La Maison Aigu n'était pas riche et très renommée. Mais elle possédait un trésor inestimable : l'amour qui rayonnait dans le foyer et sur tous les gens  appartenant à la bannière à l'épée volcan. The Seath, le grand village fortifié qui était le berceau de la lignée était un lieu où il faisait bon vivre, malgré la frugalité. Certes le Seigneur Lord de ce fief était moins riche que la plupart des seigneurs fer-nés, mais ses sujets étaient moins pauvres que ceux des autre fiefs. Tout se partageait sur ce petit territoire en bordure de mer sis non loin d'un autre voisin tout aussi pauvre, le fief des Sparr avec lequel ils entretenaient de bonne relations. D'ailleurs, il était de coutume entre les deux seigneurs de plaisanter sur le mariage de leurs rejetons pas encore nés. Ce qui faisait bien rire leurs femmes. Pourtant les deux maisons furent bénies par le Noyé et la même année un petit Sparr naquit tandis qu'une petite Aigu hurlait à pleins poumons. Les deux enfants auraient pu être promis l'un à l'autre et d'ailleurs ils s'entendaient plutôt bien. Quatre ans plus tard, le deuil frappa et assombrit à jamais Harmund qui avait perdu sa Gaïa, laquelle lui laissait une seconde fille à élever. Il le fit en les aimant à sa façon mais comme un homme. Heureusement, les petites pouvaient demander conseil à Lady Sparr qui réconfortait volontiers les deux petites, se demandant laquelle serait la plus assortie à Roryn son fils adoré.

Mais le tempérament d'Alvyna fit que sa vie prit un tout autre cours. Remarqué par Lord Grejoy, lors d'une congrégation fer-née, elle fut rapidement prise sous l'aile du grand Kraken et cela même alors qu'on s'attendait à ce qu'elle soit punie pour avoir arraché l'oreille d'un  gamin qui voulait aller voir ce qu'elle avait dans ses pantes de garçon manqué. Le pire fût qu'elle eût l'audace de parader avec le lobe d'oreille autour du cou. Elle s'était fait un protecteur de Lord Greyjoy, mais sans le savoir encore, un ennemi absolu de celui qu'elle avait mutilé.En -121, elle n'avait que 10 ans mais un accord de mariage se scella entre Harmund et Vickon : elle épouserait son cadet qui était actuellement en mer. La petite Alvyna entra en apprentissage martial avec tous les gamins des bannerets Greyjoy et révéla des prédispositions très prometteuses au combat. Elle avait la rage au ventre cette petite, la rage de prouver qu'une fille pouvait faire aussi bien une héritière digne qu'un garçon

Lui restait à faire ses preuves sur le pont d'un boutre et on l'envoya sur celui de son futur beau -frère, l'aîné du Greyjoy, Hrothgard, un sacré gaillard qui maîtrisait déjà l'art du pillage et des raids. Au début, il ne sauta pas de joie d'avoir cette morveuse de dix ans sa cadette dans les pattes. Il faut dire qu'elle piquait de ces colères, la gamine, sitôt qu'un membre de son équipage était un peu trop lourd ou graveleux. Ça l'usait, le Hrothgard. La petite grandit et devint une fameuse  petite louve des mers. Une campagne de plus changea la vision qu'Hrothgard avait d'Alvyna. La flotte, modeste, des Aigu se joignit à celle du jeune Greyjoy, sans doute une volonté du père de veiller d'une certaine façon sur sa progéniture. Toujours est-il que ce raid se solda par le naufrage corps et bien de l’Anguille de feu et qu'Alvyna perdit son père. Le succès du raid avait un goût amer, même pour Hrothgard qui voyait cette gamine épanouie se recroqueviller sur sa douleur. Il se laissa aller à la réconforter, et elle accepta le réconfort, en tout bien tout honneur, ce qui était rare chez les Fer-nés. Mais les mois qui suivirent furent teintés de sentiments troubles sur le Requin d'Ambre. Alvyna devenait femme et le jeune Greyjoy avait de plus en plus de mal à l'ignorer, d'autant qu'elle ne manifestait pas à son égard le même rejet qu'envers les autres membres de l'équipage.

