Le Fléau de Valyria a tout détruit sur son passage. Pourtant au delà du Détroit les sept royaumes de Westeros sont toujours bel et bien présent.
 
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You can break down, you're not losing me • Neal Blewulf

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MessageSujet: You can break down, you're not losing me • Neal Blewulf You can break down, you're not losing me • Neal Blewulf EmptyDim 27 Fév - 22:05

You can break down, you're not losing me
Just take a breath, love Fill your lungs up. Rest your head, there's no sense in losing sleep. You can break down, let your worst out, lose your temper but you're not losing me.


ft. @Neal Blewulf
An -110. Mois 02. Semaine 04.

Voilà quatre jours que Meryl avait demandé à l'un des serviteurs de ne pas toucher le lit conjugal. Quatre jours durant lesquels le côté d'Adam avait bougé, légèrement. Quatre jours durant lesquels elle ne l'avait pourtant pas croisé. Alors elle avait erré dans la demeure, tel un fantôme, à la recherche de son amant qui l'évitait comme la peste depuis qu'il avait compris qu'elle avait été violée. Elle avait tout tenté. Lorsqu'elle restait éveillée, il ne venait pas. Lorsqu'elle décalait ses heures de sommeil, il ne venait pas. Et quand enfin elle finissait par s'endormir, elle retrouvait les draps d'Adam défaits et sa place chaude, mais aucune trace de l'homme. Si elle avait su que leur relation prendrait un tournant aussi dramatique... Elle l'avait soutenu quand il avait eu besoin d'elle, elle avait enterré ses secrets, ses traumatismes, ceux qu'il avait bien voulu lui partager du moins, et lui la punissait pour avoir subi une relation sexuelle non consentie ? Elle se sentait écœurée. Seule. Délaissée. Ses pensées sombres et ses envies de solitude étaient revenues, et Meryl passait ses journées entre les jardins et son laboratoire, dans lequel elle étudiait. Elle ne voyait personne, adressait à peine la parole aux serviteurs, avait refusé de voir le médecin qui avait fini par s'inquiéter, et ne répondait pas aux missives de sa mère qui, elle, était ravie de son mariage, mais l'invitait à se presser un peu pour enfanter.

Une fois de plus, la nuit avait envahi Plainedorme et Meryl était seule. La lune pleine et l'absence de nuages amenaient une clarté agréable dans la chambre, à la teinte doucement tamisée par quelques bougies disposées stratégiquement afin d'obtenir l'effet désiré. L'épaule appuyée contre la fenêtre, le rideau écarté pour admirer la vue, Meryl avait les yeux baissés sur l'un des petits champignons qu'elle faisait rouler entre ses doigts. Dernièrement, elle avait testé plusieurs plantes et mixtures, expérimenté des drogues nouvelle, elle s'était laissée porter par le flot de ses émotions transformées grâce aux molécules encore inconnues pour l'époque. Rien ne trouvait grâce à ses yeux, ni les nouvelles robes qu'on lui proposait, ni les bijoux radieux que ses soeurs lui offraient, ni la musique, ni les livres, pas même ses recherches passionnantes sur la théorie de la relativité dont le nom était purement anachronique et qui serait avéré plus dans un contexte historique proche de la renaissance que de celui du moyen-âge. Il n'y avait que les phases où elle ne contrôlait plus rien qui importaient. Celles où ses pensées et ses sentiments se relâchaient, ou ses nerfs s'abandonnaient à la gravité terrestre, ou des bouffées de chaleur et des images fausses mais agréables l'emportaient dans un autre monde. Elle se sentait terriblement seule, délaissée. Elle sentit une larme rouler sur sa joue et l'essuya furieusement de la manche de sa robe, avant de mettre le psilocybe dans sa bouche et de le mâcher avec amertume. Le goût ne s'arrangeait pas, elle détestait ça, mais ça valait la peine pour ce qui se déroulerait ensuite. Mais alors qu'elle finissait à peine d'avaler, la porte de la chambre s'ouvrit. Foutus serviteurs. « Je croyais vous avoir dit de... » Elle s'était tournée en même temps qu'elle parlait et n'eut pas le loisir de terminer sa phrase. Neal venait d'entrer dans la chambre et elle avait l'impression que ça faisait un millénaire qu'ils ne s'étaient pas retrouvé ensemble dans une même pièce. Dans un réflexe aussi stupide qu'inutile, elle mit la main qui tenait les psilocybes dans son dos. Ce n'était un secret pour personne, et pourtant elle avait l'impression d'être une petite fille qui avait fait une bêtise. Sans doute parce que, dernièrement, ses prises régulières n'avaient plus rien de raisonnables. « Neal... ? » Désemparée, plongée dans l'incompréhension, l'appréhension. Elle ne savait même plus comment agir face à son mari qui ne semblait plus assumer le fait de l'être. Vulnérable. Malheureuse.
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MessageSujet: Re: You can break down, you're not losing me • Neal Blewulf You can break down, you're not losing me • Neal Blewulf EmptyLun 28 Fév - 0:18





