Ma silhouette traverse rapidement les couloirs du palais de Lancehélion, ou séjourne le Seigneur Edrias Gargalen depuis la bataille de Boycitre. J'ai entendu de nombreuses rumeurs concernant ses blessures gagnées sur le champ de bataille, en se retournant contre son ancien allié, Brutus Poulet. Certains le pensent traître opportuniste, d'autres l'imaginent comme un allié infiltré parmi les rangs des ennemis de la Principauté.
J'ai des questions, beaucoup de questions. Mon frère a perdu la vie durant cette bataille, il a laissé derrière lui des enfants trop jeunes, maintenant des orphelins. Cela me faisait mal de voir que Gargalen avait survécu à la place de mon frère. Si quelqu'un devait se sacrifier, c'était lui. Edrias est un homme dont les enfants sont en âge de se mariés... Sa réputation est malmenée par sa présence auprès des Poulet et des Uller. Quoiqu'il en dise, il restera à jamais celui qui a logé et nourrit les troupes Uller à Salrivage. Même si la Princesse n'en parle pas, je crois savoir qu'il n'a guère été un bon allié, il n'a rien partagé de ses précieuses informations avant la bataille. Il avait le pouvoir de faire tourner la bataille en notre faveur... Symon serait peut-être encore vivant à cette heure-ci. J'ai besoin de réponses.
Un coffret en bois dans mes mains, je frappe à la porte des appartements du Gargalen. Quelques heures plus tôt, j'ai envoyé ici ma servante pour proposer une rencontre avec Edrias. Mes talents de guérisseuse pourraient servir à épancher ce carnage. La porte s'ouvre.
- "Seigneur Gargalen. J'ai apporté avec moi quelques décoctions pour vos blessures." - dis-je poliment.
Le sang colorait encore le sol de Boycitre que nous pansions déjà nos blessures , nombres de Dorniens avaient perdu la vie. Certains pour défendre les idéaux d’une maison dissidente rejointe par d’autres , d’autres se donnèrent corps et âme aux noms des Martell. Moi-même j’y avais perdu du sang dans cette histoire , grièvement blessé. Depuis lors ma convalescence à Lancehélion se déroulait bien , cependant il y a certains « on dit » qui se transmette dans les alcôves des Jardins Aquatiques. Traitre pour certains, espions infiltrés chez les Poulets pour d’autres, peu m’importe ceux que les gens pensaient. Seul le résultat m’importait et pour l’heure et pour le coup, Brutus était là dans les geôles…C’était cela le plus important. Cependant l’absence de nouvelle de ma propre femme m’inquiétait au plus au point.
- A ton une missive d’elle ?
Dis-je à un des serviteurs alloués à mon service pendant ma convalescence. Il ne répondit pas , n’osant pas me décevoir, seule la négation se lisait sur son visage.
- Je vous dicterais tout à l’heure une lettre à son attention …restez dans le coin ! Lady santagar devrait venir pour mes soins…On s’occupera de ça après !
Il acquiesça et déserta la pièce mais resta tout à fait disponible en cas de besoin. Je m’impatientais , on m’avait notifié de la venue de Dame Santagar mais elle tardait , du moins pour moi. Cloitré dans ma suite, avec un minimum de mouvement possible a lire de vieux livres pour passer le temps me faisait perdre la notion du temps.
Des coups à la porte , la femme se présenta alors , pas de doute c’était bien elle , pliant le livre je fis signe à ce qu'on lui donna la permission d'entrer. Une fois qu'elle fut dans la pièce je finis par lui offrir un sourire que je voulais des plus familiers malgré le tiraillement , la fatiguée la douleur insoutenable que je ressentais.
Sujet: Re: Onguents et Décoctions Sam 28 Jan - 15:03
Onguents et Décoctions
Edrias Gargalen [An -110, M6, S4], Lancehélion
J'observe rapidement l'état du Gargalen, blessé, cloitré dans cette pièce jusqu'à son rétablissement. Il a l'air plus pâle que la dernière fois, souffrant, fatigué. Je traverse la pièce d'un pas léger, m'avançant jusqu'à une table pour y déposer mon coffret.