Vint le moment fatidique ou Vickon Greyjoy demanda à voir comment sa future belle fille avait profité de son apprentissage en mer et surtout à la marier à son fils cadet, Maron, comme il avait été convenu entre les deux maisons. Rien ne se passa pourtant comme le Greyjoy l'avait prévu. Alvyna débarqua bien, obéissante et soumise à son destin, pour épouser Maron, une jeune guerrière accomplie qui ferait sans doute le bonheur de son cadet. Mais Hrothgard revint plus vite que prévu du raid qu'il devait accomplir seul et, sitôt débarqué, revendiqua la promise de son jeune frère. Vickon n'y consentit qu'au prix de l'abandon de la succession à la maison Greyjoy. En effet, la Maison Aigu n'était pas assez renommée pour donner des héritier au Kraken. Qu'à cela ne tienne; Hrothgard renonça à succéder à son père pour épouser celle qu'il aimait.

Pourtant, la perfidie et la haine étaient sur leur route, avant même que l'annonce du mariage ne fut faite, Maron piégea Alvyna en s'introduisant dans la maison qu'elle occupait avec sa sœur, Iska. Grâce à cette dernière, elle échappa au viol, mais à quel prix ? Sa cadette était à présent défigurée et Maron, brûlé, haïssait plus que jamais Alvyna et Hrothgar.

Lorsqu'on  n'a rien, on ne peut imaginer ce que d'autres possèdent et on subit. Mais lorsqu'on côtoie ceux qui ont plus, bien plus, on veut tout. Et parfois on se perd soi-même dans cette quête désespérée et avide. Ainsi pourrait se résumer la vie de Daegon. Il n'était pas si différent de la majorité des gamins des Îles de Fer, né sur un boutre, de parents pilleurs de père en fils. C'était ça où être pêcheur, ou éleveur de chèvres ou de moutons. Mais les Berger, si modestes soient-ils, avaient toujours eu d'autres ambitions. C'étaient de bon pilleurs, de bons guerriers.Sauf qu'ils ne pillaient pas pour leur compte, mais pour celui de Vickon Greyjoy, lequel était trop préoccupé par sa succession et imbu de son nom pour voir un loyal vassal qui méritait d'être récompensé par des terres, enfin, anobli peut-être.

Sauf que rien ne vint, et pire encore lorsque le Poignard tomba aux mains des Harloi, le Greyjoy oublia de négocier la libération du seul survivant, Daegon. Il vécut l'enfer des humiliations durant plusieurs années, et lorsque la libération vint, il la dût non pas à la Maison que sa famille servait depuis des générations, mais à une rivale potentielle, la Maison Chenu. Le vieil Harwyn la Poigne n'était peut-être pas de première jeunesse, mais il y avait longtemps qu'il avait repéré Daegon au cours d'un raid commun des fer-nés, l'un es rares, sur le Conflans. Lorsqu'il le trouva dans le butin qu'il arracha en pleine mer aux Harloi, il eut tôt fait de le gagner à sa cause en lui promettant plus de reconnaissance que sous la bannière Greyjoy. Il commença par lui offrir de quoi financer la construction d'un nouveau boutre, le sien ayant été perdu dans une tempête sur les rives de Harloi. Puis il le "rendit" à son Lord, sachant pertinemment qu'il avait là un espion tout trouvé pour l'aider à supplanter son rival. Daegon voulait des terres, un titre, la gloire, une femme, en l'occurrence pêchée chez les Timbal ? Qu'a cela ne tienne, il aurait tout ça, si les Chenu arrivaient à fédérer toutes les grandes maisons fer-nées sous leur bannière. Et ce petit allait l'y aider, parce que décidément, oui, il était loin d'être bête, ce petit !A présent Daegon est en place. Il joue son rôle à la perfection, tout en discrétion et il accumule des renseignements qui pourront être fort utiles. Peut-être deviendra-t-il un jour le bras armé qui abattra la Maison Grejoy. Pour l'heure il se tait et écoute, attendant un signe.