Feels like we're on the edge right now
I'm sorry that I let you down
All these voices in my head get loud
I wish that I could shut them out


You can break down,
you're not losing me


An -110, Mois 2, Semaine 4 ⊹ Plainedorme ⊹ Bief

Comment vivre avec un échec si cuisant qui avait coûté l’honneur et la vertue de sa femme ? Cette femme qu’il était allé chercher jusque dans les terres arides, cette femme pour qui il avait tout tenté juste pour se montrer digne d’être à ses côtés… Mais telle une belle pomme tombant de l’arbre, la pomme s’était gâtée. Il n’arrivait pas à la regarder sans ressentir une tristesse profonde, pas plus qu’il n’arrivait à la toucher ou lui parler. Les mots restaient bloqués dans une torpeur intérieure. Le temps passé aurait dû avoir raison de cette blessure, mais rien ne semblait s’améliorer. Il évitait les moments de confrontation en réduisant drastiquement ses moments avec elle.

Les doigts qui retenaient la corde se déplièrent dans un souffle. La flèche siffla et se ficha dans le sol. L’homme soupira, il retira celle-ci par le tube pour la remettre dans son carquois. L’animal était déjà bien loin, trop loin, inatteignable. Tout semblait se dérober de lui. Vêpre allait bientôt sonner, il se devait de rentrer… Pour quoi faire ? Retourner dans une demeure qui avait perdu de sa chaleur. Elle lui avait intimé de ne pas partir se venger, elle lui avait fait promettre de rester, ce qu’il avait fait, mais il ne trouvait aucun moyen de se racheter. L’homme laissa des marques de boues derrière lui avant de se figer devant une stature fait de bois. Il joignit ses mains et commença à murmurer un monologue avec ferveur. Après quoi il releva son regard sur ce visage sculpté, pourtant celle-ci gardait la mauvaise habitude d’être silencieuse. Il soupira et s’en alla là où il pourrait expier un peu plus ses démons. Les lanières de cuires claquaient à un rythme inquiétant pour quiconque aurait tendu l’oreille. Il serrait les dents, ces douleurs physiques étaient plus supportables que celles qui le rongeaient. C’était un moment de sursis. Sans qu’il ne sache pourquoi, il se rappela des mots du septon ce jour-là. « Les Sept ne vous soumettrons jamais des épreuves que vous ne pourrez surmonter. Jurez-vous soutien dans les moments de joie et de peine. Représentez les piliers de votre amour sous les yeux des Sept. » Ils avaient échangé leurs vœux et il avait posé sa cape sur ses épaules, jurant de la protéger jusqu’à son dernier souffle. Il lâcha le fouet et sembla frapper d’une vérité.

Ses mains sur la porte n’avaient aucune hésitation. Il n’avait même pas remarqué qu’il faisait déjà nuit. La pièce avait une ambiance… curieuse. Savait-elle qu’il allait venir ? Au vu de sa réaction, ce n’était pas le cas. C’était étrange de la revoir. Elle était toujours aussi belle. Puis son esprit vint lui rappeler ses maux le faisant baisser un bref instant les yeux.


La chasse n’a pas été concluante.


Fit-il avant de se déchausser. Il ne savait pas vraiment ce qu’il devait dire, néanmoins il tentait de se comporter normalement - ce qui serait évidemment étrange au vu de leur situation. Il s'approcha d’elle lentement.


