Dans ce caveau improvisé règne une ambiance lugubre. Ici toute vie n'est plus. Les corps des valeureux sont là. Deux au centre de la pièce leurs corps inerte et livide les autres reposant sur les coins de la pièce apposés sur des lits de fortunes provisoirement. Les septas terminent de nettoyer la peau noircie de sang pour rendre au mieux présentable les malheureux défunts. L'impression d'un sommeil lourd auquel on ne peut se résoudre d'observer les stigmates des entailles et coups de poignards et lames sur leurs poitrails. Le bruit de la porte se referme derrière le pisteur qui s’attelle à la tâche. Ce n'est pas une simple bataille rangée qui a réduit ces pauvres hommes à l'état de cadavre. Ils ont été acculés et pris en tenaille, une embuscade d'une férocité et d'une violence rare. Les coupes-jarrets se sont assurés que le combat soit rapide. À la vision des entailles et des plaies on peut percevoir subtilement cette forme édentée d'armes primaires, de certaines lames effilés et la pointes des flèches criblant de trous la chair. Pas de doute sur l'appartenance à un groupe de bandits assez organisé pour mettre à mal une soldatesque entraîné et façonner pour combattre. Le nombre a eut raison d'eux, ils n'avaient aucune chance.

La route mène le chasseur sur la piste de la jeune lady. Le lieu désigné arbore une faune et flore qui à première vue n'avait rien d'inhabituelle. Le désavantage de la topographie et l'espacement du terrain rendait aux bandits un assaut et possible accrochage difficile à tenir. L'herbe verte aplatit par la lutte et la lourdeur des corps retombés pouvait aisément présumé la disposition des malheureux auparavant observé. Ses yeux scrutent les monts, de quelques points bien précis sa main droite désigne la posture idéale et la disposition des archers tirant à la volée sur la soldatesque. En prenant un peu de hauteur il retrouve les branchages brisés s'enfonçant un peu plus dans les montagnes, traces de pas et du sang séché sur la roche naturellement immaculée. Sa démarche l’entraîne sur plusieurs centaines de mètres une fine bande de tissu s'étiole suspendue accroché au banchages. C'est un riche tissu rien qui ne puisse pas subir quelques désagrément dans la précipitation. Il y a encore quelques traces ferreuses de sang, les bandits eux aussi comportent des blessés pourtant ils ne perdent pas en allure et en rapidité. Un corps est laissé à l'arrière la gorge imbibé de sang noir ses lèvres retroussées laissant son faciès édenté se tordre de douleur. Un main apposée sur cette blessure qui lui sera fatale.

Réussite Les corps sont identifiés et les blessures qui sont observées résultent d'une embuscade lancée par une bande de coupes-jarrets organisée.

Réussite Adam Staedmon remonte la piste sans difficulté jusqu'aux montagnes la direction prise par les bandits mène aux frontières de Dorne. Un corps est retrouvé et une bande de tissue en provenance des vêtement de lady Piète est récupéré.

Les reliefs désertiques typique de Dorne se montraient plus inhospitaliés qu'il n'aurait pu l'imaginer.  Un royaume ou la chaleur implacable de la journée rendait ces lieux plus dangereux qu'une épée. Le regard froncé cherchait de part et d'autres les restes d'un campement mais en vain en plusieurs heures de route sur son fidèle destrier le chasseur n'avait pas retrouvé la moindre trace du passage des bandits.  C'était-il trompé de route ? Rien n'en était moins sûr après tout il était persuadé que ces malfrats et coupe-jarrets étaient passé par les montagnes mais après ? Aucune preuve tangible à se mettre sous la main, pas le moindre indice à se mettre sous la dent seulement de la terre sèche et le vent soulevant par effet de bourrasque subitement la poussière ambiante.

Un peu de repos pourrait donner le change. Il reprit des forces, mangea et bu pour reprendre une certaine forme. Son esprit lui restait aux aguets il devait retrouver cette jeune femme pour qui il vouait sans doute une affection plus profonde que ce qu'il aimerait lui même finalement admettre. Mais comment retrouver une personne au milieu de nul part sans aucune preuve du passage de ses ravisseurs ? Au loin se dessine les traits d'une citée, la Tombe du Roy dirigé par une des éminentes maisons vassales de la Principauté. À plusieurs heures de route encore se trouve le fief de la maison Forest. Il reste ici un espoir bien maigre mais qui pour le coup est sans doute la dernière option qui s'offre à lui.

Échec-critique Aucune trace n'a pu permettre au chasseur de retrouvé le groupe de brigands.

Réussite Adam Staedmon se dirige vers la citée avoisinante la plus proche. La maison Forest contrôlant cette partie du territoire semble être l'unique piste du chasseur.  

À la Tombe du Roy le chasseur retrouve la civilisation. La longue pérégrination jusqu'à Dorne n'avait réussit à aboutir. La détermination forge le corps et l'esprit, Lupus Turquin fit halte dans une auberge à l'écart d'une chambre au sein de la grande citée. Le voyageur ou vagabond comme il aimait se faire passé par delà les frontières des royaumes et des villages sous le pseudonyme qui fut le sien le rendait invisible aux yeux de tous. Il n'en était pas à son premier coup d'essai et disparaître il avait réussit il y a maintenant fort longtemps. Durant son séjour à l'auberge il réunit d'avantages d'informations qui pourrait l'aider à reprendre les recherches. Le tavernier et les quelques fragments de discussions qu'il entretenait lui permettaient de comprendre que les attaques de bandits étaient non seulement récurrentes mais qu'elles avaient eu lieu il  n'y a pas encore si longtemps non loin de là. Les indications étaient sommaires, bien maigres pour réellement obtenir une vraie piste au sujet de lady Piète et de son enlèvement. Il fallait se rendre à l'évidence il n'y avait rien qui reliait la disparition des brigands à un quelconque événement dans cette citée.

Échec Les pistes sur les attaques des brigands sont approximatives dans les alentours de la Tombe du Roy.