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inalement la grande et lourde porte de la salle menant au trône des Eyriés s’ouvrit. Quelques nobles en sortir rapidement avant de se disperser un peu partout dans les couloirs du château, souvent en compagnie d’un de leurs serviteurs ou d’une personne de confiance. Le roi du val, Oswin Arryn avança alors vers son homologue des terres de l’orage. Derrière lui se tient deux silhouettes dans des armures immaculées de blanc. Lord Corbay son maître d’armes ainsi que Amélia Lynderly, deux experts dans l'art du combat faisant partie de la garde du faucon, un groupe de guerriers d’élite chargé de protéger la famille royale.

Roi Arrec Durrandon seigneur des terres de l’orage, Je suis Oswin Arryn roi du val bienvenue dans les Eyrés dit-il simplement en guise de salutation sur un ton un protocolaire, mais respectueux tout en s’inclinant légèrement , désoler de vous avoir fait attendre une réunion de mon conseil à durer plus longtemps que prévu dit-il avec sincérité avant de marquer une pause, mais je vous en prit venez installez vous dit-il d’un signe de la main en désignant l’intérieur de la grande et vaste salle

Le roi du val avança pour s'installer à une table qui fut dressée pour l'occasion. La table était ronde et, visiblement, on avait installé uniquement deux chaises afin que les deux rois puissent discuter en tête-à-tête. Bien sûr, Oswin aurait pu se rendre sur son trône, ce qui lui donnerait une certaine prestance, mais il ne voulait pas paraître orgueilleux ni hautain face au roi des terres de l’orage. Il n’avait que peu d'informations sur la raison de sa visite même s’il avait quelques idées. Malgré cela, il préférait respecter les règles élémentaires de politesse et de courtoisie, on dit souvent que faire bonne impression dès la première fois est important.

C’est du moins ce que lui avait enseigné sa mère Jeyne Arryn et il était assez d’accord avec elle sur ce point. Il est très rare de recevoir un invité aussi prestigieux que le roi d’un autre royaume et pour le coup la maison Arryn avait organisé cette rencontre avec le plus grand soin. Sur la table d’ailleurs, quelques fruits frais et quelques gâteaux de plus raffiné avaient été disposés. Des serviteurs ne tardèrent pas à remplir de vin de très bonne qualité la coupe des deux monarques.

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swin fut rassuré de voir que le roi des terres de l’orage ne semblait pas si contrarié d’avoir dû attendre. À moins que ce dernier ne le cache de façon habile de telle manière que le jeune roi du val ne voit rien ? Peut-être, quoi qu’il en soit, le roi faucon comme on l' appelait préféra focaliser son attention sur son homologue et se concentrer sur ce qui pourrait se jouer dans cette salle à la décoration simple mais à la structure imposante. Oswin ressentait tout doucement une certaine pression, Arrec Durrandon dégageait un certain charisme et une certaine assurance, que ce soit dans ses paroles ou dans sa façon de se tenir. À certains égards, le roi des terres de l’orage lui rappelait un peu son défunt père. Quand le roi Arrec se leva pour trinquer, Oswin suivit le mouvement et se leva également avec sa coupe de vin à la main.

A nos royaumes dit-il simplement, mais avec sincérité avant de boire une gorgée

Le noble roi du Val reprit sa place en écoutant attentivement la question du roi des terres de l’orage et il prit un petit moment de réflexion pour lui répondre.

hum le terme similaire n’est pas forcément celui que j'emploierai même s’il est vrai que votre royaume combat les dorniens depuis sûrement aussi longtemps que mon royaume combat les clans des montagnes dit-il en se frottant doucement le menton en réfléchissant en ce qui concernent les montagnards disons que nous avons eut récemment quelques affrontements assez intenses ce qui nous a conduit à devoir renforcer les points sensibles ainsi que les zones stratégiques du val dit-il en guise d’explication dit-il avec sincérité sans chercher à mentir

Pour le moment, Oswin se contenta de rester en surface sans trop chercher à s'étendre sur le sujet.

Et de votre côté, roi Arrec comment se passe vos campagnes militaires contre les fer nés et les dorniens ? Après, corrigez-moi si je me trompe, car je conçois que les informations que j’ai ne sont peut-être pas forcément exactes, mais les doriens et les fer nés se sont alliés ? je trouve ça plutôt fourbe de la part des dorniens que j’imaginais comme un peuple de vaillant guerrier, dit-il avec une légère grimace de désapprobation quand j'étais enfant, mon père disait qu'à la guerre tous les coups sont permis je commence à comprendre maintenant ce que cela voulait dire dit-il les mains croisées l’une dans l’autres

Évidemment, Oswin se doutait que si le roi des terres de l’orage avait fait le déplacement, c’est que les combats qu’il menait contre les fer nés et les dorniens ne devaient pas être à son avantage. Il ne voulait cependant pas être trop direct sur ce sujet qu’il imaginait sensible pour le roi Arric durrandon.