Qu’as-tu donc prévu ?


Il lui attrapa avec douceur le poignet pour qu’elle dévoile ce qu’elle cachait vainement dans son dos. Voyant ce qu’elle avait en main, il comprit que c’était une de ses fameuses séances. Il ne se permit aucune remarque sur sa consommation, mais il n’était pas aveugle pour autant.


J’ai pensé que nous pourrions partager un moment ensemble. Il prit un champignon des mains de sa femme. Je me suis toujours demandé ce que ça faisait.


Elle lui avait déjà décrit en partie les effets et il savait qu’il n’y avait rien à craindre, enfin en théorie. Il était là pour passer du temps avec elle et tester ceci pourrait montrer qu’il fait un pas vers elle, n’est-ce pas ? Il regarda le champignon et le porta à ses lèvres. Le goût était amer, mais ce n’était rien comparé à ce qu’il ressentait.




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MessageSujet: Re: You can break down, you're not losing me • Neal Blewulf You can break down, you're not losing me • Neal Blewulf EmptySam 12 Mar - 13:59

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La chasse n’a pas été concluante. Le sang de Meryl ne fit qu'un tour. Quoi, c'est tout ? Il suffisait juste que la chasse ne soit pas concluante pour que son mari daigne se pointer dans leur chambre avant qu'elle soit endormie et ne reparte pas avant qu'elle se réveille ? Elle déglutit, aurait voulu lui cracher tout ce qu'elle avait sur le coeur, mais aucun son ne sortit de sa bouche. Epuisée par le chagrin, elle se sentait vidée de toute énergie, même négative. Qu’as-tu donc prévu ? Les doigts de Meryl se resserrèrent légèrement sur les champignons qu'elle tenait. S'il venait lui faire la morale à cause des bruits de couloirs... Il approcha, et le coeur de Meryl s'emballa. Elle aurait pu baisser les yeux si elle avait été intimidée, mais Meryl ne baissait pas les yeux devant les gens, sauf obligation vitale. Elle le laissa prendre son poignet et desserra ses doigts, ayant bien compris que ce n'était pas la peine de feindre l'innocence, pour qu'il puisse découvrir ce qu'elle tenait. Les champignons n'étaient pas le pire de ce qu'elle pouvait prendre, il lui arrivait parfois d'avaler des substances bien plus puissantes, plus violentes, qui dénaturait ses pensées, agissaient sur ses hormones, sur les nerfs de son cerveau. Ca, à côté, ce n'était rien. Un peu d'hallucination, une sensation de légèreté et de détente... J’ai pensé que nous pourrions partager un moment ensemble. [...] Je me suis toujours demandé ce que ça faisait. La jeune femme fronça les sourcils, un peu plus perturbée. Plaisantait-il ? Le cerveau de Meryl tournait à plein régime, cherchant la raison de ce retournement de situation. Un piège. Quelque chose, n'importe quoi. Elle le regarda emboucher un premier champignon, l'avaler, le vit presque descendre dans son estomac. Alors, elle détourna le regard, perdue. Il avait réussi à lui faire baisser les yeux, de dépit. Elle n'arrivait plus à faire face à l'abandon. Elle regarda les champignons restant dans sa main et releva finalement les yeux, ainsi que sa main, pour glisser un autre champignon entre les lèvres de son mari. Etant donner sa taille et sa carrure, un seul ne suffirait pas. « Tu vas voir des choses. » finit-elle par souffler du bout des lèvres, comme si ça lui coûtait une énergie incommensurable. « Je ne peux pas te dire si elles seront bonnes ou mauvaises. Ce que je peux te dire, c'est que ces choses seront immatérielles mais réelles, en un sens. Le reflet de tes sentiments, le verrou de tes souvenirs brisé, ou de tes fantasmes les plus enfuis. » Il n'y avait aucun sourire sur ses lèvres, et aussitôt ses paroles terminées, elle recula d'un pas. Comme si elle voulait elle-même éviter de le salir par sa présence alors qu'il l'avait fui pendant tout ce temps. « Tu devrais t'asseoir ou t'allonger. Ne résiste pas à ce qui va venir, même si ça te semble étrange. Il ne peut rien t'arriver. »
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MessageSujet: Re: You can break down, you're not losing me • Neal Blewulf You can break down, you're not losing me • Neal Blewulf EmptySam 12 Mar - 23:39





