Les ténèbres sont la vie et la vie est si brève, la mort règne en maitre , poursuivant les vivants inlassablement, cette image que l’on voit en voit en une personne comme l’Etranger , la mort implacable moissonnant les vivants comme de la paille, mais il n’y a pas de mort qui n’insuffle la vie. La vie est source de souffrance et de chagrin , mais aussi de foi et de joie… N’ayez crainte car la mort n’est pas une fin en soit…mais seulement celle du commencement.
Prologue
Des cris déchirants percèrent la nuit. Forchant , centre du pouvoir de ma famille sur tout leur fief, grouillait d’animation. Les hurlements semblaient presque intenables pour les gens de la maisonnée . Le labeur de Dame Belmore durait déjà depuis un long moment . Les souffrances de la femme étaient audibles dans le couloir. Difficile pour les serviteurs de soutenir leurs regards en entendant cela. On apportait du linge humide, trempé dans l’eau tiède. La bataille que vivait ma mère s’annonçait ardue. Sur le pas de la porte , un homme , mon père assistant impuissant au tourment de sa femme. Le mestre s’approche, l’attire dans le couloir et plante ses yeux dans ceux de Lord Belmore, il hésite un temps. Il ne sait pas comment annoncer cela.
- Nous pourrions l’ouvrir…s’ensuivrait une grande perte de sang et la mort quasiment inévitable de votre femme mais l’enfant quant à lui sera libre et surtout naitra de bonne santé .Lord Belmore regardait son mestre, totalement incrédule ne sachant pas où donner de la tête, entre les hurlements de son épouse et cette affirmation du mestre. Sa réponse ne se fit pas directement, de longues secondes passèrent ou il mesurait chacune des solutions.
- Est-ce là la barbarie que l’on vous enseigne à la citadelle Mestre ? C’est hors de question…Elle va y arriver ..Vous êtes un homme d’une grande piété…Alors faites preuve de foi ! Avisez-vous d’approcher ne serait que l’ombre d’une lame de ma femme et je vous coupe la main !
Le mestre acquiesce, quelque peu désorienté par la menace et rejoint alors le lit de la parturiente , aidée par les sage-femme. Il ne fera rien de ce qu’il avait proposé. La nuit évoluait à grand pas, des gens étaient rassemblés dans la cour comme pour voir le résultat de cette longue bataille, il attendait qu’une chose , que la maison Belmore leur montre enfin l’enfant. Une sage femme eu une idée
- On va réessayer debout !Deux servantes prirent soin de lever ma mère en douceur. L'accouchement sur pied était longuement pratiqué et recommandé ici dans les contrées du Nord. Le linge sale, rougi, passait de main en main témoignant ainsi de la rudesse du labeur de ma mère. Tandis qu’elle enfonçait ses ongles dans les paumes des mains des autres dames qui la maintenaient debout , c’était dans ses hurlements que je vis le jour. Soudainement et pendant un bref instant le calme gagna la pièce. La Maison Belmore venait d’avoir un nouveau membre. Si tout le monde pensait que cette lune serait annonciatrice d’une mauvaise nouvelle pour nos gens, la mort de leur Dame ou de son enfant, ce ne fut guère le cas. Chancelante, elle prit le bébé tandis qu’elle s’empressa de me recouvrir d’un tissu chaud pour ensuite quitter sa chambre, ralliant ainsi le balcon.
- Dame Belmore Que faites vous …Vous devez vous reposer !Elle ne répondit guère à cela , bien trop occupée à vouloir montrer sa fille à nos gens, qu’ils mettent enfin un visage sur la nouvelle Corbois. Elle avançait, nu pied, tremblante , une fois au balcon , elle prit soin de me présenter à la foule , réunie depuis le début de la soirée. Les gens ayant hâte d’entendre la nouvelle.
