Sujet: Ederick - Le mouton noir de la maison Sparr Jeu 19 Mar - 20:36
Ederick Sparr
« Il faut savoir saisir sa chance quand elle passe. »
Généalogie : Drennan Sparr - Père (vivant) Rosynn Sparr – Mère (vivante) Manfyrd, Hrothgar et Thoren Sparr - Frère ainés en ordres de naissance (tous vivants) Dyana Sparr - Soeur ainée (vivante) Reila Sparr - Soeur cadette (vivante)
Nom Prénom : Ederick Sparr Feat. : Arnas Fedaravicius. Surnom : Le bâtard, Ederick Rivers
Personnage
Royaume : Îles de Fer Lieu de naissance : Île de Grand Wyk en l’an -138 Qualités : Réfléchi ❖ Consciencieux ❖ Observateur ❖ Empathique Défauts : Passif ❖ Réservé ❖ Indécis Maison : Sparr Allégeance : À sa maison et à soi-même Statut matrimonial : Célibataire
Anecdotes
❖ Ederick est le cinquième enfant de la maison Sparr. Alors qu’il a à peine l’âge de tenir une épée en bois, la descendance de la maison Sparr était déjà assurée par trois garçons au tempérament fougueux et aux aptitudes guerrières bien développées. C’est ce qui explique que Dreennan Sparr s’intéresse peu à son discret benjamin.
❖ Oublié de son père et ignoré par ses frères, le jeune Ederick passe une bonne partie de son enfance dans les quartiers des esclaves à écouter tout ce qu’on peut lui raconter sur le continent. L’enfant est curieux et il rêve des montagnes enneigées du nord, des rivières du Conflans, des anciens dieux et de leur bois sacrés.
❖ Bien qu’il s’applique avec sérieux à apprendre l’art du combat, plus Ederick vieilli plus il devient évident qu’il manque au garçon l’agressivité nécessaire pour prospérer sur les îles de Fer.
❖ Peu avant qu’Ederick parte pour sa première expédition de pillage, on l’amène au bord de la mer. Là, un prête du Dieu Noyé attend. Sous le regard de ses parents et de sa fratrie, le garçon est noyé dans les eaux glaciales puis ressuscité par le prêtre.
❖ Ederick fait face à cette épreuve avec le stoïcisme qu’on s’attend d’un fer-né, mais contrairement à ce qu’avait espéré son père cette expérience sensée le rapproché du Dieu Noyé échoue à éveiller chez lui la soif du sang et des pillages.
❖ Le mois suivant c’est avec une mauvaise toux, séquelle de sa noyade, qu’Ederick s’embarque avec des frères sur un bateau en direction du nord du continent. Il se bat bien, mais il s’intéresse trop peu à l’organisation des raids et hésite à tuer.
❖ Après cela, les années s’enchaînent semblables les unes aux autres. Ederick suit ses frères dans les pillages et fait ce qu’on attend de lui, sans plus et sans moins. Et surtout sans passion ni férocité.
❖ C’est en -113 sur les côtes du Conflans que sa vie bascule. Dans le chaos de la bataille, il reçoit un coup derrière la tête. Lorsqu’il se relève bien des heures après, les bateaux des fer-nés ont déjà quitté les rives. Il ne reste sur la grève que lui et des cadavres. Une tempête est en train de se lever sur la mer.
❖ Il pourrait tenter de trouver un bateau pour rejoindre les îles de Fer, mais est-ce que c’est la chose à faire? N’est-ce pas un signe du destin qu’il se retrouve seul et sans attache sur ce continent dont il a tant rêvé étant gamin? On le croira mort. La réputation de sa famille n’en sera pas entachée. Peut-être que c’est le Dieu Noyé lui-même, déçu par son manque d'aptitude, qui le rejette sur ces côtes étrangères.
❖ Dans la ville la plus proche, c’est sous le nom d’Ederick Rivers qu’il s’engage comme mercenaire pour une caravane de marchand qui se dirige vers l’ouest. L’idée de traverser le continent par la terre lui est aussi étrangère qu’excitante.