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You can break down,
you're not losing me


An -110, Mois 2, Semaine 4 ⊹ Plainedorme ⊹ Bief

Ce regard détourné, c’est tout ce dont elle avait été capable de répondre depuis son entrée dans la chambre. Il ne lui en voulait pas, mais il ressentit une peine plus lourde, plus difficile à porter. Sa mâchoire se contracta, qu’est-ce qu’il attendait de ses actions ? Et quelle réaction attendait-il ? Visiblement pas celle-ci. Avec Meryl c’était toujours explosif et ce silence ne lui ressemblait guère… ne leur ressemblait guère. Ses yeux se baissèrent jusqu’à ce qu’elle lui glisse un nouveau champignon. Il la regarda perplexe, mâchant lentement le second champignon. Elle devait savoir ce qu’elle faisait, c’est ce qu’elle donnait l’impression en tout cas, surtout avec ces explications et précautions qu’elle prenait pour lui. Leur relation ressemblait davantage à un initié suivant les indications d’un chevronné qu’à un couple passant du temps ensemble. Elle s’écarta, pourquoi donc ? Avait-elle peur ? De quoi exactement ? Il eut un soupir sourd et se dirigea vers le lit pour s’y allonger, c’était certainement plus sage.

Il attendit un temps ainsi, scrutant de temps à autre sa femme. Le silence planait de nouveau dans la pièce, il s’y était presque accoutumé et de toute manière, il ne savait point trop quoi dire. Les bougies émettaient un petit bruissement qu’il n’avait pas remarqué jusqu’alors. Il inspira profondément et l’odeur métallique qui se dégageait de son dos se mélangeait au parfum subtil du muguet de Meryl. Les poutres du plafond semblaient se déformé par moment. La tristesse qu’il ressentait était devenue plus intense avant de laisser place à une autre émotion. Une sérénité dont il avait oublié le goût. Il se tourna vers lady Blewulf. Jamais il n’aurait imaginé que tourner sa tête aurait été un tel effort tant son corps était détendu. Un sourire s’afficha sur son visage et quelques secondes après que leur regard se soient croisés, il commença à rire sans comprendre pourquoi. Elle semblait plus proche tout à coup, tantôt entourée d’halo de lumière tantôt de paternes colorées. Il repensa à leur rencontre ce jour là. Une feuille tomba sur ses cheveux, il l’attrapa curieux de comprendre d’où elle venait. Levant les yeux au ciel, il voyait des branches frémir au gré du vent. Tout autour, des arbres à perte de vue.


Mais je connais cette forêt...

Elle était exactement la même que dans ses souvenirs à cela près qu’elle semblait encore plus merveilleuse et chatoyante que jamais. Tout à coup, il sentit une main sur son épaule.Celle-ci l’intima de se figer en silence. Par delà les différentes tonalités brunes des troncs, il vit quelque chose se mouvoir. Plissant les yeux, la silhouette se détacha peu à peu. Un cerf! Marmona-t-il dans sa barbe. Ces bois majestueux se dressaient fièrement sur le crâne bestiale. Adam jubila doucement de contempler cet animal royal même si cela ne dura qu’un instant. Il se tourna vers cette présence avec un grand sourire. Merci mon oncle Fellar! L’homme le gratifia en tapotant son épaule. Ils continuèrent leur route. La forêt faisait une mélodie qu’il n’avait jamais entendue jusqu’à présent. Les distances se raccourcissaient et s’allongeaient. Il descendit une pente avec précipitation et légèreté faisant voler les feuilles morte dans une danse spectaculaire. Il s’arrêta pour chercher des yeux son accompagnateur. L’arbalète de celui-ci était suspendue à un arbre, non loin gisait ses vêtements. Il apparut au détour de pierres mousseuses formant un semblant de grotte. Il mit la main sur l’épaule d’Adam, l’intimant de le suivre. « Tu sais que Tonton t’aime et te protège. » La suite s’opéra avec lenteur. D’abord il fut débarrassé de ses vêtements. Son corps nu sentit différents contacts, des contacts qu’il avait oubliés ou que son esprit lui avait préféré enfouir. Son corps bougeait à un rythme imposé et ce n’était pas plaisant. Il ne contrôlait rien, il voulait arrêter tout ça, mais il n’arrivait pas à bouger. Il attendit que ça se passe tant bien que mal. Son reflet dans l’eau n’était pas le sien, il était féminin et très familier, trop familier. Celui-ci le regarda avec dégoût et sévérité. « Tu m’as abandonnée et rejetée! Mari indigne!!! » Puis la flaque prit plus d’ampleur jusqu’à l'envelopper. Il sombrait lentement mais sûrement. Des bulles d’airs s’échappaient de sa bouche et remontaient vers l’éclat lumineux. Alors qu’il manquait d’air, il remonta à la surface de justesse.

