Royaume des terres de l'Orage
et du Conflans

L'histoire glorieuse et tragique s'est souvent écrite en ces terres arrosées par le fleuve Trident et ses trois grands affluents.  Nulle autre territoire des Sept Couronnes n'a vu autant de batailles, ni autant de roitelets et de maisons royales s'élever puis chuter. Les raisons en sont simples, riche, fertile, le Conflans jouxte tous les autres royaumes de Westeros sauf Dorne, et possède peu de barrières naturelles à opposer aux invasions. Les eaux du Trident rendent les terres propices à l'installation des hommes, au cultures et à la conquête. Les trois branches du fleuve facilitent le commerce et les voyages en temps de paix, et constituent , en temps de guerre, des obstacles mais aussi des voies de pénétration.

Les trois branches du Trident donnent son nom au Conflans. La Ruffurque, colorée en rouge par la boue et le limon charriés depuis les montagnes de l'Ouest. La Verfurque, aux eaux moussues sortant des marécages du Neck. La Bleufurque, pour la pureté de ses flots cristalins, alimentés par une source. Leurs larges lits sont les voies qu'empruntent les marchandises pour traverser le Conflans, si étrange que cela paraisse ( même si les gros bourgs commerçants y sont nombreux ), sans doute à cause de l'histoire agitée de la région et de la constance des rois d'antan à refuser des chartes qui auraient permis à un Salins, Herpivoie ou Beaumarché de développer une cité.

Si chanteurs et conteurs peuvent nous régaler des histoires hautes en couleur d'Artos le Fort, Florian le Fol, Jack aux neuf doigts, Sharra la reine sorcière et du Roi Vert de l'Oeildieu, le chercheur sérieux ne peut que s'interroger sur l'existence de ces personnages. L'histoire du Conflans commence vraiment avec l'arrivée des Andals. Après avoir franchi le Détroit et envahi le Val, ces conquérants venus de l'est s'en emparèrent, remontant le Trident et ses trois grandes branches sur leurs snekkars. En ce temps-là, semble-t-il, les Andals combattaient derrière des chefs que les septons nommeraient plus tard rois. Peu à peu ils grignotèrent les nombreux petits royaumes arrosés par les fleuves.

Les chansons évoquent au fil des ans la chute de Viergétang et la mort de son enfant-roi, Florian le Brave, cinquième du nom. Le gué de la Veuve, où trois fils de lord Darry résistèrent un jour et une nuit au seigneur de la guerre andal Vorian Vyprin et à ses chevaliers, en tuant des centaines avant de tomber à leur tour. La nuit dans le Bois Blanc, où les enfants de la forêt surgi d'une colline creuse pour envoyer des centaines de loup attaquer un camp andal, déchiquetant des centaines d'hommes à la lumière d'un croissant de lune. La grande bataille de l'Amère, où les Bracken de la Haye-Pierre et les Nerbosc de Corneilla s'unirent contre les envahisseurs, pour être écrasés par la charge de 777 chevaliers andals et de sept septons, portant sur leurs boucliers l'étoile à sept branches de la Foi.

L'avant dernier roi de la Rivière à tenir tête aux Andals, le plus grand, Tristifer IV de la maison d'Alluve, la Masse de Justice, régnait depuis un grand castel bâti sur une colline au bord de la Bleufurque, nommé Vieilles-Pierres. Il livra cent batailles contre les envahisseurs, nous disent les chanteurs, en remporta quatre-vingt-dix-neuf et tomba à la centième. Nerbosc et Bracken affirment aussi avoir régné sur le Conflans à diverses époques de l'Âge des Héros.

Maison souveraine

Maisons majeures

Maisons mineures

Maisons de chevaliers