Urragon est une force de la nature de trente neuf ans, Lord d'une maison secondaire, il était destiné à la vie simple et toute tracée d'un fer-né, à combattre sur les mers, piller, prendre au fer-prix ce qu'il voulait. Pourtant cette montagne de muscles bourrue n'a rien d'une brute irréfléchie. Sans pitié pour ses ennemis, rude et toujours en train de râler pour des détails, il sait se montrer un père attentionné bien que sévère pour Orkon et Iselda et un fils aimant pour sa vieille mère Ursula. Chef de guerre apprécié de ses hommes pour l'attention qu'il leur porte, il connait chacun d'entre eux par leur nom et leur situation de famille. Il prend le temps de s'y intéresser. Lord sévère mais juste dans sa façon de trancher les litiges entre ses gens, il est aimé de son peuple. Son seul travers est peut-être d'être buté, au grand dam de ses proches qui auraient voulu le voir reprendre femme par exemple. Peine perdu, il a fait avorter toutes les ruses de sa mère pour lui mettre dans les pattes une seconde épouse. Il aimait Sygin et elle lui a donné deux beaux enfants, dont un aîné héritier de la maison. Il ne voit pas l'intérêt de perdre son temps avec une femme qui n'arriverait pas à la cheville de l'ancienne. Il préfère se consacrer à son fief et à sa flotte qui sont prospères. Il préfère donner de son temps à ses enfants: Orkon, jeune homme prometteur, qui deviendra aussi bon guerrier et marin que son père dont il a hérité le don de communiquer avec les orques et Iselda qui lui rappelle chaque jour un peu plus sa Sygin, par sa beauté blonde et rayonnante, sa douceur et sa vaillance. Il lui faudra leur trouver de bons partis à tous deux, peut-être du côté des Salfalaise et des Timbal. Pour l'heure, il lui faut tenter de rencontrer les Lords qui se sont opposé à Harwyn lors de la réunion. Il a ses détracteurs, mais aussi ses partisans sans doute plus discrets et qui ont gardé le silence. Mais Urragon connait l'ambition et la fourberie du Chenu. Il reviendra à la charge une autre fois avec ses soutiens et à ce moment là, il faudra que les opposants soient prêts à faire barrage à ses projets.

Avant d'être un homme à la musculature féline et aux réflexes aussi vifs que l'argent d'un banc de poisson se reflétant dans les flots à la lumière du soleil ou de la lune, Sargon fut d'abord un enfant rondouillard, mais cela prit fin  lorsqu'il débuta son apprentissage auprès de son père Symond, Lord vénéré de Lordsport. Au fil des entraînements, apprentissages et raids, il gagna en muscles ce qu'il perdit en graisse de lait. A quinze ans, devenu un combattant délié et souple, sa formation prit un cours nouveau lorsque son père captura sur un navire de commerce entre Essos et Dorne, un maître d'armes insolite venu de Braavos. L'homme opposait une résistance à la faim et aux pressions en tout genre. Un jour, Sargon accompagna son père pour visiter le prisonnier qui était encore en vie à cause de sa réputation. Ser Elyo Forel, qui se présentait comme maître à danser et première lame de Braavos. En réalité l'homme était un maître d'armes prisé en Essos mais surtout un libre penseur. Lorsqu'il renvoya en guise de réponse son écuelle en direction des deux Botley, après l'avoir vidée pour refuser la nourriture abjecte qu'on lui destinait, Sargon la rattrapa sans mal pour la sentir et eut un haut le cœur en voyant les vers qui y étaient accrochés. Elyo fut interpellé par les réflexes du jeune garçon et  le salua comme digne d'être son dernier élève, et Sargon comprit la fierté de l'Essosien qui préférait mourir de faim que de manger de la vermine. Après tractations avec son père qui n'était pas idiot, Sargon obtint qu'il l'engage comme maître d'armes sous haute surveillance.