Sa chemise tout comme sa peau étaient humides, non par l’eau dans laquelle il était tantôt, mais par l’épreuve qu’avait représenté l’expérience. La chambre était revenue progressivement, néanmoins elle restait trouble, non par les effets des psilocybe, mais par les larmes qui baignaient dans ses yeux. Il tremblait et avait des sensations de nausées sans parvenir à les soulager. Il se recroquevilla sur lui-même, les yeux grands ouverts.


Tout était vrai… Par les sept!


PS: Toutes les phrases dites par Adam sont faites à voix haute et sont tout à fait audible par Meryl, si tenter qu'elle soit en état de les entendre et de les prendre en compte.

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MessageSujet: Re: You can break down, you're not losing me • Neal Blewulf You can break down, you're not losing me • Neal Blewulf EmptyMer 23 Mar - 9:15

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Habituée, presque immunisée, la petite quantité de champignons que Meryl avait prise allait tordre les formes et la lumière mais beaucoup moins altérer son sens de la réalité que pour Adam. Allongée sur le lit, elle s'était mise sur le côté pour regarder son mari, avec l'envie un peu curieuse de le voir partir dans ses hallucinations. Une transition qui fut assez simple à remarquer parce qu'elle put voir en direct son corps se détendre, son visage s'adoucir, comme si toute la gravité qui pesait sur ses épaules depuis plusieurs semaines s'était envolée. C'était cet homme qu'elle connaissait, souriant, doux. Il lui souriait pour la première fois depuis un nombre de jours qu'elle avait arrêté de calculer et bien qu'elle ait parfaitement confiance que c'était à cause des champignons, elle en était soulagée, se nourrissant de tout ce qu'il pouvait bien lui donner pendant le temps que ça durait. Elle ne pouvait pas imaginer ce qu'il avait vu tomber sur elle pour tendre la main et venir lui toucher les cheveux, mais ce geste suffit à ravager son coeur qui s'emballa aussitôt. Il lui manquait tellement... Son corps contre le sien, leurs souffles mêlés, la complicité qu'ils avaient quand ils ne faisaient plus qu'un. Son mari lui manquait. Au point où, parfois, elle regrettait d'avoir accepté ce mariage. Si elle avait su qu'elle souffrirait autant, elle serait restée chez ses parents, quitte à finir sa vie seule.

Sa vision se troubla légèrement, elle bascula sur le dos, regarda les poutres se déformer, baissa les yeux vers les bougies pour admirer les flammes changer de couleurs et danser au gré des élucubrations de son esprit. Elle aurait pu se laisser porter par ses propres fantasmes mais la voix d'Adam la tira de son échappatoire, plus intriguée par ce qui s'échappait de ses lèvres que désireuse de s'abandonner. Elle ne fit cependant pas l'erreur de tourner les yeux vers lui, de peur que sa concentration ne se brise, et se contenta de fixer la flamme qui dansait en prenant parfois de drôles de formes très animales, en tendant l'oreille pour ne rien rater de ce qu'il disait. Et ça n'avait pas l'air joyeux. Meryl s'épuisa à se concentrer un peu plus pour ne pas perdre le fil des paroles de son mari, qui semblait en proie à des troubles aussi violents que traumatisants. Et quand il reprit enfin ses esprits, Meryl avait retrouvé les siens depuis quelques minutes déjà.