- "Nous ne nous étions pas vus depuis de nombreux mois. Montrez-moi l'étendu de vos blessures." - dis-je poliment.
J'ouvre la boîte contenant des herbes, des huiles, pâtes et onguents. Je caresse du bout des doigts les bouchons et couvercles, observant ces produits médicinales, parfois inefficaces voir dangereux si mal préparés. Je sors mes outils pour préparer une pâte d'herbes séchées ainsi qu'une infusion de feuilles.
- "Je vais avoir besoin d'eau chaude, pouvez-vous demander à votre service de m'en rapporter ?" - dis-je poliment.
Je commence à écraser les feuilles en attendant d'obtenir un peu d'eau chaude. J'observe de temps en temps mon patient, essayant d'ouvrir la discussion.
- "Avez-vous des nouvelles de Salrivage ? On m'a raconté que les Uller ont pris la fuite." - dis-je poliment.
La pile de livres que j’ avais prendre à la bibliothèque de Lance hélion trônait sur la table de chevet , lire , parler aux gens à mon service et songer à l’avenir de la principauté , voila tout ce que je pouvais faire encore pour le moment. Le visage de Meria semblait être un peu tiré , certainement le deuil de son frère. Un homme qui, cette année avait déjà tant fait pour nous. J’exposais mes blessure à Meria , la flèche avait par chance épargné un os mais ma vigueur au combat d’antan allait en pâtir cela était certain.
- Ce n’est pas très beau à voir Ma Dame…
Je l’observais , elle semblait méticuleuse dans ces dans ces gestes , onguents et pâtes médicinales n’avait pas l’air d’avoir de secret pour elle. Elle semblait adroite , me redressant doucement et lui adressant un sourire malgré la douleur. - Ou avez-vous appris cela ? cette connaissance pourrait s’élever au rang d’art pour certains
Je fis querir la servante avant de lui donner pour tâche de fournir à Meria sceau et serviette chaudeelle déserta alors la suite pour en revenir que quelques minutes plus tard , tendant délicatement le tout à Meria puis s’éclipsa en une révérence qu’elle voulait gracieuse.
- Salrivage ? Non je regrette je n’ai plus aucune nouvelle , par la bataille j’ai eu droit à un brancard puis je suis ici cloitré sans nouvelle !
Sujet: Re: Onguents et Décoctions Sam 18 Mar - 12:49
Onguents et Décoctions
Edrias Gargalen [An -110, M6, S4], Lancehélion
J'observe d'un simple coup d'oeil la pile de livres trônant sur la table de chevet. Lire est une occupation assez commune parmi les gens de haute naissance, et aussi un formidable outil pour passer le temps lorsqu'un blessé ou un malade est alité.
J'observe la blessure du Gargalen, une flèche ayant miraculeusement épargné un os ainsi que sa vie. Néanmoins, j'ignore si le guerrier conservera des séquelles musculaires d'une telle blessure.
- "Les blessures par flèches sont de loin les moins horribles. Peu de choses sont pires qu'un coup d'épée tranchant au niveau des intestins ou d'un membre. Mieux vaut une flèche." - dis-je simplement.
L'art des soins... est une connaissance qui devrait toujours être partagée avec le monde entier. Les guérisseurs sont probablement parmi les êtres humains les plus généreux, ils partagent toujours leurs découvertes pour sauver plus de vies.
- "J'ai voyagé en Essos quelques temps, j'y ai appris de nombreuses choses. L'apprentissage est bien plus facile d'accès en Essos qu'en Westeros." - dis-je avec un simple sourire.
J'écrase en silence les herbes dans un petit bol en pierre, avant de verser le contenu mélangé avec de l'eau chaude. Je laisse infuser les herbes dans le fond d'eau chaude. Ce petit mélange atténuera la douleur quelques heures, de quoi me permettre d'ensuite poser des produits directement sur la peau blessée.
- "Vous pourriez peut-être envoyer quelqu'un ? Votre épouse a peut-être été emmenée avec Vodriath Uller jusqu'à Denfert." - dis-je sans vouloir inquiéter le Gargalen.
