviendra jamais à ses origines. Elle développa également ses connaissances en herbologie, a acquis des bases solides en Haut Valyrien, et est devenue une véritable sorcière. Sa formation dura huit ans; à ses vingt-deux ans, Aspasia décida de quitter son mentor pour mettre la théorie apprise en pratique.
Elle a toujours voulu voyager le monde. Voir ce que les Hommes ne connaissent qu’en ouï-dire, d’admirer ce dont les bardes chantaient à longueur de journée. Son premier arrêt fut au joyau du Bief; à Villevieille. Rapidement, elle entendit parler de cette Citadelle, un endroit où les hommes auraient accès à des livres et ouvrages inédits, et où ils auraient une formation des plus sophistiquées. Mais on l’informa que cet ordre n’était réservé qu’à la gente masculine. Outragée, et dans l’insouciance de la jeunesse, elle porta l’affaire aux Hightower, espérant de recevoir un brin d’empathie et un sentiment de justice. Aspasia finit par s’humilier devant les sujets de la Tour. Tous, sauf un: Bénédict. Le courant passa rapidement entre eux deux, et une semaine plus tard, ils partageaient la même couche.
Pendant les deux prochaines années, Aspasia habiterait l’aile des invités à la Tour des anciens rois du Bief. Le soir, elle visitait Bénédict, et aux lueurs de l’aube, elle se dépêchait dans sa chambre. Il lui lisait de ses ouvrages d’homme politique, et elle lui apprenait comment recoudre une plaie et la cautériser. Ils formaient un bon duo, mais Aspasia savait que ça ne pouvait pas durer. Elle lui a effectivement menti sur son identité, Presque instinctivement. La villageoise du Bief s’est transformée en marchande de Lys, dont la mère était du Val et lui a appris à parler la langue commune. Hormis son rôle d’amante, Aspasia utilisait son séjour à Villevieille pour continuer ses expériences avec les herbes et les sortilèges, notamment de divination. Avec le soutien de Bénédict, elle avait de quoi se permettre d’acheter des herbes et fleurs exotiques, et mettait son art à l'oeuvre, le soir, lorsque seule la flamme de la Tour était réveillée.
Aspasia commençait à suspecter que des courtiers des Hightower parlaient d’elle. Qui est-elle, cette étrangère qui semble passer plus de temps avec Bénédict que ses conseillers ? Une marchande de Lys, leur dirait-elle. Mais il ne fallait qu’une simple lettre vers la Cité Libre pour le vérifier, et la sorcière ne préférait pas prendre le risque. Un soir, elle décida de quitter Villevieille, ne laissant à son amant qu'un message d’explications vagues, et un châle.
Depuis, Aspasia arpentait les villages sous l’identité de guérisseuse ambulante. En entendant qu’elle pourrait soigner leurs proches, on lui offrait souvent un lit, et tout ce qu’elle désirait- souvent, une contrepartie monétaire. La sorcière mélangeait quelques de ses herbes, et faisait des merveilles avec. Celle-ci demeurait souvent aux Conflans et aux royaumes environnants, pour rester proche de Corvenius. Elle semble d’ailleurs s’être rapprochée de la famille Tully, n’hésitant pas à les visiter dès qu’elle n’était pas trop éloignée de leur fief. Il lui arrivait de passer plusieurs jours dans leur forteresse, pour soutenir leur mestre dans ses projets ou leur vendre quelques herbes et potions.
Mais la sorcière savait que son idylle de guérisseuse ne pourra durer pour toujours. Des dangers menaçaient la Magie, et avec, l’humanité. Pendant que son maître s’occupait des nouvelles recrues dans la Tour, elle étudiait la situation sur le terrain, et en profitait pour gagner son pain. En dehors des villes, forteresses et tour, le monde faisait peur, et il ferait encore plus peur dans les lunes à venir.