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swin regarda avec intérêt le roi des terres de l’orage. Il écouta chacune des paroles avec grande attention tout en réfléchissant à ce qu'il pourrait en tirer par la suite. S’il devait un jour tirer l'épée avec Arrec Durrandon, aucune information sur ses futurs ennemis ne devait être négligée. Évidemment, il ne prenait pas pour argent compte tout ce que lui disait le charismatique souverain légitime des terres de l’orage. En tant que Roi il se devait de garder une certaine liberté d’esprit et de penser. C'était parfois la part de doute et de méfiance qui faisait la différence, en bien comme en mal. Les informations ne sont pas des plus réjouissantes et une fois qu’il eut terminé, Oswin se leva de sa confortable chaise et se mit à faire quelques pas en s'éloignant de sa chaise puis en revenant. les mains croisées dans le dos, il avançait lentement le regard légèrement tourné vers le sol. Parfois, son pouce et son index frottaient doucement sa barbe. Cela était les signes d’une réflexion profonde. Oswin avait ce type de manie, dirons-nous, quand il était confronté à des choix difficiles, cela l’aide à mieux réfléchir. Cependant, jamais il ne tourna le dos à son homologue, ce qui serait pour lui très irrespectueux.

Mon père paix à son âme tout comme mes honorable ancêtre non jamais daigner entretenir des relations diplomatique avec les autres royaumes qui nous sont voisin dit-il en guise d’explication en marquant une légère pause mais je ne suis pas mon père et je pense que si le Val veut prospère ils nous faut des alliées fiable sur qui nous pourrions compter et avec qui faire du commerce cependant dit-il avant de marquer une petit pause il serait difficile a deux royaumes en guerre de pouvoir tirer des bénéfices mutuelles d’accord commerciaux si du moins vous pensez que ce type d’accord pourrait nous être envisageable et profitable a nos deux royaumes Roi Arrec ? demanda t-il simplement avant de reprendre je vais être honnête avec vous seigneur Durrandon j’aimerais portez assistance a mon frère dans la foi au nom des septs mais je suis un jeune roi et mon pouvoir et encore fragile dit-il en guise d’explication j’ai d’ailleurs former un conseil pour m’entourer des plus sages et influents seigneurs du Val afin de me guide et surtout aussi pour avoir un oeil sur eux dit-il avec un regard un peu plus amusé l’espace d’un instant à la mention de la surveillance des seigneurs de son conseil avant de reprendre avec sérieux avant votre arrivée j’ai eu le temps de réfléchir vous qui connaissez bien les dorniens j’aurais aimer avoir votre avis sur cette question penser vous que si j’envoie une missive au Prince Doran Martell pour dit-il en marquant une pause pour chercher ses mots disons pour faire simple lui faire savoir que s’il n’arrête pas les attaques contre votre royaume le Val devrait lui aussi entrer en guerre contre Dorne , en somme une simple tentative d’intimidation ou bien pensez vous que je doivent pour le moment faire comme si des rien n'était afin de garder l'élément de surprise ?demanda t-il

Le roi du Val ne voulait pas trop froisser son interlocuteur avec des questions trop directes concernant la guerre. Une question du type : vous êtes venue qu'émender mon aide ? n’aurait sûrement pas plus au roi des terres de l’orage. Cela ne devait pas être facile pour lui de venir demander l’assistance du Val à moins qu’il ne soit venu pour une autre raison ? Cependant, le jeune Roi n’y croyait pas vraiment. Il préférait être un peu plus subtil dans son approche en abordant la question de la guerre. Cependant, il ne voulait pas non plus faire preuve de fourberie ou de tromperie, il préférait bâtir une relation solide de confiance avec le roi des terres de l’orage. S’il avait demandé son avis sur certaines questions, ce n'était pas trop pour flatter l’orgueil de l’orageois mais vraiment pour lui demander conseil sans arrière pensée.

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swin Arryn un peu gêné quand le roi des terres de l’orage semblait vouloir discuter plus en avant des futures relations commerciales entre leurs deux royaumes. En même temps, il lui avait tendu la perche dans un sens. Le jeune roi se rendit compte qu’il n'était pas capable de discuter en détails de futures tractations de commerce, une tâche qui incombait plus à son intendant ou à d'autres individus mieux qualifiés. Par exemple, il savait pouvoir compter sur la maison Veneur de Goeville pour s’occuper à la fois des relations diplomatiques et commerciales avec Braavos. Il attendait d’ailleurs beaucoup de cette première relation avec une cité libre d’Essos. 

Je dois vous avouer Roi Arrec que je ne suis pas un spécialiste en commerce, mon intendant pourrait vous donner plus de détails, dit-il un peu gêné, je peux le faire venir si vous le désirez ? demande-t-il simplement

Malgré quelques réflexions qu’il avait eues en vue de cet entretien et les quelques conseils prodigués par ses conseils et ses proches, il n’aurait jamais pensé que cet entretien puisse être aussi ardu au niveau mental pour sa jeune personne. Cependant, il ne comptait pas baisser les bras, il était le roi du Val et il était bien obligé de passer par là. De plus, c'est en forgeron qu’on devient forgeron comme le dit le proverbe. Il n’a aucun doute qu’il sortirait grandi de cet entretien avec son homologue des terres de l'orage. 