Elle était à nouveau couchée sur le côté et le regardait, sans rien dire. Elle n'avait pas posé une main sur lui non plus, ne s'était pas rapprochée. Toucher quelqu'un en plein délire négatif n'était pas une bonne idée. Adam n'avait pas bougé donc elle n'aurait pas risqué grand chose, mais sait-on jamais. Alors quand il se recroquevilla sur lui-même, seulement, elle se rapprocha. « Adam... Je suis là... » Elle glissa doucement ses doigts sur sa joue et remonta dans ses cheveux humides pour lui caresser la tête. « Tu n'es pas seul. » Elle tenta un nouveau rapprochement mais cette fois pour se coller tout contre lui, se fichant royalement de l'humidité de son corps. Sa bouche approcha de son oreille pour souffler dans un murmure qui se voulait rassurant. « Je suis désolée, ton esprit a tourné les effets des champignons en une mauvaise chose, mais c'est terminé. Je suis là, tu ne risques rien. » Elle appuya légèrement sur l'arrière de son crâne pour l'inviter à poser sa tête entre son cou et sa poitrine, en continuant de lui caresser les cheveux avec tendresse. « Raconte moi... Qu'est-ce qui était vrai ? Que s'est-il passé avec cet oncle Fellar... ? »
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MessageSujet: Re: You can break down, you're not losing me • Neal Blewulf You can break down, you're not losing me • Neal Blewulf EmptyDim 3 Avr - 14:53





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« Adam… Je suis là…» La voix douce et bienveillante de sa femme. Il ne méritait pas qu'elle le traite avec tant de considération, il le savait. Elle n'était pas comme les autres, c'était en partie pour ça qu'il l'avait choisie. Il tressaillit à sa caresse, il se sentait indigne de tout contact avec elle. Toutefois, il était trop éprouvé par ses émotions pour refuser son attention. « Tu n'es pas seul. » Il la sentit contre lui, c’était chaleureux et réconfortant. Tout comme les mots qui suivirent, toutefois il pensait que c’était une réponse et une punition des Sept. Ils avaient finalement parler à travers ces eucaryotes, c’était une leçon qu’il ne serait pas prêt d’oublier. Tel un enfant, il nicha sa tête sur le thorax de sa femme. Sans qu’il s’en rende compte, ses bras entouraient Meryl, la serrant plus fort par moment.

Elle voulait tout savoir, rien que d’entendre encore le nom de cet être ignoble lui provoqua un haut de cœur. Apeuré, il ne savait quels mots employés… Et si elle le rejetait à son tour ? Et si elle révélerait à tous cette parjure ? Serait-elle appuyée par sa famille en plus d’un Septon ? Un homme pouvait-il être répudié ? Il n’était personne après tout… Un étrangé… Un moins que rien… un déviant. Des mots qui lui venaient de ses chers parents. Il croyait avoir mis silence ces voix depuis des années, il s’était trompé.


« C’est affreux… » fit-il. Après un bref instant, il poursuivit. « Je ne peux pas… »


Son esprit ne cessait de l’assaillir. Ces mauvaises pensées qui étaient restées dans l’ombre tout ce temps ressurgissaient avec plus de force que jamais. Finalement, il comprit qu’il redoutait ce qu’il avait lui-même fait à sa femme. Bien que son intention n’était pas de la punir, bien au contraire, il éprouvait la plus grande des peines à son égard, mais il n’avait d’yeux que pour la perte qu’il ressentait plus que celle de Meryl. Maintenant que les rôles étaient inversés, il se sentit bien misérable et honteux.


« Je suis si désolé ma mie…Tu ne mérites point pareil traitement… Puisses-tu pardonner mon éloignement. » il la serra fort contre lui, comme s’il avait peur qu’elle s’évanouisse. « Puisses les Sept m’en être témoin, je serai là, toujours, tous les jours. »


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MessageSujet: Re: You can break down, you're not losing me • Neal Blewulf You can break down, you're not losing me • Neal Blewulf EmptyVen 15 Avr - 19:13