Sargon fut le premier fer-né à apprendre la danse des lames, en tout cas, connu et il troqua bientôt son espadon, peu adapté à sa corpulance pour deux sabres courbes et cours qui furent travaillés dans les forges de Lordsport. Desormais le jeune Botley apprit une science nouvelle du maniement des lames, non en force mais en souplesse et rapidité. A la surprise de son père, doutant d'un tel apprentissage, cela fit de Sargon un guerrier précieux pour percer les lignes de défenses ennemies. Insaisissable, bondissant comme l'anguille entre les flots d'ennemis, mais portant toujours un coup fatal à la gorge ennemie.

Si le jeune Botley avait la bienveillance du Dieu Noyé concernant les arts de la guerre, son autre face, le Dieu des Tempêtes, décida de souffler sur sa vie personnelle. Sargon perdit deux épouses consécutivement dans ses premières années d'homme mais eut une progéniture nombreuse sans compter les bâtards issues de ses femmes sel. Ses deux derniers enfant étaient atteints d'une infirmité différente mais tout aussi lourde à porter.
En -114, il perd son père au combat et devient Lord Botley. Malin et ambitieux, voire même très menteur, il n'hésitera pas à jouer sur plusieurs tableaux pour avancer ses pions et faire rayonner Lordsport comme il se doit. A la réunion des fer-nés provoquée par le Chenu, il se montre plus conciliant qu'agressif envers chacun des bords et entend bien jouer un rôle central dans l'avenir des Iles de Fer.

Si Vickon est l'aîné d'une grande fratrie de dix enfants, il est le seul à avoir survécu à ce jour. C'est dire si le destin et la dure existence des fer-nés  a frappé cruellement sa famille. Aussi sa descendance et sa femme sont-ils précieux à ses yeux et souhaite-t-il éviter de perdre ses deux fils. S'il ne peut l'éviter au combat, il fera tout pour les préserver d'une mort infamante ou indigne d'un grand guerrier, d'un Greyjoy. C'est pourquoi il essaie dans les affaires privées de ménager la chèvre et le chou et s'attache vraiment à faciliter le bonheur de ses deux enfants. Ainsi, il ne s'oppose pas à la décision de Hrothgard, lorsque ce dernier décide de choisir Alvyna, plutôt que le titre d'héritier de la Maison. Tout comme il a à cœur de veiller à l'équilibre de son cadet, appelé à lui succéder en le nommant commandant de sa flotte en lieu et place de son frère. Cependant, il sait qu'il doit rester vigilant. Maron est retors et veut toujours ce qui lui a été refusé, en dépit des avantages et honneurs qui lui ont été accordés. Il sait que dans le cœur de son cadet, ce titre d'héritier ne lui a été accordé que contraint et forcé, et qu'il a le sentiment d'être un second choix, spolié de la femme qu'il rêvait d'avoir sous sa coupe. Parfois ingrat avec ses vassaux, Vickon s'est toujours efforcé d'être juste et équitable avec ses fils, malgré une préférence qu'il a bien du mal à cacher pour Hrothgard. Avec une famille divisée, des vassaux diversement satisfaits, l'émergence de ce Chenu, les tracasseries des Harloi, Vickon Greyjoy est sur tous les fronts. L'avenir s'annonce complexe pour le Lord. Pourra-t-il compter sur la loyauté de ses bannerets ? Il devra mettre en oeuvre toutes ses qualités de stratège pour louvoyer  dans cette mer agitée. La tempête se lève.  

Théomore a bâti sa réputation tant sur ses faits de guerre que sur sa cruauté qui confine au sadisme. Nombreux pensent qu'il est devenu fou au fil du temps, mais d'autres ne se privent pas de rappeler que les cadavres ont toujours jonché son entourage proche sitôt que les choses ne tournaient pas en sa faveur. D'autres rappellent qu'il a fait noyer ses femmes ou torturé des années durant le  prisonnier Berger au lieu de simplement le tuer. La folie semble inscrite en filigrane dans le cours de sa vie. On dit même qu'il tue ses femmes sel et abuse d'elles post mortem. On dit beaucoup de choses, mais il est vrai que le Lord Harloi parle avec un crâne qui serait celui de sa mère. Personne n'ose évoquer la question de sa salubrité mentale et de sa capacité à conduire une armée, mais en l'absence d'héritier, on commence à chercher vers qui se tourner à sa mort. Il ne faut pas en parler, au risque d'être noyé après bien des tortures.