- Honorez Gysella Belmore , Ma fille ! Si j’étais la première née , ce qui me frappa les années suivantes c’est l’extraordinaire vigueur de ma mère ,les grossesses s'enchaînent vite , au fur et à mesure des années, la famille comptait bon nombre de jeunes Belmore . D’abord l’ainé, mon frère Rosbyn n’est autre que mon frère et héritier, vinrent ensuite Jocelyne , Talya et Nelsor
Comme à l’accoutumer pour les andals , et de même dans d’autres cultures de d’autres royaumes je fus levée en parfaite fille de la maison Belmore , ma mère s’occupait de mon instruction. Il fallait bien qu’elle me forme , pour elle il était primordial que je trouve un parti qui irait en ma faveur. Une éducation noble, intellectuelle. Cependant il y a avait bien ce livre que j’avais pu découvrir à mes seize ans, un livre d’un mestre peu connu de la Citadelle, il était là présent dans notre réserve et peu consulté. Il traitait de choses occulte, cette trouvaille faite je pus le garder en livre de chevet.
Le parti idéal que ma mère voulait me trouver se manifesta auprès de Rodrik Cerwyn , un Lord du Nord que les Belmose connaissait , la branche secondaire du Cerwyn ayant été liée à une fille d’une de mes tantes. Le parti semblait respectable au yeux de mon port.
Chapitre 1 : Les Andals et les Premiers Hommes
Dix Huit ans , c’était l’âge auquel j’avais quitté le Val pour ces contrées froides du Nord. D’abord assez perplexe quant à ma vie là-bas, le Nord avait un certain charme tout de même , ce qui me frappa c’était la proposition que Lord Cerwyn avait fait à mon père pour le mariage , respectueux des traditions il proposa un accord qui me toucha , les nordiens était-il tous comme ça ? porté sur les traditions , doté de bon sens. Il proposa une double cérémonie qui unira son fils et moi, d’abord au Val , une céramie devant les Sept, puis au Nord , devant un barral comme le prescris les Anciens Dieu. C’est ce qui avait été fait, le mariage ayant été consommé qu'après la seconde cérémonie.
Si j’étais d’abord quelque effrayée quant à mon nouveau rôle dans tout cela , je devais admettre que le jeune Cerwyn , feu mon époux était respectueux et patient. Quelle fut sa surprise lorsque a mes vingt et un ans je lui annonça vouloir partager sa foi et depuis ce jour je priais à présent les Sept et les Anciens Dieux dans le plus grand respect des deux dogmes.
Ma belle-mère quant à elle doutait de moi , il est vrai , l’enfant du couple hériter des Cerwyn tardait à venir , j’avais surpris une discussion entre elle et son fils. Elle me menaçait de répudiation, Rodrik entêté refusa , se retrouvant à menacer a son tour ma belle-mère, une situation assez drôle en soit mais qui me lassait sans voix.
A Vingt et un ans , la délivrance enfin , le couple Cerwyn venait d’avoir leur premier enfant , Rylen , promis à l’âge de Sept ans à Yldrid Corbois. Les années passées et les naissances s’enchainaient , donnant tort de facto à ma belle mère, elle même fut assez vite surprise de l’ardeur et de la vivacité avec laquelle j’honorais mon devoir conjugal. Elle qui avait seulement su donner une fille et un garçon à mon beau père. C’était Lord Cerwyn, lui-même qui enseigna à son fils , mon, mari le respect des serments, montrant à quel point il fallait être dur envers ceux qui les redictaient guère, lors de ces démonstration j’étique la première à être invité à assister , ou plutôt devrais-je dire , forcée. Je me rappelle encore cette sentence qu’il avait prononcé à l’encontre d’un garde sur nos entiers qui en s’était pas présenter a son lieu , permettant à un groupe de voleurs félon de fuir. La sentence irrévocable, la corde. Je souvenais encore de cette silhouette qui se dandinait, le visage rouge , les lèvres violette quant à l’affut sanguin, une vison certes horrifique qui pourtant ne me faisait pas sourciller , c’était l’ordre naturel , un lâche…et il ne méritait rien de moins que ce sort là.