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Alors c'était ça, la solution à tout leurs problèmes ? Un peu de psychotropes ? Toutes ces semaines à se sentir seule et à attendre son mari pour qu'il ait une révélation sous l'effet d'un champignon hallucinogène ? Elle ne pouvait pas imaginer ce qu'il avait vu, seulement analyser toutes les émotions qu'elle l'avait vu traverser. Elle était partagée entre la rancœurs, l'envie de lui demander c'est maintenant que tu te réveilles ? et le soulagement intense. Peu importe ce qui venait de se passer, à quel point elle pouvait ne pas comprendre, s'il gardait jusqu'à sa mort ce qu'il avait vu cette nuit là, peu importe qu'elle ne sache jamais. Il lui était revenu. Elle le sentait, au fond d'elle, au fond de son coeur, c'était une évidence. Quelque chose avait débloqué cette porte verrouillée en lui, et il était à nouveau sien. Le reste était-il important ? Oui. Parce que c'était clairement un traumatisme assez puissant qui était enfui en lui. Mais pas dans l'immédiat. Il en parlerait plus tard, s'il en avait envie. Elle lui ferait cracher le morceau par la force s'il le fallait, si le besoin s'en faisait ressentir. Dans l'immédiat, elle était juste heureuse de retrouver l'homme qui l'avait tellement séduite. « C’est affreux… [...] Je ne peux pas… » « Ce n'est rien, ce n'est pas grave, ce n'est pas important. » s'empressa-t-elle de l'excuser. Elle serra ses doigts sur sa chemise, possessive, protectrice. « Je suis si désolé ma mie…[...] je serai là, toujours, tous les jours. » Une pression se fit ressentir dans la poitrine de Meryl, son coeur gonflé d'une multitude de sentiments qu'elle ne contrôlait pas, qu'elle ne savait même pas définir, mais ils étaient positifs. Enivrants. « Shh... C'est rien, c'est rien... Je suis là. Pour toujours. » Elle recula de quelques millimètres à peine, juste de quoi attraper son visage entre ses mains et le lui relever. Son regard se perdit un instant sur ses lèvres, mais elle ne s'attarda pas, de peur qu'il réalise qu'il la détestait toujours, et elle l'embrassa. Elle l'embrassa comme le jour de leur mariage, comme cette première nuit qu'ils avaient passée ensemble, comme si le reste de leur vie commune en dépendait. Il lui avait tellement manqué qu'elle pourrait crever de solitude, et ce baiser, c'était tout ce temps perdu qu'elle rattrapait. Comme si c'était le dernier.
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MessageSujet: Re: You can break down, you're not losing me • Neal Blewulf You can break down, you're not losing me • Neal Blewulf EmptySam 16 Avr - 20:37





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« Ce n'est rien, ce n'est pas grave, ce n'est pas important. » Les mots de sa femme étaient devenue une doctrine dont il était un fervant croyant. La salvation qu’offrait ses bras était d’un soutien inouïe. « Shh... C'est rien, c'est rien... Je suis là. Pour toujours. » Ses mains frêles venaient relever son visage pour contempler ce qu’elle avait tant de fois convoité. Elle le marqua de ses tendres lèvres amoureuses et ô combien désireuses.

Que je sois damné pour l’affront d’avoir oublié ce doux touché. Aveuglé ai-je été par la perte non négligée d’un vœu autrefois formulé. Hérétique je suis, comment puis-je me détourner un temps de plus de vos préceptes ? Je vis pour que maintenant l’amour puisse régner en maître.

Il lui fallut quelques secondes avant de répondre avec ferveur à son baiser. Il se redressa et  ses mains se cramponnaient aux hanches de sa promise.

Ces cierges jusqu’alors abandonnés s’enflammèrent au simple contact de ses lèvres. La froideur qui avait pris possession des lieux laissait place à une sourde fièvre. La procession de mes mains sur sa peau mènera à l'imminente amnistie. Pressante est celle qui tacite s'immisce en nous, cette impétueuse envie.

Ses doigts remontaient lentement sur ses "collines" tandis que d’autres plus téméraires descendaient peu à peu sur sa cuisse non loin de ce qu’il convoitait. Quant à leur souffle, il n’y laissait guère de répis, avide de ses lèvres.