Il a répudié chacune de ses femmes  au prétexte qu'elles lui avaient donné une fille, comme premier né. Depuis, aucune maison ne consent à lui offrir une fille en épousailles sachant qu'elle sera répudiée en cloîtrée au bout d'un an si elle donne naissance à une fille, et probablement sacrifiée au Dieu Noyé, du coup , il reste sans héritier, et n'a plus eu d'enfant après la petite Odia qui a déjà 22 ans. Hormis Sargon Botley, personne n'ose épouser une fille Harloi,tant le père est terrifiant et par peur de voir sa folie se transmettre à ses petits enfants.  

Alors, chacun se tait, même s'il devient évident aux autres maisons que le Harloi n'a plus toute sa tête, car il a encore tous ses réflexes de guerrier. Le seul qui ne semble pas redouter de converser avec lui est l'époux de sa fille cadette, Sargon Botley, mais tant que la faux conserve ses réflexes, elle peut encore moissonner la mer, ou son entourage, et c'est bien cela qui fait que personne n'ose s’opposer à la puissance de la maison Harloi sur laquelle souffle le vent de la démence. Chenu et Greyjoy devraient prendre garde à la flotte croissante du Seigneur de la Tour de Moires.  

Né second fils, le destin d'Harwyn aurait dû être de seconder son frère aîné dans la gestion de son fief, l'île d'Orkmont. Mais le caractère aventureux d'Harwyn ne s’accommodait pas de ce destin. Il vola des boutres à son père  et à l'âge de 15 ans, s'embarqua vers Essos pour en explorer les côtes. Fait prisonnier par un roi pirate dont il devint l'esclave, il mit à profit cette situation pour apprendre de nouvelles techniques de navigation sur des bateaux différents et s'instruire sur les techniques de combat naval des essossiens. Il finit par s'évader et s'engagea dans la compagnie des Puînés où il servit deux ans, acquérant des techniques de combat réputées et s'instruisant sur la faune exotique d'Essos. Lorsqu'il revint parmi les siens, il comprit immédiatement qu'on ne lui accordait plus de place, alors il s'en fit une. Tandis que son vieux père était mourant, il trama contre son aîné, héritier présomptif, un sombre dessein. Son frère l'avait chassé d'Orkmont ? Qu'à cela ne tienne, il l'élimina dans son sommeil grâce à la piqûre mortelle d'in scorpion, un petit aperçu de la faune qu'il avait rapporté d'Essos. A la mort du vieux Chenu, il devint Seigneur d'Orkmont et, bien qu'ayant accédé à ce titre par l'assassinat, gagna l'admiration et le respect de ses hommes en entreprenant  des réformes innovantes sur ses terres et sa flotte. Il épousa une Volmark, fille d'une maison secondaire qui lui donna un beau garçon du nom de Eivar, lequel devint un magnifique guerrier et il eu aussi Hildim une fille bâtarde, sans doute la plus belle femme que les îles aient portée. Harwyn régnait sans partage sur son fief, éliminant toute tentative d'opposition et, paranoïaque, empoisonnant ceux qu'il percevait comme de potentiels rivaux. La fourberie étant sa seconde nature, il devint expert dans l'art d'utiliser les gens les uns contre les autres, les poussant à s'entre tuer ou à se combattre pour rester faibles et les tenir ainsi sous sa coupe. Mais son ambition le poussa à voir plus grand  et il se mit à caresser le rêve de de venir roi des Îles de fer, fort de l'unification des flottes et des maisons fer-nées qu'il se proposait d'entreprendre. Une révolution pour ces hommes épris d'indépendance et de liberté qui préféraient s'entre combattre que de s'unir.