Parmis les livres , il y avait les chroniques Dornienne , faite par un mestre de la citadelle , un livre d’Histoire plutôt plaisant à lire même si la préface de l’auteur semblait lourde à l'excès , passé ce détail la lecture s'enchainait , l’auteur narrant le haut faits de certains dornien. Les futures chroniques de notre principauté seraient bien négatives , la guerre civile entachant notre image au yeux des autres puissances de Westeros ou encore notre alliance avec les fer nés.
La blessure était bien présente , douloureuse même si le lait de pavot des soignants de Lancehélion faisait bien son effet. Ce qui disait la Santagar me surpris , pour moi il était bien plus logique qu’une flèche
- Connaissant l’art de la guerre , je peux vous assurer que les flèches sont de loin les choses les plus terribles , elle peuvent , d’une part percer les armures , une pointe bien adaptée traversera aisément une cuirasse , de plus ce sont des armes distantes silencieuse et mortelles…Une épée comme vous le dites peut être après , on peu s’en prémunir et bien souvent la lame n'entaille pas le buste recouvert de l’armure pour rappel. C’est bien pour ça que certains chevalier affrontent leur cible armuré en se servant de la garde.
A la guerre il doit y avoir des hommes pour se battre mais aussi des gens pour soigner , le rapport armé est en outre un réel travail d'équipe , il fallait des gens de ces deux côtés pour assurer parfaitement le déroulé des opérations.
- Vous vous entendrez très bien avec ma fille Allyra , elle aussi trouve beaucoup de qualité à Essos , personnellement je ne comprend pas ce que l’on peut trouver dans des contrés ou nombre de villes fonctionnent encore avec un système d’esclavage…
Je la laissais faire tout de même , la gardant subtilement quelque peut à l'œil tout de même , je m’étais certes retourné pendant la bataille mais le frère de Meria était mort , parfois le chagrin peut pousser du monde à faire quelqu chose d'insensé.
Sujet: Re: Onguents et Décoctions Sam 19 Aoû - 16:02
Onguents et Décoctions
Edrias Gargalen [An -110, M6, S4], Lancehélion
Edrias Gargalen me semblait être un homme bien désagréable pour souligner qu'il semble connaître l'art de la guerre bien mieux que moi pour m'assurer que les flèches sont de loin les terribles que les coups d'épées.
- "Connaissant l'art de la guérison, je peux vous contredire. Les blessures d'épées sont bien plus difficiles à soigner, et s'infectent d'autant plus lorsque les épées ne sont pas nettoyées. Le fait qu'une flèche soit plus silencieuse n'entre pas en ligne de compte dans les dégâts causés sur le corps des patients. Le tranchant de l'épée peut vous sortir les entrailles du corps, et vous saigner pour une mort rapide. Quant aux armures, rares sont les hommes qui combattent réellement en armure complète, car elles sont bien trop lourdes, onéreuses et peu pratiques." - dis-je simplement.
Je soulève un sourcil interrogatoire en l'écoutant me parler de sa fille Allyria, notamment sur le sujet de l'Essos.
- "Ce n'est pas parce que l'esclavage est encore largement utilisé, qu'il n'y a rien a apprendre là-bas. Les cités libres sont plus riches encore que nos royaumes entiers. Les cités regorgent des plus grands esprits du monde, libres d'entreprendre. La main d'œuvre gratuite rend d'autant plus dynamique l'expansion économique et militaire des cités." - dis-je simplement.
Le Gargalen ne me semble guère suffisamment inquiet au sujet de son épouse, si j'étais lui... j'aurai déjà envoyé quelqu'un sur place pour prendre des nouvelles. Je mélange les herbes essorées pour former une pâte bien compacte. Depuis mon coffret, je sors une petite éprouvette pour verser un liquide blanchâtre dans la pâte, que j'incorpore patiemment avec le pilon. Une fois terminé, je viendrai m'asseoir aux côtés du Gargalen. Je nettoierai les plaies avec un tissu d'eau chaude, puis j'appliquerai la pâte à l'aide d'un instrument, formant des couches épaisses recouvrant les plaies.
- "Vous devez reprendre des forces, la guerre n'est pas terminée." - dis-je simplement.