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MessageSujet: Re: You can break down, you're not losing me • Neal Blewulf You can break down, you're not losing me • Neal Blewulf EmptyDim 22 Mai - 14:46

You can break down, you're not losing me
Just take a breath, love Fill your lungs up. Rest your head, there's no sense in losing sleep. You can break down, let your worst out, lose your temper but you're not losing me.


ft. @Neal Blewulf
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MessageSujet: Re: You can break down, you're not losing me • Neal Blewulf You can break down, you're not losing me • Neal Blewulf EmptyLun 23 Mai - 21:34





I want you close, ooh
'Cause space was just a word made up by someone
Who's afraid to get close, ooh


You can break down,
you're not losing me


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MessageSujet: Re: You can break down, you're not losing me • Neal Blewulf You can break down, you're not losing me • Neal Blewulf EmptyLun 27 Juin - 7:58

You can break down, you're not losing me
Just take a breath, love Fill your lungs up. Rest your head, there's no sense in losing sleep. You can break down, let your worst out, lose your temper but you're not losing me.


ft. @Neal Blewulf
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Le contact de son regard, et là, une peur, brûlante, au creux du ventre. Le souffle court, l'image de Han heurtant son esprit, le coeur battant la chamade. La crainte de souffrir, de pleurer, de sentir à nouveau ses entrailles se déchirer, de perdre la raison, de ressentir l'humiliation. Elle s'agrippa aux bras d'Adam comme on s'accroche au bord d'une falaise, et quand la possession fut totale, elle sentit un poids s'envoler, comme la purification nécessaire au retour de sa bonne santé mentale. Rien ne lui ferait jamais oublier les atrocités qu'elle avait vécues à Dorne, mais avec Adam tout semblait plus doux, moins grave. L'avenir reprenait forme.

Un sourire amusé, les doigts glissés dans ses cheveux, elle embrassa ses lèvres avec tendresse. « On a toute la vie pour recommencer, autant de fois qu'on le voudra. » Elle en avait envie, de lui, de son corps, de cette dépendance qu'elle sentait naître pour cet homme. De ce sentiment qui lui donnait l'impression qu'elle pourrait soulever des montagnes pour son bon vouloir. « Je veux passer chaque seconde du reste de ma vie avec toi, Neal. » Ses lèvres effleurèrent les siennes dans une caresse tendre. La peur, la douleur, l'image envahissante de Han semblaient si lointaines, si floues, qu'elle paraissaient irréelles. Elle resserra ses bras autour d'Adam, possessive, presque craintive à l'idée qu'il disparaisse. « Ne m'abandonne plus jamais... » ou je te tue.
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MessageSujet: Re: You can break down, you're not losing me • Neal Blewulf You can break down, you're not losing me • Neal Blewulf EmptyMar 28 Juin - 20:55





I want you close, ooh
'Cause space was just a word made up by someone
Who's afraid to get close, ooh


You can break down,
you're not losing me


An -110, Mois 2, Semaine 4 ⊹ Plainedorme ⊹ Bief


Encore une fois, elle le prenait de court dans ses réactions. C'était une femme si aimante, si prompt à lui pardonner ses pêchés, ses erreurs et ses petits râtés. Il sentait tout cet amour et bienveillance qu'elle lui portait dans ses baisers et ses paroles. « On a toute la vie pour recommencer, autant de fois qu'on le voudra. », voilà qui était une idée des plus séduisantes. Il n'avait pas connu sa femme aussi ardente et fougueuse, et clairement ce n'était pas pour lui déplaire. C'était une nouvelle facette qu'il se fera un plaisir de découvrir pleinement.

« Je veux passer chaque seconde du reste de ma vie avec toi, Neal. » lui fi-elle alors qu'elle effleurait ses lèvres. Bigre que c'était séduisant. Il l'embrassa avec envie suivi d'un sourire presque juvénile. Les bras de Meryl le serrait toujours plus fort, il eut encore un léger grondement, son dos était encore sensible. « Ne m'abandonne plus jamais... » cette phrase lui terrassa le cœur. Il se rapprocha encore plus d'elle et caressa avec tendresse son visage.


Plus jamais mon amour, je te le promets sur tout ce qu'il a de plus sacré sur cette terre. Je serai toujours là.


Il scella leurs lèvres. Il voulait rester à jamais ici avec elle.

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