Le mariage prévu pour Rylen avec Yldrin en se fit pas, la pauvre Corbois , frappée par une grippe qui lui était fatale fut enterrée à un Age pourtant propice au mariage, invitée tout de même par le corbois pour sa mise en crypte, le tableau qui se dressait devant moi cette famille épleurée me faisait espérer ne jamais devoir affronter une telle chose. Rien n’est plus douloureux que la perte d’un enfant.
Aussi curieux que cela puisse paraitre , la mort d’Yldrin était une réelle aubaine , l’une de maison vassale , les Cardon faisait défection , A leur changement de Lord , le nouveau seigneur Cardon n’avait pas renouveler son allégeance , Lord Cerwyn vit rouge , a la tête de ses hommes au coté de Rodrik mon époux il parti rétablir l’allégeance qui lui a été du , un serment qui lié les Cardon et les Cerwyn depuis près de deux siècles existait bel et bien. Apres une petite échauffourée non loin de leur domaine avec leur avant-garde et la notre , la victoire éclatante de Lord Cerwyn et la prise victorieuse de mon époux Rodrik qui avait saisi le Cadet Cardon , les tensions semblait s’étioler. Ne voulant pas voir de nouveau une défection et voulant conserver l’unité de notre domaine ainsi que de nos vassaux pour l’heure ou Rodrik devait succéder à mon beau père j’eu un plan en tête. Ma mère au début ainsi que ma belle mère qui avait rapidement compris que ma palace était ici chez les Cerwyn , m’avaient formé à la diplomatie. C’était ainsi qu’a l’âge de 37 ans je fus a la tête d’une excellente stratégie matrimoniale , pour fidéliser les Cardon , leur fille Lyanah allait épouser Rylen notre ainé, de fait, cet accord atténua les tensions jusqu’à un retour à la paix des plus propices
J’étais fière de l’entièreté du chemin parcouru , mais c’était sans compter les embuches que les Sept me mirent sur la route, ou peut-être était-ce les Anciens Dieux.
Chapitre 2 : Les épreuves des Dieux ? Ou la folie humaine ?
Si je pensais que ma vie dans le Nord allait se déroulait sans encombre et que je pouvais attendre patiemment que mes enfants prennent la suite de mon époux , ce ne fut sans compter l’hyre des dieux qui me punirent à plusieurs reprise de la plus brutales des façons. Tout d’abord il y a bien cet évènement tragique de l’an -115 Cette journée commençait bien , une ballade équestre comme j’en avait l’habitude avec mon époux , cette fois-ci nous avion pris Rylen avec nous. En pleine ballade , ma monture faisait des seines , ne répondant même plus à mes instructions , un cheval dément , c’était ce que j’avais ce jour là , il était parti au galop , inarrêtable. En pleine course , mon pied droit perdit l’appui sur son étrier puis très vite , la chute , chutant douloureusement sur le ventre.
S’en était suivi des tourment et une lourdes réaction en chaine, cette chutez venait de me faire perdre un enfant , une fatalité en soit lorsque l’on voit à quel point l’entièreté de mes êtres comptait pour moi. Pour notre mestre, ce n’était qu’une sanction divine , les Anciens me punissait pour le certains laxisme dont je faisais parfois preuve. Bercé dans le doute , j’écoutais donc le mestre est commença alors une lourde tache qui m’incombait , la purification de tout ce que je pouvais , à commencer par les pêchers des Hommes , faisant al guerre à tout abus que je pouvais voir , vol , meurtre , racolage , tout cela était sévèrement punis sur mon domaine ,avec le consort de mon époux qui se voyait déchargé quelque peut de cette tache sur son domaines , les contrevents avait droit à un certains passage en cellule.
L’attaque du convoi de la garde de Nuit en -113 était une chose étrange , sous mon impulsion mon époux envoyé douze de nos meilleurs agents en enquêteurs prêter main fortes à la Garde de nuit pour régler cette histoire et ainsi montrer le soutien des Cerwyn à cette antique organisation.