Je vois je prends bonne note de vos conseils roi Arrec dit-il les mains devant lui avec un air pensif je reconnais la générosité de cette offre cependant le Val ne désire pas acquérir d’autres terres aussi riches et fertiles soient-ils dit-il notre peuple est très attaché à ce royaume dit-il en guise d’explication et les rois du Val n'ont jamais nourrit de désirs d'expansions et je m'inscris dans cette lignée que je trouve plus sage pour l’avenir du Val cependant dit-il en marquant une légère pause hum puise ce que nous parlons en toute honnêteté, j’aimerais vous faire une confidence dit-il encore un peu hésitant j’ai tendance à penser que si une situation n’avance pas il faut changer son arc d'épaule comme on dit souvent concernant les tribus de sauvages des clans des montagnes j’envisage d’utiliser la voie diplomatique, ce sont de redoutables combattants bien que mal organisés et peu disciplinés dit-il simplement il pourrait servir d'auxiliaires dans l’armée du Val et je suis sur que les promesses de terre nouvelle en dehors du Val pourrait intéresser certains d’entre eux, cela m'éviterais d’engager et de perdre nombre de soldats face à vos ennemis, quand pensez-vous Roi Arrec ? demanda t-il pour avoir l'avis de son homologue

Oui l’idée du jeune roi pouvait paraître folle, mais au final, s’il pouvait y arriver, cela signifierait la fin des conflits entre les Valois et les tribus des clans des montagnes. Un conflit qui dure depuis des générations.

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oyant que le Roi des Terres de l’orage semblait d'accord, il inclina légèrement la tête en signe d’approbation.

Très bien, je vais voir pour faire venir mon intendant à un moment plus propice le temps de votre séjour ici dit-il simplement

Le jeune faucon écouta avec intérêt les paroles du Roi des terres de l’orage. Il ne connaissait pas les clans de montagnes, cependant son analyse et sa réflexion méritent qu’on s’y attarde. Pour le roi du Val un regard neuf est toujours bon à prendre si on sait comment s’en servir pour ensuite en tirer une certaine sagesse.

Il est vrai qu’ils sont très attachés à leur terre, et peut-être que les plus anciens et les plus fervents défenseurs de leur tradition ne seront guère intéressés par cette offre,dit-il en se caressant doucement sa barbe bien tailléecependant j’ai bon espoir que les plus jeunes et peut-être les plus petits clans y voient une occasion de s’affranchir de leur condition avec l'espoir d’une vie meilleuredit il en marquant une légère pause Je ne pense pas qu’ils aient l’esprit suffisamment sournois pour aller d’eux même voir Harwyn Chenu pour s'allier à lui en revanche dit-il en portant son verre à ses lèvres pour en boire une petite gorgée lui pourrait très bien se montrer plus convaincant après tout les chiens s'entendent mieux entre eux dit-il avec un sourire légèrement amusé d'où l'intérêt qu’ils périssent rapidement dans les premiers affrontement, Après tout, il vaut mieux qu'une lame prenne une de leur vie plutôt que celle d'un orageois vous ne pensez pas ? dit-il en reposant son verre et concernant le territoire à nos frontière je disais que la proposition pourrait les intéresser, mais s’ils venaient à tous périr en combat, elle n’aurait pu lieux d'être dit-il avec un sourire légèrement plus fourbe

Il se surprit lui-même, car c'était un homme du Val avec de hauts principes moraux. Ce n'était habituellement pas dans ses habitudes de proposer ce type de stratégie plutôt sournoise. Mais à la guerre, ce ne sont pas les plus courageux qui triomphent, contrairement à ce que chantent les bardes et les ménestrels.

Maintenant, comme vous le savez sûrement, roi Arrec j’ai réussi à établir un début de relation diplomatique et commerciale avec la cité essosien de Braavos Peut-être que leurs compagnies de mercenaires seraient un atout majeur dans le conflit qui vous oppose aux fer-né et aux dorniens qu’en pensez-vous ?demanda t-il simplement

Cette idée venait de faire son chemin dans son esprit. Cela coûtera t-il plus cher que d’envoyer les forces du Val combattre au côté du roi Arrec ? Il ne savait pas grand-chose et même si c'était le cas pour le jeune roi, la vie d’un soldat du Val n’a pas de prix. Du coup, il préférait que les sauvages hommes des clans de montagnes ou des mercenaires Essosien assistent les armées du roi des terres de l’orage. Ce n'était pas une forme de lâcheté, car s’il n’avait pas le souci de ses barbares venus des montagnes, il n’aurait pas vraiment hésité. Cependant, il préférait assurer ses arrières. Cela ne lui disait vraiment rien de revenir d’une campagne militaire pour se rendre compte que les clans des montagnes en ont profité de son absence pour attaquer des hameaux et des villages pour tout piller et tout brûler sur leurs passages.