Attributs
Âge : 26 ans (+2 points) Milieu social : Rude (+3 points) Rang : Normal
Histoire
S’il ferme les yeux, il peut revoir la plage de galets dans la faible lumière du matin. Il peut sentir la mer froide dans laquelle il s’était avancé jusqu’à la taille et les mains sur ses épaules qui lui enfonçaient sans aucune merci la tête sous l’eau. Sous la surface, c’était noir et glacé. Il a attendu quelques secondes pour que la prise du prête sur lui soit solide puis il a ouvert la bouche. Il se rappelle de la brûlure du sel dans sa gorge et de la panique animale qui s’est saisie de lui lorsque l’eau a remplacé l’air de ses poumons. Il aurait pu mourir ce jour-là, mais pourtant le Dieu Noyé a permis qu’il revienne à la vie.
Est-ce que le Dieu Noyé avait prévu qu’il en serait ainsi? Est-ce encore sous la bénédiction de ce Dieu impitoyable qu’il était revenu à la vie une seconde fois, se relevant seul parmi les cadavres sur une côte étrangère avec la tête en sang et la marée montante qui menaçait de l’engloutir.
Ederick a le temps de retourner ces questions maintes fois dans sa tête pendant que son cheval suit la lente caravane marchande. Il s’en trouverait beaucoup pour penser qu’il se mérite seulement du courroux et du mépris de la part du Dieu Noyé. Lui qui n’a jamais aimé ni la violence des combats ni la planification des pillages. Il a laissé à ses frères de s’occuper de porter le nom de la maison et d’assurer leur subsistance alors que lui ne faisait que suivre leurs ordres. Et maintenant, il les laisse croire qu’il est mort alors que loin de la mer il se revêt du nom d’un bâtard et joue les petits mercenaires les routes du continent.
Parfois entre les arbres il entend au loin les vagues qui s’abattent sur la côte. Ce bruit à la fois l’appelle et le nargue. Comme bien des fer-né, il ressent l’appel du large et il de demande s’il trouvera ici une vie meilleure que celle que la mer a pu lui offrir.
Au fil des jours, la nouveauté du continent s’estompe. Il s’habitue au voyage à cheval, à traverser les forêts et les plaines, au vent doux qui vient des terres. Si les marchands ne lui ont pas posé beaucoup de questions avant de l’engager, il les entend parfois murmurer entre eux sur qui il peut bien être. Lui qui prétend être un simple bâtard du Conflans n’en a pas tout à fait l’air, trop bien entraîné au maniement des armes pour venir d’une famille paysanne et trop ignorant des affaires locales pour participer aux discussions. Dans les moments d’ennui, on tente de lui tirer les vers du nez et on invente des histoires abracadabrantes sur ses origines. Devant son déni obstiné, les bourgeois ont commencé à l’appeler le bâtard, espérant sans succès froisser son égo et le faire parler.
Batoche
« Comme disait le grand Jules César, c'est le fun quand il y a pas de bébittes. »
Sujet: Re: Ederick - Le mouton noir de la maison Sparr Ven 20 Mar - 3:20
Bienvenue parmi nous mon petit loulou ! Heureux de te revoir avec cet avatar ! On va s'éclater ahah !
Invité
Invité
Sujet: Re: Ederick - Le mouton noir de la maison Sparr Ven 20 Mar - 6:08
Plus ça change et plus c'est pareil T'es encore un gros barbare et moi je suis encore abandonné de mon dieu en terre étrangère.
Maître du jeu
Rp's : 2456 Arrival : 11/09/2019 Faceclaim : No one
Sujet: Re: Ederick - Le mouton noir de la maison Sparr Ven 20 Mar - 20:10
Bienvenue
Bienvenue sur The Wild Kingdom Ederick ! Un Sparr s'éloigne de l'étreinte froide à laquelle il est voué mais, le Destin sera faire preuve d'une incommensurable clémence si de nouveaux Dieux venaient à ta porter. Soit assuré dans ta démarche, déterminé dans ton regard et fort dans la poigne de ton épée car tu es validé !