L’année suivante, afin d’honorer un serment de vassalité envers les Stark Rodrik feu mon époux parti sur les navires nordiens avec notre ainé, la bataille avait été sanglante , les deux n’en revinrent pas, une énième fatalité. Perdre un époux est douloureux, mais perdre un fils et son époux dans un même temps , un véritable coup dur, une situation pour le moins insurmontable . Tant de mort pour rien. J’avais pourtant fait ce qu’ l’on m’avait conseillé , essayé d’être une parfaite croyante mais , visiblement rien ne suffisait , j’allais donc être , pour reprendre l’expression de notre mestre qui me conseillait , le bras armé de divins , continuent ma traque de tous ces excès des hommes de toutes ces crapulerie , n’hésitant pas à me montrer plsu fervente encore dans la prononciation es peines. Le Nord se meurt, c’était ce que je conservais, et les Anciens dieux me mettaient à l’épreuve. Les épines de cellule se transformait très vite en peine corporelle , parfois même capitale.
A cela on ajoutait le coté laxiste que je trouvais au Stark qui en faisait rien contre les Magnar qui semblait faire scission les années suivantes , ni même pour en finir avec les fer nés. Si dans els fait Cerwyn était toujours fidèle au Stark , je commençais sérieusement à songer d’observer une autre maison nordienne qui aurait les réelles épaules pour ternir le Nord ? Qui ? Manderly , des pions des Stark, encore plus depuis els noces avec leur fille et le Stark…Bolton ? Bolton avait toujours été une maison forte mais, avait-elle les épaules nécessaires pour tenir l’entièreté du Nord ?
L’ultime fatalité était survenu en début de l’an -109, lorsque une groupe de bandit sans bannière , des vulgaires coupes jarrets qui officiait sur les routes s’en était pris à convoi Cerwyn qui devait mener mon fils cadet aux Stout afin e voir si je pouvais lié leur fille à mon fils. Le convoi était de petite taille, et ces bandits bien trop fou pour éviter les contacts armés avec l’escorte. J’avais été en déplacement pour affaire et ce qui était convenu c’était que je rejoigne mon fils chez les Stout plsu tard , le temps de finir ce que j’avais à faire, au lieu de cela , je n’avais pu retrouver que les hommes composant l’escorte et leur horrible description des faits , mon fils avait été tué après avoir , pour son âge vaillamment combattu et offert une cuisante second e corps à corps à ses assaillants. Ce qu’ils ignoraient c’est qu’ils allaient provoquer une tempête , aucun arbre , aucune bicoque ne saura cacher ses bandits , j’en avais ait le serment.
C’était ainsi , 47 ans , un mari mit en crypte , ainsi que trois enfants certains de mes coutisans me disait que cela n’est pas normal , que quelque choses chez moi attirait là mort , il me restait encore deux filles et un fils pour assurer l’héritage de Château Cerwyn , notre domaine ne tomberait pas ! J’en avait fait le serment ? Notre maréchal et capitaine d’arme était un homme d’honneur , un homme e valeur , c’était à lui que je laissais l’entièrement des affaires militaires , sa loyauté n’était plus à débattre. Cependant le mestre avait raison , sans mari et héritier fort , Cerwyn était faible , il me fallait peut être songer à m »unir de nouveau pour protéger els intérêt de mes enfants , mais je en pouvais pas el concevoir , Cela ne faisait que quelques années que mon mari était mort , et on ne remplace pas une vie entière passé aux coté d’un homme que l’on aimait en un claquement de doigts.
Je me souvenais alors de ce que j’avais pu lire dans cet étrange livre écrit par ce mestre dont la citadelle tait le nom. Au Val , il y a une personne qui serait capable de donner une faculté qui pourrait m’assurer la parfaite défense de mon fief, de l’héritage a transmettre et aussi un parfait moyen de mener ma vengeance…
Car au font nosu sommes tous
Aiguisés et Prêts